1
e mêlés à ceux des maîtres du renouveau idéaliste
allemand
et viennois, Hesse, Hofmannsthal… Les extraits de ces auteurs qui com
2
1925)h Dans l’atmosphère trouble où s’agite l’
Allemagne
nouvelle — et peut-être parce qu’il sait en sortir parfois — M. Otto
3
perfectionnement de son âme. Et qu’importe si les
Allemands
qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu plus viennois que n
4
ersonne des poètes scandinaves et des romantiques
allemands
parce qu’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à ce
5
iches, de Clément Vautel. Dans les pays de langue
allemande
, son succès est encore plus grand, et de meilleure qualité. Je ne par
6
i et là, la révolte perce : « Jugendbewegung » en
Allemagne
; surréalisme en France, en Amérique ; poussée mystique en Russie. a
7
hit. C’est une sorte de vieillard qui reparaît en
Allemagne
. Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la pet
8
u compromettante que possible. Direz-vous que les
Allemands
ne les posent pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas cette impudeur franç
9
devient tragique ou tout simplement germanique. L’
Allemagne
, c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés, je n’en
10
en vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’
allemand
, — et l’allemand littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas tro
11
nce, pourvu qu’on sache un peu d’allemand, — et l’
allemand
littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; co
12
te de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’
Allemagne
. Cela se passe actuellement dans un hôtel tragi-comique en cinq étage
13
e. 14. L’amour en Hongrie (généralités) Les
Allemands
aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes,
14
tels que banlieue française, village suisse, gare
allemande
grouillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je
15
ypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom
allemand
, c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs c
16
guerre à diriger le service de contre-espionnage
allemand
chargé de sa filature6. Ah ! comme nous avons besoin d’être purifiés
17
aux Américains — reste un trait marquant de l’âme
allemande
: le choix de la salle, les sujets abordés, jusqu’à la stature du con
18
ourut en 1855. Voici comment le profond essayiste
allemand
Rudolf Kassner caractérise cette existence (Commerce, n° XII). Le gr
19
es réactions anglaises et françaises. La réaction
allemande
eût apporté un élément important et radicalement différent. Nous essa
20
ligne de la mort, en Amérique, en Angleterre, en
Allemagne
, et en France, sous celui d’Avant l’Aube, est un des livres les plus
21
La France ne l’ignorera plus longtemps. Quant à l’
Allemagne
, elle s’est depuis plusieurs années déjà pénétrée de cette philosophi
22
reprend un des thèmes essentiels du préromantisme
allemand
, l’opposition de l’antique et du moderne, non du point de vue littéra
23
ironie qu’à celui que formulèrent les romantiques
allemands
. Rien de commun avec un Renan, un France. a. « Les Éléments de la gr
24
randeur humaine, par Rudolf Kassner, traduit de l’
allemand
(Éditions de la NRF) », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 217, o
25
rs de la fin du xviiie ; des sujets dans le goût
allemand
, tels sont les éléments qui composent non sans paradoxe ce recueil de
26
ce, même vulgaire, prime l’efficience. Le penseur
allemand
serait plutôt du type « tiefsinnig ». Mais on remarque à ce propos qu
27
vante : le Français pèse le pour et le contre ; l’
Allemand
pèse sur les choses. D’où l’on conclut encore que la pensée figure po
28
ur le Français une activité ordonnatrice ; pour l’
Allemand
, titanique. On fait alors intervenir une définition de la pensée d’où
29
ans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique
allemand
, Ernst Robert Curtius, rappelait récemment dans un article qui fit qu
30
temps du réveil sentimental et mystique dans une
Allemagne
luthérienne ravagée par l’Aufklärung et le rationalisme. C’était le t
31
’un front unique des groupements révolutionnaires
allemands
(tant « Front Noir » que communistes), français et belges. Des délégu
32
». h. « Alexandre, par Klaus Mann. Traduit de l’
allemand
par Ralph Lapointe (Stock) », La Nouvelle Revue française, Paris, n°
33
ar la nécessité) la plus brûlante : Américains et
Allemands
chez nous. Laissons les Américains. Ils réussissent mal à nos satiris
34
e « Français chez eux ». Mais lorsqu’il croque un
Allemand
, l’on doit reconnaître qu’il se surpasse et qu’il surpasse, mais il y
35
niveau de jugement où nous place M. Hermann, tout
Allemand
a le crâne rasé, s’appelle Fritz, a volé des pendules et violé pour l
36
aut tout de même que nos camarades de la jeunesse
allemande
, qui s’en inquiètent à juste titre, sachent ce que nous pensons des m
37
pposait dans un intéressant article de la Revue d’
Allemagne
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Elle ne d
38
es révolutions — après les avoir faites. 18. En
Allemagne
, un groupe en croissance rapide, le Gegner, s’efforce de créer une un
39
er. 21. du Criterion. 22. Exemple frappant de l’
Allemagne
: voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
40
de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’
Allemand
, dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère don
41
ordre arbitraire au prix d’un désordre. Mais à l’
Allemand
, cette sorte-là de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui
42
fusion liée au mouvement le plus profond de l’âme
allemande
, qui la porte à la création volontaire, titanique, du réel. Son menso
43
