1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
1 e mêlés à ceux des maîtres du renouveau idéaliste allemand et viennois, Hesse, Hofmannsthal… Les extraits de ces auteurs qui com
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
2 1925)h Dans l’atmosphère trouble où s’agite l’ Allemagne nouvelle — et peut-être parce qu’il sait en sortir parfois — M. Otto
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
3 perfectionnement de son âme. Et qu’importe si les Allemands qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu plus viennois que n
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
4 ersonne des poètes scandinaves et des romantiques allemands parce qu’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à ce
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
5 iches, de Clément Vautel. Dans les pays de langue allemande , son succès est encore plus grand, et de meilleure qualité. Je ne par
6 i et là, la révolte perce : « Jugendbewegung » en Allemagne  ; surréalisme en France, en Amérique ; poussée mystique en Russie. a
6 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
7 hit. C’est une sorte de vieillard qui reparaît en Allemagne . Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la pet
7 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
8 u compromettante que possible. Direz-vous que les Allemands ne les posent pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas cette impudeur franç
8 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
9 devient tragique ou tout simplement germanique. L’ Allemagne , c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés, je n’en
10 en vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’ allemand , — et l’allemand littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas tro
11 nce, pourvu qu’on sache un peu d’allemand, — et l’ allemand littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; co
12 te de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’ Allemagne . Cela se passe actuellement dans un hôtel tragi-comique en cinq étage
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
13 e. 14. L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes,
14 tels que banlieue française, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je
15 ypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom allemand , c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs c
10 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
16 guerre à diriger le service de contre-espionnage allemand chargé de sa filature6. Ah ! comme nous avons besoin d’être purifiés
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
17 aux Américains — reste un trait marquant de l’âme allemande  : le choix de la salle, les sujets abordés, jusqu’à la stature du con
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
18 ourut en 1855. Voici comment le profond essayiste allemand Rudolf Kassner caractérise cette existence (Commerce, n° XII). Le gr
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
19 es réactions anglaises et françaises. La réaction allemande eût apporté un élément important et radicalement différent. Nous essa
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
20 ligne de la mort, en Amérique, en Angleterre, en Allemagne , et en France, sous celui d’Avant l’Aube, est un des livres les plus
15 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
21 La France ne l’ignorera plus longtemps. Quant à l’ Allemagne , elle s’est depuis plusieurs années déjà pénétrée de cette philosophi
22 reprend un des thèmes essentiels du préromantisme allemand , l’opposition de l’antique et du moderne, non du point de vue littéra
23 ironie qu’à celui que formulèrent les romantiques allemands . Rien de commun avec un Renan, un France. a. « Les Éléments de la gr
24 randeur humaine, par Rudolf Kassner, traduit de l’ allemand (Éditions de la NRF) », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 217, o
16 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
25 rs de la fin du xviiie  ; des sujets dans le goût allemand , tels sont les éléments qui composent non sans paradoxe ce recueil de
17 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
26 ce, même vulgaire, prime l’efficience. Le penseur allemand serait plutôt du type « tiefsinnig ». Mais on remarque à ce propos qu
27 vante : le Français pèse le pour et le contre ; l’ Allemand pèse sur les choses. D’où l’on conclut encore que la pensée figure po
28 ur le Français une activité ordonnatrice ; pour l’ Allemand , titanique. On fait alors intervenir une définition de la pensée d’où
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
29 ans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique allemand , Ernst Robert Curtius, rappelait récemment dans un article qui fit qu
30 temps du réveil sentimental et mystique dans une Allemagne luthérienne ravagée par l’Aufklärung et le rationalisme. C’était le t
19 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
31 ’un front unique des groupements révolutionnaires allemands (tant « Front Noir » que communistes), français et belges. Des délégu
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
32 ». h. « Alexandre, par Klaus Mann. Traduit de l’ allemand par Ralph Lapointe (Stock) », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 
21 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
33 ar la nécessité) la plus brûlante : Américains et Allemands chez nous. Laissons les Américains. Ils réussissent mal à nos satiris
34 e « Français chez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand , l’on doit reconnaître qu’il se surpasse et qu’il surpasse, mais il y
35 niveau de jugement où nous place M. Hermann, tout Allemand a le crâne rasé, s’appelle Fritz, a volé des pendules et violé pour l
36 aut tout de même que nos camarades de la jeunesse allemande , qui s’en inquiètent à juste titre, sachent ce que nous pensons des m
22 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
37 pposait dans un intéressant article de la Revue d’ Allemagne (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Elle ne d
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
38 es révolutions — après les avoir faites. 18. En Allemagne , un groupe en croissance rapide, le Gegner, s’efforce de créer une un
39 er. 21. du Criterion. 22. Exemple frappant de l’ Allemagne  : voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
