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l’amour interdit qui unira ses héros : Ulrich et
Agathe
, frère et sœur. Admirable coïncidence, qu’il faut bien attribuer à la
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t l’ambition. Ulrich von X. converse avec sa sœur
Agathe
, dont il sent qu’il commence à l’aimer, et lui raconte, sans trop sav
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ue dans la foule… — Comment accordes-tu cela, dit
Agathe
, avec le fait que l’amour n’existe plus, que seules demeurent la sexu
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e rapporter de telles émotions à une enfant ? dit
Agathe
. — Seule une convoitise grossièrement directe serait contre nature, r
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une sorte de réprobation, jalouse peut-être, chez
Agathe
, il ajoute : Si j’ai raconté cette histoire, c’est qu’elle est une p
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rame de la passion : L’amour fraternel ? demande
Agathe
, comme si elle entendait ce terme pour la première fois… Ulrich dit b
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sion. À cette rêverie se mêle l’image de sa sœur
Agathe
, retrouvée après de longues années, et qui, fuyant son mari, vient ha
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vité relative, il s’avoua que les relations entre
Agathe
et lui avaient comporté dès le début une bonne dose d’aversion pour l
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t indifférent à la morale… Je dois t’aimer (pense
Agathe
) parce que je ne puis aimer les autres. Dieu et l’antisocial. Dès le
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bare, qui n’est pas la même ! — À t’entendre, dit
Agathe
, il faudrait croire qu’on n’aime pas réellement la personne réelle et
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é rayonne dans un oubli infini de soi-même… Mais
Agathe
dit un peu plus tard : Pourquoi ne connais-tu pas un philtre contre
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stant demeura immobile, sans monter ni descendre.
Agathe
et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne savaient pas si c’était