1
s poètes, des philosophes terriblement concrets :
Maître Eckhart
, Suso, Tauler, Franck et Weigel, et surtout Boehme le gnostique. Pour
2
autre part, on sait quels liens unissent Luther à
Maître Eckhart
, et surtout à son cher Tauler, dont il cite constamment les sermons.
3
d’avant la Trinité dont nous parlent la Gnose et
Maître Eckhart
? Et d’où viendrait, sinon, l’incertitude, voire le sentiment d’équiv
4
rons, au cas des grands mystiques occidentaux, de
Maître Eckhart
à Jean de la Croix. ⁂ Une brève revue des thèmes « courtois » de la m
5
, qui rappelle le « rejet des dons » dont parlent
Eckhart
et saint Jean de la Croix. Les amants se plaignent parfois de leur pa
6
Jean de la Croix à la condamnation des créatures.
Maître Eckhart
, que l’on tient cependant — à tort peut-être — pour platonicien, sait
7
ndateur de la mystique allemande au xive siècle,
Maître Eckhart
, et le mystique hindou Sankara. Ce qui est intéressant pour notre obj
8
vie diverse, infiniment mouvante). Au contraire,
Eckhart
verra Dieu présent dans toutes les créatures, en tant que, par l’âme
9
ns l’autre, donnant naissance à une unité d’être.
Eckhart
ne connaît ni cette ivresse ni cet amour « pathologique ». L’amour, p
10
». C’est par ce trait, tout particulièrement, que
Eckhart
se distingue d’une manière radicale de Plotin, dont on persiste à fai
11
pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour
Eckhart
, la vraie voie mystique n’est pas celle qui, s’élevant d’un état de s
12
que d’une union, puisque, comme l’écrit ailleurs
Eckhart
, l’âme reste l’âme, et Dieu reste Dieu95. L’acte d’amour spirituel es
13
he de ce monde. D’ailleurs Otto cite un passage d’
Eckhart
où il est question non plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et d
14
Otto, la plus haute joie mystique qui figure pour
Eckhart
l’expression authentique de l’union divine, mais bien l’Agapè, dont n
15
ra, Platon, Plotin) et l’Occident (ici figuré par
Eckhart
) s’opposeraient dans les termes mêmes par lesquels nous avons tenté d
16
ares et la doctrine chrétienne de l’amour. ⁂ Mais
Eckhart
ne fut pas en odeur de sainteté. Le pape Jean XXII condamna même ses
17
distinction. Cette thèse, extraite des œuvres d’
Eckhart
, paraît contredire formellement l’interprétation précédente. Elle rej
18
llement l’interprétation précédente. Elle rejette
Maître Eckhart
du côté de « l’Orient », c’est-à-dire du côté d’une mystique essentie
19
ela même hérétique… Ce qui est certain, c’est que
Maître Eckhart
est le dialecticien par excellence, et qu’il est trop facile d’extrai
20
n’en est pas moins significatif de constater que
Eckhart
souleva dans la mystique flamande une opposition très violente, et su
21
oujours à l’Orient de quelqu’un ! C’est ainsi que
Maître Eckhart
figura l’hérésie que j’appelle « orientale » aux yeux de Ruysbroek l’
22
uze béguines, il dénonce « ces faux prophètes » —
Eckhart
et ses disciples — qui « s’imaginent qu’ils sont Dieu par nature ». «
23
ref, ils agissent. On le voit : Ruysbroek accuse
Eckhart
de quiétisme. Il revendique contre lui un certain activisme de l’amou
24
la commodité de l’exposé : le fait historique que
Maître Eckhart
et son disciple se soient opposés sur le point précis de l’union divi
25
t… » ⁂ De la comparaison formelle des écrits d’un
Eckhart
avec ceux d’un Ruysbroek, d’une Thérèse et d’un Jean de la Croix, nou
26
rs œuvres, tandis qu’elle est absente de celles d’
Eckhart
. Voilà pourquoi ce fut la mystique orthodoxe — la moins suspecte de t
27
forme d’intoxication, et tout nous prouve que les
Eckhart
, Ruysbroek, Thérèse, Jean de la Croix, sont exactement le contraire d
28
té souveraine de l’âme. Saint Jean de la Croix et
Maître Eckhart
disent en termes différents la même chose : il faut que le mystique a
29
. Trad. Hoornaert. 91. Ce n’est pas évident pour
Eckhart
(voir plus bas, chap. iii) mais bien pour sainte Thérèse qui y insist
30
en dire que l’on se heurte dans tous les écrits d’
Eckhart
, à une grave équivoque sur le sens qu’il attribue à l’union (Einung).
