1
s il a esté corrompu et infect et adonné à mal » (
Calvin
). Le tableau n’est pas beau, mais on y sent une « patte » qui révèle
2
x grands fondateurs du christianisme, à Luther, à
Calvin
. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La question essenti
3
ibertaire doit et peut être moraliste, tandis que
Calvin
l’orthodoxe ne saurait l’être sans renier le fondement de sa croyance
4
elopper précisément à l’époque où la théologie de
Calvin
, pessimiste quant à l’homme, mais confiante dans la grâce, cède le ch
5
lité. Également : Jean de Saussure : À l’École de
Calvin
, passim. 36. Cf. dans le dernier numéro de cette revue l’article de
6
la synthèse. Comment des gens qui se réclament de
Calvin
, de Luther, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains,
7
é Constant, Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois
Calvin
, de Bèze, Rousseau, Madame de Staël, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas
8
pas plus que Kierkegaard, pas plus que Luther et
Calvin
, pas plus que Paul ou Jérémie. Que cela suffise aussi à écarter les t
9
bien tel que l’ont formulé un Paul, un Luther, un
Calvin
, ce sont alors ces appréciations toutes humaines qui trahissent une v
10
pable » de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint
Calvin
, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui ont su et conn
11
ée protestante. On comprend également le retour à
Calvin
, comme aussi la position prise par Barth et son école (p. 14). L’adhé
12
L’Humanité de Jésus d’après
Calvin
, par Max Dominicé (24 mars 1934)c M. Max Dominicé nous donne L’Hum
13
x Dominicé nous donne L’Humanité de Jésus d’après
Calvin
comme un simple commentaire de la pensée du réformateur. N’allons pas
14
s cette difficulté, le jeune théologien interroge
Calvin
. Que trouve-t-il ? Des arguments, une solution ? Non point : un renve
15
lution ? Non point : un renversement du problème.
Calvin
ne fonde pas notre vie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ —
16
ctes. C’est l’un des traits les plus frappants du
Calvin
commentateur des évangiles, tel que nous le restitue M. Dominicé, que
17
nce ». On peut dire dans ce sens que l’exégèse de
Calvin
est toute didactique : elle veut sans cesse transformer nos questions
18
u critique moderne, qui se pose en juge du texte,
Calvin
n’admet et ne pratique qu’une « exégèse d’obéissance » — il se laisse
19
s son modèle, et que l’admiration que lui inspire
Calvin
s’exprime en termes aussi respectueux des objections possibles. Il es
20
e est une thèse. Mais il n’est pas moins vrai que
Calvin
sut parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Domini
21
de la Réforme. c. « L’Humanité de Jésus d’après
Calvin
, par Max Dominicé (Éditions « Je sers ») », Les Nouvelles littéraires
22
ule rationaliste, ou fidèlement, comme le voulait
Calvin
, le contenu des dogmes de l’Église chrétienne. Cette indifférence est
23
ntés par des protestants, et si la prédication de
Calvin
ressuscité y provoquerait autre chose qu’une curiosité passagère, alo
24
qui “se hâte”. » 15. I Pierre 3 :15. Version de
Calvin
. 16. Et malgré certains catéchismes. Nous y reviendrons au n° 8. h.
