1
obsession que l’on subit ?) 5. Éros sauvé par
Agapè
Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
2
ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est
Agapè
, paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être
3
ent reproche à l’Évangile. C’est Éros, et non pas
Agapè
, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu le « spiritual
4
e mort, et qui a voulu le « spiritualiser ». Mais
Agapè
se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
5
». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car
Agapè
ne sait pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. « J
6
os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant,
Agapè
l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
7
xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre.
Agapè
sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
8
mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’
Agapè
voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
9
st que le signe et la démonstration du triomphe d’
Agapè
sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
10
mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’
Agapè
, c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
11
ir le remarquable essai de R. de Pury : « Éros et
Agapè
», dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (coll
12
arité, dans son être véritable. À la différence d’
Agapè
, l’amour chrétien de la personne, Éros, le désir sans fin n’est que l
13
, il n’est pas de synthèse possible entre Éros et
Agapè
? J’ai tenté une esquisse de synthèse à la fin de mon livre, en parta
14
nu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ, cette
Agapè
qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de le sublimer, lui redonnera s
15
le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme
Agapè
. Événement sans précédent, et « naturellement » incroyable. Car le fa
16
son ascèse, la voie qui mène au-delà de la vie.
Agapè
au contraire ne cherche pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie
17
n se réalise et s’aime lui-même en vérité. Pour l’
Agapè
, point de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour div
18
’autre : donc l’un pour l’autre le prochain. Si l’
Agapè
reconnaît seule le prochain, et l’aime non plus comme un prétexte à s
19
enant leurs mystiques respectives à l’Éros et à l’
Agapè
, d’une manière assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (
20
L’amour, pour lui, c’est la vertu chrétienne de l’
Agapè
, forte comme la mort, mais non point ivre ; intime, mais humble à l’e
21
ystique, mais l’amour plotinien n’est nullement l’
Agapè
chrétienne : c’est l’éros grec, qui est jouissance, et jouissance d’u
22
ôt comme fournissant d’abord la possibilité d’une
Agapè
authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun
23
bilité d’une Agapè authentique. Non seulement son
Agapè
n’a pas le moindre trait commun avec l’éros platonicien ou plotinien,
24
ession authentique de l’union divine, mais bien l’
Agapè
, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin ni Sankara. Voici d
25
chrétienne qui vient le reprendre pour en revêtir
Agapè
! ⁂ Quant à la psychologie dont relèverait cette préférence pour le l
26
on plus jouissance de l’Éros, mais fécondité de l’
Agapè
. Ainsi la mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la voie purgat
27
par le moyen de la « matière », méconnaissant une
Agapè
qui sanctifie la créature, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils
28
s libérer de la vie matérielle par la mort ; et l’
Agapè
chrétienne veut sanctifier la vie ; mais les « passions excitées » pa
29
ine, les confusions intéressées de l’Éros et de l’
Agapè
. « La vertu est si nécessaire à nos cœurs que, quand on a une fois ab
30
t un destin que l’on assume ? 5.Éros sauvé par
Agapè
Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
31
ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est
Agapè
, paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être
32
reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas
Agapè
, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser
33
nct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais
Agapè
se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
34
». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car
Agapè
ne sait pas détruire et ne veut pas même détruire ce qui détruit. Je
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os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant,
Agapè
l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
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xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre.
Agapè
sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
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mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’
Agapè
voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
38
st que le signe et la démonstration du triomphe d’
Agapè
sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
39
mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’
Agapè
, c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
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oir le remarquable essai de R. de Pury, « Éros et
Agapè
», dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (coll
41
rence — qu’au prix d’effroyables massacres. Seule
Agapè
peut triompher d’Éros. Mars déchaîné, même contre Éros, n’est guère q
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le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme
Agapè
. Événement sans précédent, et « naturellement » incroyable. Car le fa
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son ascèse, la voie qui mène au-delà de la vie.
