1 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
1 s il a esté corrompu et infect et adonné à mal » ( Calvin ). Le tableau n’est pas beau, mais on y sent une « patte » qui révèle
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
2 x grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin . Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La question essenti
3 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
3 ibertaire doit et peut être moraliste, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être sans renier le fondement de sa croyance
4 elopper précisément à l’époque où la théologie de Calvin , pessimiste quant à l’homme, mais confiante dans la grâce, cède le ch
5 lité. Également : Jean de Saussure : À l’École de Calvin , passim. 36. Cf. dans le dernier numéro de cette revue l’article de
4 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
6 la synthèse. Comment des gens qui se réclament de Calvin , de Luther, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains,
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
7 é Constant, Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois Calvin , de Bèze, Rousseau, Madame de Staël, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas
6 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
8 pas plus que Kierkegaard, pas plus que Luther et Calvin , pas plus que Paul ou Jérémie. Que cela suffise aussi à écarter les t
9 bien tel que l’ont formulé un Paul, un Luther, un Calvin , ce sont alors ces appréciations toutes humaines qui trahissent une v
7 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
10 pable » de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint Calvin , Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui ont su et conn
8 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
11 ée protestante. On comprend également le retour à Calvin , comme aussi la position prise par Barth et son école (p. 14). L’adhé
9 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
12 L’Humanité de Jésus d’après Calvin , par Max Dominicé (24 mars 1934)c M. Max Dominicé nous donne L’Hum
13 x Dominicé nous donne L’Humanité de Jésus d’après Calvin comme un simple commentaire de la pensée du réformateur. N’allons pas
14 s cette difficulté, le jeune théologien interroge Calvin . Que trouve-t-il ? Des arguments, une solution ? Non point : un renve
15 lution ? Non point : un renversement du problème. Calvin ne fonde pas notre vie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ —
16 ctes. C’est l’un des traits les plus frappants du Calvin commentateur des évangiles, tel que nous le restitue M. Dominicé, que
17 nce ». On peut dire dans ce sens que l’exégèse de Calvin est toute didactique : elle veut sans cesse transformer nos questions
18 u critique moderne, qui se pose en juge du texte, Calvin n’admet et ne pratique qu’une « exégèse d’obéissance » — il se laisse
19 s son modèle, et que l’admiration que lui inspire Calvin s’exprime en termes aussi respectueux des objections possibles. Il es
20 e est une thèse. Mais il n’est pas moins vrai que Calvin sut parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Domini
21 de la Réforme. c. « L’Humanité de Jésus d’après Calvin , par Max Dominicé (Éditions « Je sers ») », Les Nouvelles littéraires
10 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
22 ule rationaliste, ou fidèlement, comme le voulait Calvin , le contenu des dogmes de l’Église chrétienne. Cette indifférence est
23 ntés par des protestants, et si la prédication de Calvin ressuscité y provoquerait autre chose qu’une curiosité passagère, alo
24 qui “se hâte”. » 15. I Pierre 3 :15. Version de Calvin . 16. Et malgré certains catéchismes. Nous y reviendrons au n° 8. h.
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
25 x grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin . Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La question essenti
12 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
26 ouriantes injustices du catholique à l’endroit de Calvin . John Viénot, pasteur et professeur de théologie, a réussi le tour de
13 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
27 ns la Communion, Jésus-Christ nous est donné, dit Calvin , « comme substance et fondement de tout », nous avons à connaître cet
14 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
28 mnis recta cognitio Dei ab obedentia nascitur. » ( Calvin , Institutio religionis christianae.)
15 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
29 e la synthèse. Comment un homme qui se réclame de Calvin et de Luther, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humain
16 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
30 mnis recta cognitio Dei ab obedentia nascitur. » ( Calvin , Institutio religionis christianae.)