24 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
40 de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’ Allemand , dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère don
41 ordre arbitraire au prix d’un désordre. Mais à l’ Allemand , cette sorte-là de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui
42 fusion liée au mouvement le plus profond de l’âme allemande , qui la porte à la création volontaire, titanique, du réel. Son menso
43 on. Je pense, comme vous, qu’il existe quantité d’ Allemands et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir
44 s économiques et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne , et là, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies
45 dère en effet le devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va dem
46 ore comme le disait Curtius, le premier classique allemand . Bien plus que Nietzsche, type du déchiré, qui glorifie l’instinct pe
47 ment. L’Italien fait l’amour et n’épilogue pas. L’ Allemand ne fait pas l’amour et en tire une métaphysique4. Le plaisir est pour
48 l’Histoire, c’est l’équation d’existence de l’âme allemande . Mais il a voulu que ses moments fussent successifs : c’était un moye
49 ition systématique et statistique des professeurs allemands . Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris des théo
50 s allemands. Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris des théorèmes de Spinoza. 4. Je n’entends point par là
51 4. Je n’entends point par là que la métaphysique allemande est fille de la timidité sexuelle : il est clair que, s’il y avait un
25 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
52 . xiv L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes,
53 ls que : banlieue française, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je
54 ypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom allemand , c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs c
26 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
55 hit. C’est une sorte de vieillard qui reparaît en Allemagne . Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la pet
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
56 iqué autant de mots abstraits que les professeurs allemands , et cependant, par une apparente contradiction, la mentalité du bourg
57 ial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vivait l’ Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité vivante de
58 ébut de juillet 1929 Écrivez donc une nouvelle allemande pleine de myosotis, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la f
59 ement large de tout l’être devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’aube
60 te de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’ Allemagne . On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un temps
28 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
61 vient tragique ou tout simplement germanique. « L’ Allemagne , c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés », disait
62 en vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’ allemand , — et l’allemand littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas tro
63 nce, pourvu qu’on sache un peu d’allemand, — et l’ allemand littéraire y suffit. Pour moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; co
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
64 de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’ Allemand , dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère don
65 ordre arbitraire au prix d’un désordre. Mais à l’ Allemand , cette sorte-là de mensonge n’est guère sensible : la vérité pour lui
66 fusion liée au mouvement le plus profond de l’âme allemande , qui la porte à la création volontaire, titanique, du réel. Son menso
67 on. Je pense, comme vous, qu’il existe quantité d’ Allemands et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir
68 s économiques et politiques, l’on peut nommer ici Allemagne , et là, France. Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies
69 dère en effet le devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va dem
70 ore comme le disait Curtius, le premier classique allemand . Bien plus que Nietzsche, type du déchiré, qui glorifie l’instinct pe
71 ment. L’Italien fait l’amour et n’épilogue pas. L’ Allemand ne fait pas l’amour et en tire une métaphysique. Le plaisir est pour
72 l’Histoire, c’est l’équation d’existence de l’âme allemande . Mais il a voulu que ses moments fussent successifs : c’était un moye
73 ition systématique et statistique des professeurs allemands . Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris de théor
74 s allemands. Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris de théorèmes de Spinoza. 4. Seule réalité vivante prise
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
75 place. L’amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes,
76 ls que : banlieue française, village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je
77 ypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour leur nom allemand , c’est : Zigeuner ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs c
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
78 quelques années. Il veut la renaissance du Reich allemand . Ça s’appelle le Horst Wessel Lied. Surtout ne dis rien à mes parents
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
79 hit. C’est une sorte de vieillard qui reparaît en Allemagne . Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la pet
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
80 iqué autant de mots abstraits que les professeurs allemands , et cependant, par une apparente contradiction, la mentalité du bourg
81 al tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vivait l’ Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité vivante de
82 ut de juillet 1929 « Écrivez donc une nouvelle allemande pleine de myosotis, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la f
83 ement large de tout l’être devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’aube
84 te de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’ Allemagne . On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un temps
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
85 , les Hollandais, les Grecs, les Russes. Mais les Allemands aussi, finalement, ont souffert, se sont fait tuer, ont été envahis.
