1 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
1 obsession que l’on subit ?) 5. Éros sauvé par Agapè Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
2 ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè , paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être
3 ent reproche à l’Évangile. C’est Éros, et non pas Agapè , qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu le « spiritual
4 e mort, et qui a voulu le « spiritualiser ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
5  ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. « J
6 os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
7 xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
8 mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’ Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
9 st que le signe et la démonstration du triomphe d’ Agapè sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
10 mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’ Agapè , c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
11 ir le remarquable essai de R. de Pury : « Éros et Agapè  », dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (coll
2 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
12 arité, dans son être véritable. À la différence d’ Agapè , l’amour chrétien de la personne, Éros, le désir sans fin n’est que l
13 , il n’est pas de synthèse possible entre Éros et Agapè  ? J’ai tenté une esquisse de synthèse à la fin de mon livre, en parta
3 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
14 nu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ, cette Agapè qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de le sublimer, lui redonnera s
4 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
15 le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè . Événement sans précédent, et « naturellement » incroyable. Car le fa
16 son ascèse, la voie qui mène au-delà de la vie. Agapè au contraire ne cherche pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie
17 n se réalise et s’aime lui-même en vérité. Pour l’ Agapè , point de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour div
18 ’autre : donc l’un pour l’autre le prochain. Si l’ Agapè reconnaît seule le prochain, et l’aime non plus comme un prétexte à s
5 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
19 enant leurs mystiques respectives à l’Éros et à l’ Agapè , d’une manière assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (
20 L’amour, pour lui, c’est la vertu chrétienne de l’ Agapè , forte comme la mort, mais non point ivre ; intime, mais humble à l’e
21 ystique, mais l’amour plotinien n’est nullement l’ Agapè chrétienne : c’est l’éros grec, qui est jouissance, et jouissance d’u
22 ôt comme fournissant d’abord la possibilité d’une Agapè authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun
23 bilité d’une Agapè authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun avec l’éros platonicien ou plotinien,
24 ession authentique de l’union divine, mais bien l’ Agapè , dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin ni Sankara. Voici d
25 chrétienne qui vient le reprendre pour en revêtir Agapè  ! ⁂ Quant à la psychologie dont relèverait cette préférence pour le l
26 on plus jouissance de l’Éros, mais fécondité de l’ Agapè . Ainsi la mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la voie purgat
27 par le moyen de la « matière », méconnaissant une Agapè qui sanctifie la créature, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
28 s libérer de la vie matérielle par la mort ; et l’ Agapè chrétienne veut sanctifier la vie ; mais les « passions excitées » pa
29 ine, les confusions intéressées de l’Éros et de l’ Agapè . « La vertu est si nécessaire à nos cœurs que, quand on a une fois ab
7 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
30 t un destin que l’on assume ? 5.Éros sauvé par Agapè Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
31 ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè , paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être
32 reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè , qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser 
33 nct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
34  ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne veut pas même détruire ce qui détruit. Je
35 os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
36 xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
37 mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’ Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
38 st que le signe et la démonstration du triomphe d’ Agapè sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
39 mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’ Agapè , c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
40 oir le remarquable essai de R. de Pury, « Éros et Agapè  », dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (coll
