1 s de libraires… Les Vaudois ont produit ou toléré Constant , Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois Calvin, de Bèze, Rousseau, Mad

2 ntaisie de ce peuple ? Rousseau, Madame de Staël, Constant , Vinet… Cette énumération, pourtant inévitable, se révèle, pour mon e

3 st Benjamin Constant : on l’accusa de panthéisme. Constant , drôle de corps ironique, esprit exact dont les erreurs ne sont jamai

4 on ? » L’allusion à saint Paul est évidente. Mais Constant , comme les romantiques allemands, s’il voit bien la question ne va pa

5 rançais, de Rousseau jusqu’à Gide, en passant par Constant . Quand on parle du roman, vous ne voyez que Balzac et Zola. Je vois a

6 domine les lettres françaises ; après Rousseau : Constant et Staël, et toute la petite cour de Coppet, Gibbon, Schlegel et Sism

7 uropéens. C’est dans cette tradition — celle d’un Constant — que je me suis trouvé rangé, un peu par la force des choses, par at

8 er la Suisse romande, donc la défendre. Rousseau, Constant , Madame de Staël, Vinet n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié

9 domine les lettres françaises ; après Rousseau : Constant et Staël, et toute la petite cour de Coppet. Ce foyer s’éteint pour u

10 er la Suisse romande, donc la défendre. Rousseau, Constant , Madame de Staël, Vinet n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié

11 is non Stendhal. Madame de Staël en eut, mais non Constant (comme écrivain). Or personne ne lit plus Les Martyrs ni Corinne, et

12 mais non Stendhal. Mme de Staël en eut, mais non Constant (comme écrivain). Or personne ne lit plus les Martyrs ni Corinne, et

13 de libraires…   Les Vaudois ont produit ou toléré Constant , Alexandre Vinet, Ramuz ; les Genevois Calvin, de Bèze, Rousseau, Mad

14 e d’expression française : deux libéraux suisses, Constant et Mme de Staël ; un ultramontain savoyard, Joseph de Maistre ; et un

15 mort. L’année même où paraissait la brochure de Constant , manifeste du libéralisme politique, où mourait Fichte, théoricien du

16 n savoir sa langue. Cela donne Rousseau, Staël ou Constant . Et cela n’empêche nullement Cendrars ou Cingria. On nous parle de ré

17 cien) ont été nos meilleurs Européens : Rousseau, Constant , Mme de Staël dans le passé, et de nos jours, parmi nos aînés, Robert

18 cien) ont été nos meilleurs Européens : Rousseau, Constant , Mme de Staël dans le passé, et de nos jours, Robert de Traz, Charles

19 utant que son modèle en Suisse. Rousseau, Vattel, Constant , Millier, mais aussi Jacob Burckhardt, Robert de Traz, auteur de L’Es

20 Vienne et à Berlin, Jean-Jacques, Mme de Staël et Constant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, après de longs

21 Vienne et à Berlin, Jean-Jacques, Mme de Staël et Constant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, après de longs

22 ique et politique : grâce à Schlegel, Sismondi et Constant . Cinquante ans plus tard, c’est à Bâle que s’allume un nouveau foyer 

23 utant que son modèle en Suisse. Rousseau, Vattel, Constant , Müller, mais aussi Jacob Burckhardt, Robert de Traz auteur de L’Espr

24 réserve d’ailleurs une place de choix à Rousseau, Constant , Robert de Traz et Gonzague de Reynold, pour ne vous citer qu’eux. Ma

25 en février, comme il va l’être à Paris en avril, Constant est à Liège, puis à Bruxelles, où il apprend l’abdication de l’empere

26 le retour en force de la politique dans la vie de Constant  : elle aura plutôt contribué à en dramatiser les péripéties. Il paraî

27 l’impossible se réalise : au lieu d’être arrêté, Constant reçoit une invitation de l’empereur — et s’y rend sur l’heure. Dès lo

28 oi seul le public d’aujourd’hui connaît le nom de Constant  ; mais cela n’est qu’anecdote à ses yeux, comparé aux « idées constit

29 igera la liberté. Elle en aura. Ni l’empereur ni Constant n’ont changé. Nul n’est dupe, nul ne cherche à duper l’autre. L’un ve

30 en aura. » Voilà qui est cynique à souhait. Mais Constant l’est-il beaucoup moins quand il accepte de rédiger ce qu’on appeller

31 ’empereur pour Rochefort puis pour Sainte-Hélène, Constant entre en opposition avec la Réaction royaliste qui va régner pendant

32 ant sa devise ironique : Inconstancia constans, «  Constant dans l’inconstance ». Rien de plus injuste, on va le voir. 1°. Consta

33 tance ». Rien de plus injuste, on va le voir. 1°. Constant ne se rallie pas à la royauté mais à la Charte, quelque peu libérale,

34 que l’opportuniste en l’occurrence, ce n’est pas Constant , c’est l’empereur. De Golfe-Juan à Lyon, jusqu’à Paris, Napoléon a ét

35 itation du 14 avril. Je ne croyais point — écrit Constant dans son Mémoire sur les Cent-Jours — à la conversion subite d’un hom

36 nts, un moyen d’accroître leur autorité », écrira Constant un peu plus tard43, et tout le confirme depuis près de deux siècles.

37  » Cet impérialisme stato-national, identifié par Constant à l’esprit de conquête, poursuivra désormais les vaincus « dans l’int

38 e second étant le chapitre XIII sur l’Uniformité. Constant part d’une constatation que notre génération, hélas, ne saurait mettr

39 , et dont l’épanouissement attendra notre siècle, Constant propose un arrangement de la société qui correspond au sens exact de

40 retrouve en termes analogues dans trois écrits de Constant à cette époque) : Dans tous les États où l’on détruit ainsi toute vi

41 s patries locales — nous dirons les régions — que Constant préconise en ce point, c’est l’antithèse parfaite du centralisme jaco

42 refusant à chaque région une autonomie relative. Constant dénonce ici, par avance, l’utopie que l’on opposera, au xxe siècle,

43 ce pseudo-fédéralisme très « vicieux » que récuse Constant . Il veut le contraire : la fédération bien liée d’États formés eux-mê

44 nne et à Berlin, Jean-Jacques, Madame de Staël et Constant à Paris. Quant à un Jung, à un Ramuz, à un Barth, qui, après de longs