1 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
1 CECA est en place, commence à fonctionner ; — la CED est en voie de ratification par les parlements ; — un projet de Const
2 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
2 tactique de « détente » visant à faire échouer la CED . Les États-Unis voient leur prestige baisser en Europe, et leur Congr
3 es points. La conférence de Rome est ajournée, la CED reste en panne, l’Amérique s’énerve et laisse entendre qu’elle serait
4 vous parlent du « problème européen ». Il y a la CED et la CECA, bien sûr ; mais voyez les reportages sur les crises natio
5 unie. (Et par exemple, une de ses conditions : la CED .) Notre « Utopie » d’il y a cinq ans seulement, déjà renverse des gou
6 ire aux larges subventions. Voici le tableau : La Communauté européenne de défense n’est pas ratifiée. La Communauté politique est rejetée, presque sans
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
7 s dans les discours des députés adversaires de la CED . Elle atteint son degré de virulence extrême dans les centaines de le
4 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
8 construction européenne se trouve dépendre de la CED , dont la grande presse, les députés et même certains hommes politique
9 rontation avec Moscou. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vraie base aient jamais été con
10 inement au premier rang. La Hollande a ratifié la CED que la Belgique venait de voter, l’Allemagne n’est pas revenue en arr
11 concentre sur la France, tout près de ratifier la CED , mais dont le sang coule en Indochine. La Conférence, proposée par la
12 son union ; bien plus elle va laisser pourrir la CED , seule capable — à tort ou à raison — d’inspirer quelque crainte à la
13 donc plus adhérer à l’alliance agressive baptisée CED . Elle y serait noyée et sans force. » Ce sophisme insultant va servir
14 houer si le parlement français repousse demain la CED et avec elle ses suites et ses implications, la Communauté politique
5 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
15 s dans les discours des députés adversaires de la CED . Elle atteint son degré de virulence extrême dans les centaines de le
6 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
16 rontation avec Moscou. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vraie base aient jamais été con
17 son union ; bien plus, elle va laisser pourrir la CED , seule capable — à tort ou à raison — d’inspirer quelque crainte à la
18 houer si le parlement français repousse demain la CED , et avec elle ses suites et ses implications, la Communauté politique
19 s. Une remarque finale résumera ma pensée : Si la CED était votée demain, la conférence de Genève se terminerait dans les h
20 stoire va juger le vote français sur le projet de CED . Le sort de l’Europe dans le monde dépend d’une poignée de députés do
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
21 du sort de toute l’Europe en ratifiant ou non la CED . Il fallait donc fixer la France d’abord, puis ses alliés sur l’imbro
22 son union ; bien plus, elle va laisser pourrir la CED , seule capable — à tort ou à raison — d’inspirer quelque crainte à l’
23 donc plus adhérer à l’alliance agressive baptisée CED . Elle y serait noyée et sans force. » Ce sophisme insultant va servir
24 temps utile si le parlement français repousse la CED , et avec elle ses suites et ses implications, la Communauté politique
8 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
25 La CED , ses mythes et sa réalité (12 août 1954)t La Communauté européenne
26 D, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)t La Communauté européenne de défense n’est pour le moment qu’un traité, ou mieux, un projet de traité, don
27 r tenter de résoudre ce dilemme que fut conçue la CED . — Contre l’opinion (à l’époque) des dirigeants américains — afin d’e
28 ropéen par sa composition et sa nomination. Si la CED est acceptée demain, que se passera-t-il donc, pratiquement ? Trois c
29 à l’armée suisse. Arguments pour et contre la CED Comment expliquer, dans ces conditions, la violence des polémiques
30 lémique des plus courants consiste à parler de la CED comme d’un « traité de réarmement de l’Allemagne ». Cette confusion é
31 ht autonome. C’est au contraire si l’on refuse la CED que cette Wehrmacht sera reconstituée, mais alors sans contrôle possi
32 ssurer sa défense, c’est-à-dire si elle refuse la CED , alors et dans ce cas précisément, elle tombera sous la dépendance de
33 épartition des adversaires et des partisans de la CED apparaît facile à décrire. On peut même la prévoir selon l’âge, le pa
34 et surtout la psychologie des interlocuteurs. La CED a coalisé contre elle les forces par ailleurs contradictoires du comm
35 cela durera bien autant que moi ! En faveur de la CED , nous trouvons d’une manière générale ceux qui ont compris qu’ils viv
36 , de l’Afrique, du Proche-Orient… En faveur de la CED , je vois l’Histoire, le réalisme, la raison, la volonté de sauver nos
37 tes, on peut se demander s’il est bien sûr que la CED telle qu’elle est, si prudente et respectueuse des droits de chacun d
