1
e rase couverte de ruines pulvérisées. Le rôle de
Churchill
est de faire la guerre. Mais il ne pourra pas la gagner réellement s’
2
u rien. Où sont les chefs à la taille du danger ?
Churchill
? Mais il se refuse à définir la juste paix que les peuples attendent
3
u rien. Où sont les chefs à la taille du danger ?
Churchill
? Mais il se refuse à définir la juste paix que les peuples attendent
4
n faire la paix, mais à une condition : c’est que
M. Churchill
n’en soit pas ! « S’il en est, nous ne marchons pas, saute la bombe e
5
et périsse le monde : ça nous fait moins peur que
Churchill
… » Ces petites natures récitent la leçon du jour. C’est qu’ils ont ou
6
. Ils oublient que Staline lui-même s’est allié à
Churchill
pour battre Hitler. C’est un fait qu’on n’aime pas rappeler dans leur
7
ommes libres à tous égards dans nos rapports avec
Churchill
, mais qu’ils ne le sont peut-être pas autant dans leurs rapports avec
8
faciliter « l’union » des États de l’Europe, que
Churchill
avait réclamée dans son grand discours de Zurich. C’est de ces deux i
9
eure, nous avons traversé la salle en procession,
Churchill
et sa femme conduisant. Il y avait des fleurs partout, et des fanfare
10
soufflé mon voisin. Mariage de qui ? Peut-être de
Churchill
et de la gauche continentale ? Ou des vieux hommes d’État et des géné
11
ans la résolution économique du Congrès. 6. Sauf
Churchill
. 7. Mais il faudrait deux députés au lieu d’un par million d’habitan
12
n faire la paix, mais à une condition : c’est que
M. Churchill
n’en soit pas ! « S’il en est, nous ne marchons pas, saute la bombe e
13
et périsse le monde : ça nous fait moins peur que
Churchill
… » Ces petites natures récitent la leçon du jour. C’est qu’ils ont ou
14
. Ils oublient que Staline lui-même s’est allié à
Churchill
pour battre Hitler. C’est un fait qu’on n’aime pas rappeler dans leur
15
ommes libres à tous égards dans nos rapports avec
Churchill
, mais qu’ils ne le sont peut-être pas autant dans leurs rapports avec
16
nt fédéraliste Il y eut Sully, qu’aime à citer
Churchill
: il rêvait d’une coalition. Il y eut Montesquieu, premier critique d
17
ciliter cette « union » des États de l’Europe que
Churchill
avait réclamée dans son grand discours de Zurich. C’est de ces deux i
18
parmi lesquels des ex-Premiers ministres tels que
Churchill
, Ramadier, Reynaud et van Zeeland, soixante ministres et anciens mini
19
ales. (Et pour ma part, je m’explique mal comment
M. Churchill
peut à la fois lutter pour l’union de l’Europe et déclarer qu’on ne t
20
n premier lieu à l’action décisive du Mouvement :
Churchill
et Spaak n’ont pas manqué de le souligner, pour s’en féliciter, bien
21
é à le confondre avec celui de Benda, ou celui de
Churchill
pendant qu’on y est, dites-nous donc ce que vous proposez. Car je ne
22
défense de l’Europe, la situation est différente.
M. Churchill
a parlé à Strasbourg de créer une armée européenne. M. Pleven a fait
23
l’Europe vient d’accorder son patronage officiel.
M. Winston Churchill
a proposé, devant l’Assemblée de Strasbourg, la création d’une armée
24
expériences de l’homme d’action. Mais on sait que
Churchill
le destinait à des fonctions militaires importantes, que la guerre l’
25
ritable et du seul réalisme, dans une époque dont
Churchill
pouvait dire prophétiquement, au milieu de la guerre : « The empires
26
e réunit à La Haye en 1948, sous la présidence de
M. Churchill
. Il demanda la convocation d’une Assemblée parlementaire européenne.
