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l’on supprime la notion même d’intéressant. Donc
Cingria
défend une thèse : « Je m’appliquerai à désassocier et à mettre en fa
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uvre d’humanisme poétique. Car l’« érudition » de
Cingria
reste si constamment précise et malicieuse qu’elle atteint à coup sûr
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aissez mieux le cœur des femmes, de Girard, et de
Cingria
, ce que vous aurez la chance d’en trouver, une note ici ou là, quelqu
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est bien plus romand que la pompeuse drôlerie de
Cingria
, lequel n’est Suisse que par accident, j’ose à peine dire par l’état
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s moi-même. » Ainsi s’exprime Bruno Pomposo, dont
Cingria
, naguère, donna les Autobiographies désordonnées. Pomposo, certes ! b
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d’un style incomparable de précision et de verve,
Cingria
est un phénomène dont Claudel, Max Jacob et Ramuz ont su voir et dire
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rai de signaler ici l’humour absolument original.
Cingria
fit partie du groupe des Cahiers vaudois, réuni autour de Ramuz penda
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qualifiées, et vous aurez une idée du comique de
Cingria
. Un humour romand… Trois auteurs seulement, me dira-t-on ? Trois dime
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nt les jeunes Suisses, trop assurés, comme le dit
Cingria
, de trouver chaque matin sur leur table un gros bol de café au lait.
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andises » — (les conservatoires de l’époque, note
Cingria
). On peut concevoir une poésie — même très belle — qui serait faite d
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peu près le groupe des Cahiers vaudois), les deux
Cingria
, le peintre Auberjonois, Ansermet, Stravinsky. Claudel y touche de pr
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recueil, le Petit Ramusianum harmonique de Ch.-A.
Cingria
et Stravinsky : l’humour de l’authentique, si caractéristique du cerc
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nt les jeunes Suisses, trop assurés, comme le dit
Cingria
, de trouver chaque matin sur leur table un gros bol de café au lait.
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Constant. Et cela n’empêche nullement Cendrars ou
Cingria
. On nous parle de révolte, de crise et d’analyse, d’inhibitions, de p
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’Art avec la majuscule dont se moquait notre cher
Cingria
, ne pourra remplacer le sacré, quoi qu’en écrive André Malraux, car s