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
86 e ans précédant 1900, deux tiers portent des noms allemands . Elles nous ont apporté un dynamisme neuf, et un accent qui défie la
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
87 liés par des Rougemont en Suisse, en France et en Allemagne , entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrate et Jésus-Chris
88 compte quatorze Neuchâtelois, un Hollandais, deux Allemands , et quinze Français. (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nou
89 une Anglaise ; son frère, une Française, puis une Allemande . Et des trois autres branches de leur famille, au milieu du xviiie s
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
90 pper aux cousines de Lausanne et à son mariage en Allemagne . Chateaubriand, qui se souvenait sans doute d’avoir été jadis, pour l
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
91 ne phrase. Je sais bien que l’influence du suisse allemand y est pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le canton de Berne
39 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
92 stater, en parcourant les catalogues de librairie allemande , par exemple, que la proportion des ouvrages purement romanesques va
93 ront une idée assez juste du genre. Son succès en Allemagne remonte aux premières années de l’après-guerre, illustrées par les li
94 é d’emblée le grand succès qu’ils méritaient. Les Allemands vivent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne tout
95 ne l’imagine d’ordinaire en France. En ceci, les Allemands se trouvent être en quelque sorte plus « actuels », plus directement
96 ût pour l’idéologie que manifeste le grand public allemand . Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative sécurité
97 au titre de cet album de photos paru récemment en Allemagne  : « Weltgeschichte gefälligst », Histoire du monde, s’il vous plaît !
40 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
98 sur elle pour attaquer le régime. L’exemple de l’ Allemagne est pour le moment le plus frappant, mais tout porte à croire que l’A
99 elle considérable sur le protestantisme de langue allemande . Alors qu’en France l’affirmation d’une foi religieuse personnelle fa
100 à l’effort critique de la « théologie politique » allemande que dans le mince bulletin du groupe Hic et Nunc , et dans certains
41 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
101 terme favori de la théologie et de la philosophie allemande contemporaines1 ? L’une des caractéristiques de notre temps, c’est sa
42 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
102 « La jeunesse française devant l’ Allemagne  » [Réponse à une enquête] (mai 1933)e En face de deux pays gouvern
103 s fort, du plus ancien, du plus nombreux, du plus allemand ou du plus riche à l’ordre spirituel, c’est-à-dire au bien du prochai
104 onse à l’enquête « La jeunesse française devant l’ Allemagne  »] », La Revue du siècle, n° 2, mai 1933, p. 7-9. Précédé de la notic
43 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
105 et 1933)e Au cours d’un article paru en Suisse allemande , le professeur O.-E. Strasser déclare que le sonnet publié par Albert
44 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
106 en France « pathos » alors que ce mot désigne en Allemagne , à peu près, la terminologie propre à un auteur. d. « Dialectique de
45 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
107 ontemporaine. Les révolutions russe, italienne et allemande , succédant à la chute des monarchies ont consacré l’avènement d’une c
108 e française. En effet, tandis qu’il nous venait d’ Allemagne et de Russie plusieurs livres fameux proclamant la « mission de la je
46 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
109 rre, dans le presbytère d’un village de la Suisse allemande , un jeune pasteur, Karl Barth. Autour de lui, c’était l’écho des bomb
110 eur de campagne, et dans lequel, soudain, toute l’ Allemagne intellectuelle découvre l’expression poignante de son angoisse intime
111 ul ou à peu près, au puissant parti des Chrétiens allemands , fraction de l’hitlérisme qui prétend faire main basse sur les église
112 que. Alors que la grande majorité des chrétiens d’ Allemagne , rangée derrière les plus fameux docteurs, appuyée par Hitler lui-mêm
113 ons garder dans la restauration spirituelle d’une Allemagne profondément paganisée. Il est aussi la plus éclatante réponse à tous
114 Béguin, « Karl Barth et la situation de l’Église allemande  », Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et pa
115 et la situation de l’Église allemande », Revue d’ Allemagne du 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et parole humaine, par Kar
116 u et parole humaine, par Karl Barth. Traduit de l’ allemand par Pierre Maury et Alexandre Lavanchy (Éditions “Je sers”) », Les No
47 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
117 s panneaux hauts en couleur promenés par les rues allemandes et italiennes, et jusque dans les pages illustrées de nos quotidiens.
