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soin d’avoir lu le Tristan de Béroul, ou celui de
M. Bédier
, ni d’avoir entendu l’opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidi
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t, sauf exception, sur la concordance établie par
M. Joseph Bédier
(dans son étude sur le poème de Thomas) entre les cinq versions du xi
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d’Isolt » (Thomas). 8. Toutefois, dans l’édition
Bédier
du poème de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi,
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tre parce que… » Ici le texte est interrompu ! Et
Bédier
dit en note : « Passage inintelligible. » Quelle puissance maléfique
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(Hubert, II, p. 336.) Ce « son particulier », que
Bédier
sut faire rendre à sa moderne transcription de la légende, est si net
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de Roussillon (composée entre 1150 et 1180 selon
Bédier
) contient une épisode d’amour courtois. Elle est écrite dans un diale
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soin d’avoir lu le Tristan de Béroul, ou celui de
M. Bédier
, ni d’avoir entendu l’opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidi
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t, sauf exception, sur la concordance établie par
M. Joseph Bédier
(dans son étude sur le poème de Thomas) entre les cinq versions du xi
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d’Isolt (Thomas). 10. Toutefois, dans l’édition
Bédier
du poème de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi,
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tre parce que… » Ici le texte est interrompu ! Et
Bédier
dit en note : « Passage inintelligible. » Quelle puissance maléfique
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(Hubert, II, p. 336.) Ce « son particulier », que
Bédier
sut faire rendre à sa moderne transcription de la légende, est si net
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e sensibilité que la restauration esthétique d’un
Bédier
. 14.Premières conclusions Compte tenu du changement de registre
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soin d’avoir lu le Tristan de Béroul, ou celui de
M. Bédier
, ni d’avoir entendu l’opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidi
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t, sauf exception, sur la concordance établie par
M. Joseph Bédier
(dans son étude sur le poème de Thomas) entre les cinq versions du xi
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d’Isolt » (Thomas). 5. Toutefois, dans l’édition
Bédier
du poème de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi,
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re parce que… ». Ici le texte est interrompu ! Et
Bédier
dit en note : « Passage inintelligible. » Quelle puissance maléfique
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(Hubert, II, p. 336.) Ce « son particulier », que
Bédier
sut faire rendre à sa moderne transcription de la légende, est si net
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e sensibilité que la restauration esthétique d’un
Bédier
. 14.Premières conclusions Compte tenu du changement de registre
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de Roussillon (composée entre 1150 et 1180 selon
Bédier
) contient un épisode d’amour courtois. Elle est écrite dans un dialec
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santes, mais utiles à des œuvres d’accès malaisé.
Bédier
, enfin, restitue un chef-d’œuvre, le continue et le parfait. Ainsi, s
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on anachronique, aidées par la version moderne de
Bédier
, nous font prendre trop facilement pour la touchante histoire d’un am
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on anachronique, aidées par la version moderne de
Bédier
, nous font prendre trop facilement pour la touchante histoire d’un am
23
, et les ont recréés dans des styles différents :
Bédier
classique, Mary baroque ; Bédier ramassé, condensé, pathétique au lyr
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les différents : Bédier classique, Mary baroque ;
Bédier
ramassé, condensé, pathétique au lyrisme contenu qui n’éclate malgré
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e et foisonnant, au détail descriptif savoureux ;
Bédier
s’inspirant surtout de Béroul, Mary de Thomas ; Bédier « français » c
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r s’inspirant surtout de Béroul, Mary de Thomas ;
Bédier
« français » comme on devait l’être aux alentours de 190919 ; Mary ré
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iques, de modèles plus anciens, perdus pour nous.
Bédier
et Mary, comme Wagner, sont des auteurs de Tristan, à peu près au mêm
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t tout traduire d’un poème, sauf la poésie. Après
Bédier
(qui a provoqué le premier choc révélateur), après André Mary (pour c
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ristan et finis ses douleurs ! » Il en reste chez
Bédier
: « Que m’importe de mourir ! » — chez Mary, rien du tout, ce qui vau
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e Iseut ! À la quatrième, il a rendu l’esprit. » (
Bédier
: « Il rendit l’âme. ») Mais il y a surtout l’épisode des amants qui
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ont trouver l’ermite de la forêt de Morois. Selon
Bédier
, l’ermite leur dit : « Amis ! comme amour vous traque de misère en mi