17 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
31 e la synthèse. Comment un homme qui se réclame de Calvin et de Luther, c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humain
18 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
32 st la conception même de la vie du chrétien selon Calvin , c’est surtout le simul peccator et justus qui fonda la Réforme luthé
19 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
33 tantôt Frommel et Vinet, — ces Helvètes — tantôt Calvin , qui écrivait en latin des choses que Barth a mieux comprises que Sab
20 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
34 ain, ce n’est pas au nom d’un parti que Luther et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidentale, — c’est au nom de
35 s pas tous des Jérémie, des Paul, des Luther, des Calvin , ni même des Kagawa, ni même des salutistes, — pour ne rien dire de c
36 de l’apôtre Paul, idée centrale de la doctrine de Calvin . Ordonner toutes choses, et d’abord la cité, à l’exercice libre et fi
21 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
37 an Calvin (20 juillet 1935)j On nous montre un Calvin maigre et sec, et l’on conclut incontinent à l’ascétisme puritain. On
38 est plus nombreuse qu’on ne pense. Que sait-on de Calvin dans notre grand public, sinon qu’il avait les joues creuses, une bar
39 aires ? Comment se dire calviniste ? L’exposition Calvin à la Bibliothèque nationale, si elle a permis à beaucoup de réviser q
40 réalité qui le juge et nous sauve. Faire retour à Calvin , ce n’est pas faire retour à certaines formules dogmatiques ; mais c’
41 er de ces hommes sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos
42 es sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos mesures humai
43 trois dimensions primordiales. Nous voyons alors Calvin faire face d’une part à l’Église de Rome et c’est l’Épître à Sadolet 
44 beaucoup l’occasion d’une véritable découverte de Calvin . Il nous donne un puissant raccourci de toute la polémique de la Réfo
45 é des hommes ou de leur outrecuidance débordée ? Calvin n’est guère partisan, on le voit, de ce fameux libre examen dont on p
46 avec « une façon de royaume mondain ». À ceux-là, Calvin rappellera que notre condition chrétienne est celle du conflit dialec
47 e siècle bouillonnant ont passé dans l’attaque de Calvin  : il a su prendre à l’adversaire ses meilleures armes. Au sujet de ce
48 prendre, dans son essence, le génie littéraire de Calvin , ne doit jamais omettre que celui-ci se considérait comme ministre du
49 mer du moins à toucher son antagoniste ; l’art de Calvin est fait de soumission absolue à l’objet proposé : tout en portant la
50 ominé : telle serait la formule du classicisme de Calvin . D’une vivacité presque baroque dans les Scandales, orné et pompeux d
51 ptueuse du xixe . Il m’apparaît que le style d’un Calvin peut nous être un puissant roboratif. Et ceci pour deux bonnes raison
52 oratif. Et ceci pour deux bonnes raisons. D’abord Calvin était chef de parti ; qui plus est, fondateur d’Église ; donc doublem
53 ublions pas que la plupart des écrits français de Calvin — c’est le cas de ces Trois traités — furent traduits par lui-même du
54 t sa sobriété monumentale. Là encore, la leçon de Calvin serait celle d’un retour aux origines. Voilà la seule révolution qui
22 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
55 qui ne l’était pas ? » La Réforme, par Luther et Calvin , répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de Dieu. Pour nous, ne co
23 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
56 lée la situation typique du penseur « libéral ». ( Calvin disait : « libertin spirituel ».) Il s’agit de confondre les philosop
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
57 la mesure recréée, c’est dans le débat qui opposa Calvin au cardinal Sadolet qu’on peut en trouver l’expression la plus forte
58 paraît enfin tout le sujet. Mais de la réponse de Calvin , de cette Épître à Sadolet dont chaque phrase est tendue comme un arc
59 issance, t. I, p. 286. 31. Ibid., p. 284. 32. Calvin , Traité des scandales. On peut penser que le passage vise Érasme. « I
25 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
60 la mesure recréée, c’est dans le débat qui opposa Calvin au cardinal Sadolet qu’on peut en trouver l’expression la plus forte
61 paraît enfin tout le sujet. Mais de la réponse de Calvin , de cette Épître à Sadolet dont chaque phrase est tendue comme un arc
62 issance, t. I, p. 286. 32. Ibid., I, 284. 33. Calvin , Traité des scandales. On peut penser que le passage vise Érasme. « I
26 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
63 s ; et tous les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps, — que dire de Paul bien plus ancien !