Agapè
au contraire ne cherche pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie
44
n se réalise et s’aime lui-même en vérité. Pour l’
Agapè
, point de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour div
45
’autre : donc l’un pour l’autre le prochain. Si l’
Agapè
reconnaît seule le prochain, et l’aime non plus comme un prétexte à s
46
s clunisiens dans les mêmes termes que l’Éros à l’
Agapè
… Incompatible au reste, faut-il le préciser, avec cet autre sacrement
47
enant leurs mystiques respectives à l’Éros et à l’
Agapè
, d’une manière assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (
48
L’amour, pour lui, c’est la vertu chrétienne de l’
Agapè
, forte comme la mort, mais non point ivre ; intime, mais humble à l’e
49
ystique, mais l’amour plotinien n’est nullement l’
Agapè
chrétienne : c’est l’Éros grec, qui est jouissance, et jouissance d’u
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ôt comme fournissant d’abord la possibilité d’une
Agapè
authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun
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bilité d’une Agapè authentique. Non seulement son
Agapè
n’a pas le moindre trait commun avec l’Éros platonicien ou plotinien,
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ession authentique de l’union divine, mais bien l’
Agapè
, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin ni Sankara. Voici do
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rétienne qui vient le reprendre pour en revêtir l’
Agapè
! ⁂ Quant à la psychologie dont relèverait cette préférence pour le l
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on plus jouissance de l’Éros, mais fécondité de l’
Agapè
. Ainsi la mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la voie purgat
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par le moyen de la « matière », méconnaissant une
Agapè
qui sanctifie la créature, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils
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s libérer de la vie matérielle par la mort ; et l’
Agapè
chrétienne veut sanctifier la vie ; mais les « passions excitées » pa
57
ine, les confusions intéressées de l’Éros et de l’
Agapè
. « La vertu est si nécessaire à nos cœurs que, quand on a une fois ab
58
mer dans le monde de l’Éros et dans le monde de l’
Agapè
. On le voit mieux encore si l’on constate que le Dieu de l’Écriture n
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verait l’homme de sa liberté. 5.Éros sauvé par
Agapè
Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
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ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est
Agapè
, paraît enfin, dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’êtr
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reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas
Agapè
, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser
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nct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais
Agapè
se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
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». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car
Agapè
ne sait pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. « J
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os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant,
Agapè
l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
65
xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre.
Agapè
sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
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mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’
Agapè
voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
67
st que le signe et la démonstration du triomphe d’
Agapè
sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
68
mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’
Agapè
, c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
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Voir le remarquable essai de R. de Pury, Éros et
Agapè
dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collect
70
nt amicalement reproché de contraster l’Éros et l’
Agapè
d’une manière trop irrémédiable1, et qui ne laisse point de place aux
71
nts de vue représentés par Anders Nygren (Éros et
Agapè
) et par ce livre.
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le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme
Agapè
. Événement sans précédent, et « naturellement » incroyable. Car le fa
73
son ascèse, la voie qui mène au-delà de la vie.