8 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
41 rence — qu’au prix d’effroyables massacres. Seule Agapè peut triompher d’Éros. Mars déchaîné, même contre Éros, n’est guère q
9 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
42 le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè . Événement sans précédent, et « naturellement » incroyable. Car le fa
43 son ascèse, la voie qui mène au-delà de la vie. Agapè au contraire ne cherche pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie
44 n se réalise et s’aime lui-même en vérité. Pour l’ Agapè , point de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour div
45 ’autre : donc l’un pour l’autre le prochain. Si l’ Agapè reconnaît seule le prochain, et l’aime non plus comme un prétexte à s
46 s clunisiens dans les mêmes termes que l’Éros à l’ Agapè … Incompatible au reste, faut-il le préciser, avec cet autre sacrement
10 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
47 enant leurs mystiques respectives à l’Éros et à l’ Agapè , d’une manière assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (
48 L’amour, pour lui, c’est la vertu chrétienne de l’ Agapè , forte comme la mort, mais non point ivre ; intime, mais humble à l’e
49 ystique, mais l’amour plotinien n’est nullement l’ Agapè chrétienne : c’est l’Éros grec, qui est jouissance, et jouissance d’u
50 ôt comme fournissant d’abord la possibilité d’une Agapè authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun
51 bilité d’une Agapè authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun avec l’Éros platonicien ou plotinien,
52 ession authentique de l’union divine, mais bien l’ Agapè , dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin ni Sankara. Voici do
53 rétienne qui vient le reprendre pour en revêtir l’ Agapè  ! ⁂ Quant à la psychologie dont relèverait cette préférence pour le l
54 on plus jouissance de l’Éros, mais fécondité de l’ Agapè . Ainsi la mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la voie purgat
55 par le moyen de la « matière », méconnaissant une Agapè qui sanctifie la créature, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils
11 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
56 s libérer de la vie matérielle par la mort ; et l’ Agapè chrétienne veut sanctifier la vie ; mais les « passions excitées » pa
57 ine, les confusions intéressées de l’Éros et de l’ Agapè . « La vertu est si nécessaire à nos cœurs que, quand on a une fois ab
12 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
58 mer dans le monde de l’Éros et dans le monde de l’ Agapè . On le voit mieux encore si l’on constate que le Dieu de l’Écriture n
59 verait l’homme de sa liberté. 5.Éros sauvé par Agapè Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
60 ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè , paraît enfin, dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’êtr
61 reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè , qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser 
62 nct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
63  ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. « J
64 os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
65 xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
66 mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’ Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
67 st que le signe et la démonstration du triomphe d’ Agapè sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
68 mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’ Agapè , c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
69 Voir le remarquable essai de R. de Pury, Éros et Agapè dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collect
13 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
70 nt amicalement reproché de contraster l’Éros et l’ Agapè d’une manière trop irrémédiable1, et qui ne laisse point de place aux
71 nts de vue représentés par Anders Nygren (Éros et Agapè ) et par ce livre.
14 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
72 le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè . Événement sans précédent, et « naturellement » incroyable. Car le fa
73 son ascèse, la voie qui mène au-delà de la vie. Agapè au contraire ne cherche pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie
74 n se réalise et s’aime lui-même en vérité. Pour l’ Agapè , point de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu. L’Amour div
75 ’autre : donc l’un pour l’autre le prochain. Si l’ Agapè reconnaît seule le prochain, et l’aime non plus comme un prétexte à s
76 s clunisiens dans les mêmes termes que l’Éros à l’ Agapè … Incompatible au reste, faut-il le préciser, avec cet autre sacrement
15 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