27 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
64 vertu de son autorité purement spirituelle qu’un Calvin domina Genève, dont il n’était même pas citoyen légal. C’est en vertu
28 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
65 t Genève au temps de la Réforme, Érasme, Holbein, Calvin et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse, entraînant sa suite tur
29 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
66 onnaissance de Dieu naît de l’obéissance », écrit Calvin . Et que serait une obéissance qui ne se manifesterait pas ? La transf
67 me par cette structure. L’importance attachée par Calvin à la notion de vocation personnelle suffit à expliquer ce processus.
68 ation fédéraliste de l’Église, et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répètent tous les manuels, une société théocr
69 e de Chandieu, mais l’intervention personnelle de Calvin dans l’élaboration du document ne fait pas de doute. « C’est, dit F.
30 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
70 aël et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur la vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’
71 dans son Commentaire sur l’Épître aux Romains. Et Calvin dit du même verset que c’est « une fort belle sentence ». Ainsi la vo
72 plus secret conseil de Dieu. « Quant à moi, écrit Calvin , j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après
73 nc équitablement entre les trois religions ! 79. Calvin , toujours soucieux de ne pas spéculer arbitrairement sur les textes,
31 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
74 s ; et tous les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien —
32 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
75 steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin , tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
33 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
76 Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther, Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle
34 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
77 steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin , tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
35 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
78 rait être un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une t
79 des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit Calvin , de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’expositio
80 e qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de Calvin a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de mê
81 ’est-à-dire l’individualisme social et religieux. Calvin combat les deux tendances non point pour des raisons politiques, mais
82 normales les diversités organiques. Par exemple, Calvin n’a jamais prétendu unifier les constitutions ecclésiastiques des vil
83 Église nous apparaît, selon les propres termes de Calvin , dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Ca
84 cations particulières. Avec ce terme de vocation, Calvin n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’Église
85 s en vertu d’un droit naturel à la désobéissance. Calvin précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais
86 tiplicité des vocations personnelles : tout cela, Calvin l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est vrai. Mais i
87 furent dès le début le grand souci des réformés. Calvin fonde le Collège de Genève en pleine période de guerre, dans une vill
88 éralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin , mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans certains
89 viques de la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin , vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernemen
90 semble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme. Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point centriste
36 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
91 Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther, Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle
37 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
92 steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin , tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
38 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
93 Weigel, les anabaptistes, les mennonites… Luther, Calvin et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle
39 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
94 steurs qui refusaient le célibat ; puis Luther et Calvin , tous deux mariés ; puis les Pères pour avoir loué le mariage ; enfin
40 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
95 ion paraissait se réduire à ces deux éléments que Calvin considère comme hérétiques : libre examen et moralisme. Du libre exam
96 semble-t-il, avec l’image courante et fausse d’un Calvin inhumain, presque manichéen.) L’évangélisme, hérité malgré tout de ce