Agapè
au contraire ne cherche pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie
74
n se réalise et s’aime lui-même en vérité. Pour l’
Agapè
, point de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour div
75
’autre : donc l’un pour l’autre le prochain. Si l’
Agapè
reconnaît seule le prochain, et l’aime non plus comme un prétexte à s
76
s clunisiens dans les mêmes termes que l’Éros à l’
Agapè
… Incompatible au reste, faut-il le préciser, avec cet autre sacrement
77
enant leurs mystiques respectives à l’Éros et à l’
Agapè
, d’une manière assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (
78
L’amour, pour lui, c’est la vertu chrétienne de l’
Agapè
, forte comme la mort, mais non point ivre ; intime, mais humble à l’e
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ystique, mais l’amour plotinien n’est nullement l’
Agapè
chrétienne ; c’est l’Éros grec, qui est jouissance, et jouissance d’u
80
ôt comme fournissant d’abord la possibilité d’une
Agapè
authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun
81
bilité d’une Agapè authentique. Non seulement son
Agapè
n’a pas le moindre trait commun avec l’Éros platonicien ou plotinien,
82
ession authentique de l’union divine, mais bien l’
Agapè
, dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin ni Sankara. » Voici
83
rétienne qui vient le reprendre pour en revêtir l’
Agapè
! ⁂ Quant à la psychologie dont relèverait cette préférence pour le l
84
on plus jouissance de l’Éros, mais fécondité de l’
Agapè
. Ainsi la mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la voie purgat
85
par le moyen de la « matière », méconnaissant une
Agapè
qui sanctifie la créature, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils
86
s libérer de la vie matérielle par la mort ; et l’
Agapè
chrétienne veut sanctifier la vie ; mais les « passions excitées » pa
87
ine, les confusions intéressées de l’Éros et de l’
Agapè
. « La vertu est si nécessaire à nos cœurs que, quand on a une fois ab
88
mer dans le monde de l’Éros et dans le monde de l’
Agapè
. On le voit mieux encore si l’on constate que le Dieu de l’Écriture n
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verait l’homme de sa liberté. 5.Éros sauvé par
Agapè
Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
90
ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est
Agapè
, paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être
91
reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas
Agapè
, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser
92
nct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais
Agapè
se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
93
». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car
Agapè
ne sait pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. Je
94
os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant,
Agapè
l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
95
xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre.
Agapè
sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
96
mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’
Agapè
voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
97
st que le signe et la démonstration du triomphe d’
Agapè
sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
98
mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’
Agapè
, c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
99
oir le remarquable essai de R. de Pury, « Éros et
Agapè
» dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (colle
100
rence — qu’au prix d’effroyables massacres. Seule
Agapè
peut triompher d’Éros. Mars déchaîné, même contre Éros, n’est guère q
101
server la règle d’or de l’amour du prochain, de l’
Agapè
qui seul peut brider notre Éros et le sauver de ses propres fureurs.
102
server la règle d’or de l’amour du prochain, de l’
Agapè
qui seul peut brider notre Éros et le sauver de ses propres fureurs.
103
server la règle d’or de l’amour du prochain, de l’
Agapè
qui seul peut brider notre Éros et le sauver de ses propres fureurs.
104
évangélique. C’est l’ambition théocratique, non l’
Agapè
, qui hante les doctrinaires de la révolution, et les conduit au césar
105
ns qu’on aime : par volonté. Il faut unir Éros et
Agapè
. Et plus prosaïquement, rendre le mariage plus difficile. Le temps, l
106
évangélique. C’est l’ambition théocratique, non l’
Agapè
, qui hante les doctrinaires de la révolution, et les conduit au césar
107
l de l’Occident. Voici la dialectique d’Éros et d’
Agapè
, la lutte entre l’élan qui porte l’homme vers l’ange, et le devoir d’