25
x grands fondateurs du christianisme, à Luther, à
Calvin
. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La question essenti
26
ouriantes injustices du catholique à l’endroit de
Calvin
. John Viénot, pasteur et professeur de théologie, a réussi le tour de
27
ns la Communion, Jésus-Christ nous est donné, dit
Calvin
, « comme substance et fondement de tout », nous avons à connaître cet
29
e la synthèse. Comment un homme qui se réclame de
Calvin
et de Luther, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humain
31
e la synthèse. Comment un homme qui se réclame de
Calvin
et de Luther, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humain
32
st la conception même de la vie du chrétien selon
Calvin
, c’est surtout le simul peccator et justus qui fonda la Réforme luthé
33
tantôt Frommel et Vinet, — ces Helvètes — tantôt
Calvin
, qui écrivait en latin des choses que Barth a mieux comprises que Sab
34
ain, ce n’est pas au nom d’un parti que Luther et
Calvin
déclenchent la plus grande révolution occidentale, — c’est au nom de
35
s pas tous des Jérémie, des Paul, des Luther, des
Calvin
, ni même des Kagawa, ni même des salutistes, — pour ne rien dire de c
36
de l’apôtre Paul, idée centrale de la doctrine de
Calvin
. Ordonner toutes choses, et d’abord la cité, à l’exercice libre et fi
37
an Calvin (20 juillet 1935)j On nous montre un
Calvin
maigre et sec, et l’on conclut incontinent à l’ascétisme puritain. On
38
est plus nombreuse qu’on ne pense. Que sait-on de
Calvin
dans notre grand public, sinon qu’il avait les joues creuses, une bar
39
aires ? Comment se dire calviniste ? L’exposition
Calvin
à la Bibliothèque nationale, si elle a permis à beaucoup de réviser q
40
réalité qui le juge et nous sauve. Faire retour à
Calvin
, ce n’est pas faire retour à certaines formules dogmatiques ; mais c’
41
er de ces hommes sans tomber dans l’extravagance.
Calvin
homme, Calvin écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos
42
es sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme,
Calvin
écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos mesures humai
43
trois dimensions primordiales. Nous voyons alors
Calvin
faire face d’une part à l’Église de Rome et c’est l’Épître à Sadolet
44
beaucoup l’occasion d’une véritable découverte de
Calvin
. Il nous donne un puissant raccourci de toute la polémique de la Réfo
45
é des hommes ou de leur outrecuidance débordée ?
Calvin
n’est guère partisan, on le voit, de ce fameux libre examen dont on p
46
avec « une façon de royaume mondain ». À ceux-là,
Calvin
rappellera que notre condition chrétienne est celle du conflit dialec
47
e siècle bouillonnant ont passé dans l’attaque de
Calvin
: il a su prendre à l’adversaire ses meilleures armes. Au sujet de ce
48
prendre, dans son essence, le génie littéraire de
Calvin
, ne doit jamais omettre que celui-ci se considérait comme ministre du
49
mer du moins à toucher son antagoniste ; l’art de
Calvin
est fait de soumission absolue à l’objet proposé : tout en portant la
50
ominé : telle serait la formule du classicisme de
Calvin
. D’une vivacité presque baroque dans les Scandales, orné et pompeux d
51
ptueuse du xixe . Il m’apparaît que le style d’un
Calvin
peut nous être un puissant roboratif. Et ceci pour deux bonnes raison
52
oratif. Et ceci pour deux bonnes raisons. D’abord
Calvin
était chef de parti ; qui plus est, fondateur d’Église ; donc doublem
53
ublions pas que la plupart des écrits français de
Calvin
— c’est le cas de ces Trois traités — furent traduits par lui-même du
54
t sa sobriété monumentale. Là encore, la leçon de
Calvin
serait celle d’un retour aux origines. Voilà la seule révolution qui
55
qui ne l’était pas ? » La Réforme, par Luther et
Calvin
, répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de Dieu. Pour nous, ne co
56
lée la situation typique du penseur « libéral ». (
Calvin
disait : « libertin spirituel ».) Il s’agit de confondre les philosop
57
la mesure recréée, c’est dans le débat qui opposa
Calvin
au cardinal Sadolet qu’on peut en trouver l’expression la plus forte
58
paraît enfin tout le sujet. Mais de la réponse de
Calvin
, de cette Épître à Sadolet dont chaque phrase est tendue comme un arc
59
issance, t. I, p. 286. 31. Ibid., p. 284. 32.