on. Je pense, comme vous, qu’il existe quantité d’
Allemands
et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir
44
s économiques et politiques, l’on peut nommer ici
Allemagne
, et là, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies
45
dère en effet le devenir dialectique de la pensée
allemande
depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va dem
46
ore comme le disait Curtius, le premier classique
allemand
. Bien plus que Nietzsche, type du déchiré, qui glorifie l’instinct pe
47
ment. L’Italien fait l’amour et n’épilogue pas. L’
Allemand
ne fait pas l’amour et en tire une métaphysique4. Le plaisir est pour
48
l’Histoire, c’est l’équation d’existence de l’âme
allemande
. Mais il a voulu que ses moments fussent successifs : c’était un moye
49
ition systématique et statistique des professeurs
allemands
. Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris des théo
50
s allemands. Autre exemple : tous les romantiques
allemands
sont nourris des théorèmes de Spinoza. 4. Je n’entends point par là
51
4. Je n’entends point par là que la métaphysique
allemande
est fille de la timidité sexuelle : il est clair que, s’il y avait un
52
. xiv L’amour en Hongrie (généralités) Les
Allemands
aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes,
53
ls que : banlieue française, village suisse, gare
allemande
grouillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je
54
ypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom
allemand
, c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs c
55
hit. C’est une sorte de vieillard qui reparaît en
Allemagne
. Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la pet
56
iqué autant de mots abstraits que les professeurs
allemands
, et cependant, par une apparente contradiction, la mentalité du bourg
57
ial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vivait l’
Allemagne
d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité vivante de
58
ébut de juillet 1929 Écrivez donc une nouvelle
allemande
pleine de myosotis, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la f
59
ement large de tout l’être devant un verre de vin
allemand
que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’aube
60
te de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’
Allemagne
. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un temps
61
vient tragique ou tout simplement germanique. « L’
Allemagne
, c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés », disait
62
en vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’
allemand
, — et l’allemand littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas tro
63
nce, pourvu qu’on sache un peu d’allemand, — et l’
allemand
littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; co
64
de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’
Allemand
, dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère don
65
ordre arbitraire au prix d’un désordre. Mais à l’
Allemand
, cette sorte-là de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui
66
fusion liée au mouvement le plus profond de l’âme
allemande
, qui la porte à la création volontaire, titanique, du réel. Son menso
67
on. Je pense, comme vous, qu’il existe quantité d’
Allemands
et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir
68
s économiques et politiques, l’on peut nommer ici
Allemagne
, et là, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies
69
dère en effet le devenir dialectique de la pensée
allemande
depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va dem
70
ore comme le disait Curtius, le premier classique
allemand
. Bien plus que Nietzsche, type du déchiré, qui glorifie l’instinct pe
71
ment. L’Italien fait l’amour et n’épilogue pas. L’
Allemand
ne fait pas l’amour et en tire une métaphysique. Le plaisir est pour
72
l’Histoire, c’est l’équation d’existence de l’âme
allemande
. Mais il a voulu que ses moments fussent successifs : c’était un moye
73
ition systématique et statistique des professeurs
allemands
. Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris de théor
74
s allemands. Autre exemple : tous les romantiques
allemands
sont nourris de théorèmes de Spinoza. 4. Seule réalité vivante prise
75
place. L’amour en Hongrie (généralités) Les
Allemands
aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes,
76
ls que : banlieue française, village suisse, gare
allemande
grouillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je
77
ypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom
allemand
, c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs c
78
quelques années. Il veut la renaissance du Reich
allemand
. Ça s’appelle le Horst Wessel Lied. Surtout ne dis rien à mes parents
79
hit. C’est une sorte de vieillard qui reparaît en
Allemagne
. Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la pet
80
iqué autant de mots abstraits que les professeurs
allemands
, et cependant, par une apparente contradiction, la mentalité du bourg
81
al tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vivait l’
Allemagne
d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité vivante de
82
ut de juillet 1929 « Écrivez donc une nouvelle
allemande
pleine de myosotis, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la f
83
ement large de tout l’être devant un verre de vin
allemand
que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’aube
84
te de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’
Allemagne
. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un temps
85
, les Hollandais, les Grecs, les Russes. Mais les
Allemands
aussi, finalement, ont souffert, se sont fait tuer, ont été envahis.