77 enant leurs mystiques respectives à l’Éros et à l’ Agapè , d’une manière assez analogue à celle que nous proposions ci-dessus (
78 L’amour, pour lui, c’est la vertu chrétienne de l’ Agapè , forte comme la mort, mais non point ivre ; intime, mais humble à l’e
79 ystique, mais l’amour plotinien n’est nullement l’ Agapè chrétienne ; c’est l’Éros grec, qui est jouissance, et jouissance d’u
80 ôt comme fournissant d’abord la possibilité d’une Agapè authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun
81 bilité d’une Agapè authentique. Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait commun avec l’Éros platonicien ou plotinien,
82 ession authentique de l’union divine, mais bien l’ Agapè , dont ne parlent et que ne connaissent ni Plotin ni Sankara. » Voici
83 rétienne qui vient le reprendre pour en revêtir l’ Agapè  ! ⁂ Quant à la psychologie dont relèverait cette préférence pour le l
84 on plus jouissance de l’Éros, mais fécondité de l’ Agapè . Ainsi la mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la voie purgat
85 par le moyen de la « matière », méconnaissant une Agapè qui sanctifie la créature, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils
16 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
86 s libérer de la vie matérielle par la mort ; et l’ Agapè chrétienne veut sanctifier la vie ; mais les « passions excitées » pa
87 ine, les confusions intéressées de l’Éros et de l’ Agapè . « La vertu est si nécessaire à nos cœurs que, quand on a une fois ab
17 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
88 mer dans le monde de l’Éros et dans le monde de l’ Agapè . On le voit mieux encore si l’on constate que le Dieu de l’Écriture n
89 verait l’homme de sa liberté. 5.Éros sauvé par Agapè Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, paraît
90 ors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè , paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être
91 reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè , qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser 
92 nct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne v
93  ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne veut même pas détruire ce qui détruit. Je
94 os, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite
95 xprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée,
96 mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’ Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa rel
97 st que le signe et la démonstration du triomphe d’ Agapè sur Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité d
98 mière l’opposition fondamentale de l’Éros et de l’ Agapè , c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre Occident. La
99 oir le remarquable essai de R. de Pury, « Éros et Agapè  » dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (colle
18 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
100 rence — qu’au prix d’effroyables massacres. Seule Agapè peut triompher d’Éros. Mars déchaîné, même contre Éros, n’est guère q
19 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
101 server la règle d’or de l’amour du prochain, de l’ Agapè qui seul peut brider notre Éros et le sauver de ses propres fureurs.
20 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
102 server la règle d’or de l’amour du prochain, de l’ Agapè qui seul peut brider notre Éros et le sauver de ses propres fureurs.
21 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
103 server la règle d’or de l’amour du prochain, de l’ Agapè qui seul peut brider notre Éros et le sauver de ses propres fureurs.
22 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
104 évangélique. C’est l’ambition théocratique, non l’ Agapè , qui hante les doctrinaires de la révolution, et les conduit au césar
23 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
105 ns qu’on aime : par volonté. Il faut unir Éros et Agapè . Et plus prosaïquement, rendre le mariage plus difficile. Le temps, l
24 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
106 évangélique. C’est l’ambition théocratique, non l’ Agapè , qui hante les doctrinaires de la révolution, et les conduit au césar
25 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
107 l de l’Occident. Voici la dialectique d’Éros et d’ Agapè , la lutte entre l’élan qui porte l’homme vers l’ange, et le devoir d’
108 us prochain, une autre rédemption de l’éros par l’ Agapè  ? L’interdit fascinant de l’amour sororal n’aurait-il pas été le trav
109 r exigeant le mystère le mieux défendu, — Éros et Agapè ne pourraient-ils nouer une alliance paradoxale au sein même du maria
26 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
110 ors du monde, à la fois manifestée par son amour ( Agapè ) et « cachée avec le Christ en Dieu ». (Colossiens, 3, 3.) Dès les Pè
111 thode bouddhiste « consiste à transformer Éros en Agapè  »90. Je répète que tout cela n’est pas contradictoire, dans une philo