48 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
118 pourrait bien être chez les conteurs romantiques allemands , aussi peut-être dans la musique de Schubert, dans tout ce qui sourd
49 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
119 tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée allemande . Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
50 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
120 raduisibles en notre langue13 ? Alors que toute l’ Allemagne des Novalis, des Schelling et des Schlegel philosophe ardemment autou
121 sa réalité. Lisons ses Réflexions sur le Théâtre allemand . Il y décrit un état d’âme tout voisin de la « panique » antique14, m
122 st évidente. Mais Constant, comme les romantiques allemands , s’il voit bien la question ne va pas jusqu’à l’accepter, et sa répon
123  » (Benjamin Constant : Réflexions sur le Théâtre allemand ). g. « Précisions sur la mort du Grand Pan », Hic et Nunc, Paris, n°
51 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
124 ais ce n’est point partout le cas. L’exemple de l’ Allemagne peut nous faire réfléchir. Les philosophes y connaissent des succès d
125 othèse n’est pas absurde : elle s’est vérifiée en Allemagne , à propos de Spengler par exemple, dont on sait l’influence qu’il exe
126 d possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’école allemande des phénoménologues, illustrée par Husserl et Martin Heidegger. On sa
127 irie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’ allemand par un anonyme. 45. Cet essai constitue la seconde partie d’un volum
128 chefs du parti catholique parmi les intellectuels allemands , Scheler rompit finalement avec l’Église et revint à un nietzschéisme
52 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
129 t que possible, l’écueil des révolutions russe et allemande , la fameuse « période de transition » nécessairement dictatoriale et
130 roites opposent à la mystique des masses russe ou allemande  ; enfin l’idée du service civil de travail, qui pourrait bien devenir
53 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
131 axons, s’étend rapidement depuis quelques mois en Allemagne , en Suisse, à Paris même. Né dans les universités, il paraît destiné
54 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
132 et qui va croissant avec le temps. La philosophie allemande contemporaine, avec ses deux grands maîtres, Heidegger et Jaspers, pr
55 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
133 Kasimir Edschmid, Destin allemand  (octobre 1934)u Le meilleur livre de l’année. Je crois bien pouvoi
134 très étonnant, d’ailleurs. Il s’agit d’une œuvre allemande , d’un auteur inconnu en France jusqu’ici, d’un roman qui veut dire qu
135 avec une puissance assez austère. ⁂ Six chômeurs allemands , anciens officiers et sous-officiers pendant la guerre, s’embarquent
136 interdit à la Bolivie d’utiliser les services des Allemands . Pendant leur traversée, un coup d’État renverse le gouvernement qui
137 infecte, avec des Indiens lépreux. Le ministre d’ Allemagne à La Paz, Pillau, réussit à les tirer de là après des semaines d’effo
138 e de son autorité, c’est-à-dire la faiblesse de l’ Allemagne sur le plan international. Les quatre hommes s’en vont à Buenos Aires
139 à qui donne l’idée d’un roman d’aventures. Destin allemand est bien, entre autres, un roman d’aventures, et même d’une intensité
140 leur pain, mais c’est surtout de constater que l’ Allemagne , pour laquelle ils se sont battus, n’a plus la force d’utiliser leurs
141 ée, broyée, souffrante, et pourtant fière, d’être Allemand , de garder la tête haute pour l’Allemagne, et de participer au destin
142 , d’être Allemand, de garder la tête haute pour l’ Allemagne , et de participer au destin qui lui était échu pour un temps. Ce dest
143 ait échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’ Allemagne , après la guerre, à vivre dans un état de guerre encore plus cruel qu
144 fort de Capocabana, il a soudain la vision d’une Allemagne future renaissant de son calvaire, purifiée et galvanisée par ses sac
145 on les gens âgés qui possédaient tout. Ces jeunes Allemands qui doivent supporter, de nos jours, toutes les misères du monde au f
146 . Nous sommes ici au nœud tragique de ce problème allemand qui domine l’après-guerre, et dont le dénouement doit nous laisser d’
147 et de ce qui est plus généralement humain. Destin allemand pourrait aussi s’appeler « La condition humaine ». Et plusieurs des p
148 mmes ? Et n’est-ce point là le vrai tragique de l’ Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’hom
149 inion qu’on ait sur le point de vue strictement «  allemand  » de l’auteur, qu’il est peu de problèmes plus graves pour notre aven