86
e ans précédant 1900, deux tiers portent des noms
allemands
. Elles nous ont apporté un dynamisme neuf, et un accent qui défie la
87
liés par des Rougemont en Suisse, en France et en
Allemagne
, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrate et Jésus-Chris
88
compte quatorze Neuchâtelois, un Hollandais, deux
Allemands
, et quinze Français. (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nou
89
une Anglaise ; son frère, une Française, puis une
Allemande
. Et des trois autres branches de leur famille, au milieu du xviiie s
90
pper aux cousines de Lausanne et à son mariage en
Allemagne
. Chateaubriand, qui se souvenait sans doute d’avoir été jadis, pour l
91
ne phrase. Je sais bien que l’influence du suisse
allemand
y est pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le canton de Berne
92
stater, en parcourant les catalogues de librairie
allemande
, par exemple, que la proportion des ouvrages purement romanesques va
93
ront une idée assez juste du genre. Son succès en
Allemagne
remonte aux premières années de l’après-guerre, illustrées par les li
94
é d’emblée le grand succès qu’ils méritaient. Les
Allemands
vivent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne tout
95
ne l’imagine d’ordinaire en France. En ceci, les
Allemands
se trouvent être en quelque sorte plus « actuels », plus directement
96
ût pour l’idéologie que manifeste le grand public
allemand
. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative sécurité
97
au titre de cet album de photos paru récemment en
Allemagne
: « Weltgeschichte gefälligst », Histoire du monde, s’il vous plaît !
98
sur elle pour attaquer le régime. L’exemple de l’
Allemagne
est pour le moment le plus frappant, mais tout porte à croire que l’A
99
elle considérable sur le protestantisme de langue
allemande
. Alors qu’en France l’affirmation d’une foi religieuse personnelle fa
100
à l’effort critique de la « théologie politique »
allemande
que dans le mince bulletin du groupe Hic et Nunc , et dans certains
101
terme favori de la théologie et de la philosophie
allemande
contemporaines1 ? L’une des caractéristiques de notre temps, c’est sa
102
« La jeunesse française devant l’
Allemagne
» [Réponse à une enquête] (mai 1933)e En face de deux pays gouvern
103
s fort, du plus ancien, du plus nombreux, du plus
allemand
ou du plus riche à l’ordre spirituel, c’est-à-dire au bien du prochai
104
onse à l’enquête « La jeunesse française devant l’
Allemagne
»] », La Revue du siècle, n° 2, mai 1933, p. 7-9. Précédé de la notic
105
et 1933)e Au cours d’un article paru en Suisse
allemande
, le professeur O.-E. Strasser déclare que le sonnet publié par Albert
106
en France « pathos » alors que ce mot désigne en
Allemagne
, à peu près, la terminologie propre à un auteur. d. « Dialectique de
107
ontemporaine. Les révolutions russe, italienne et
allemande
, succédant à la chute des monarchies ont consacré l’avènement d’une c
108
e française. En effet, tandis qu’il nous venait d’
Allemagne
et de Russie plusieurs livres fameux proclamant la « mission de la je
109
rre, dans le presbytère d’un village de la Suisse
allemande
, un jeune pasteur, Karl Barth. Autour de lui, c’était l’écho des bomb
110
eur de campagne, et dans lequel, soudain, toute l’
Allemagne
intellectuelle découvre l’expression poignante de son angoisse intime
111
ul ou à peu près, au puissant parti des Chrétiens
allemands
, fraction de l’hitlérisme qui prétend faire main basse sur les église
112
que. Alors que la grande majorité des chrétiens d’
Allemagne
, rangée derrière les plus fameux docteurs, appuyée par Hitler lui-mêm
113
ons garder dans la restauration spirituelle d’une
Allemagne
profondément paganisée. Il est aussi la plus éclatante réponse à tous
114
Béguin, « Karl Barth et la situation de l’Église
allemande
», Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et pa
115
et la situation de l’Église allemande », Revue d’
Allemagne
du 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et parole humaine, par Kar
116
u et parole humaine, par Karl Barth. Traduit de l’
allemand
par Pierre Maury et Alexandre Lavanchy (Éditions “Je sers”) », Les No
117
s panneaux hauts en couleur promenés par les rues
allemandes
et italiennes, et jusque dans les pages illustrées de nos quotidiens.