31
re la thèse d’Otto, et nous permettrait de ranger
Maître Eckhart
parmi les hérétiques. Je simplifie évidemment, mais il y a là une que
32
le vérification de ce que nous disions à propos d’
Eckhart
: la mystique unitive ignore la passion divine. 140. Doctrine fabu
33
es mystiques de Suso et de Tauler, et par eux, de
Maître Eckhart
. On sait que Luther, de son côté, fut assez fortement influencé par c
34
d’avant la Trinité dont nous parlent la Gnose et
Maître Eckhart
, et plus précisément encore, le Dieu « suressentiel » qui selon Berna
35
, qui rappelle le « rejet des dons » dont parlent
Eckhart
et saint Jean de la Croix. Les amants se plaignent parfois de leur pa
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Jean de la Croix à la condamnation des créatures.
Maître Eckhart
, que l’on tient cependant — à tort peut-être — pour platonicien, sait
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ndateur de la mystique allemande au xive siècle,
Maître Eckhart
, et le mystique hindou Sankara. Ce qui est intéressant pour notre obj
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vie diverse, infiniment mouvante). Au contraire,
Eckhart
verra Dieu présent dans toutes les créatures, en tant que, par l’âme
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ns l’autre, donnant naissance à une unité d’être.
Eckhart
ne connaît ni cette ivresse ni cet amour « pathologique ». L’amour, p
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». C’est par ce trait, tout particulièrement, que
Eckhart
se distingue d’une manière radicale de Plotin, dont on persiste à fai
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e pas moins les éléments de l’homme fervent. Pour
Eckhart
, la vraie voie mystique n’est pas celle qui, s’élevant d’un état de s
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que d’une union, puisque, comme l’écrit ailleurs
Eckhart
, l’âme reste l’âme, et Dieu reste Dieu113. L’acte d’amour spirituel e
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he de ce monde. D’ailleurs Otto cite un passage d’
Eckhart
où il est question non plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et d
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Otto, la plus haute joie mystique qui figure pour
Eckhart
l’expression authentique de l’union divine, mais bien l’Agapè, dont n
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ra, Platon, Plotin) et l’Occident (ici figuré par
Eckhart
) s’opposeraient dans les termes mêmes par lesquels nous avons tenté d
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ares et la doctrine chrétienne de l’amour. ⁂ Mais
Eckhart
ne fut pas en odeur de sainteté. Le pape Jean xxii condamna même ses
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distinction. » Cette thèse, extraite des œuvres d’
Eckhart
, paraît contredire formellement l’interprétation précédente. Elle rej
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llement l’interprétation précédente. Elle rejette
Maître Eckhart
du côté de « l’Orient », c’est-à-dire du côté d’une mystique essentie
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ela même hérétique… Ce qui est certain, c’est que
Maître Eckhart
est le dialecticien par excellence, et qu’il est trop facile d’extrai
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n’en est pas moins significatif de constater que
Eckhart
souleva dans la mystique flamande une opposition très violente, et su
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oujours à l’Orient de quelqu’un ! C’est ainsi que
Maître Eckhart
figura l’hérésie que j’appelle « orientale » aux yeux de Ruysbroek l’
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uze béguines, il dénonce « ces faux prophètes » —
Eckhart
et ses disciples — qui « s’imaginent qu’ils sont Dieu par nature ». «
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Bref, ils agissent. On le voit : Ruysbroek accuse
Eckhart
de quiétisme. Il revendique contre lui un certain activisme de l’amou
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la commodité de l’exposé : le fait historique que
Maître Eckhart
et son disciple se soient opposés sur le point précis de l’union divi
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t… » ⁂ De la comparaison formelle des écrits d’un
Eckhart