41 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
97 rait être un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une t
98 des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit Calvin , de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’expositio
99 e qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de Calvin a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de mê
100 ’est-à-dire l’individualisme social et religieux. Calvin combat les deux tendances non point pour des raisons politiques, mais
101 normales les diversités organiques. Par exemple, Calvin n’a jamais prétendu unifier les constitutions ecclésiastiques des vil
102 hrist, nous apparaît, selon les propres termes de Calvin , dans la diversité « des Églises et ses personnes particulières ». Ca
103 ières, c’est-à-dire des vocations. Avec ce terme, Calvin n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’Église
104 sait quel « droit naturel » à la désobéissance ! Calvin précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais
105 tiplicité des vocations personnelles : tout cela, Calvin l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est vrai. Mais i
106 furent dès le début le grand souci des réformés. Calvin fonde le Collège de Genève en pleine période de guerre, dans une vill
107 éralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin , mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans certains
108 s positions civiques de la Réforme et sa morale ? Calvin , vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernemen
109 semble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme. Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point centriste
110 pas le premier ignare venu d’attribuer le tout à Calvin . On attribue bien l’hitlérisme à Luther ! 11. Je dis bien le type mê
42 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
111 t Genève au temps de la Réforme, Érasme, Holbein, Calvin et d’Aubigné, et le fameux docteur Paracelse, entraînant sa suite tur
43 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
112 rait être un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas fait une t
113 des novateurs. « Nous nous sommes efforcés, écrit Calvin , de ne pas mettre nos opinions personnelles à la place de l’expositio
114 e qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de Calvin a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de mê
115 ’est-à-dire l’individualisme social et religieux. Calvin combat les deux tendances non point pour des raisons politiques, mais
116 normales les diversités organiques. Par exemple, Calvin n’a jamais prétendu unifier les constitutions ecclésiastiques des vil
117 hrist, nous apparaît, selon les propres termes de Calvin , dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Ca
118 ères, c’est-à-dire des vocations. Avec ce terme, Calvin n’ajoute rien à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’Église
119 sait quel « droit naturel » à la désobéissance ! Calvin précise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi par chacun. Mais
120 tiplicité des vocations personnelles : tout cela, Calvin l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est vrai. Mais i
121 furent dès le début le grand souci des réformés. Calvin fonde le Collège de Genève en pleine période de guerre, dans une vill
122 ralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin , mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans certains
123 viques de la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin , vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernemen
124 semble fort à celle qu’eut à résoudre la Réforme. Calvin combattait sur deux fronts, au nom d’une position non point centriste
125 pas le premier ignare venu d’attribuer le tout à Calvin . On attribue bien l’hitlérisme à Luther ! 70. Je dis bien le type mê
44 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
126 s ; et tous les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien !
45 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
127 ion paraissait se réduire à ces deux éléments que Calvin considère comme hérétiques : libre examen et moralisme. Du libre exam
128 t, je crois, avec l’image courante et fausse d’un Calvin inhumain, presque manichéen. L’évangélisme anticonfessionnel, que Gi
46 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
129 ue du Moyen Âge, que les réformes de Luther et de Calvin combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent un vaste mouve
47 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
130 lques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’ensemble du g
48 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
131 candinavie qu’en Angleterre.) Troisième exemple : Calvin s’est toujours refusé à établir une uniformité de gouvernement pour l
49 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