27
ope est né le 1er septembre 1946 d’un discours de
Churchill
, à Zurich. En vérité, Churchill s’était borné à conseiller l’union de
28
d’un discours de Churchill, à Zurich. En vérité,
Churchill
s’était borné à conseiller l’union de la France et de l’Allemagne, l’
29
ce nom ? Cette union de l’Europe que réclamaient
Churchill
et les fédéralistes issus de la Résistance, dès les congrès de Montre
30
il va devenir le Deputy Prime Minister du cabinet
Churchill
. Durant toutes ces années, voyageant sans cesse entre le Mexique et l
31
s les 48 heures soit assuré, et qu’il puisse voir
Churchill
dès le lendemain. Ils arrivent le soir même à l’hôtel Dorchester. L’
32
L’évacuation des troupes polonaises arrangée avec
Churchill
, grâce à ce kidnapping du général en chef, commença deux jours plus t
33
fois de plus la Pologne. Cependant, soutenus par
Churchill
en personne, Sikorski et Retinger, se battant sur deux fronts, abouti
34
ans le bureau de M. Eden. À la surprise générale,
Churchill
fit son entrée au moment où les discours officiels allaient être écha
35
», adhérèrent au United Europe Movement fondé par
Churchill
à la suite de son fameux discours de Zurich, et à sa contrepartie sur
36
prirent part. Parmi eux, Duncan Sandys, gendre de
Churchill
, et Retinger. Au lendemain du discours d’introduction que j’avais pro
37
eterre et de Belgique, qu’effrayait la stature de
Churchill
, président d’honneur du congrès. (Finalement, tous vinrent à La Haye,
38
ve rejoint Briand et la Société des Nations, puis
Churchill
et le congrès de La Haye et les grands débats de notre temps. Le G
39
elle aussi, une grande action morale bien que ni
Churchill
ni Roosevelt n’aient jamais pu produire son texte : elle n’existait q
40
de, l’autre à tenter de le dominer. Précurseur de
Churchill
lançant le slogan du « rideau de fer », il écrit : Au-delà de la Vis
41
en nous le représenter sous la figure trapue d’un
Churchill
, avec son grand front. Il est vraisemblable que Churchill eût agi ave
42
l, avec son grand front. Il est vraisemblable que
Churchill
eût agi avec la même astuce et la même audace qui permirent à Ulysse
43
xe siècle, jusqu’à Coudenhove-Kalergi, Briand et
Churchill
, de nos jours, — depuis six siècles donc, les meilleurs esprits et le
44
e à Victor Hugo en passant par Goethe, de Sully à
Churchill
en passant par Montesquieu, Rousseau et Saint-Simon, et de Leibniz à
45
William Penn et de l’abbé de Saint-Pierre jusqu’à
Churchill
. Du Réveil universel de Comenius29, fondateur de la pédagogie moderne
46
rintemps suivant, des états généraux de l’Europe.
Churchill
vient de faire à Zurich son célèbre discours appelant à l’union tous
47
soit peu imaginatif, voire sérieux. Ni Monnet, ni
Churchill
, ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devra
48
entendre la Voix de l’Europe (comme le demandait
Churchill
dès 1948 au Congrès de l’Europe à La Haye6). Le fait que leur fédérat
49
sont, notons-le, les plus illustres de l’époque :
Churchill
, De Gasperi, Léon Blum, Paul Reynaud, Robert Schuman, Adenauer, Paul-
50
er, drawn up during World War Il by Roosevelt and
Churchill
, the United Nations Declaration of Human Rights, and the statements f
51
e rase couverte de ruines pulvérisées. Le rôle de
Churchill
est de faire la guerre. Mais il ne pourra pas la gagner réellement s’
52
établit son quartier général. C’est en Suisse que
Churchill
choisit de parler de l’Europe, et que la même année 1946, les premièr
53
états généraux de l’Europe sous la présidence de
Churchill
, — dont le discours appelant les peuples du continent à former « une
54
établit son quartier général. C’est en Suisse que
Churchill
choisit de parler de l’Europe, et que la même année 1946, les premièr
55
nouvelle guerre franco-allemande : le discours de
Churchill
à Zurich, en 1946, le dit expressément. Et tout cela conduisit à la c
56
établit son quartier général. C’est en Suisse que
Churchill
choisit de parler de l’Europe, et que la même année, 1946, les premiè
57
e la Grande-Bretagne et de la France proposée par
Churchill
en juin 1940) autrement dit : ce n’est jamais qu’une concession doulo
58
e la Grande-Bretagne et de la France proposée par
Churchill
en juin 1940), autrement dit : ce n’est jamais qu’une concession doul
59
it (4 h 30 du matin le 6 mai, par exemple). Quand
Churchill
se rassit après son discours inaugural, toute la salle se leva pour u
60
du qu’au terme du congrès, tous les participants,
Churchill
en tête, signeraient le document, qui circulerait ensuite dans toute
61
rope n’a pas progressé d’un centimètre depuis que
Churchill
(en 1946 à Zurich) parlait de son urgence dramatique. La preuve est f
62
n vont : sur une photo prise à La Haye, autour de
Churchill
qui se rassied après son discours inaugural, en essuyant une larme de
63
e conservateur qui représente ici le mouvement de
Churchill
. Il déclare d’entrée de jeu que l’action pour unir l’Europe doit s’ap
64
mariage de raison entre la France et l’Allemagne.