38 iste qui, lui, ne doute pas de l’efficacité de la CED  : c’est la Russie, dont tout l’effort diplomatique, depuis deux ans,
39 ttant qu’un Molotov se trompe, qu’il surestime la CED , comment ne pas voir qu’au-delà de sa valeur militaire — dont chacun
40 ite qu’elle n’ait jamais à faire les preuves — la CED ouvre toutes grandes les perspectives prochaines d’une Europe fédérée
41 ontinent — dont la Suisse est le cœur. t. « La CED , ses mythes et sa réalité », L’Illustré, Lausanne, n° 33, 12 août 195
9 1954, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Rejet de la CED : l’avis de Denis de Rougemont (20 septembre 1954)
42 Rejet de la CED  : l’avis de Denis de Rougemont (20 septembre 1954)k Le rejet de l
43 Rougemont (20 septembre 1954)k Le rejet de la CED par un seul pays vient de jeter tous les autres dans une crise très d
44 éens gardent une ferme orientation. L’échec de la CED n’est pas celui de l’idée fédérale, mais celui d’une diplomatie qui t
10 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
45 ut d’abord. On a remarqué, lors des débats sur la CED , que les adversaires du traité confondaient sincèrement et réellement
46 rriot, par exemple, s’écria solennellement que la CED était « la fin de la France », parce que la CED prétendait limiter la
47 a CED était « la fin de la France », parce que la CED prétendait limiter la souveraineté de l’État dans le domaine militair
48 seulement dans les discours des adversaires de la CED ou de toute autre forme d’organisation de l’Europe. Non pas comme une
49 d’union — on vient de le voir par le rejet de la CED . Ceci dit, les fédéralistes doivent-ils engager la bataille sur le th
50 le plus franc qui a triomphé, lors du refus de la CED . Nous voyons donc qu’il n’est pas plus facile de faire l’Europe par p
11 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
51 nie depuis l’été dernier : l’abandon du projet de CED et les accords de Londres. Londres a réalisé dans l’euphorie ce que l
52 dres. Londres a réalisé dans l’euphorie ce que la CED était accusée à tort de préparer ; ce qu’elle avait pour objet princi
53 rnons ici à relever deux faits : — Le rejet de la CED ne met pas fin à la construction européenne, comme on l’a répété bien
54 es années — et non seulement dans l’affaire de la CED — par complaisance à une double illusion : ils ont cru que le travail
55 res « concrètes », telles que l’OECE, la CECA, la CED , qu’on espérait faire adopter l’une après l’autre par les parlements.
56 t à agiter les passions : ils ont gagné contre la CED . Où était l’illusion dans tout cela ? Nous pouvons le voir aujourd’hu
57 tants européens ont été surpris par l’échec de la CED . En effet, cet échec a résulté du fait qu’on laissait le public dans
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
58 disent les journaux, de tout faire pour sauver la CED . Il savait ce qui était en jeu : non seulement le sentiment ombrageux
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
59 n certain enseignement de l’histoire qui a tué la CED en France.) Ces deux faits indiquent très clairement où nous pouvons
14 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
60 nie depuis l’été dernier : l’abandon du projet de CED et les accords de Londres. Londres a réalisé dans l’euphorie ce que l
61 dres. Londres a réalisé dans l’euphorie ce que la CED était accusée à tort de préparer ; ce quelle avait pour objet princip
62 rnons ici à relever deux faits : — Le rejet de la CED ne met pas fin à la construction européenne, comme on l’a répété bien
63 es années — et non seulement dans l’affaire de la CED — par complaisance à une double illusion : ils ont cru que le travail
64 res « concrètes », telles que l’OECE, la CECA, la CED , qu’on espérait faire adopter l’une après l’autre par les parlements.
65 t à agiter les passions : ils ont gagné contre la CED . Où était l’illusion dans tout cela ? Nous pouvons le voir aujourd’hu
66 tants européens ont été surpris par l’échec de la CED . En effet, cet échec a résulté du fait qu’on laissait le public dans
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
67 s demander ce qui a été ainsi (par le rejet de la CED ) gagné ou perdu, et comment nous situer maintenant. Examiner si nous
68 s eu tort ou raison de contribuer à l’échec de la CED . Nous ne le ferons pas ; quoi qu’il arrive maintenant […] un premier
69 ante « action » qui a « contribué à l’échec de la CED  » et qui marque son point « pour l’histoire ? » Ce n’est qu’Esprit, r
70 rnationale ». Esprit ayant écarté le danger de la CED se félicite de constater que « le ciel du Pentagone » ne lui est pas
71 rait des crédits américains, leur fameux dilemme “ CED ou Wehrmacht”, leur chantage au contrecoup nationaliste allemand. » T
72 des off shore au lendemain du vote du refus de la CED … » (Esprit, p. 665.) Les gens du MRP, etc., avaient donc raison. Sur
73 etc., avaient donc raison. Sur le fameux dilemme CED ou Wehrmacht : « Les accords de Londres donnent encore moins de garan
74 Londres donnent encore moins de garanties que la CED … Le même état-major allemand pourra se constituer… L’Allemagne aura l
75 lle… » (p. 667). Ceci demande une correction : la CED excluait un état-major allemand. Les accords de Londres l’autorisent.
