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omate et historien, une alliance avec la fille de
Corneille
, et plus haut, dès le xiie siècle, de fréquents donateurs à l’Abbaye
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galité… Et pourtant si le « grand Ostervald », si
Corneille
, si la Trappe sont bien loin — et ils le sont — que dire du Singe ? J
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d’un aimable anachronisme. Outre qu’elle abuse de
Corneille
, elle paraît ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souve
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ami Cléandre. D’où l’on conclut généralement que
Corneille
est le premier auteur qui ait voulu soumettre la passion à la raison,
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mon gré l’enflammer, et l’éteindre… C’est là le
Corneille
classique, pensera-t-on : la volonté triomphant de la passion. Mais l
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, destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou
Corneille
lui-même, que c’est la liberté qui est désirée, alors que c’est évide
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issant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et
Corneille
a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce, il s’adresse en
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t en effet couronnés de succès au cinquième acte.
Corneille
l’avoue plus tard, tout en feignant de s’en étonner, comme il se doit
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s-ci. Mais dans le plan purement psychologique où
Corneille
se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui
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s, c’est une passion inavouable. L’originalité de
Corneille
demeure d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait,
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échaîné L’opposition classique de Racine et de
Corneille
se réduit à ceci touchant le mythe : Racine part du philtre comme d’u
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tout entière à sa proie attachée », — tandis que
Corneille
ne veut y voir qu’« une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’où
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er. (I, 1.) Ce n’est pas ce ciel-là qu’eût adoré
Corneille
! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
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our intolérable… 12.Éclipse du mythe Malgré
Corneille
, malgré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français souff
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d’un aimable anachronisme. Outre qu’elle abuse de
Corneille
, elle paraît ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souve
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ami Cléandre. D’où l’on conclut généralement que
Corneille
est le premier auteur qui ait voulu soumettre la passion à la raison,
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mon gré l’enflammer, et l’éteindre… C’est là le
Corneille
classique, pensera-t-on : la volonté triomphant de la passion. Mais l
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, destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou
Corneille
lui-même, que c’est la liberté qui est désirée, alors que c’est évide
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issant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et
Corneille
a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce, il s’adresse en
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t en effet couronnés de succès au cinquième acte.
Corneille
l’avoue plus tard, tout en feignant de s’en étonner, comme il se doit
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s-ci. Mais dans le plan purement psychologique où
Corneille
se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui
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s, c’est une passion inavouable. L’originalité de
Corneille
demeure d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait,
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échaîné L’opposition classique de Racine et de
Corneille
se réduit à ceci, touchant le mythe : Racine part du philtre comme d’
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tout entière à sa proie attachée », — tandis que
Corneille
ne veut y voir qu’« une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’où
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mer. (I, 1) Ce n’est pas ce ciel-là qu’eût adoré
Corneille
! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
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our intolérable… 12.Éclipse du mythe Malgré
Corneille
, malgré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français souff
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d’un aimable anachronisme. Outre qu’elle abuse de
Corneille
, elle paraît ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souve
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ami Cléandre. D’où l’on conclut généralement que
Corneille
est le premier auteur qui ait voulu soumettre la passion à la raison,
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mon gré l’enflammer, et l’éteindre… C’est là le
Corneille
classique, pensera-t-on : la volonté triomphant de la passion. Mais l
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, destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou
Corneille
lui-même, que c’est la liberté qui est désirée, alors que c’est évide
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issant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et
Corneille
a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce, il s’adresse en
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t en effet couronnés de succès au cinquième acte.
Corneille
l’avoue plus tard, tout en feignant de s’en étonner, comme il se doit
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s-ci. Mais dans le plan purement psychologique où
Corneille
se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui
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s, c’est une passion inavouable. L’originalité de
Corneille
demeure d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait,
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échaîné L’opposition classique de Racine et de
Corneille
se réduit à ceci, touchant le mythe : Racine part du philtre comme d’
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tout entière à sa proie attachée », — tandis que
Corneille
ne veut y voir qu’ « une tyrannie dont il faut secouer le joug ». D’o
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mer. (I,1.) Ce n’est pas ce ciel-là qu’eût adoré
Corneille
! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
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our intolérable… 12.Éclipse du mythe Malgré
Corneille
, malgré Racine jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français souff
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omate et historien, une alliance avec la fille de
Corneille
, et plus haut, dès le xiie siècle, de fréquents donateurs à l’Abbaye
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galité… Et pourtant si le « grand Ostervald », si
Corneille
, si la Trappe sont bien loin — et ils le sont — que dire du Singe ? J
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u’un… », disait Victor Hugo, reprenant un vers de
Corneille
. 8. Il s’agit d’une interview de M. Raymond Aron, publiée dans la
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pas toujours été le cas : je pense à Racine et à
Corneille
qui étaient au service de Louis XIV. Les grands peintres de la Renais