118
pourrait bien être chez les conteurs romantiques
allemands
, aussi peut-être dans la musique de Schubert, dans tout ce qui sourd
119
tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée
allemande
. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
120
raduisibles en notre langue13 ? Alors que toute l’
Allemagne
des Novalis, des Schelling et des Schlegel philosophe ardemment autou
121
sa réalité. Lisons ses Réflexions sur le Théâtre
allemand
. Il y décrit un état d’âme tout voisin de la « panique » antique14, m
122
st évidente. Mais Constant, comme les romantiques
allemands
, s’il voit bien la question ne va pas jusqu’à l’accepter, et sa répon
123
» (Benjamin Constant : Réflexions sur le Théâtre
allemand
). g. « Précisions sur la mort du Grand Pan », Hic et Nunc, Paris, n°
124
ais ce n’est point partout le cas. L’exemple de l’
Allemagne
peut nous faire réfléchir. Les philosophes y connaissent des succès d
125
othèse n’est pas absurde : elle s’est vérifiée en
Allemagne
, à propos de Spengler par exemple, dont on sait l’influence qu’il exe
126
d possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’école
allemande
des phénoménologues, illustrée par Husserl et Martin Heidegger. On sa
127
irie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’
allemand
par un anonyme. 45. Cet essai constitue la seconde partie d’un volum
128
chefs du parti catholique parmi les intellectuels
allemands
, Scheler rompit finalement avec l’Église et revint à un nietzschéisme
129
t que possible, l’écueil des révolutions russe et
allemande
, la fameuse « période de transition » nécessairement dictatoriale et
130
roites opposent à la mystique des masses russe ou
allemande
; enfin l’idée du service civil de travail, qui pourrait bien devenir
131
axons, s’étend rapidement depuis quelques mois en
Allemagne
, en Suisse, à Paris même. Né dans les universités, il paraît destiné
132
et qui va croissant avec le temps. La philosophie
allemande
contemporaine, avec ses deux grands maîtres, Heidegger et Jaspers, pr
133
Kasimir Edschmid, Destin
allemand
(octobre 1934)u Le meilleur livre de l’année. Je crois bien pouvoi
134
très étonnant, d’ailleurs. Il s’agit d’une œuvre
allemande
, d’un auteur inconnu en France jusqu’ici, d’un roman qui veut dire qu
135
avec une puissance assez austère. ⁂ Six chômeurs
allemands
, anciens officiers et sous-officiers pendant la guerre, s’embarquent
136
interdit à la Bolivie d’utiliser les services des
Allemands
. Pendant leur traversée, un coup d’État renverse le gouvernement qui
137
infecte, avec des Indiens lépreux. Le ministre d’
Allemagne
à La Paz, Pillau, réussit à les tirer de là après des semaines d’effo
138
e de son autorité, c’est-à-dire la faiblesse de l’
Allemagne
sur le plan international. Les quatre hommes s’en vont à Buenos Aires
139
à qui donne l’idée d’un roman d’aventures. Destin
allemand
est bien, entre autres, un roman d’aventures, et même d’une intensité
140
leur pain, mais c’est surtout de constater que l’
Allemagne
, pour laquelle ils se sont battus, n’a plus la force d’utiliser leurs
141
ée, broyée, souffrante, et pourtant fière, d’être
Allemand
, de garder la tête haute pour l’Allemagne, et de participer au destin
142
, d’être Allemand, de garder la tête haute pour l’
Allemagne
, et de participer au destin qui lui était échu pour un temps. Ce dest
143
ait échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’
Allemagne
, après la guerre, à vivre dans un état de guerre encore plus cruel qu
144
fort de Capocabana, il a soudain la vision d’une
Allemagne
future renaissant de son calvaire, purifiée et galvanisée par ses sac
145
on les gens âgés qui possédaient tout. Ces jeunes
Allemands
qui doivent supporter, de nos jours, toutes les misères du monde au f
146
. Nous sommes ici au nœud tragique de ce problème
allemand
qui domine l’après-guerre, et dont le dénouement doit nous laisser d’
147
et de ce qui est plus généralement humain. Destin
allemand
pourrait aussi s’appeler « La condition humaine ». Et plusieurs des p
148
mmes ? Et n’est-ce point là le vrai tragique de l’