76 » ne sont pas « au moins égales ». Le rejet de la CED a bel et bien entraîné la recréation d’une Wehrmacht, comme le disaie
77 ). Ou encore : « Ce geste libérateur (refus de la CED ) a renforcé immédiatement les socialistes allemands » (p. 665). On sa
78 it ayant contribué par son action au rejet de la CED  ; ce rejet ayant entraîné les accords de Londres ; ceux-ci rétablissa
16 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
79 ru dans la presse aux lendemains de l’échec de la CED devant le Parlement français. Cette origine de l’expression en indiqu
80 s pour la CECA, échoué ensuite à l’occasion de la CED . La question que l’on peut se poser, c’est de savoir si la méthode el
81 t oui, ceux qui pensent davantage à l’échec de la CED répondent non, et ceux qui pensent à la succession chronologique des
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
82 abotant Strasbourg, vous les Français en tuant la CED . Vous l’appelez quand elle peut vous servir, et la mettez en doute qu
83 , aussitôt accusée de dirigisme. Puis on a tué la CED , et toute la presse a récité que l’idée européenne était bien morte.
18 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
84 les manuels de son enfance, il se dira contre la CED par crainte de « l’Allemagne éternelle », contre le Marché commun par
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
85 qui est engagé. — Oui, mais la France a rejeté la CED , et depuis lors les résistances sont alertées. Comment les vaincre ?
20 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
86 il n’est pas moins certain que la bataille de la CED a été perdue dans les manuels d’histoire nationalistes. Répétons-le :
21 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
87 pas les mêmes buts. La majorité des non contre la CED était-elle donc plus homogène et plus valable ? Elle comptait ceux qu
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
88 , jusqu’à des campagnes de presse en faveur de la CED , en passant par la suite romanesque des Hommes de Bonne Volonté. En p
23 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
89 nu à La Haye, ne sortira qu’un échec, celui de la CED , en 1954. (Soit dit en passant : s’il était vrai que la peur de Stali
90 enne acceptée eût été, eût dû être logiquement la CED  : or c’est en fait la seule qui ait été refusée.) Voici donc ce qui s
24 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe des régions
91 e sommeille dans des tiroirs depuis l’échec de la Communauté européenne de défense . L’union économique mise sur pied par le Marché commun ne concerne qu
25 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
92 tution européenne acceptée eût été logiquement la CED  : or, c’est en fait la seule qui ait été refusée.) Voici ce qui a été
26 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
93 le d’abord. On a remarqué, lors des débats sur la CED , que les adversaires du traité confondaient sincèrement et réellement
94 rriot, par exemple, s’écria solennellement que la CED était « la fin de la France », parce que cette convention prétendait
27 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
95 s au plan européen, qu’il s’agisse du rejet de la CED , ou du veto opposé par certains pays à toute mesure écologique supran
28 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. II. Les débuts de la Fondation européenne de la culture
96 ue en Europe, à la veille du débat décisif sur la CED . Le Club adopte ensuite les propositions de la Commission d’experts,
29 1977, Articles divers (1974-1977). Les débuts de la construction européenne (1977)
97 r au pouvoir du général de Gaulle, le drame de la CED avait illustré une fois de plus la primauté des tabous stato-nationau
30 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
98 tard, ce motif allait se déclarer sous le nom de Communauté européenne de défense , ou CED. On sait que le traité rejeté par la France en août 1954, dev
99 us le nom de Communauté européenne de défense, ou CED . On sait que le traité rejeté par la France en août 1954, devait inau
31 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
100 péens, de 1947 à 19502), il anime le projet d’une Communauté européenne de défense (CED) présenté par la France aux cinq autres pays de la CECA et aussi
101 le projet d’une Communauté européenne de défense ( CED ) présenté par la France aux cinq autres pays de la CECA et aussitôt a
102 ationalistes et communistes réunis. L’échec de la CED a marqué la première défaite de l’idée européenne comme politique de
32 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
103 mbigu des politiciens ? 2. L’échec du projet de «  Communauté européenne de défense  » a fait un tort incalculable à la cause de l’union des Européens. Pr
104 éens. Proposée par des hommes d’État français, la CED avait été acceptée par tous les autres pays du Marché commun. Elle fu
105 ssée des Américains ». Le résultat du rejet de la CED fut double : — renaissance immédiate d’une armée allemande indépendan
106 fédéralistes avaient voulu éviter en proposant la CED , et les nationalistes en la rejetant. 3. Depuis lors, les plans euro
33 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
107 e, mais peut aussi impliquer une solution du type CED (qui a échoué en 1954) ou mieux, la création d’un modèle neuf : défen
34 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
108 xembourg et par l’art. 38 du traité instituant la CED … Elle tint sa première session cinq jours plus tard et nomma une comm
109 r se verra finalement condamné par le rejet de la CED , qu’il était censé « chapeauter » avec la CECA. Cette belle initiati
110 avaient pris soin de lier son sort à celui de la CED , comme on vient de le rappeler — devait à son origine d’être orientée