150 graves pour notre avenir immédiat. Mais ce Destin allemand évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du monde ; il
151 rder pure. Alors ? Serait-ce bientôt l’heure de l’ Allemagne  ? On sent partout cette interrogation, cette anxieuse espérance, dans
152 i nous apprendront tout cela. Il faut lire Destin allemand , comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir é
153 ur leur atmosphère et leur tension65, à ce Destin allemand , qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus massif, pl
154 hmid est le plus authentique. Il y a, dans Destin allemand , un timbre de voix métallique, une sobriété amère et courageuse, un s
155 ais lui-même que dans les tortures ? u. « Destin allemand  », Foi et Vie, Paris, n° 65, octobre-novembre 1934, p. 812-817. Une n
156 ise : « Roman, par Kasimir Edschmid. Traduit de l’ allemand et introduit par J. Benoist-Méchin. (Paris, Plon, collection Feux-Cro
56 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
157 blesse du socialisme international », « échecs en Allemagne  » et ailleurs ; échec auprès de la jeunesse « parce que nous n’avons
158 mouvement prodigieux, redoutable, de l’hitlérisme allemand  ? » Voilà certes des questions embarrassantes pour les SFIO. Nous ser
57 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
159 te est évident. — Quel reste ? — Les Anglais, les Allemands , les Scandinaves, et le roman d’analyse français, de Rousseau jusqu’à
58 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
160 ux, vous n’en ferez pas des paysans. L’expérience allemande l’a montré, et l’échec des « Wandervogel » est significatif. Ils se d
59 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
161 ici fâcheusement. Iront-ils au-delà du romantisme allemand — qu’on est heureux pourtant de les voir découvrir, comme l’étymologi
60 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
162 ur exiger d’Hitler la libération d’un journaliste allemand de gauche. Où seront placardées ces affiches ? À Paris. Hitler, plusi
61 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
163 e sont pas venus au secours des chefs communistes allemands . Et ce n’est pas la Fatalité qui prépare les guerres, mais plutôt, à
62 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
164 tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée allemande . Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
63 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
165 Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et allemand . Je m’explique : Le fascisme a repris à son compte la critique du sp
64 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
166 pposait dans un intéressant article de la Revue d’ Allemagne (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette for
65 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
167 terme favori de la théologie et de la philosophie allemandes contemporaines ?40 L’une des caractéristiques de notre temps, c’est
66 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
168 ional. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des Allemands , ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en France
169 à décrire le « phénomène fasciste » comme tel, en Allemagne et en Italie, on ne trouve guère, sur le plan des doctrines, qu’une s
170 les ultramontains. Hitler, en unifiant la vieille Allemagne fédéraliste, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. M
171 ’un principe de soi sans puissance : c’est le mot allemand Gleichschaltung — mise au pas — qui justifia tous les coups de force
172 répondre à coup sûr. Que nous montre, en effet, l’ Allemagne  ? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est le protestantisme qui s’oppose à
67 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
173 icaine en particulier. 58. Exemple frappant de l’ Allemagne  : voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
68 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
174 rtain point. Tout cela est éminemment français. L’ Allemand par exemple enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout Françai
175 igue. Grattez un peu le conformisme politique, en Allemagne , en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cette allure, ce s
69 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
176 rande violence spirituelle. L’exemple récent de l’ Allemagne le prouve. Schleicher et la République de Weimar disposaient contre H
70 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
177 t que possible, l’écueil des révolutions russe et allemande , la fameuse « période de transition » nécessairement dictatoriale et
178 aucoup opposent à la mystique des masses russe ou allemande  ; enfin l’idée du service civil de travail, qui pourrait, qui devrait