, avec ceux d’un Ruysbroek, d’une Thérèse et d’un Jean de la Croix, no
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rs œuvres, tandis qu’elle est absente de celles d’
Eckhart
. Voilà pourquoi ce fut la mystique orthodoxe — la moins suspecte de t
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forme d’intoxication, et tout nous prouve que les
Eckhart
, Ruysbroek, Thérèse, Jean de la Croix, sont exactement le contraire d
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té souveraine de l’âme. Saint Jean de la Croix et
Maître Eckhart
disent en termes différents la même chose : il faut que le mystique a
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Trad. Hoornaert. 109. Ce n’est pas évident pour
Eckhart
(voir plus bas, chap. 3) mais bien pour sainte Thérèse qui y insiste
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en dire que l’on se heurte dans tous les écrits d’
Eckhart
, à une équivoque sur le sens qu’il attribue à l’union (Einung). Toute
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ontre la thèse d’Otto, et nous induirait à ranger
Maître Eckhart
parmi les hérétiques. 117. Un troubadour : « Amour ne me quitte ni b
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le vérification de ce que nous disions à propos d’
Eckhart
: la mystique unitive ignore la passion divine. 158. Doctrine fabul
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d’avant la Trinité dont nous parlent la Gnose et
Maître Eckhart
, et plus précisément encore, le Dieu « suressentiel » qui selon Berna
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ndis, au cas des grands mystiques occidentaux, de
Maître Eckhart
à Jean de la Croix. ⁂ Une brève revue des thèmes « courtois » de la m
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, qui rappelle le « rejet des dons » dont parlent
Eckhart
et saint Jean de la Croix. Les amants se plaignent parfois de leur pa
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Jean de la Croix à la condamnation des créatures.
Maître Eckhart
, que l’on tient cependant — à tort peut-être — pour platonicien, sait
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ndateur de la mystique allemande au xive siècle.
Maître Eckhart
, et le mystique hindou Sankara. Ce qui est intéressant pour notre obj
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vie diverse, infiniment mouvante). Au contraire,
Eckhart
verra Dieu présent dans toutes les créatures, en tant que, par l’âme
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ns l’autre, donnant naissance à une unité d’être.
Eckhart
ne connaît ni cette ivresse ni cet amour « pathologique ». L’amour, p
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». C’est par ce trait, tout particulièrement, que
Eckhart
se distingue d’une manière radicale de Plotin, dont on persiste à fai
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pas moins les éléments de l’homme fervent. » Pour
Eckhart
, la vraie voie mystique n’est pas celle qui, s’élevant d’un état de s
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que d’une union, puisque, comme l’écrit ailleurs
Eckhart
, l’âme reste l’âme, et Dieu reste Dieu103. L’acte d’amour spirituel e
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he de ce monde. D’ailleurs Otto cite un passage d’
Eckhart
où il est question non plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et d
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Otto, la plus haute joie mystique qui figure pour
Eckhart
l’expression authentique de l’union divine, mais bien l’Agapè, dont n
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ra, Platon, Plotin) et l’Occident (ici figuré par
Eckhart
) s’opposeraient dans les termes mêmes par lesquels nous avons tenté d
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ares et la doctrine chrétienne de l’amour. ⁂ Mais
Eckhart
ne fut pas en odeur de sainteté. Le pape Jean XXII condamna même ses
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distinction. » Cette thèse, extraite des œuvres d’
Eckhart
, paraît contredire formellement l’interprétation précédente. Elle rej
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llement l’interprétation précédente. Elle rejette
Maître Eckhart
du côté de « l’Orient », c’est-à-dire du côté d’une mystique essentie