Churchill
avait fondé tôt après l’United Europe Movement, que son gendre Duncan
65
nférence de notables sous l’égide prestigieuse de
Churchill
. On convint de chercher un accord entre militants et ministres. Le 11
66
e sous le signe d’une union vaguement définie par
Churchill
, au lieu de convoquer les états généraux, n’est-ce pas risquer de per
67
ts-Unis d’Europe (qui refusait de collaborer avec
Churchill
), et l’Union parlementaire de Coudenhove (qui avait tenu un important
68
ons démantelées par l’attrait que le « congrès de
Churchill
» ne manquerait pas d’exercer sur beaucoup de responsables impatients
69
lle époque ? Dans un rêve ? Que se passe-t-il ? «
Churchill
, tout près de moi, parle dans un micro, et la voix me revient de la s
70
eurs, nous avons traversé la salle en procession,
Churchill
et sa femme conduisant. Il y avait des fleurs partout, et des fanfare
71
in, Lord Layton. « Mariage de qui ? Non certes de
Churchill
et du Labour, mais peut-être des vieux hommes d’État et des génératio
72
ropéen, dont on ne décrivait pas les compétences.
Churchill
avait parlé d’un « Council of Europe », dont on ne savait pas bien s’
73
re où je lirais ce texte, tous les congressistes,
Churchill
en tête, signeraient le document, lequel circulerait ensuite dans tou
74
ière de la section économique prenait fin. Je vis
Churchill
debout devant le micro, les mains sur les revers de sa redingote. Par
75
vais repris ma place à la tribune, juste derrière
Churchill
, qui faisait basculer son fauteuil, et je l’entendais dire à haute vo
76
e la Grande-Bretagne et de la France proposée par
Churchill
en juin 1940), autrement dit : ce n’est jamais qu’une concession doul
77
s près de vingt-cinq ans qu’on nous déclare, avec
Churchill
— dans son fameux discours de Zurich — qu’il n’y a pas une minute à p
78
nt fédéraliste Il y eut Sully, qu’aime à citer
Churchill
: il rêvait d’une coalition. Il y eut Montesquieu, premier critique d
79
ciliter cette « union » des États de l’Europe que
Churchill
avait réclamée dans son grand discours de Zurich. C’est de ces deux i
80
délégués, parmi lesquels des ex-Premiers tels que
Churchill
, Ramadier, Reynaud et van Zeeland, soixante ministres et anciens mini
81
ritable et du seul réalisme, dans une époque dont
Churchill
pouvait dire prophétiquement, au milieu de la guerre : The empires of
82
ope est né le 1er septembre 1946 d’un discours de
Churchill
, à Zurich. En vérité, Churchill s’était borné à conseiller l’union de
83
d’un discours de Churchill, à Zurich. En vérité,
Churchill
s’était borné à conseiller l’union de la France et de l’Allemagne, l’
84
printemps suivant des états généraux de l’Europe.