Allemagne
actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’hom
149
inion qu’on ait sur le point de vue strictement «
allemand
» de l’auteur, qu’il est peu de problèmes plus graves pour notre aven
150
graves pour notre avenir immédiat. Mais ce Destin
allemand
évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du monde ; il
151
rder pure. Alors ? Serait-ce bientôt l’heure de l’
Allemagne
? On sent partout cette interrogation, cette anxieuse espérance, dans
152
i nous apprendront tout cela. Il faut lire Destin
allemand
, comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir é
153
ur leur atmosphère et leur tension65, à ce Destin
allemand
, qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus massif, pl
154
hmid est le plus authentique. Il y a, dans Destin
allemand
, un timbre de voix métallique, une sobriété amère et courageuse, un s
155
ais lui-même que dans les tortures ? u. « Destin
allemand
», Foi et Vie, Paris, n° 65, octobre-novembre 1934, p. 812-817. Une n
156
ise : « Roman, par Kasimir Edschmid. Traduit de l’
allemand
et introduit par J. Benoist-Méchin. (Paris, Plon, collection Feux-Cro
157
blesse du socialisme international », « échecs en
Allemagne
» et ailleurs ; échec auprès de la jeunesse « parce que nous n’avons
158
mouvement prodigieux, redoutable, de l’hitlérisme
allemand
? » Voilà certes des questions embarrassantes pour les SFIO. Nous ser
159
te est évident. — Quel reste ? — Les Anglais, les
Allemands
, les Scandinaves, et le roman d’analyse français, de Rousseau jusqu’à
160
ux, vous n’en ferez pas des paysans. L’expérience
allemande
l’a montré, et l’échec des « Wandervogel » est significatif. Ils se d
161
ici fâcheusement. Iront-ils au-delà du romantisme
allemand
— qu’on est heureux pourtant de les voir découvrir, comme l’étymologi
162
ur exiger d’Hitler la libération d’un journaliste
allemand
de gauche. Où seront placardées ces affiches ? À Paris. Hitler, plusi
163
e sont pas venus au secours des chefs communistes
allemands
. Et ce n’est pas la Fatalité qui prépare les guerres, mais plutôt, à
164
tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée
allemande
. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
165
Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et
allemand
. Je m’explique : Le fascisme a repris à son compte la critique du sp
166
pposait dans un intéressant article de la Revue d’
Allemagne
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette for
167
terme favori de la théologie et de la philosophie
allemandes
contemporaines ?40 L’une des caractéristiques de notre temps, c’est
168
ional. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des
Allemands
, ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en France
169
à décrire le « phénomène fasciste » comme tel, en
Allemagne
et en Italie, on ne trouve guère, sur le plan des doctrines, qu’une s
170
les ultramontains. Hitler, en unifiant la vieille
Allemagne
fédéraliste, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. M
171
’un principe de soi sans puissance : c’est le mot
allemand
Gleichschaltung — mise au pas — qui justifia tous les coups de force
172
répondre à coup sûr. Que nous montre, en effet, l’
Allemagne
? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est le protestantisme qui s’oppose à
173
icaine en particulier. 58. Exemple frappant de l’
Allemagne
: voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
174
rtain point. Tout cela est éminemment français. L’
Allemand
par exemple enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout Françai
175
igue. Grattez un peu le conformisme politique, en
Allemagne
, en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cette allure, ce s
176
rande violence spirituelle. L’exemple récent de l’
Allemagne
le prouve. Schleicher et la République de Weimar disposaient contre H
177
t que possible, l’écueil des révolutions russe et
allemande
, la fameuse « période de transition » nécessairement dictatoriale et
178
aucoup opposent à la mystique des masses russe ou
allemande