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ela même hérétique… Ce qui est certain, c’est que
Maître Eckhart
est le dialecticien par excellence, et qu’il est trop facile d’extrai
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n’en est pas moins significatif de constater que
Eckhart
souleva dans la mystique flamande une opposition très violente, et su
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oujours à l’Orient de quelqu’un ! C’est ainsi que
Maître Eckhart
figura l’hérésie que j’appelle « orientale » aux yeux de Ruysbroek l’
82
uze béguines, il dénonce « ces faux prophètes » —
Eckhart
et ses disciples — qui « s’imaginent qu’ils sont Dieu par nature ». «
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Bref, ils agissent. On le voit : Ruysbroek accuse
Eckhart
de quiétisme. Il revendique contre lui un certain activisme de l’amou
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la commodité de l’exposé : le fait historique que
Maître Eckhart
et son disciple se soient opposés sur le point précis de l’union divi
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… » ⁂ De la comparaison formelle des écrits d’un
Eckhart
avec ceux d’un Ruysbroek, d’une Thérèse et d’un Jean de la Croix, nou
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rs œuvres, tandis qu’elle est absente de celles d’
Eckhart
. Voilà pourquoi ce fut la mystique orthodoxe — la moins suspecte de t
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forme d’intoxication, et tout nous prouve que les
Eckhart
, Ruysbroek, Thérèse, Jean de la Croix, sont exactement le contraire d
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té souveraine de l’âme. Saint Jean de la Croix et
Maître Eckhart
disent en termes différents la même chose : il faut que le mystique a
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. Trad. Hoornaert. 99. Ce n’est pas évident pour
Eckhart
(voir plus bas, chap. 4) mais bien pour sainte Thérèse qui y insiste
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n dire que l’on se heurte, dans tous les écrits d’
Eckhart
, à une équivoque sur le sens qu’il attribue à l’union (Einung). Toute
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ontre la thèse d’Otto, et nous induirait à ranger
Maître Eckhart
parmi les hérétiques. 107. Un troubadour : « Amour ne me quitte ni b
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le vérification de ce que nous disions à propos d’
Eckhart
: la mystique unitive ignore la passion divine. 147. Doctrine fab
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yrisme courtois, et cette littérature influencera
Maître Eckhart
, puis Ruysbroeck, puis Suso et les autres mystiques flamands et rhéna
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27. William James : L’Expérience religieuse. 28.
Maître Eckhart
: Sermons. 29. Luther : De Servo arbitrio. 30. Goethe : Faust. 31. He
95
tique. Le véritable individu, au Moyen Âge, c’est
Maître Eckhart
, de même qu’en Inde c’est d’abord le Bouddha, puis tel guru jusqu’à n
96
ara parfois préfigure le thomisme, et il arrive à
Maître Eckhart
de s’exprimer comme un bouddhiste. La Bhagavad-Gita fait l’éloge de l
97
ens de citer dans l’ordre saint Jean de la Croix,
Eckhart
, et la Bhagavad-Gita. Et pourtant il serait faux, plus encore que ban
98
tique. Le véritable individu, au Moyen Âge, c’est
Maître Eckhart
, de même qu’en Inde c’est d’abord le Bouddha, puis tel guru jusqu’à n
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ara parfois préfigure le thomisme, et il arrive à
Maître Eckhart
de s’exprimer comme un bouddhiste. La Bhagavad-Gita fait l’éloge de l
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ens de citer dans l’ordre saint Jean de la Croix,
Eckhart
, et la Bhagavad-Gita. Et pourtant il serait faux, plus encore que ban
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s’en méfier : je pense aux ultimes conclusions de
Maître Eckhart
, de Ruysbroek l’Admirable, de saint Jean de la Croix, condamnées par
102
ux-mêmes héritiers des cathares), et aux pieds de
Maître Eckhart
, où il rencontrait Tauler : tous les deux condamnés par l’Église, tou
103
es, combien certains textes traduits en persan de
Maître Eckhart
ou de J. Boehme, voire certains épisodes de nos légendes du saint Gra