132 : ainsi l’influence de saint Thomas sur Dante, de Calvin sur d’Aubigné, du jansénisme sur Pascal et Racine, de Swedenborg sur
133 le fougueux d’Aubigné s’armant de la doctrine de Calvin . À l’inverse, je soupçonne les romantiques d’avoir cherché dans la th
50 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
134 lques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’ensemble du g
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
135 Barth et Martin Heidegger, non sans références à Calvin pour la doctrine politique, que je définirai dès le premier numéro co
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
136 lques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’ensemble du g
53 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
137 , Cervantès, Swift, Voltaire, Rousseau, etc. ? Et Calvin  ! Mais La Fontaine, Racine ?… À leur époque, ils accomplirent leur mé
54 1948, Suite neuchâteloise. VI
138 é Constant, Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois Calvin , de Bèze, Rousseau, Madame de Staël, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas
55 1950, Articles divers (1948-1950). Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture (5 août 1950)
139 et l’autre en ce qu’elle a de moderne justement. Calvin et le puritanisme, d’un côté, plus les gratte-ciel, le système de Tay
56 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
140 e moderne, sont des produits de notre culture, de Calvin et de Marx, et de notre industrie qui est née de nos savants et de no
57 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
141 et l’autre en ce qu’elle a de moderne justement. Calvin et le puritanisme, d’un côté, plus les gratte-ciel, le système Taylor
58 1950, Lettres aux députés européens. Troisième lettre
142 e moderne, sont des produits de notre culture, de Calvin et de Marx, et de notre industrie qui est née de nos savants et de no
59 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
143 li, le centre de la Réforme suisse ; Genève, avec Calvin , le centre de la Réforme internationale, dont l’influence devait s’ét
60 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
144 d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes, Calvin disait déjà : « La république est au collège. » Mais son collège étai
145 anciennes, comme le Collège de Genève, fondé par Calvin , et les collèges de bénédictins ou de capucins de Fribourg et de la S
146 me, et celle de Genève, qui remonte à l’époque de Calvin . ⁂ Cette esquisse du système d’éducation en Suisse resterait par trop
61 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
147 taille de Kappel. Beaucoup plus que Luther et que Calvin , Zwingli a donné sa forme et son esprit au protestantisme suisse. Les
148 naux de la Révélation, la Bible et les évangiles. Calvin ne publiera son Institution qu’en 1536, et ne s’installera définitive
149 au tempérament du plus grand nombre d’entre eux. Calvin , dès son arrivée à Genève, s’est heurté à des résistances typiquement
62 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
150 seurs du Saint-Siège », de même que les villes de Calvin , de Zwingli et d’Œcolampade avaient été les « citadelles de la Réform
63 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
151 ase, Grégoire et Basile, Boèce et Thomas d’Aquin, Calvin et Kant, tout est jeté par-dessus bord, dans l’inconscience générale,
64 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
152 le Coran, les Vedas ; ou Aristote, saint Thomas, Calvin , Marx, ou Descartes, Einstein, etc. Mais on ne peut les placer sur le
153 . 10. Rabelais : Pantagruel. 11. — Gargantua. 12. Calvin  : Institution de la religion chrétienne. 13. Montaigne : Essais. 14.
65 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
154 colonisateur. Elle agit par et dans la Réforme de Calvin , qui met la vocation au-dessus de la cité. Elle agit au xviiie siècl
66 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
155 lac Léman et la cité internationale de l’Europe. Calvin , Rousseau, Voltaire, Mme de Staël, et la pédagogie nouvelle ont rayon
67 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
156 le premier professeur catholique à l’Académie de Calvin et l’ornement du Conseil représentatif genevois, avant de devenir amb
68 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
157 la fréquente communion. On ignore simplement que Calvin défendait cette doctrine contre l’Église romaine, où l’habitude était
69 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
158 tes les constructions dogmatiques — saint Thomas, Calvin ou Karl Barth — comme étant affectées à la base d’un « littéralisme »
70 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
159 es parties en présence, en faveur de sa thèse 76. Calvin , Luther et Loyola sont de très grandes figures européennes, mais aucu
71 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
