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fait pas une théorie, elle répond par l’exemple d’
Abraham
. Et c’est à la méditation de cet exemple que Kierkegaard va consacrer
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t exemple que Kierkegaard va consacrer son livre.
Abraham
, le « père des croyants », c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu lu
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t Dieu lui commande d’offrir Isaac en sacrifice !
Abraham
ne se révolte pas. Il croit en Dieu, non point en sa raison humaine.
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onstrueux. Il n’y a donc personne de la taille d’
Abraham
, personne qui puisse le comprendre ? Si, pourtant. Les pasteurs ont
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Morija, on voit aussitôt le bélier ; on oublie qu’
Abraham
fit le chemin lentement, au pas de son âne, qu’il eut trois jours de
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t aiguiser le couteau. On oublie cela, on fait d’
Abraham
« un personnage insignifiant » et le comique c’est qu’on persiste à l
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rir en exemple aux chrétiens ! Mais la grandeur d’
Abraham
, sa signification démesurée et impensable, c’est qu’il reçut Isaac en
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losophique que Kierkegaard enchaîne à l’exemple d’
Abraham
est admirablement analysée dans l’introduction de Jean Wahl qui réuss
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ou Pierre doutant, mais non pas Pierre croyant ;
Abraham
tergiversant, mais non pas Abraham partant ; les disciples sur le che
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erre croyant ; Abraham tergiversant, mais non pas
Abraham
partant ; les disciples sur le chemin, mais non pas cet instant où Ch
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13. Et ce courage est celui de la foi. Par la foi
Abraham
ne perdit point Isaac ; c’est par la foi d’abord qu’il le reçut »14.
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pas eu d’histoire sans la promesse que Dieu fit à
Abraham
. Cette tribu « se lève et tombe » avec la mission qu’elle incarne : «
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actéristiques de la coutume pastorale des temps d’
Abraham
. Nous ne possédons pas un renseignement d’ordre profane, qui nous exp
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on collective », d’une part, — car la postérité d’
Abraham
, après le Christ, c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou J
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car je suis moi-même israélite, de la postérité d’
Abraham
, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a point rejeté son peuple qu’il a co
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il reste valable pour la période primitive. 72.
Abraham
déjà, et les prophètes, ont vu « le jour du Seigneur ». Saint Paul et
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elle Dieu a adopté en son alliance la postérité d’
Abraham
: vu que le propos était nommément et spécialement d’icelle vocation.
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a renoncé lui est rendu, comme Isaac fut rendu à
Abraham
. Mais alors il n’y songeait pas ! Et il se peut aussi que rien ne com
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protestant, telle que l’illustre, par exemple, l’
Abraham
sacrifiant de Théodore de Bèze. Nicolas de Flue, me dira-t-on, n’est
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on, n’est pas un « sujet protestant » ? Eh quoi !
Abraham
non plus n’était pas calviniste. Ce qui caractérise un drame protesta
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a renoncé lui est rendu, comme Isaac fut rendu à
Abraham
. Mais alors il n’y songeait pas ! Et il se peut aussi que rien ne com
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a renoncé lui est rendu, comme Isaac fut rendu à
Abraham
. Mais alors il n’y songeait pas ! Et il se peut aussi que rien ne com
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a renoncé lui est rendu, comme Isaac fut rendu à
Abraham
. Mais alors il n’y songeait pas ! Et il se peut aussi que rien ne com
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7. Et ce courage est celui de la foi. Par la foi,
Abraham
ne perdit point Isaac ; c’est par la foi d’abord qu’il le reçut.38
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invraisemblable » à celui qui la reçoit. Exemple,
Abraham
. h. « Chances d’action du christianisme », Le Semeur, Paris, n° 8-9,
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invraisemblable” à celui qui la reçoit. Exemple :
Abraham
». d. « L’opportunité chrétienne », La Troisième heure, New York, fa
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blance n’entre jamais en relation avec Dieu. » Si
Abraham
n’avait pas accepté l’invraisemblable, il ne serait jamais parti pour
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ar gap et le Conseil de Sécurité. Il partit comme
Abraham
, « sans savoir où il allait », mû par des songes insensés et se tromp
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finale, et le seul guide. « C’est par la foi qu’
Abraham
, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recev
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idental est parti sans savoir où il allait, comme
Abraham
quittant son pays ; sinon serait-il vraiment l’Aventure que je décris
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es. Il y a la foi d’abord et son premier modèle :
Abraham
partit « sans savoir où il allait », obéissant à une vocation aussi o
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nos fins humaines sont là. Il y a certes la foi d’
Abraham
: Colón l’exalte en un passage sublime de sa lettre aux Altesses, dat
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hoses : Il a de nombreux et très grands châteaux.
Abraham
avait plus de cent ans quand il engendra Isaac, et Sarah était-elle u
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homme de la foi, nous le trouvons en marche comme
Abraham
qui partit sans savoir où il allait. S’il nous parle d’une Inde aux c
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é plusieurs siècles alliée avec Dieu en la race d’
Abraham
, si a elle toutefois répudiée. Mais le mariage, par lequel le Christ
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blance n’entre jamais en relation avec Dieu. » Si
Abraham
n’avait pas accepté l’invraisemblable, il ne serait jamais parti pour
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é plusieurs siècles alliée avec Dieu en la race d’
Abraham
, si a elle toutefois répudiée. Mais le mariage, par lequel le Christ
38
ses intérêts, au nom d’une vocation universelle.
Abraham
, « le père des croyants » était parti sans savoir où il allait, parce
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ses intérêts, au nom d’une vocation universelle.
Abraham
, « le père des croyants » était parti sans savoir où il allait, parce
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invraisemblable” à celui qui la reçoit. Exemple :
Abraham
». v. Texte initialement paru en français (« L’opportunité chrétienn
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pas eu d’histoire sans la promesse que Dieu fit à
Abraham
. Cette tribu « se lève et tombe » avec la mission qu’elle incarne : «
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actéristiques de la coutume pastorale des temps d’
Abraham
. Nous ne possédons pas un renseignement d’ordre profane, qui nous exp
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on collective », d’une part, — car la postérité d’
Abraham
, après le Christ, c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou J
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car je suis moi-même israélite, de la postérité d’
Abraham
, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a point rejeté son peuple qu’il a co
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e des clercs, identique à celui des bergers. 14.
Abraham
déjà, et les prophètes, ont vu « le jour du Seigneur ». Saint Paul et
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elle Dieu a adopté en son alliance la postérité d’
Abraham
: vu que le propos était nommément et spécialement d’icelle vocation.
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ès la Réforme, des Jonas, des Jacob, des Abram ou
Abraham
, et ce même Jérémie Pourtalès, arrière-grand-père d’une de mes arrièr