27 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
112 rise l’instinct créateur de formes et l’extase, l’ Agapè maîtrise l’Éros, etc.112 L’Agapè dont il est ici question n’est enc
113 et l’extase, l’Agapè maîtrise l’Éros, etc.112 L’ Agapè dont il est ici question n’est encore pour les Grecs que l’amour dési
28 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
114 on (l’Amour spirituel, regard inquiet, spirituel, Agapè ). Tempérament : mystique, innovateur, secourable, détaché, rapide, d
29 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
115 ilia et d’éros : eunoïa désignant le dévouement ; Agapè , l’affection désintéressée ; storgè, la tendresse ; pothos, l’amour d
116 umération n’est d’ailleurs pas exhaustive. Le mot Agapè , assez rare dans les textes païens, était promis à un grand avenir, p
117 es pages l’amour divin, la passion et le désir, l’ Agapè , l’éros et l’aphros ; mais cette apparente erreur de vocabulaire est
30 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
118 l de l’Occident. Voici la dialectique d’Éros et d’ Agapè , la lutte entre l’élan qui porte l’homme vers l’ange, et le devoir d’
119 us prochain, une autre rédemption de l’éros par l’ Agapè  ? L’interdit fascinant de l’amour sororal n’aurait-il pas été le trav
120 r exigeant le mystère le mieux défendu, — Éros et Agapè ne pourraient-ils nouer une alliance paradoxale au sein même du maria
31 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
121 rise l’instinct créateur de formes et l’extase, l’ Agapè maîtrise l’Éros, etc.38 L’Agapè dont il est ici question n’est enc
122 et l’extase, l’Agapè maîtrise l’Éros, etc.38 L’ Agapè dont il est ici question n’est encore pour les Grecs que l’amour dési
32 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
123 ors du monde, à la fois manifestée par son amour ( Agapè ) et « cachée avec le Christ en Dieu ». (Colossiens, III, 3.) Dès les
124 thode bouddhiste « consiste à transformer Éros en Agapè 123 ». Je répète que tout cela n’est pas contradictoire, dans une phi
33 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
125 uition (Amour spirituel, regard intuitif, philia, Agapè ). Tempérament : mystique, innovateur, secourable, détaché, rapide, d
34 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
126 ns intelligents se mettent à aimer (pas Éros mais Agapè ) tous les Russes du commun peuple ? » À la dernière question, j’ai ré
35 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
127 précises au nom duquel il fut conclu. Éros et Agapè Il est clair qu’en parlant de « romance » je n’ai pas en vue l’amo
128 ’amour-passion relève d’Éros, et l’amour-action d’ Agapè 21. On sait que la poésie des troubadours, qui répandit dans le monde
129 l’absence du « tourment délicieux », et de rendre Agapè plus exaltant qu’Éros. Mais nous n’avons pas le droit de compter sur
130 in the Western World ) et Anders Nygren , Éros et Agapè . On trouvera une discussion approfondie de ces deux livres dans M. D’
36 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
131 sion-mariage, rêver l’Éros et le subir ou vivre l’ Agapè et l’agir. Et j’ai pensé qu’une fois mieux vue la nature des antinomi
132 tilité au mariage ; que les finalités d’Éros et d’ Agapè soient en relation d’antinomie systématique, c’est ce que j’ai tenté
133 ntré qu’isolée de son contraire (l’amour actif ou Agapè ), à l’état pur, passif ou extatique, elle est mortelle, comme chez Tr
134 r exigeant le mystère le mieux défendu, — Éros et Agapè ne pourraient-ils nouer une alliance paradoxale au sein même du maria
135 ystère de l’autre, excitant à la fois l’Éros et l’ Agapè , ne serait-ce pas une troisième forme de l’amour, homologue des mysti
136 ion doive ou puisse être oblitérée afin que règne Agapè triomphante, j’oserai dire au terme de ce Post-scriptum que ce serait
137 -Christ253 ; cependant que le conflit d’Éros et d’ Agapè anime leurs journées et leurs rêves. Enfin la politique, qui est l’ar
37 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
138 our exigeant le mystère le mieux défendu, Éros et Agapè ne pourraient-ils pas nouer une alliance paradoxale, au sein même du
38 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
139 action des excitations libidinales.) Toute idée d’ Agapè , mais aussi de passion, se trouve évacuée par cette interprétation pu
39 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
140 niversity Press, 1932. Notons toutefois que c’est Agapè qui garantit l’institution, même quand Éros mène le jeu. 125. Tout c
40 1979, Articles divers (1978-1981). Cet amour qui nous rendrait la liberté (mars 1979)
141 on qu’elle entretient entre les notions d’Éros, d’ Agapè 27, de sexualité, d’érotisme, de passion… Certaines époques ont vu na
142 us toutes ses formes. Éros pour l’amour physique, Agapè pour l’amour qui veut faire du bien à l’autre. En chinois, le mot amo