71 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
179 tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée allemande . Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
72 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
180 Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et allemand . Je m’explique : Le fascisme a repris à son compte la critique du spi
73 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
181 pposait dans un intéressant article de la Revue d’ Allemagne (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette for
74 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
182 terme favori de la théologie et de la philosophie allemandes contemporaines ?33 L’une des caractéristiques de notre temps, c’est
75 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
183 ional. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des Allemands , ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en France
184 à décrire le « phénomène fasciste » comme tel, en Allemagne et en Italie, on ne trouve guère, sur le plan des doctrines, qu’une s
185 les ultramontains. Hitler, en unifiant la vieille Allemagne fédéraliste, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. M
186 ’un principe de soi sans puissance : c’est le mot allemand Gleichschaltung — mise au pas — qui justifia tous les coups de force
187 répondre à coup sûr. Que nous montre, en effet, l’ Allemagne  ? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est l’Église confessante qui s’oppos
76 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
188 icaine en particulier. 51. Exemple frappant de l’ Allemagne  : voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
77 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
189 rtain point. Tout cela est éminemment français. L’ Allemand , par exemple, enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout Franç
190 igue. Grattez un peu le conformisme politique, en Allemagne , en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cette allure, ce s
78 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
191 rande violence spirituelle. L’exemple récent de l’ Allemagne le prouve. Schleicher et la République de Weimar disposaient contre H
79 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
192 proprement marxiste, qui fut celle du communisme allemand , a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2° Les « hommes d’action » de droi
80 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
193 . Le grand succès qu’a remporté ce petit livre en Allemagne mérite d’être confirmé par notre public littéraire. En quelques chapi
81 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
194 la vision, on peut les dire du visage. La langue allemande ne connaît qu’un mot pour visage et vision : Gesicht. Quelle est donc
195 smusgedanke qui est la clef de tout le romantisme allemand de cette grandiose conception d’un univers où tout est correspondance
196 escartes. Mais passons de l’autre côté : chez les Allemands les moins suspects de sacrifier à la logique cartésienne, quels sont
82 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
197 créatrice — comme ce fut le cas en Angleterre, en Allemagne et plus tard en Suisse — c’est-à-dire qu’on écarte brutalement la sol
83 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
198 Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)n Nous ne cesserons de protester ici contre la négligenc
199 ité, voilà ce qui définit leur dernière dignité d’ Allemands dans les tortures qu’un destin absurde leur réserve. « Il découvrit p
200 sée, broyée, souffrante, et pourtant fière d’être allemand , de garder la tête haute pour l’Allemagne et de participer au destin
201 e d’être allemand, de garder la tête haute pour l’ Allemagne et de participer au destin qui lui était échu pour un temps. » Pour u
202 lien. Et la haute statue de Pillau, le ministre d’ Allemagne à La Paz — celui qui n’a pas pu sauver ses camarades — se dresse deva
203 on les gens âgés qui possédaient tout. Ces jeunes Allemands qui doivent supporter de nos jours toutes les misères du monde au fon
204 peuple. » N’est-il point là le vrai tragique de l’ Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’hom
205 nous la prochaine guerre pour lire dans ce Destin allemand l’un des secrets de notre destin à tous ? L’ostracisme de nos critiqu
206 e livre — écrit par un juif ! — a été condamné en Allemagne . n. « Kasimir Edschmid, Destin allemand, Plon. Traduit de l’alleman
207 mné en Allemagne. n. « Kasimir Edschmid, Destin allemand , Plon. Traduit de l’allemand par J. Benoist-Méchin », Esprit, Paris,
208 mir Edschmid, Destin allemand, Plon. Traduit de l’ allemand par J. Benoist-Méchin », Esprit, Paris, n° 32, mai 1935, p. 292-294.
