1 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
1 e Destin allemand évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du monde ; il a séjourné longtemps en Orient et en Amé
2 gation, cette anxieuse espérance, dans le livre d’ Edschmid . Et l’on découvre, pour la première fois peut-être, l’arrière-pensée
3 us libre pour affirmer aujourd’hui que le roman d’ Edschmid est d’une classe nettement supérieure. J’ajouterai même que c’est un
4 à ce Destin allemand, qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus massif, plus sain ; moins complaisant surtout au
5 iste. Je ne partage pas plus les idées racistes d’ Edschmid que les idées marxistes de Malraux (encore que l’un et l’autre fassen
6 ement humain, je suis contraint de reconnaître qu’ Edschmid est le plus authentique. Il y a, dans Destin allemand, un timbre de v
7 rallélisme est vraiment frappant : Malraux, comme Edschmid , a voyagé dans des pays où il a pu voir les Européens mêlés à des rév
8 péens mêlés à des révolutions indigènes, et comme Edschmid , il en a tiré des conclusions sur le destin de la race blanche, qui f
2 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
9 de quelques dames lettrées. Pourtant, ce roman d’ Edschmid aurait pu provoquer des polémiques révélatrices : il fait comprendre
10 chelle de nos jugements ? La critique se tait sur Edschmid , l’Académie refuse Claudel. État de l’élite française en 1935. Petits
11 rrêtera pas en augmentant les dépenses de guerre. Edschmid nous conte les aventures de cinq sous-officiers de la dernière guerre
12 otre avenir immédiat. Je n’ai rien dit de l’art d’ Edschmid . Je ne lui vois d’analogue que dans les derniers romans de Malraux. M
13 la description des douleurs physiques. Au total, Edschmid est plus fort. Attendrons-nous la prochaine guerre pour lire dans ce
3 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
14 té de puissance. Les exemples précis de Jünger, d’ Edschmid , de Koestler, de Malraux, dans leur première période ; mieux encore,