1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 e comme le siècle de la découverte du monde par l’ Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos contemporain
2 n’est qu’une forme de reportage international. L’ Europe menant cette immense enquête manifeste son génie méthodique, son univ
3 osité. Mais, de même que la France interrogeant l’ Europe du xviiie prenait surtout conscience de son propre génie, l’Europe d
4 prenait surtout conscience de son propre génie, l’ Europe d’aujourd’hui semble chercher dans une confrontation avec l’Orient, p
5 un jour d’un renouveau, c’est à quelques savants européens qu’il le devra, tandis que d’un mouvement inverse, le christianisme d
6 intéressant tableau des multiples réactions de l’ Europe placée devant le dilemme Orient-Occident. Réactions qui, disons-le to
7 u’ouvrit la Revue de Genève sur « l’Avenir de l’ Europe . » (Cf. les deux réponses d’André Gide en particulier). Car la plupar
8 dénomination qui n’a de sens que par rapport à l’ Europe . Il serait vain de tenter un classement parmi les réponses d’une extr
9 s mieux définis. Pour Valéry, la supériorité de l’ Europe réside dans sa « puissance de choix », dans le génie d’abstraction qu
10 déplorent. Plusieurs jeunes songent que dans une Europe vieillie, les parfums puissants de l’Asie sauront encore éveiller de
11 revu peut-être pour la première fois le rôle de l’ Europe « conscience du monde », entre une Amérique affolée de vitesse, édifi
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
12 tés depuis lors les grands noms de la littérature européenne d’avant-guerre mêlés à ceux des maîtres du renouveau idéaliste allema
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
13 id. Et si l’on a pu reprocher à ses tableaux de l’ Europe qu’il vient de parcourir quelque superficialité, du moins faut-il le
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
14 ter au public français cette œuvre « d’importance européenne  », croyez-vous qu’il aille s’abandonner à l’émotion communicative de
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
15 op lucide, est un amour de fatigués (Les Nuits, l’ Europe galante, de Morand). La lucidité aiguë de nos psychologues est cet ét
6 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
16 u’il apporte sur les rapports de l’Orient et de l’ Europe , me paraît destiné à lever plusieurs des plus tenaces de ces confusio
17 osent le portrait moral de l’Oriental, celui de l’ Européen se précise dans la même mesure, — et aussi la figure de l’auteur : ca
18 able qu’entre individus, et comme type d’individu européen Robert de Traz ne pouvait trouver mieux que lui-même. S’il dit des Ég
19 sme n’est-il pas le plus beau don de l’Orient à l’ Europe  ? Il y a là des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfo
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
20 ’Occident (décembre 1926)aa Un Chinois écrit d’ Europe à un Français qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du ton des Le
21 e si dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’ Europe « une barbarie attentivement ordonnée, où l’idée de la civilisation e
22 ec le nôtre. Mais je crois que toute intelligence européenne libre peut souscrire aux critiques du Chinois et sympathiser avec son
23 à notre tour certaines démences qui enfièvrent l’ Europe . Tandis que M. Ford expose victorieusement sa méthode pour « réussir
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
24 et malicieux. » Je ne sais dans quel rapide de l’ Europe centrale — région où l’on est forcé de prendre conscience de soi-même
9 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
25 témoin intelligent et un peu ironique des cours d’ Europe à la veille de la guerre. De cette espèce de collaboration résultent
26 aris est du roman pur ; la tournée des cours de l’ Europe centrale, qu’elle subit comme jeune épouse d’un comte polonais, grand
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
27 griefs que les socialistes font aux capitalistes européens ne sauraient l’atteindre. Au contraire, il a résolu la question socia
28 r, semble-t-il, en souhaitant que les industriels européens s’en inspirent toujours plus. Ford leur montre le chemin qu’ils seron
29 e des centaines de milliers de lecteurs, dans une Europe « chrétienne », applaudissent sans réserve aux thèses de cet orgueill
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
30 e premier être venu. — Certes, je comprends que l’ Europe est en décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce s
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
31 individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Européens expérimentateurs, Juifs russes méthodiques — s’émeuvent les masses de
32 lle au sein même de la lutte qui met aux prises l’ Europe et le monde du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup des idées que la
13 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
