1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
1 en effet, sous la forme d’un roman dont le héros, Eiichi , est évidemment l’auteur lui-même, le récit de l’adolescence et de la
2 ous assistons à l’existence la plus quotidienne d’ Eiichi , à ces mille petites difficultés précises et humiliantes, à ces momen
3 iants chrétiens au sujet d’un de leurs camarades, Eiichi se décide soudain à quitter l’Université. Ce passage nous le montre d
4 abri de la véritable justice. Il finit par mettre Eiichi à la porte. Il lui reste la ressource de se faire instituteur. Il ass
5 ompte lors de sa première visite aux bas-fonds : Eiichi était partagé entre deux désirs. L’un était de se sauver au plus vite
6 ns la lie de la société. Le jour des funérailles, Eiichi essaya de garder tout son sang-froid, mais au cimetière du Temple de
7 de Zuigan, quand les prêtres de douze temples et Eiichi à leur suite entourèrent le cercueil, il ne put retenir ses larmes. T
8 et, voyant la procession funèbre d’Ophélie, pensa Eiichi , il y avait la redoutable réalité, et il pleura de crainte et de tris
9 ures. En écoutant la mystérieuse musique funèbre, Eiichi prit une résolution. Désormais, rompant tout lien avec le passé, comm
10 le monde : le monde, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père — mort maintenant —, tourmenté par l’emprise d
11 er si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour-là, il entrerait en bataille contre cet ordre
12 écu sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiichi d’avoir prêté son appui à une grève, et le récit se termine par une s
13 i ? tonna le Procureur, qui cherchait à intimider Eiichi . Eiichi garda le silence ; il ne voulait pas se laisser aller à la co
14 a le Procureur, qui cherchait à intimider Eiichi. Eiichi garda le silence ; il ne voulait pas se laisser aller à la colère com
15 es. Ceci acquit au Procureur toute la sympathie d’ Eiichi … Si c’est à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur
16 iles que les procureurs passent leur vie, pensait Eiichi , il est impossible de ne pas leur témoigner de la sympathie. — Qu’est
17 de de me dire clairement votre pensée à ce sujet. Eiichi se taisait. Une minute, deux minutes s’écoulèrent. Quatre ou cinq moi
18 ur le camphrier du jardin, joyeux et insouciants. Eiichi se demanda s’il y avait des procureurs dans le monde des moineaux. Il
19 e dire lequel des deux était le juge de l’autre. Eiichi est provisoirement libéré. Les enfants des bas-fonds l’attendent à sa
20 itre consacré au récit des actes qu’immédiatement Eiichi produit en témoignage de sa conversion. En mystique véritable, il évi