84 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
209 ’était qu’une locution philosophique « importée d’ Allemagne  », inassimilable pour nos « clairs esprits latins », et qui, d’ailleu
210 nne toujours envie de dire des grossièretés, — en allemand , par-dessus le marché. Or, le ton de cette soirée avait été jusqu’à c
85 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
211 ompha par le moyen d’une minorité infime, soit en Allemagne , où les partis de gauche, malgré leur organisation incomparable, se v
86 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
212 le ton des grandes utopies du premier romantisme allemand . Le style reste baroque (un rococo jésuite qui n’économise pas sur le
87 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
213 à tous, et qu’il exprimait, comme Luther, dans un allemand populaire et grossier30. Il faut se méfier de la gloire qu’on lui a f
214 lse Bombaste de Hohenheim, qui était né en Suisse allemande , n’était pas un énergumène, mais un savant complet comme il faut espé
215 son latin de cuisine, son grec allégorique et son allemand mal accordé pour fabriquer ce petit nègre médical et philosophique do
216 . « Paracelse, par Frédéric Gundolf, traduit de l’ allemand par S. Stelling-Michaud (« Je sers ») », La Nouvelle Revue française,
88 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
217 Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)u C’e
218 d’une scission dans la culture et la spiritualité allemandes , scission aboutissant par une série d’actions et de réactions dialect
219 racisme et le marxisme. Voilà pourquoi le peuple allemand est un peuple empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monstres germa
220 rt de vouloir y réduire l’évolution du mysticisme allemand , qui justement lui inflige le démenti le plus formel. Car si l’on voi
221 Que de garanties accumulées ! u. « Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (Grasset) », La Nouvel
89 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
222 content, dans cette affaire, c’est le journaliste allemand qui la raconte, et qui ne manque pas de féliciter la Chambre des comm
90 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
223 Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)k
224 rreur de classification. En vérité, les mystiques allemands nous apparaissent surtout intéressants dans la mesure où ils annoncen
225 l’esprit humain. J’entends le premier romantisme allemand , encore si mal connu chez nous. Il est grand temps que nous rendions
226 re du racisme, par exemple ! k. « Les mystiques allemands du XIIIe au XIXe siècle par Jean Chuzeville », Les Nouvelles littérai
91 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
227 ersation avec un SA (décembre 1935)p Un jeune allemand . — Quoi de neuf depuis notre dernière rencontre ? Moi. — Quelques ob
228 ntre un pays déterminé. De tous temps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses
229 tons que vous arriviez à faire comprendre, hors d’ Allemagne , que votre goût du décor guerrier est un goût pacifique, somme toute,
230 tes, à l’extrême, s’affirmer Français en face des Allemands , par exemple, cela conduit à une lutte ouverte, mais pas nécessaireme
231 pas à la civilisation sous prétexte que les juifs allemands en ont donné, selon vous, une caricature. Il faut que nos luttes devi
232 assaut) en chemise brune. Presque tous les jeunes Allemands en font partie dès 18 ans. 32. Winterhilfswerk. Vaste entreprise de
233 de la note suivante : « Un de nos amis, retour d’ Allemagne , nous communique des notes sur ses entretiens avec de jeunes hitlérie
92 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
234 message. 8. Journal. « L’imitation suivra », en allemand , « Die Nachfolge wird nachfolgen ». 9. Apprentissage du christianis
93 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
235 sation avec un SA D. de Rougemont nous écrit d’ Allemagne  : « L’ami XXX n’a pas dû lire Mein Kampf. Ce n’est pas une “autobiogr
94 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
236 t déjà une nation. Mais condamner le « fascisme » allemand , et fonder sur cette condamnation une politique européenne, c’est à p
237 onté, qui n’aurait pas « vécu » (comme disent les Allemands  : Miterlebt) une des grandes cérémonies de la religion nouvelle. Par
238 puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peuple en moi 
239 communion du cœur avec chaque homme de la nation allemande . » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient, ils râla
95 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
240 ncurrence des groupes, tandis qu’il ne désigne en Allemagne qu’une opération de propagande au profit d’un régime essentiellement
241 ation antiparlementaire a été présentée au peuple allemand comme un acte démocratique. Le Führer, dans plusieurs de ses discours
242 somnambule aux ordres de la Providence du peuple allemand . ») Et il terminait d’une voix tonnante : « Voilà ce que j’appelle de
243 ne puis pas me mettre dans la peau d’un électeur allemand qui écoute ce langage. Il se peut qu’il soit un instant gêné par le s
244 t être provoqué que par le gouvernement, comme en Allemagne , en ne saurait parler sans sophisme d’un contrôle de pouvoir par le p
245 à la « vraie démocratie ». C’est que le problème allemand fondamental est aujourd’hui de constituer une nation unitaire, centra
96 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
246 vie siècle ; puis Goethe et certains romantiques allemands  ; puis Rimbaud qui voulait « posséder la vérité dans une âme et un co
247 ard, et se modèle selon les prises du regard. (En allemand , le seul mot Gesicht signifie à la fois visage, vision, et vue au sen
248 partout la ligne de plus grande facilité. 50. L’ allemand dit Ernüchterung. 51. Rimbaud, cité par Ramuz dans Six Cahiers. r.