108
us prochain, une autre rédemption de l’éros par l’
Agapè
? L’interdit fascinant de l’amour sororal n’aurait-il pas été le trav
109
r exigeant le mystère le mieux défendu, — Éros et
Agapè
ne pourraient-ils nouer une alliance paradoxale au sein même du maria
110
ors du monde, à la fois manifestée par son amour (
Agapè
) et « cachée avec le Christ en Dieu ». (Colossiens, 3, 3.) Dès les Pè
111
thode bouddhiste « consiste à transformer Éros en
Agapè
»90. Je répète que tout cela n’est pas contradictoire, dans une philo
112
rise l’instinct créateur de formes et l’extase, l’
Agapè
maîtrise l’Éros, etc.112 L’Agapè dont il est ici question n’est enc
113
et l’extase, l’Agapè maîtrise l’Éros, etc.112 L’
Agapè
dont il est ici question n’est encore pour les Grecs que l’amour dési
114
on (l’Amour spirituel, regard inquiet, spirituel,
Agapè
). Tempérament : mystique, innovateur, secourable, détaché, rapide, d
115
ilia et d’éros : eunoïa désignant le dévouement ;
Agapè
, l’affection désintéressée ; storgè, la tendresse ; pothos, l’amour d
116
umération n’est d’ailleurs pas exhaustive. Le mot
Agapè
, assez rare dans les textes païens, était promis à un grand avenir, p
117
es pages l’amour divin, la passion et le désir, l’
Agapè
, l’éros et l’aphros ; mais cette apparente erreur de vocabulaire est
118
l de l’Occident. Voici la dialectique d’Éros et d’
Agapè
, la lutte entre l’élan qui porte l’homme vers l’ange, et le devoir d’
119
us prochain, une autre rédemption de l’éros par l’
Agapè
? L’interdit fascinant de l’amour sororal n’aurait-il pas été le trav
120
r exigeant le mystère le mieux défendu, — Éros et
Agapè
ne pourraient-ils nouer une alliance paradoxale au sein même du maria
121
rise l’instinct créateur de formes et l’extase, l’
Agapè
maîtrise l’Éros, etc.38 L’Agapè dont il est ici question n’est enc
122
et l’extase, l’Agapè maîtrise l’Éros, etc.38 L’
Agapè
dont il est ici question n’est encore pour les Grecs que l’amour dési
123
ors du monde, à la fois manifestée par son amour (
Agapè
) et « cachée avec le Christ en Dieu ». (Colossiens, III, 3.) Dès les
124
thode bouddhiste « consiste à transformer Éros en
Agapè
123 ». Je répète que tout cela n’est pas contradictoire, dans une phi
125
uition (Amour spirituel, regard intuitif, philia,
Agapè
). Tempérament : mystique, innovateur, secourable, détaché, rapide, d
126
ns intelligents se mettent à aimer (pas Éros mais
Agapè
) tous les Russes du commun peuple ? » À la dernière question, j’ai ré
127
précises au nom duquel il fut conclu. Éros et
Agapè
Il est clair qu’en parlant de « romance » je n’ai pas en vue l’amo
128
’amour-passion relève d’Éros, et l’amour-action d’
Agapè
21. On sait que la poésie des troubadours, qui répandit dans le monde
129
l’absence du « tourment délicieux », et de rendre
Agapè
plus exaltant qu’Éros. Mais nous n’avons pas le droit de compter sur
130
in the Western World ) et Anders Nygren , Éros et
Agapè
. On trouvera une discussion approfondie de ces deux livres dans M. D’
131
sion-mariage, rêver l’Éros et le subir ou vivre l’
Agapè
et l’agir. Et j’ai pensé qu’une fois mieux vue la nature des antinomi
132
tilité au mariage ; que les finalités d’Éros et d’
Agapè
soient en relation d’antinomie systématique, c’est ce que j’ai tenté
133
ntré qu’isolée de son contraire (l’amour actif ou
Agapè
), à l’état pur, passif ou extatique, elle est mortelle, comme chez Tr
134
r exigeant le mystère le mieux défendu, — Éros et
Agapè
ne pourraient-ils nouer une alliance paradoxale au sein même du maria
135
ystère de l’autre, excitant à la fois l’Éros et l’
Agapè
, ne serait-ce pas une troisième forme de l’amour, homologue des mysti
136
ion doive ou puisse être oblitérée afin que règne
Agapè
triomphante, j’oserai dire au terme de ce Post-scriptum que ce serait
137
-Christ253 ; cependant que le conflit d’Éros et d’
Agapè
anime leurs journées et leurs rêves. Enfin la politique, qui est l’ar
138
our exigeant le mystère le mieux défendu, Éros et
Agapè
ne pourraient-ils pas nouer une alliance paradoxale, au sein même du
139
action des excitations libidinales.) Toute idée d’
Agapè
, mais aussi de passion, se trouve évacuée par cette interprétation pu
140
niversity Press, 1932. Notons toutefois que c’est
Agapè
qui garantit l’institution, même quand Éros mène le jeu. 125. Tout c
141
on qu’elle entretient entre les notions d’Éros, d’
Agapè
27, de sexualité, d’érotisme, de passion… Certaines époques ont vu na
142
us toutes ses formes. Éros pour l’amour physique,
Agapè
pour l’amour qui veut faire du bien à l’autre. En chinois, le mot amo