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Consolation à Me
Duperrier
sur un procès perdu (5 décembre 1947)g Voici le raisonnement qu’a
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onnement qu’a tenu devant la cour le bouillant Me
Duperrier
: — Rougemont s’est mis au service d’une propagande étrangère, comme
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d’un lion du désert, et Malherbe d’avoir consolé
Duperrier
— celui qui a perdu son procès. La seule question sérieuse qui se pos
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xactement le contraire d’Oltramare à Paris. Si Me
Duperrier
ne sent pas la différence, essayons de l’éclairer par une fable. Supp
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fait emprisonner, puis juger sommairement, et Me
Duperrier
se voit chargé d’office de ma défense. Que va-t-il dire ? Il n’hésite
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ille et on le pend d’office. Fin de la douleur de
Duperrier
. Mais voilà !… les Américains ont gagné la guerre. La Suisse subsiste
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sclaves honteux de vivre. g. « Consolation à Me
Duperrier
sur un procès perdu », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 287, 5 décem
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de singulière manière au procès Oltramare par Me
Duperrier
, Denis de Rougemont répond sur le ton de la plaisanterie dans le dern
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Consolation à Me
Duperrier
sur un procès perdu (décembre 1947)j Ta douleur, du Périer, sera
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comptes rendus de la plaidoirie prononcée par Me
Duperrier
lors du procès de son client Georges Oltramare. Ainsi dans la Gazett
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te de Lausanne : Un rapprochement surprenant Me
Duperrier
, brandissant le livre de Denis de Rougemont, Journal des deux mondes
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ai l’honneur, M. le procureur général, s’écrie Me
Duperrier
, de me faire ici le dénonciateur de Denis de Rougemont. et dans la F
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érisme ». Qui croire ? Ainsi donc, selon Me
Duperrier
, j’ai passé le temps de la guerre à « mettre en danger la sécurité de
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nt mal, qui devons-nous croire ? Remarquez que Me
Duperrier
, en me dénonçant devant un tribunal, a brandi ses preuves : mon Journ
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onnement qu’a tenu devant la cour le bouillant Me
Duperrier
: — Rougemont s’est mis au service d’une propagande étrangère, comme
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d’un lion du désert, et Malherbe d’avoir consolé
Duperrier
— celui qui a perdu son procès. La seule question sérieuse qui se pos
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xactement le contraire d’Oltramare à Paris. Si Me
Duperrier
ne sent pas la différence, essayons de l’éclairer par une fable. F
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fait emprisonner, puis juger sommairement, et Me
Duperrier
se voit chargé d’office de ma défense. Que va-t-il dire ? Il n’hésite
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ille et on le pend d’office. Fin de la douleur de
Duperrier
. Mais voilà… Les Américains ont gagné la guerre. La Suisse subs
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re, le 20 novembre 1947. j. « Consolation à Me
Duperrier
sur un procès perdu », Bulletin de la Guilde du livre, Lausanne, n° 1