97 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
249 nt panafricain, si mal connu en Europe ; il y a l’ Allemagne qui dresse toute sa jeunesse au service de l’État le mieux « entraîné
98 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
250 oit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande , — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesure partiel
251 s parlent de la nécessité d’un homme nouveau — en Allemagne aussi bien qu’en URSS. ⁂ Les partisans de l’URSS ou de Hitler me fero
252 État. (Des « soldats politiques » comme on dit en Allemagne .) Leur opinion publique est dictée par l’État, et l’opinion privée, b
253 gnent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en Allemagne , en Italie, il n’est question que de renaissance et de construction.
254 a Russie ; et l’écrasante majorité en faveur de l’ Allemagne hitlérienne lors du plébiscite de la Sarre. Prenons-y garde ! Ces deu
255 ie. (France de la fin du xviiie , Russie de 1917, Allemagne et Italie de l’après-guerre.) Ainsi l’opposition des deux Europes se
256 ne sommes pas en retard sur les Soviets ou sur l’ Allemagne , tout au contraire. Mais si nous ne marquons pas notre avance histori
257 sses ajoutent : de l’oppression tsariste ; et les Allemands  : du déshonneur. s. « Culture et commune mesure », Esprit, Paris, n°
99 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
258 Essayez de prononcer cette phrase en Italie ou en Allemagne , si vous voulez amuser le monde. Mais la politique étrangère ne suppo
259 bisme derrière lui ; cela ne dit rien du tout à l’ Allemand . (Il n’en va pas de même en Espagne, mais c’est à cause des jésuites.
260 sent »54 ce qu’ils peuvent. Quant aux socialistes allemands , ils n’avaient eu que le temps d’écraser les spartakistes et les sépa
261 éputé socialiste, porté par la révolte des marins allemands , en 1918, au poste de gouverneur de Kiel : c’est lui que, par un sûr
100 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
262  ! Tâchez donc de comprendre une bonne fois que l’ Allemagne n’a pas eu de Révolution française, et qu’elle doit rattraper son ret
263 peuple à côté de vous, que ce soit l’Italie ou l’ Allemagne , essaie de faire ce que vous avez fait, et dont vous paraissez si fie
264 22. À ce moment, les grands périls qui menacent l’ Allemagne apparaissent d’ordre politique : c’est d’une part la dislocation en p
265 u moins ouvertement le séparatisme, drainent l’or allemand , et se préparent à occuper la Rhénanie ; c’est enfin le règne, à Berl
266 emières menaces de soviétisation fédéraliste de l’ Allemagne , en réprimant les révoltes de Münster, de Magdebourg et de Munich. Ma
267 et de Munich. Maintenant il faut donner à toute l’ Allemagne un idéal commun, des haines communes, et pour cela fonder un parti un
268 t bien loin des préoccupations urgentes du peuple allemand , mais qui fournissent des bases idéologiques à la lutte pour l’idée n
269 sent la nécessité de regrouper toutes les forces allemandes pour tenir tête à la double pression qu’exercent les Alliés et les ré
270 ule réalité fonde à ses yeux l’unité de la nation allemande  : celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut la lier à
271 tler peut expliquer cette « jacobinisation » de l’ Allemagne par des arguments très voisins de ceux qu’utiliserait Staline pour ju
272 s vers l’avenir prochain, nous dirons donc : si l’ Allemagne a commis l’erreur du centralisme jacobin, c’est en partie l’exemple d