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d concilier. On ne peut pas incorporer impunément
Aristote
à une tradition qui se fonde dans la Révélation ; pas plus qu’on ne p
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rationalisme, qui n’est pas celle de Platon, ni d’
Aristote
, ni de Thomas d’Aquin, et encore moins de Spinoza, cette raison-là se
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rationalisme, qui n’est pas celle de Platon, ni d’
Aristote
, ni de Thomas d’Aquin, et encore moins de Spinoza, cette raison-là se
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dieux ; donc on ne s’en doit point mêler. » Mais
Aristote
témoigne qu’on lui répondit : « Si on s’y gouverne selon les règles c
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s, et si n’y entend rien. Ie ne recognoy pas chez
Aristote
la plupart de mes mouvements ordinaires, on les a couverts et revestu
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s, et si n’y entend rien. Ie ne recognoy pas chez
Aristote
la plupart de mes mouvements ordinaires, on les a couverts et revestu
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entre l’un et le multiple, ou entre Démocrite et
Aristote
— l’atomisme et le continu — la tension à vrai dire « n’existe » pas.
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par l’esprit… Et il ne s’agit pas là seulement d’
Aristote
et de Démocrite ; Thomas aussi, et même Descartes cèdent à cette impu
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ques, tels que la Bible, le Coran, les Vedas ; ou
Aristote
, saint Thomas, Calvin, Marx, ou Descartes, Einstein, etc. Mais on ne
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y conformer : le Moyen Âge thomiste « revient » à
Aristote
, la Renaissance imite ce qu’elle connaît de l’art antique, la Réforme
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entre l’un et le multiple, ou entre Démocrite et
Aristote
— l’atomisme et le continu — la tension à vrai dire « n’existe » pas.
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par l’esprit… Et il ne s’agit pas là seulement d’
Aristote
et de Démocrite ; Thomas aussi, et même Descartes cèdent à cette impu
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telle que l’ont exprimée d’Hésiode à Valéry et d’
Aristote
à Heidegger, en passant par des centaines de génies inspirés et de mo
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de la culture ?) : l’étape d’Hippocrate, celle d’
Aristote
et celle d’Isocrate. Voici les textes : Vers la fin du ve siècle av.
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de semblables variations. Le passage essentiel d’
Aristote
(384-322 av. J.-C.) sur l’Europe se trouve au livre IV, chapitre 6, d
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Europe et de l’Asie, esquissées par Hippocrate et
Aristote
. Mais ces deux grands génies n’étaient pas l’expression d’une opinion
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e et « culturel » : l’étape d’Hippocrate, celle d’
Aristote
et celle d’Isocrate. Voici les textes : Vers la fin du Ve siècle av.
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issance de qui l’opprime. Le passage essentiel d’
Aristote
(384-322 av. J.-C.) sur l’Europe se trouve au livre VII, chapitre 6,
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Europe et de l’Asie, esquissées par Hippocrate et
Aristote
. Mais ces deux grands génies n’étaient pas l’expression d’une opinion
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on et Siger de Brabant64 commenter la Politique d’
Aristote
. Saint Thomas d’Aquin étant mort en 1274 et l’enseignement de Siger d
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une thèse que l’on a vue plus haut esquissée par
Aristote
, dans son parallèle entre l’Asie et l’Europe : Vous savez que l’Euro
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vieux thème grec de l’opposition Asie-Europe :
Aristote
, grand sectateur de la sagesse, et avec lui beaucoup d’autres grands
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une fois de plus, le contraste classique, depuis
Aristote
, entre l’Asie et l’Europe, surtout en ce qui concerne la conception d
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de Moïse et de saint Paul, partout où les noms d’
Aristote
, de Platon et d’Euclide ont eu une signification et une autorité simu
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des citoyens, il y a incompatibilité radicale. Et
Aristote
: L’esclavage disparaîtra lorsque la navette marchera toute seule. (C
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on de ses inventions mécaniques, bien au-dessus d’
Aristote
, dont le chancelier Bacon souhaiterait voir brûler tous les livres, «
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aiterait voir brûler tous les livres, « parce que
Aristote
a été incapable de produire des œuvres qui servissent au bien-être de
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, semblent bien être (comme les quatre éléments d’
Aristote
: la terre et l’air, l’eau et le feu) les constituants d’une culture
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venons de le voir, mais aussi Hérodote, Platon et
Aristote
nous parlent déjà d’une Europe et la contrastent même avec l’Asie, ma
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venons de le voir, mais aussi Hérodote, Platon et
Aristote
nous parlent déjà d’une Europe et la contrastent même avec l’Asie, ma
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l’un de ses disciples. Un demi-siècle plus tard,
Aristote
reprend ce parallèle dans sa Politique, livre VII, chapitre 6, et ajo
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e à la cosmologie de Ptolémée, à la philosophie d’
Aristote
, à la hiérarchie sociale tripartite du clergé, de la noblesse et du t
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ir souvent. Je n’irai pas jusqu’à demander, comme
Aristote
, que les communes ne soient pas plus vastes que la portée de la voix
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ens, rares mais exemplaires, ont osé proclamer, d’
Aristote
à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les libertés personnell
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ens, rares mais exemplaires, ont osé proclamer, d’
Aristote
à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les libertés personnell
36
’apport arabe, qui ne se limite pas au « retour d’
Aristote
», ni à l’algèbre, mais qui est l’une des sources principales de la l
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ens, rares mais exemplaires, ont osé proclamer, d’
Aristote
à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les libertés personnell