160 Calvin (1962)x Jean Calvin naît le 10 juillet 1509 à Noyon, d’une famille
161 iser l’Église. Chassé par les magistrats en 1538, Calvin s’en va à Strasbourg, où il se marie. Rappelé à Genève en 1540, il y
162 ne fait pas précisément œuvre d’écrivain », alors Calvin n’est pas un écrivain. Il a créé un style et un vocabulaire, et la la
163 me, se définit précisément comme quelque chose où Calvin ne trouverait pas sa place et, de fait, ne joue plus aucun rôle. En r
164 e qu’on ait abusé — s’origine sans nul doute chez Calvin et n’a jamais encore égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on l
165 hez Calvin et n’a jamais encore égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on le sait de reste. Maigre et mélancolique, comme
166 e de mort d’imprimer aucun livre quel qu’il soit. Calvin qui fuit de ville en ville arrive à Bâle, pour y vivre caché, connu d
167 e remonstrance qu’avait faite Farel auparavant ». Calvin devient le pasteur de la première Église réformée, et il la dote d’un
168 en appel, Jehan Chauvin, le frêle Picard, devint Calvin , nom de sa personne dans l’Histoire. Suivre sa vocation, au contraire
169 ’arrachant à lui-même, le jette à sa personne. Et Calvin  : « Dieu me fit tourner bride… » Son efficacité naît de cet abandon,
170 es États-Unis seraient aussi sévèrement jugés par Calvin que la Russie par Marx. Mais le marxisme en dépit d’une doctrine de l
171 s, encore bien moins entre l’État et le citoyen. Calvin n’était pas démocrate, mais il a fomenté les chefs qui ont appris aux
172 te de l’Occident moderne l’aire de l’influence de Calvin et l’aire des dictatures totalitaires : elles ne se recouvrent nulle
173 ie à Genève, comme le répète l’ignorance commune, Calvin a créé le modèle d’une église dressée face à l’État et soigneuse à le
174 t l’autorité, qui est de l’esprit. Faut-il ranger Calvin au camp de la liberté ? Oui certes, dans la mesure où par la seule ve
175 39. Introduction à la Nouvelle NRF, 1953. x. «  Calvin  », Tableau de la littérature française, Paris, Gallimard, 1962, t. I,
72 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
176 el que je constatais tout à l’heure. Genève, avec Calvin et Théodore de Bèze, Bâle, avec Érasme et Holbein, Zurich avec Zwingl
73 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
177 ire et secondaire. Tout cela n’a rien à voir avec Calvin , spirituel de plein vent, et de langue assurée — et les remarques de
74 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
178 personne morale » (avec une référence explicite à Calvin ). Tout cela, sans aucun recours au vocabulaire consacré de la piété,
75 1963, L’Opportunité chrétienne. Préface
179 connaissance rectifiée (recta cognitio Dei, selon Calvin ) telle qu’ont à la prêcher les « ministres du Verbe », telle qu’ont a
76 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
180 ue du Moyen Âge, que les réformes de Luther et de Calvin combattirent avec succès la Renaissance et inspirèrent un vaste mouve
77 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
181 t d’assigner au Décalogue dans le service. (Selon Calvin et sa liturgie de Strasbourg, le Décalogue doit être récité après les
182 tants, une fois que la génération de Luther et de Calvin eût disparu, et surtout à l’époque des puritains, fut justement de s’
183 emment des fragments importants de la liturgie de Calvin . (Cf. Joie du Ciel sur la Terre, par Max Thurian, 1946). On y remarqu
78 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
184 aël et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur la vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’
185 dans son Commentaire sur l’Épître aux Romains. Et Calvin dit du même verset que c’est « une fort belle sentence ». Ainsi la vo
186 plus secret conseil de Dieu. « Quant à moi, écrit Calvin , j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après
187 nc équitablement entre les trois religions ! 20. Calvin , toujours soucieux de ne pas spéculer arbitrairement sur les textes,
79 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
188 : ainsi l’influence de saint Thomas sur Dante, de Calvin sur d’Aubigné, du jansénisme sur Pascal et Racine, de Swedenborg sur
189 le fougueux d’Aubigné s’armant de la doctrine de Calvin . À l’inverse, je soupçonne les romantiques d’avoir cherché dans la th
80 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
190 onnaissance de Dieu naît de l’obéissance », écrit Calvin . Et que serait une obéissance qui ne se manifesterait pas ? La transf
191 me par cette structure. L’importance attachée par Calvin à la notion de vocation personnelle suffit à expliquer ce processus.
192 ation fédéraliste de l’Église, et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répètent tous les manuels, une société théocr
193 e de Chandieu, mais l’intervention personnelle de Calvin dans l’élaboration du document ne fait pas de doute. « C’est, dit F.