Calvin
, Traité des scandales. On peut penser que le passage vise Érasme. « I
60
la mesure recréée, c’est dans le débat qui opposa
Calvin
au cardinal Sadolet qu’on peut en trouver l’expression la plus forte
61
paraît enfin tout le sujet. Mais de la réponse de
Calvin
, de cette Épître à Sadolet dont chaque phrase est tendue comme un arc
62
issance, t. I, p. 286. 32. Ibid., I, 284. 33.
Calvin
, Traité des scandales. On peut penser que le passage vise Érasme. « I
63
s ; et tous les protestants qui jugent encore que
Calvin
et Luther ont fait leur temps, — que dire de Paul bien plus ancien !
64
vertu de son autorité purement spirituelle qu’un
Calvin
domina Genève, dont il n’était même pas citoyen légal. C’est en vertu
65
t Genève au temps de la Réforme, Érasme, Holbein,
Calvin
et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse, entraînant sa suite tur
66
onnaissance de Dieu naît de l’obéissance », écrit
Calvin
. Et que serait une obéissance qui ne se manifesterait pas ? La transf
67
me par cette structure. L’importance attachée par
Calvin
à la notion de vocation personnelle suffit à expliquer ce processus.
68
ation fédéraliste de l’Église, et même de l’État.
Calvin
n’a pas fondé, comme le répètent tous les manuels, une société théocr
69
e de Chandieu, mais l’intervention personnelle de
Calvin
dans l’élaboration du document ne fait pas de doute. « C’est, dit F.
70
aël et de sa chute. Toute la théologie éthique de
Calvin
est centrée sur la vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’
71
dans son Commentaire sur l’Épître aux Romains. Et
Calvin
dit du même verset que c’est « une fort belle sentence ». Ainsi la vo
72
plus secret conseil de Dieu. « Quant à moi, écrit
Calvin
, j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après
73
nc équitablement entre les trois religions ! 79.
Calvin
, toujours soucieux de ne pas spéculer arbitrairement sur les textes,
74
s ; et tous les protestants qui jugent encore que
Calvin
et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien —
75
steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et
Calvin
, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
76
Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther,
Calvin
et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle
77
steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et
Calvin
, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
78
rait être un personnalisme inspiré de la Réforme.
Calvin
ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une t
79
des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit
Calvin
, de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’expositio
80
e qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de
Calvin
a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de mê
81
’est-à-dire l’individualisme social et religieux.
Calvin
combat les deux tendances non point pour des raisons politiques, mais
82
normales les diversités organiques. Par exemple,
Calvin
n’a jamais prétendu unifier les constitutions ecclésiastiques des vil
83
Église nous apparaît, selon les propres termes de
Calvin
, dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Ca
84
cations particulières. Avec ce terme de vocation,
Calvin
n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’Église
85
s en vertu d’un droit naturel à la désobéissance.
Calvin
précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais
86
tiplicité des vocations personnelles : tout cela,
Calvin
l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est vrai. Mais i
87
furent dès le début le grand souci des réformés.
Calvin
fonde le Collège de Genève en pleine période de guerre, dans une vill
88
éralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit
Calvin
, mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans certains
89
viques de la Réforme et sa morale personnaliste ?
Calvin
, vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernemen
90
semble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme.
Calvin
combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point centriste
91
Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther,
Calvin
et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle
92
steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et
Calvin
, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
93
Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther,
Calvin
et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle
94
steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et
Calvin
, tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
95
ion paraissait se réduire à ces deux éléments que
Calvin
considère comme hérétiques : libre examen et moralisme. Du libre exam
96
semble-t-il, avec l’image courante et fausse d’un
Calvin
inhumain, presque manichéen.) L’évangélisme, hérité malgré tout de ce
97
rait être un personnalisme inspiré de la Réforme.
Calvin
ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une t
98
des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit
Calvin
, de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’expositio
99
e qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de
Calvin
a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de mê
100
’est-à-dire l’individualisme social et religieux.
