1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
1 omate et historien, une alliance avec la fille de Corneille , et plus haut, dès le xiie siècle, de fréquents donateurs à l’Abbaye
2 galité… Et pourtant si le « grand Ostervald », si Corneille , si la Trappe sont bien loin — et ils le sont — que dire du Singe ? J
2 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
3 d’un aimable anachronisme. Outre qu’elle abuse de Corneille , elle paraît ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souve
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
4 ami Cléandre. D’où l’on conclut généralement que Corneille est le premier auteur qui ait voulu soumettre la passion à la raison,
5 mon gré l’enflammer, et l’éteindre… C’est là le Corneille classique, pensera-t-on : la volonté triomphant de la passion. Mais l
6 , destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou Corneille lui-même, que c’est la liberté qui est désirée, alors que c’est évide
7 issant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce, il s’adresse en
8 t en effet couronnés de succès au cinquième acte. Corneille l’avoue plus tard, tout en feignant de s’en étonner, comme il se doit
9 s-ci. Mais dans le plan purement psychologique où Corneille se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui
10 s, c’est une passion inavouable. L’originalité de Corneille demeure d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait,
11 échaîné L’opposition classique de Racine et de Corneille se réduit à ceci touchant le mythe : Racine part du philtre comme d’u
12 tout entière à sa proie attachée », — tandis que Corneille ne veut y voir qu’« une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’où
13 er. (I, 1.) Ce n’est pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille  ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
14 our intolérable… 12.Éclipse du mythe Malgré Corneille , malgré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français souff
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
15 d’un aimable anachronisme. Outre qu’elle abuse de Corneille , elle paraît ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souve
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
16 ami Cléandre. D’où l’on conclut généralement que Corneille est le premier auteur qui ait voulu soumettre la passion à la raison,
17 mon gré l’enflammer, et l’éteindre… C’est là le Corneille classique, pensera-t-on : la volonté triomphant de la passion. Mais l
18 , destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou Corneille lui-même, que c’est la liberté qui est désirée, alors que c’est évide
19 issant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce, il s’adresse en
20 t en effet couronnés de succès au cinquième acte. Corneille l’avoue plus tard, tout en feignant de s’en étonner, comme il se doit
21 s-ci. Mais dans le plan purement psychologique où Corneille se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui
22 s, c’est une passion inavouable. L’originalité de Corneille demeure d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait,
23 échaîné L’opposition classique de Racine et de Corneille se réduit à ceci, touchant le mythe : Racine part du philtre comme d’
24 tout entière à sa proie attachée », — tandis que Corneille ne veut y voir qu’« une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’où
25 mer. (I, 1) Ce n’est pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille  ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
26 our intolérable… 12.Éclipse du mythe Malgré Corneille , malgré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français souff
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
27 d’un aimable anachronisme. Outre qu’elle abuse de Corneille , elle paraît ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souve
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
28 ami Cléandre. D’où l’on conclut généralement que Corneille est le premier auteur qui ait voulu soumettre la passion à la raison,
29 mon gré l’enflammer, et l’éteindre… C’est là le Corneille classique, pensera-t-on : la volonté triomphant de la passion. Mais l
30 , destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou Corneille lui-même, que c’est la liberté qui est désirée, alors que c’est évide
31 issant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce, il s’adresse en
32 t en effet couronnés de succès au cinquième acte. Corneille l’avoue plus tard, tout en feignant de s’en étonner, comme il se doit
33 s-ci. Mais dans le plan purement psychologique où Corneille se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui
34 s, c’est une passion inavouable. L’originalité de Corneille demeure d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait,
35 échaîné L’opposition classique de Racine et de Corneille se réduit à ceci, touchant le mythe : Racine part du philtre comme d’
36 tout entière à sa proie attachée », — tandis que Corneille ne veut y voir qu’ « une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’o
37 mer. (I,1.) Ce n’est pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille  ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
38 our intolérable… 12.Éclipse du mythe Malgré Corneille , malgré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français souff
8 1948, Suite neuchâteloise. IV
39 omate et historien, une alliance avec la fille de Corneille , et plus haut, dès le xiie siècle, de fréquents donateurs à l’Abbaye
40 galité… Et pourtant si le « grand Ostervald », si Corneille , si la Trappe sont bien loin — et ils le sont — que dire du Singe ? J
9 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
41 u’un… », disait Victor Hugo, reprenant un vers de Corneille . 8. Il s’agit d’une interview de M. Raymond Aron, publiée dans la
10 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
42 pas toujours été le cas : je pense à Racine et à Corneille qui étaient au service de Louis XIV. Les grands peintres de la Renais