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en effet, sous la forme d’un roman dont le héros,
Eiichi
, est évidemment l’auteur lui-même, le récit de l’adolescence et de la
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ous assistons à l’existence la plus quotidienne d’
Eiichi
, à ces mille petites difficultés précises et humiliantes, à ces momen
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iants chrétiens au sujet d’un de leurs camarades,
Eiichi
se décide soudain à quitter l’Université. Ce passage nous le montre d
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abri de la véritable justice. Il finit par mettre
Eiichi
à la porte. Il lui reste la ressource de se faire instituteur. Il ass
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ompte lors de sa première visite aux bas-fonds :
Eiichi
était partagé entre deux désirs. L’un était de se sauver au plus vite
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ns la lie de la société. Le jour des funérailles,
Eiichi
essaya de garder tout son sang-froid, mais au cimetière du Temple de
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de Zuigan, quand les prêtres de douze temples et
Eiichi
à leur suite entourèrent le cercueil, il ne put retenir ses larmes. T
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et, voyant la procession funèbre d’Ophélie, pensa
Eiichi
, il y avait la redoutable réalité, et il pleura de crainte et de tris
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ures. En écoutant la mystérieuse musique funèbre,
Eiichi
prit une résolution. Désormais, rompant tout lien avec le passé, comm
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le monde : le monde, l’énorme asile de fous dont
Eiichi
avait parlé à son père — mort maintenant —, tourmenté par l’emprise d
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er si c’était le monde ou lui-même qui était fou,
Eiichi
décida que, de ce jour-là, il entrerait en bataille contre cet ordre
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écu sur ces milieux. Finalement, la police accuse
Eiichi
d’avoir prêté son appui à une grève, et le récit se termine par une s
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i ? tonna le Procureur, qui cherchait à intimider
Eiichi
. Eiichi garda le silence ; il ne voulait pas se laisser aller à la co
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a le Procureur, qui cherchait à intimider Eiichi.
Eiichi
garda le silence ; il ne voulait pas se laisser aller à la colère com
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es. Ceci acquit au Procureur toute la sympathie d’
Eiichi
… Si c’est à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur
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iles que les procureurs passent leur vie, pensait
Eiichi
, il est impossible de ne pas leur témoigner de la sympathie. — Qu’est
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de de me dire clairement votre pensée à ce sujet.
Eiichi
se taisait. Une minute, deux minutes s’écoulèrent. Quatre ou cinq moi
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ur le camphrier du jardin, joyeux et insouciants.
Eiichi
se demanda s’il y avait des procureurs dans le monde des moineaux. Il
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e dire lequel des deux était le juge de l’autre.
Eiichi
est provisoirement libéré. Les enfants des bas-fonds l’attendent à sa
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itre consacré au récit des actes qu’immédiatement
Eiichi
produit en témoignage de sa conversion. En mystique véritable, il évi