Churchill
vient de faire à Zurich son célèbre discours appelant à l’union tous
85
s de discours insistant, dès le premier (celui de
Churchill
à Zurich), sur l’urgence vitale de l’affaire ; et un progrès de fait
86
is près de vingt-cinq ans qu’on nous déclare avec
Churchill
, dans le fameux discours de Zurich, qu’il n’y a pas une minute à perd
87
e la Grande-Bretagne et de la France proposée par
Churchill
en juin 1940), autrement dit : ce n’est jamais qu’une concession doul
88
s près de vingt‑cinq ans qu’on nous déclare, avec
Churchill
dans son fameux discours de Zurich — qu’il n’y a pas une minute à per
89
s, cela ne se fera pas avec un nationaliste comme
Churchill
: il est dangereux. » Une Europe d’États-nations visant à la puissanc
90
édéraliste, nous sommes entrés en opposition avec
Churchill
, qui, lui, voulait des « États-Unis » d’Europe en vue de créer une pu
91
base, sont compatibles ; d’autres non. Einstein,
Churchill
, C. G. Jung, Picasso peuvent très bien se détester, ils sont dans le
92
réunis, à La Haye, en 1948, sous la présidence de
Churchill
. Ce fut un très grand congrès qui, au fond, a tout créé. C’est le gra
93
uvoir faire un bout de chemin avec des gens comme
Churchill
et utiliser son énorme popularité pour lancer l’idée de l’Europe. Nou
94
unit le congrès de La Haye, sous la présidence de
Churchill
, en mai 1948, il paraissait urgent de faire l’Europe pour empêcher le
95
onder « une sorte de confédération » comme disait
Churchill
à Zurich, sur la base des États-nations souverains — et qu’ensuite on
96
des “pères de l’Europe“, Denis de Rougemont. Avec
Churchill
, Robert Schumann, Jean Monnet et Konrad Adenauer, Denis de Rougemont,
97
ritable et du seul réalisme, dans une époque dont
Churchill
pouvait dire prophétiquement, au milieu de la guerre : « The empires
98
unit le congrès de La Haye, sous la présidence de
Churchill
, en mai 1948, il paraissait urgent de faire l’Europe pour empêcher le
99
ojets politiques plus ou moins pragmatiques, dont
Churchill
sera le porte-parole le plus prestigieux, Schuman et Spaak les artisa
100
diplomatie occidentale ; rappelons le discours de
Churchill
à Zurich, le 16 septembre 1946, et les appels réitérés du général de
101
ndances s’affrontent : celle des unionistes (à la
Churchill
) qui demandent des mesures « d’union plus étroite » ne limitant en ri
102
Duncan Sandys, jeune ancien ministre et gendre de
Churchill
, et le secrétaire général, Joseph Retinger. Sous leur conduite, une d
103
u premier congrès européen de La Haye que présida
Churchill
. J’en étais le rapporteur et j’ai proposé de faire l’Europe par la cu
104
pas que l’on pourra faire, éclate le discours de
Churchill
à l’Université de Zurich, le 19 septembre 1946. D’un trait génial, Ch
105
Zurich, le 19 septembre 1946. D’un trait génial,
Churchill
va ramener la conjoncture la plus complexe et angoissante à une seule
106
notables politiques et industriels patronnés par
Churchill
. Et c’est ce « compromis historique » qui va se réaliser au début de
107
e manière de reformer la « famille » dont parlait
Churchill
, que d’en exclure pour des motifs purement économiques, les pays scan
108
on step by step ou « pas à pas » comme le voulait
Churchill
, mais « avec des bottes de sept lieues ! »12 Il s’agissait alors, pou
109
s a definition of culture. 32. Motif invoqué par
Churchill
dans son discours de Zurich (1946) puis par Jean Monnet, Robert Schum
110
i 1948 à La Haye, sous la présidence d’honneur de
Churchill
, d’ailleurs présent et très souvent actif. On m’a chargé d’organiser
111
Haye (mai 1948), sous la présidence d’honneur de
Churchill
, qui est présent et actif. Elles proposent la création d’un Conseil d
112
i 1948 à La Haye, sous la présidence d’honneur de
Churchill
, d’ailleurs présent et très souvent actif. On m’a chargé d’organiser
113
opéen, et salué par un message très chaleureux de
Churchill
. Vous voilà devenu organisateur, sinon administrateur, d’un projet bi
114
ai 1948 se tient à La Haye, sous la présidence de
Churchill
, le premier Congrès de l’Europe et ce congrès se termine par la procl
115
grès avait réuni, sous la présidence d’honneur de
Churchill
, 800 délégués des pays de l’Europe de l’Ouest et observateurs des pay
116
sations étaient alors : United Europe (fondée par
Churchill
), le Comité pour l’Europe unie (Raoul Dautry et René Courtin), la Lig
117
ncien ministre anglais des Armements et gendre de
Churchill
, et le Secrétaire général, le Polonais Joseph Retinger, qui avait été
118
ope réuni à La Haye en 1948 sous la présidence de
Churchill
, ce texte de trois pages a décidé de ma carrière professionnelle et n