Calvin
combat les deux tendances non point pour des raisons politiques, mais
101
normales les diversités organiques. Par exemple,
Calvin
n’a jamais prétendu unifier les constitutions ecclésiastiques des vil
102
hrist, nous apparaît, selon les propres termes de
Calvin
, dans la diversité « des Églises et ses personnes particulières ». Ca
103
ières, c’est-à-dire des vocations. Avec ce terme,
Calvin
n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’Église
104
sait quel « droit naturel » à la désobéissance !
Calvin
précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais
105
tiplicité des vocations personnelles : tout cela,
Calvin
l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est vrai. Mais i
106
furent dès le début le grand souci des réformés.
Calvin
fonde le Collège de Genève en pleine période de guerre, dans une vill
107
éralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit
Calvin
, mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans certains
108
s positions civiques de la Réforme et sa morale ?
Calvin
, vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernemen
109
semble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme.
Calvin
combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point centriste
110
pas le premier ignare venu d’attribuer le tout à
Calvin
. On attribue bien l’hitlérisme à Luther ! 11. Je dis bien le type mê
111
t Genève au temps de la Réforme, Érasme, Holbein,
Calvin
et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse, entraînant sa suite tur
112
rait être un personnalisme inspiré de la Réforme.
Calvin
ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une t
113
des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit
Calvin
, de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’expositio
114
e qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de
Calvin
a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de mê
115
’est-à-dire l’individualisme social et religieux.
Calvin
combat les deux tendances non point pour des raisons politiques, mais
116
normales les diversités organiques. Par exemple,
Calvin
n’a jamais prétendu unifier les constitutions ecclésiastiques des vil
117
hrist, nous apparaît, selon les propres termes de
Calvin
, dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Ca
118
ères, c’est-à-dire des vocations. Avec ce terme,
Calvin
n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’Église
119
sait quel « droit naturel » à la désobéissance !
Calvin
précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais
120
tiplicité des vocations personnelles : tout cela,
Calvin
l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est vrai. Mais i
121
furent dès le début le grand souci des réformés.
Calvin
fonde le Collège de Genève en pleine période de guerre, dans une vill
122
ralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit
Calvin
, mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans certains
123
viques de la Réforme et sa morale personnaliste ?
Calvin
, vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernemen
124
semble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme.
Calvin
combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point centriste
125
pas le premier ignare venu d’attribuer le tout à
Calvin
. On attribue bien l’hitlérisme à Luther ! 70. Je dis bien le type mê
126
s ; et tous les protestants qui jugent encore que
Calvin
et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien !
127
ion paraissait se réduire à ces deux éléments que
Calvin
considère comme hérétiques : libre examen et moralisme. Du libre exam
128
t, je crois, avec l’image courante et fausse d’un
Calvin
inhumain, presque manichéen. L’évangélisme anticonfessionnel, que Gi
129
ue du Moyen Âge, que les réformes de Luther et de
Calvin
combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent un vaste mouve
130
lques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de
Calvin
à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’ensemble du g
131
candinavie qu’en Angleterre.) Troisième exemple :
Calvin
s’est toujours refusé à établir une uniformité de gouvernement pour l
132
: ainsi l’influence de saint Thomas sur Dante, de
Calvin
sur d’Aubigné, du jansénisme sur Pascal et Racine, de Swedenborg sur
133
le fougueux d’Aubigné s’armant de la doctrine de
Calvin
. À l’inverse, je soupçonne les romantiques d’avoir cherché dans la th
134
lques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de
Calvin
à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’ensemble du g
135
Barth et Martin Heidegger, non sans références à
Calvin
pour la doctrine politique, que je définirai dès le premier numéro co
136
lques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de
Calvin
à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’ensemble du g
137
, Cervantès, Swift, Voltaire, Rousseau, etc. ? Et
Calvin
! Mais La Fontaine, Racine ?… À leur époque, ils accomplirent leur mé
138
é Constant, Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois
Calvin
, de Bèze, Rousseau, Madame de Staël, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas
139
et l’autre en ce qu’elle a de moderne justement.