81 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
194 candinavie qu’en Angleterre.) Troisième exemple : Calvin s’est toujours refusé à établir une uniformité de gouvernement pour l
82 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
195 ans saint Paul), il est le seul théologien depuis Calvin qui ait influencé l’ensemble des Églises protestantes, en Amérique co
83 1965, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Que signifie pour vous la formule célèbre ‟Ecclesia reformata semper reformanda” ? » (29 octobre 1965)
196 e s’est pas faite une fois pour toutes. Luther et Calvin n’ont pas été les premiers réformateurs de l’Église, et ne seront pas
197 s peuvent être fidèles à l’esprit de Luther et de Calvin un luthéranisme et un calvinisme continuellement repris à leur origin
84 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
198 lus sensible dans leur petite communauté. Certes, Calvin a pu dominer Genève — non sans provoquer des révoltes —, mais il étai
85 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
199 le premier professeur catholique à l’Académie de Calvin et l’ornement du Conseil représentatif genevois, avant de devenir amb
86 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
200 uctures s’imposent aux contenus neufs. La cité de Calvin peut devenir en majorité catholique et politiquement socialiste, il n
87 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
201 r la Suisse et les Allemagnes, Genève enfin, avec Calvin et Théodore de Bèze, devient en peu d’années l’un des pôles de l’Euro
202 dans saint Paul, il est le seul théologien depuis Calvin qui ait influencé l’ensemble des Églises protestantes, en Amérique co
203 d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes, Calvin disait déjà : « La république est au collège. » Mais son collège étai
204 naux de la Révélation, la Bible et les évangiles. Calvin ne publiera son Institution qu’en 1536, et ne s’installera définitive
205 au tempérament du plus grand nombre d’entre eux. Calvin , dès son arrivée à Genève, s’est heurté à des résistances populaires
206 s à Lucerne ; en 1960, 65 %. Mais dans la cité de Calvin , une légère majorité catholique se dessine depuis quelques années. 1
88 1968, Articles divers (1963-1969). L’Exode des cerveaux [débat] (1968)
207 eu un exode de cerveaux picards, sous la forme de Calvin qui a apporté la Réforme et qui a fait Genève. À peu près en même tem
89 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
208 cation qui a été fortement souligné par Luther et Calvin . Je garde aussi du protestantisme un certain sens civique qui est trè
90 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Quelques exemples d’engagements, du Moyen Âge jusqu’à nous
209 Magister verbi divini, responsable de la Parole, Calvin fonde du même mouvement une théologie, une Église, leurs structures e
210 ienne. Mais les suites politiques de la pensée de Calvin n’ont pas à être imaginées : pour s’en tenir à celles qui ont duré da
91 1977, Articles divers (1974-1977). Du passé à l’avenir d’une région (27 juin 1977)
211 ’Empire, donc République indépendante, promue par Calvin au rang de « Rome protestante », vient d’échapper aux agressions du d
212 omique. Certes, les trois réformateurs décisifs : Calvin et Théodore de Bèze à Genève, Guillaume Farel à Neuchâtel sont d’orig
92 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
213 paroles. « La République est au collège », disait Calvin . Et c’est encore plus vrai de l’Europe de demain. Le sort de l’an
93 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
214 s frères de saint Victor, par Thomas d’Aquin, par Calvin , et il domine encore toute l’anthropologie chrétienne. Rejoignant le
94 1980, Réforme, articles (1946–1980). Les Nations unies des animaux (13 décembre 1980)
215 x Romains (que je vais lire dans la traduction de Calvin , pour le premier verset) : La création tout entière, dans une attent
95 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
216 , les Allemagnes et la Scandinavie, et Réforme de Calvin pénétrant la France du Midi, l’Espagne pour un temps bref, l’Écosse,
96 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
217 candinavie qu’en Angleterre.) Troisième exemple : Calvin s’est toujours refusé à établir une uniformité de gouvernement pour l
97 1983, Articles divers (1982-1985). Réponses à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret (1983)
218 ais achevée des Églises chrétiennes, de Luther et Calvin à Vatican II : même combat ! La réforme qui vous causerait le plus gr
98 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
219 alémanique et les Allemagnes ; Genève enfin, avec Calvin et Théodore de Bèze, devient en peu d’années l’un des pôles de l’Euro
99 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
220 dical et révolutionnaire, tandis qu’en revenant à Calvin , peu après, je découvrais ce que la Réforme avait apporté de plus con
100 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
221 à part Baudelaire et Saint-John Perse. Mais dans Calvin , l’initiateur de la langue des idées en France, et dans Montaigne, in
222 stote, qu’il décrit dans sa Politique, l’idéal de Calvin du même coup, et le modèle de cité idéale que Rousseau devait reprend