; enfin l’idée du service civil de travail, qui pourrait, qui devrait
179
tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée
allemande
. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
180
Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et
allemand
. Je m’explique : Le fascisme a repris à son compte la critique du spi
181
pposait dans un intéressant article de la Revue d’
Allemagne
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette for
182
terme favori de la théologie et de la philosophie
allemandes
contemporaines ?33 L’une des caractéristiques de notre temps, c’est
183
ional. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des
Allemands
, ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en France
184
à décrire le « phénomène fasciste » comme tel, en
Allemagne
et en Italie, on ne trouve guère, sur le plan des doctrines, qu’une s
185
les ultramontains. Hitler, en unifiant la vieille
Allemagne
fédéraliste, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. M
186
’un principe de soi sans puissance : c’est le mot
allemand
Gleichschaltung — mise au pas — qui justifia tous les coups de force
187
répondre à coup sûr. Que nous montre, en effet, l’
Allemagne
? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est l’Église confessante qui s’oppos
188
icaine en particulier. 51. Exemple frappant de l’
Allemagne
: voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
189
rtain point. Tout cela est éminemment français. L’
Allemand
, par exemple, enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout Franç
190
igue. Grattez un peu le conformisme politique, en
Allemagne
, en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cette allure, ce s
191
rande violence spirituelle. L’exemple récent de l’
Allemagne
le prouve. Schleicher et la République de Weimar disposaient contre H
192
proprement marxiste, qui fut celle du communisme
allemand
, a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2° Les « hommes d’action » de droi
193
. Le grand succès qu’a remporté ce petit livre en
Allemagne
mérite d’être confirmé par notre public littéraire. En quelques chapi
194
la vision, on peut les dire du visage. La langue
allemande
ne connaît qu’un mot pour visage et vision : Gesicht. Quelle est donc
195
smusgedanke qui est la clef de tout le romantisme
allemand
de cette grandiose conception d’un univers où tout est correspondance
196
escartes. Mais passons de l’autre côté : chez les
Allemands
les moins suspects de sacrifier à la logique cartésienne, quels sont
197
créatrice — comme ce fut le cas en Angleterre, en
Allemagne
et plus tard en Suisse — c’est-à-dire qu’on écarte brutalement la sol
198
Kasimir Edschmid, Destin
allemand
(mai 1935)n Nous ne cesserons de protester ici contre la négligenc
199
ité, voilà ce qui définit leur dernière dignité d’
Allemands
dans les tortures qu’un destin absurde leur réserve. « Il découvrit p
200
sée, broyée, souffrante, et pourtant fière d’être
allemand
, de garder la tête haute pour l’Allemagne et de participer au destin
201
e d’être allemand, de garder la tête haute pour l’
Allemagne
et de participer au destin qui lui était échu pour un temps. » Pour u
202
lien. Et la haute statue de Pillau, le ministre d’
Allemagne
à La Paz — celui qui n’a pas pu sauver ses camarades — se dresse deva
203
on les gens âgés qui possédaient tout. Ces jeunes
Allemands
qui doivent supporter de nos jours toutes les misères du monde au fon
204
peuple. » N’est-il point là le vrai tragique de l’
Allemagne
actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’hom
205
nous la prochaine guerre pour lire dans ce Destin
allemand
l’un des secrets de notre destin à tous ? L’ostracisme de nos critiqu
206
e livre — écrit par un juif ! — a été condamné en
Allemagne
. n. « Kasimir Edschmid, Destin allemand, Plon. Traduit de l’alleman
207
mné en Allemagne. n. « Kasimir Edschmid, Destin
allemand
, Plon. Traduit de l’allemand par J. Benoist-Méchin », Esprit, Paris,
208
mir Edschmid, Destin allemand, Plon. Traduit de l’
allemand
par J. Benoist-Méchin », Esprit, Paris, n° 32, mai 1935, p. 292-294.