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’apport arabe, qui ne se limite pas au « retour d’
Aristote
», ni au zéro, ni à la suite des chiffres « arabes », mais qui est l’
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ens, rares mais exemplaires, ont osé proclamer, d’
Aristote
à Rousseau et de William Penn à Proudhon, que les libertés personnell
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fallait servir.) En revanche, si l’on admet avec
Aristote
que la politique est l’aménagement des relations humaines dans la cit
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000 citoyens (plus ou moins 50 000 habitants), et
Aristote
une ville dont la superficie n’excédât pas la portée de la voix d’un
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mographiques de la polis normale (selon Platon ou
Aristote
) multipliées par dix, vingt ou cent, excluent en fait la possibilité
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éveloppement de la TV, tout change. La cité, dont
Aristote
pensait que l’étendue devait être mesurée par la portée de la voix d’
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’Europe : Athènes, Rome et Jérusalem, ou encore :
Aristote
, Platon et Euclide, Moïse et saint Paul, César, Trajan et Virgile. On
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Constantin Doxiadis, arrivent au même chiffre qu’
Aristote
et Platon pour l’optimum d’une ville. C’est 50 000 habitants. Dès que
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le plus précis puisqu’il désigne comme au temps d’
Aristote
la gestion des rapports humains dans la cité. Que le Conseil en soit
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e plus précis puisqu’il désigne, comme au temps d’
Aristote
, la gestion des rapports humains dans la cité. Que le Conseil en soit
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aucoup plus loin je suis fidèle à la définition d’
Aristote
selon laquelle une cité ne devrait pas dépasser la portée de la voix
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ocratie est une question de dimension matérielle.
Aristote
voulait que la taille d’une ville soit calculée de telle manière que
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jauge le poids des choses, explique, cite Platon,
Aristote
, décrit la Grèce antique, berceau de la démocratie, modèle idéal d’un
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des conditions, dicte certaines « mesures ». Pour
Aristote
, la vraie cité, conviviale, est celle où tout le monde pourrait se co
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ant la condition concrète de leurs concitoyens14.
Aristote
voulait que la cité ait pour rayon la portée de la voix d’un citoyen
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s dès l’âge d’or des cités grecques affleure chez
Aristote
l’idée contraire que la cité, étant construite par l’homme, n’est pas
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s se demandent si l’État est une forme (au sens d’
Aristote
) ou une substance, un être juridique ou une mystification camouflant
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mographiques de la polis normale (selon Platon ou
Aristote
) multipliées par vingt ou cent, excluent en fait la possibilité de l’
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fallait servir.) En revanche, si l’on admet avec
Aristote
que la politique est l’aménagement des relations humaines dans la cit
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rs, qui ont essayé cette définition impossible, d’
Aristote
à Max Weber. Elle s’est repliée sur la notion de « mixte », et a été
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.) Information signifiait traditionnellement, dès
Aristote
, formation par les données de fait observées et les expériences vécue
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Information signifiait traditionnellement, dès
Aristote
, formation par les données de fait observées et les expériences vécue
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n « médiocre », disait Rousseau. Ou, comme disait
Aristote
, que son nombre ne soit pas si grand que l’on ne puisse plus la réuni
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le représenter, par l’action publique. Platon et
Aristote
en ont beaucoup parlé. Aristote surtout a traité du rôle indispensabl
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blique. Platon et Aristote en ont beaucoup parlé.
Aristote
surtout a traité du rôle indispensable de l’agora dans la vie d’une c
63
veut que l’agora fonctionne ont été formulées par
Aristote
, notamment dans sa politique. La première règle est celle de la dimen
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i ne serait pas nécessairement Stentor », précise
Aristote
. On répond aujourd’hui que nous avons des haut-parleurs et que cela c
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r l’organe de Stentor. Nous retrouvions l’idéal d’
Aristote
, qu’il décrit dans sa Politique, l’idéal de Calvin du même coup, et l
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ge de la cité à mesure d’homme, tel que Platon et
Aristote
(son maîtreb) l’avaient définie, à une cité agrandie uniquement pour
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tés fédérées. » b. Il y a ici une confusion, car
Aristote
fut le disciple de Platon et non l’inverse.
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jusqu’aux limites de la ville — comme le voulait
Aristote
— et beaucoup trop grandes pour que les citoyens, même ceux qui voula
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le représenter, par l’action publique. Platon et
Aristote
en ont beaucoup parlé. Aristote surtout a traité du rôle indispensabl
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blique. Platon et Aristote en ont beaucoup parlé.
Aristote
surtout a traité du rôle indispensable de l’agora dans la vie d’une c
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eut que l’agora fonctionne, ont été formulées par
Aristote
, notamment dans sa Politique. La première règle est celle de la dimen
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i ne serait pas nécessairement Stentor », précise
Aristote
. L’agora reste donc le symbole et même la définition du lieu où chacu
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assemblées d’hommes en contact. Bibliographie
Aristote
, La Politique, Paris, Vrin, 1989. Mumford Lewis, La Cité à travers l
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c’est le plus vieil idéal politique de l’Europe.
Aristote
voulait que la ville ne soit pas plus grande que la portée de la voix