Calvin
et le puritanisme, d’un côté, plus les gratte-ciel, le système de Tay
140
e moderne, sont des produits de notre culture, de
Calvin
et de Marx, et de notre industrie qui est née de nos savants et de no
141
et l’autre en ce qu’elle a de moderne justement.
Calvin
et le puritanisme, d’un côté, plus les gratte-ciel, le système Taylor
142
e moderne, sont des produits de notre culture, de
Calvin
et de Marx, et de notre industrie qui est née de nos savants et de no
143
li, le centre de la Réforme suisse ; Genève, avec
Calvin
, le centre de la Réforme internationale, dont l’influence devait s’ét
144
d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes,
Calvin
disait déjà : « La république est au collège. » Mais son collège étai
145
anciennes, comme le Collège de Genève, fondé par
Calvin
, et les collèges de bénédictins ou de capucins de Fribourg et de la S
146
me, et celle de Genève, qui remonte à l’époque de
Calvin
. ⁂ Cette esquisse du système d’éducation en Suisse resterait par trop
147
taille de Kappel. Beaucoup plus que Luther et que
Calvin
, Zwingli a donné sa forme et son esprit au protestantisme suisse. Les
148
naux de la Révélation, la Bible et les évangiles.
Calvin
ne publiera son Institution qu’en 1536, et ne s’installera définitive
149
au tempérament du plus grand nombre d’entre eux.
Calvin
, dès son arrivée à Genève, s’est heurté à des résistances typiquement
150
seurs du Saint-Siège », de même que les villes de
Calvin
, de Zwingli et d’Œcolampade avaient été les « citadelles de la Réform
151
ase, Grégoire et Basile, Boèce et Thomas d’Aquin,
Calvin
et Kant, tout est jeté par-dessus bord, dans l’inconscience générale,
152
le Coran, les Vedas ; ou Aristote, saint Thomas,
Calvin
, Marx, ou Descartes, Einstein, etc. Mais on ne peut les placer sur le
153
. 10. Rabelais : Pantagruel. 11. — Gargantua. 12.
Calvin
: Institution de la religion chrétienne. 13. Montaigne : Essais. 14.
154
colonisateur. Elle agit par et dans la Réforme de
Calvin
, qui met la vocation au-dessus de la cité. Elle agit au xviiie siècl
155
lac Léman et la cité internationale de l’Europe.
Calvin
, Rousseau, Voltaire, Mme de Staël, et la pédagogie nouvelle ont rayon
156
le premier professeur catholique à l’Académie de
Calvin
et l’ornement du Conseil représentatif genevois, avant de devenir amb
157
la fréquente communion. On ignore simplement que
Calvin
défendait cette doctrine contre l’Église romaine, où l’habitude était
158
tes les constructions dogmatiques — saint Thomas,
Calvin
ou Karl Barth — comme étant affectées à la base d’un « littéralisme »
159
es parties en présence, en faveur de sa thèse 76.
Calvin
, Luther et Loyola sont de très grandes figures européennes, mais aucu
161
iser l’Église. Chassé par les magistrats en 1538,
Calvin
s’en va à Strasbourg, où il se marie. Rappelé à Genève en 1540, il y
162
ne fait pas précisément œuvre d’écrivain », alors
Calvin
n’est pas un écrivain. Il a créé un style et un vocabulaire, et la la
163
me, se définit précisément comme quelque chose où
Calvin
ne trouverait pas sa place et, de fait, ne joue plus aucun rôle. En r
164
e qu’on ait abusé — s’origine sans nul doute chez
Calvin
et n’a jamais encore égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on l
165
hez Calvin et n’a jamais encore égalé son modèle.
Calvin
n’est pas aimable, on le sait de reste. Maigre et mélancolique, comme
166
e de mort d’imprimer aucun livre quel qu’il soit.
Calvin
qui fuit de ville en ville arrive à Bâle, pour y vivre caché, connu d
167
e remonstrance qu’avait faite Farel auparavant ».