209
’était qu’une locution philosophique « importée d’
Allemagne
», inassimilable pour nos « clairs esprits latins », et qui, d’ailleu
210
nne toujours envie de dire des grossièretés, — en
allemand
, par-dessus le marché. Or, le ton de cette soirée avait été jusqu’à c
211
ompha par le moyen d’une minorité infime, soit en
Allemagne
, où les partis de gauche, malgré leur organisation incomparable, se v
212
le ton des grandes utopies du premier romantisme
allemand
. Le style reste baroque (un rococo jésuite qui n’économise pas sur le
213
à tous, et qu’il exprimait, comme Luther, dans un
allemand
populaire et grossier30. Il faut se méfier de la gloire qu’on lui a f
214
lse Bombaste de Hohenheim, qui était né en Suisse
allemande
, n’était pas un énergumène, mais un savant complet comme il faut espé
215
son latin de cuisine, son grec allégorique et son
allemand
mal accordé pour fabriquer ce petit nègre médical et philosophique do
216
. « Paracelse, par Frédéric Gundolf, traduit de l’
allemand
par S. Stelling-Michaud (« Je sers ») », La Nouvelle Revue française,
218
d’une scission dans la culture et la spiritualité
allemandes
, scission aboutissant par une série d’actions et de réactions dialect
219
racisme et le marxisme. Voilà pourquoi le peuple
allemand
est un peuple empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monstres germa
220
rt de vouloir y réduire l’évolution du mysticisme
allemand
, qui justement lui inflige le démenti le plus formel. Car si l’on voi
221
Que de garanties accumulées ! u. « Les Mystiques
allemands
du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (Grasset) », La Nouvel
222
content, dans cette affaire, c’est le journaliste
allemand
qui la raconte, et qui ne manque pas de féliciter la Chambre des comm
224
rreur de classification. En vérité, les mystiques
allemands
nous apparaissent surtout intéressants dans la mesure où ils annoncen
225
l’esprit humain. J’entends le premier romantisme
allemand
, encore si mal connu chez nous. Il est grand temps que nous rendions
226
re du racisme, par exemple ! k. « Les mystiques
allemands
du XIIIe au XIXe siècle par Jean Chuzeville », Les Nouvelles littérai
227
ersation avec un SA (décembre 1935)p Un jeune
allemand
. — Quoi de neuf depuis notre dernière rencontre ? Moi. — Quelques ob
228
ntre un pays déterminé. De tous temps, les jeunes
Allemands
ont aimé la marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses
229
tons que vous arriviez à faire comprendre, hors d’
Allemagne
, que votre goût du décor guerrier est un goût pacifique, somme toute,
230
tes, à l’extrême, s’affirmer Français en face des
Allemands
, par exemple, cela conduit à une lutte ouverte, mais pas nécessaireme
231
pas à la civilisation sous prétexte que les juifs
allemands
en ont donné, selon vous, une caricature. Il faut que nos luttes devi
232
assaut) en chemise brune. Presque tous les jeunes
Allemands
en font partie dès 18 ans. 32. Winterhilfswerk. Vaste entreprise de
233
de la note suivante : « Un de nos amis, retour d’
Allemagne
, nous communique des notes sur ses entretiens avec de jeunes hitlérie
234
message. 8. Journal. « L’imitation suivra », en
allemand
, « Die Nachfolge wird nachfolgen ». 9. Apprentissage du christianis
235
sation avec un SA D. de Rougemont nous écrit d’
Allemagne
: « L’ami XXX n’a pas dû lire Mein Kampf. Ce n’est pas une “autobiogr
236
t déjà une nation. Mais condamner le « fascisme »
allemand
, et fonder sur cette condamnation une politique européenne, c’est à p
237
onté, qui n’aurait pas « vécu » (comme disent les
Allemands
: Miterlebt) une des grandes cérémonies de la religion nouvelle. Par
238
puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple
allemand
est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peuple en moi
239
communion du cœur avec chaque homme de la nation
allemande
. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient, ils râla
240
ncurrence des groupes, tandis qu’il ne désigne en
Allemagne
qu’une opération de propagande au profit d’un régime essentiellement
241
ation antiparlementaire a été présentée au peuple
allemand
comme un acte démocratique. Le Führer, dans plusieurs de ses discours
242
somnambule aux ordres de la Providence du peuple
allemand
. ») Et il terminait d’une voix tonnante : « Voilà ce que j’appelle de
243
ne puis pas me mettre dans la peau d’un électeur
allemand
qui écoute ce langage. Il se peut qu’il soit un instant gêné par le s
244
t être provoqué que par le gouvernement, comme en
Allemagne
, en ne saurait parler sans sophisme d’un contrôle de pouvoir par le p
245
à la « vraie démocratie ». C’est que le problème
allemand
fondamental est aujourd’hui de constituer une nation unitaire, centra
246
vie siècle ; puis Goethe et certains romantiques
allemands
; puis Rimbaud qui voulait « posséder la vérité dans une âme et un co
247
ard, et se modèle selon les prises du regard. (En
allemand
, le seul mot Gesicht signifie à la fois visage, vision, et vue au sen
248
partout la ligne de plus grande facilité. 50. L’
allemand
dit Ernüchterung. 51. Rimbaud, cité par Ramuz dans Six Cahiers. r.
