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e Destin allemand évoque bien d’autres questions.
Edschmid
a fait le tour du monde ; il a séjourné longtemps en Orient et en Amé
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gation, cette anxieuse espérance, dans le livre d’
Edschmid
. Et l’on découvre, pour la première fois peut-être, l’arrière-pensée
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us libre pour affirmer aujourd’hui que le roman d’
Edschmid
est d’une classe nettement supérieure. J’ajouterai même que c’est un
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à ce Destin allemand, qui, toutefois, les domine.
Edschmid
est plus viril, plus massif, plus sain ; moins complaisant surtout au
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iste. Je ne partage pas plus les idées racistes d’
Edschmid
que les idées marxistes de Malraux (encore que l’un et l’autre fassen
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ement humain, je suis contraint de reconnaître qu’
Edschmid
est le plus authentique. Il y a, dans Destin allemand, un timbre de v
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rallélisme est vraiment frappant : Malraux, comme
Edschmid
, a voyagé dans des pays où il a pu voir les Européens mêlés à des rév
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péens mêlés à des révolutions indigènes, et comme
Edschmid
, il en a tiré des conclusions sur le destin de la race blanche, qui f