Calvin
devient le pasteur de la première Église réformée, et il la dote d’un
168
en appel, Jehan Chauvin, le frêle Picard, devint
Calvin
, nom de sa personne dans l’Histoire. Suivre sa vocation, au contraire
169
’arrachant à lui-même, le jette à sa personne. Et
Calvin
: « Dieu me fit tourner bride… » Son efficacité naît de cet abandon,
170
es États-Unis seraient aussi sévèrement jugés par
Calvin
que la Russie par Marx. Mais le marxisme en dépit d’une doctrine de l
171
s, encore bien moins entre l’État et le citoyen.
Calvin
n’était pas démocrate, mais il a fomenté les chefs qui ont appris aux
172
te de l’Occident moderne l’aire de l’influence de
Calvin
et l’aire des dictatures totalitaires : elles ne se recouvrent nulle
173
ie à Genève, comme le répète l’ignorance commune,
Calvin
a créé le modèle d’une église dressée face à l’État et soigneuse à le
174
t l’autorité, qui est de l’esprit. Faut-il ranger
Calvin
au camp de la liberté ? Oui certes, dans la mesure où par la seule ve
175
39. Introduction à la Nouvelle NRF, 1953. x. «
Calvin
», Tableau de la littérature française, Paris, Gallimard, 1962, t. I,
176
el que je constatais tout à l’heure. Genève, avec
Calvin
et Théodore de Bèze, Bâle, avec Érasme et Holbein, Zurich avec Zwingl
177
ire et secondaire. Tout cela n’a rien à voir avec
Calvin
, spirituel de plein vent, et de langue assurée — et les remarques de
178
personne morale » (avec une référence explicite à
Calvin
). Tout cela, sans aucun recours au vocabulaire consacré de la piété,
179
connaissance rectifiée (recta cognitio Dei, selon
Calvin
) telle qu’ont à la prêcher les « ministres du Verbe », telle qu’ont a
180
ue du Moyen Âge, que les réformes de Luther et de
Calvin
combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent un vaste mouve
181
t d’assigner au Décalogue dans le service. (Selon
Calvin
et sa liturgie de Strasbourg, le Décalogue doit être récité après les
182
tants, une fois que la génération de Luther et de
Calvin
eût disparu, et surtout à l’époque des puritains, fut justement de s’
183
emment des fragments importants de la liturgie de
Calvin
. (Cf. Joie du Ciel sur la Terre, par Max Thurian, 1946). On y remarqu
184
aël et de sa chute. Toute la théologie éthique de
Calvin
est centrée sur la vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’
185
dans son Commentaire sur l’Épître aux Romains. Et
Calvin
dit du même verset que c’est « une fort belle sentence ». Ainsi la vo
186
plus secret conseil de Dieu. « Quant à moi, écrit
Calvin
, j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après
187
nc équitablement entre les trois religions ! 20.
Calvin
, toujours soucieux de ne pas spéculer arbitrairement sur les textes,
188
: ainsi l’influence de saint Thomas sur Dante, de
Calvin
sur d’Aubigné, du jansénisme sur Pascal et Racine, de Swedenborg sur
189
le fougueux d’Aubigné s’armant de la doctrine de
Calvin
. À l’inverse, je soupçonne les romantiques d’avoir cherché dans la th
190
onnaissance de Dieu naît de l’obéissance », écrit
Calvin
. Et que serait une obéissance qui ne se manifesterait pas ? La transf
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me par cette structure. L’importance attachée par
Calvin
à la notion de vocation personnelle suffit à expliquer ce processus.
192
ation fédéraliste de l’Église, et même de l’État.
Calvin
n’a pas fondé, comme le répètent tous les manuels, une société théocr
193
e de Chandieu, mais l’intervention personnelle de
Calvin
dans l’élaboration du document ne fait pas de doute. « C’est, dit F.