249
nt panafricain, si mal connu en Europe ; il y a l’
Allemagne
qui dresse toute sa jeunesse au service de l’État le mieux « entraîné
250
oit ici la société prolétarienne, et là la nation
allemande
, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesure partiel
251
s parlent de la nécessité d’un homme nouveau — en
Allemagne
aussi bien qu’en URSS. ⁂ Les partisans de l’URSS ou de Hitler me fero
252
État. (Des « soldats politiques » comme on dit en
Allemagne
.) Leur opinion publique est dictée par l’État, et l’opinion privée, b
253
gnent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en
Allemagne
, en Italie, il n’est question que de renaissance et de construction.
254
a Russie ; et l’écrasante majorité en faveur de l’
Allemagne
hitlérienne lors du plébiscite de la Sarre. Prenons-y garde ! Ces deu
255
ie. (France de la fin du xviiie , Russie de 1917,
Allemagne
et Italie de l’après-guerre.) Ainsi l’opposition des deux Europes se
256
ne sommes pas en retard sur les Soviets ou sur l’
Allemagne
, tout au contraire. Mais si nous ne marquons pas notre avance histori
257
sses ajoutent : de l’oppression tsariste ; et les
Allemands
: du déshonneur. s. « Culture et commune mesure », Esprit, Paris, n°
258
Essayez de prononcer cette phrase en Italie ou en
Allemagne
, si vous voulez amuser le monde. Mais la politique étrangère ne suppo
259
bisme derrière lui ; cela ne dit rien du tout à l’
Allemand
. (Il n’en va pas de même en Espagne, mais c’est à cause des jésuites.
260
sent »54 ce qu’ils peuvent. Quant aux socialistes
allemands
, ils n’avaient eu que le temps d’écraser les spartakistes et les sépa
261
éputé socialiste, porté par la révolte des marins
allemands
, en 1918, au poste de gouverneur de Kiel : c’est lui que, par un sûr
262
! Tâchez donc de comprendre une bonne fois que l’
Allemagne
n’a pas eu de Révolution française, et qu’elle doit rattraper son ret
263
peuple à côté de vous, que ce soit l’Italie ou l’
Allemagne
, essaie de faire ce que vous avez fait, et dont vous paraissez si fie
264
22. À ce moment, les grands périls qui menacent l’
Allemagne
apparaissent d’ordre politique : c’est d’une part la dislocation en p
265
u moins ouvertement le séparatisme, drainent l’or
allemand
, et se préparent à occuper la Rhénanie ; c’est enfin le règne, à Berl
266
emières menaces de soviétisation fédéraliste de l’
Allemagne
, en réprimant les révoltes de Münster, de Magdebourg et de Munich. Ma
267
et de Munich. Maintenant il faut donner à toute l’
Allemagne
un idéal commun, des haines communes, et pour cela fonder un parti un
268
t bien loin des préoccupations urgentes du peuple
allemand
, mais qui fournissent des bases idéologiques à la lutte pour l’idée n
269
sent la nécessité de regrouper toutes les forces
allemandes
pour tenir tête à la double pression qu’exercent les Alliés et les ré
270
ule réalité fonde à ses yeux l’unité de la nation
allemande
: celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut la lier à
271
tler peut expliquer cette « jacobinisation » de l’
Allemagne
par des arguments très voisins de ceux qu’utiliserait Staline pour ju
272
s vers l’avenir prochain, nous dirons donc : si l’
Allemagne
a commis l’erreur du centralisme jacobin, c’est en partie l’exemple d