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candinavie qu’en Angleterre.) Troisième exemple :
Calvin
s’est toujours refusé à établir une uniformité de gouvernement pour l
195
ans saint Paul), il est le seul théologien depuis
Calvin
qui ait influencé l’ensemble des Églises protestantes, en Amérique co
196
e s’est pas faite une fois pour toutes. Luther et
Calvin
n’ont pas été les premiers réformateurs de l’Église, et ne seront pas
197
s peuvent être fidèles à l’esprit de Luther et de
Calvin
un luthéranisme et un calvinisme continuellement repris à leur origin
198
lus sensible dans leur petite communauté. Certes,
Calvin
a pu dominer Genève — non sans provoquer des révoltes —, mais il étai
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le premier professeur catholique à l’Académie de
Calvin
et l’ornement du Conseil représentatif genevois, avant de devenir amb
200
uctures s’imposent aux contenus neufs. La cité de
Calvin
peut devenir en majorité catholique et politiquement socialiste, il n
201
r la Suisse et les Allemagnes, Genève enfin, avec
Calvin
et Théodore de Bèze, devient en peu d’années l’un des pôles de l’Euro
202
dans saint Paul, il est le seul théologien depuis
Calvin
qui ait influencé l’ensemble des Églises protestantes, en Amérique co
203
d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes,
Calvin
disait déjà : « La république est au collège. » Mais son collège étai
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naux de la Révélation, la Bible et les évangiles.
Calvin
ne publiera son Institution qu’en 1536, et ne s’installera définitive
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au tempérament du plus grand nombre d’entre eux.
Calvin
, dès son arrivée à Genève, s’est heurté à des résistances populaires
206
s à Lucerne ; en 1960, 65 %. Mais dans la cité de
Calvin
, une légère majorité catholique se dessine depuis quelques années. 1
207
eu un exode de cerveaux picards, sous la forme de
Calvin
qui a apporté la Réforme et qui a fait Genève. À peu près en même tem
208
cation qui a été fortement souligné par Luther et
Calvin
. Je garde aussi du protestantisme un certain sens civique qui est trè
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Magister verbi divini, responsable de la Parole,
Calvin
fonde du même mouvement une théologie, une Église, leurs structures e
210
ienne. Mais les suites politiques de la pensée de
Calvin
n’ont pas à être imaginées : pour s’en tenir à celles qui ont duré da
211
’Empire, donc République indépendante, promue par
Calvin
au rang de « Rome protestante », vient d’échapper aux agressions du d
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omique. Certes, les trois réformateurs décisifs :
Calvin
et Théodore de Bèze à Genève, Guillaume Farel à Neuchâtel sont d’orig
213
paroles. « La République est au collège », disait
Calvin
. Et c’est encore plus vrai de l’Europe de demain. Le sort de l’an
214
s frères de saint Victor, par Thomas d’Aquin, par
Calvin
, et il domine encore toute l’anthropologie chrétienne. Rejoignant le
215
x Romains (que je vais lire dans la traduction de
Calvin
, pour le premier verset) : La création tout entière, dans une attent
216
, les Allemagnes et la Scandinavie, et Réforme de
Calvin
pénétrant la France du Midi, l’Espagne pour un temps bref, l’Écosse,
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candinavie qu’en Angleterre.) Troisième exemple :
Calvin
s’est toujours refusé à établir une uniformité de gouvernement pour l
218
ais achevée des Églises chrétiennes, de Luther et
Calvin
à Vatican II : même combat ! La réforme qui vous causerait le plus gr
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alémanique et les Allemagnes ; Genève enfin, avec
Calvin
et Théodore de Bèze, devient en peu d’années l’un des pôles de l’Euro
220
dical et révolutionnaire, tandis qu’en revenant à
Calvin
, peu après, je découvrais ce que la Réforme avait apporté de plus con
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à part Baudelaire et Saint-John Perse. Mais dans
Calvin
, l’initiateur de la langue des idées en France, et dans Montaigne, in
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stote, qu’il décrit dans sa Politique, l’idéal de
Calvin
du même coup, et le modèle de cité idéale que Rousseau devait reprend