33 entrée d’un des archiducs. Car ce peuple, seul en Europe , attend le retour d’un roi. Et vous voici transporté dans un bal cost
34 compréhensible, rient et s’enivrent comme plus un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles « czardas » qui
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
35 découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, l’ Europe napoléonienne, la Russie d’après Karl Marx, le vol des frères Wright,
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
36 ce temps s’accordent sur un point : le salut de l’ Europe est lié à la naissance d’une nouvelle attitude de l’âme. Ceci revient
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
37 découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, l’ Europe napoléonienne, la Russie d’après Karl Marx, le vol des frères Wright,
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
38 ce temps s’accordent sur un point : le salut de l’ Europe est lié à la naissance d’une nouvelle attitude de l’âme. Ceci revient
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
39 é un grand pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe . Mais dès le lendemain, m’échappant du programme, il a bien fallu que
40 articles favorables à la Hongrie, au moment où l’ Europe semblait abandonner à son malheur ce peuple turbulent et déchu, suffi
41 ondément magyars de sensibilité, bien que souvent européens de goûts et de curiosités, et dont Michel Babits est aujourd’hui le c
19 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
42 ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour
43 y sentir au bout d’un monde, au bord extrême de l’ Europe . Le hasard a voulu que j’y entende, un soir, une présentation de musi
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
44 ourd’hui l’un des premiers rangs dans la critique européenne , l’ampleur du champ qui lui est naturellement nécessaire suffirait à
45 t un génie français, et sur un pied véritablement européen . L’envergure en quelque sorte géographique d’une telle enquête suppos
21 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
46 onfection voici le Citoyen du Monde, voici le Bon Européen , voici l’Américain à rendement maximum. Et comptez que l’on poussera
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
47 an n’est pas de nous rendre le goût de ce qui, en Europe , « allongeait la solution », je ne puis m’empêcher de penser que cett
48 ime de voir dans un tel « résidu » l’essence de l’ Europe , — « son état de pureté extrême, qui est l’économique » ? On reconnaî
49 ffets de la civilisation athée qu’apportaient les Européens . Autre trait plus édifiant encore : l’auteur rentrant à Marseille voi
50 eu ce qu’est ce monstre, se demande, songeant à l’ Europe , s’il y aura dix justes dans Sodome. 12. Aden Arabie, chez Rieder,
51 Bouddha, c’est l’Asie. Les grèves, c’est encore l’ Europe . 14. Dans un article des Nouvelles littéraires du 20 février, inau
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
52 voyage d’un philosophe, d’Analyse spectrale de l’ Europe , de Psychanalyse de l’Amérique, le célèbre philosophe fondateur de l’
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
53 vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen , que d’avoir pratiquement abandonné à une doctrine de haine le sort d
54 ne si rapidement envahi par la civilisation d’une Europe dont il rejette la religion24. Nous savions aussi que ce leader socia
25 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
55 ion parmi les forces spirituelles qui orientent l’ Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ignorera plus longtemps. Quant à l’Alle
26 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
56 sent suffisamment la cause commune de la jeunesse européenne . L’humanisme n’est rien s’il n’est commun comme le péril qui nous men
27 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
57 édier, Paris 1932. 39. Chez Rieder, collection «  Europe  ». 40. Et pourtant, M. Nizan cite pas mal de textes qui prouveraient
28 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
58 sible. C’est le principe de cet activisme que les Européens trouvent commode de nommer « américain ». 3° L’hérésie de la synthèse
29 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
59 Le sentiment de l’ Europe centrale Un accord sans résolution Il arrive qu’au sortir de P
60 utres fois j’ai vibré au passage des rapides de l’ Europe centrale ; non pas de cette jubilation nostalgique, mais d’une fièvre
61 Sturm and Drang » à 100 kilomètres à l’heure. ⁂ L’ Europe centrale est une de ces réalités qu’on reconnaît d’abord par leur fri
62 idée d’établir une Carte du Tendre de la nouvelle Europe centrale. Il semblait que les noms des traités de 19, Versailles, Tri
63 aradoxe », tels sont peut-être les mots-clés de l’ Europe sentimentale. Pourquoi faut-il que notre langue les traduise, en vert
64 lée : conflits d’actes, de faits ou de droits ; l’ Europe centrale, de ces choses « déchirantes » et sans nom qui font dans l’â
65 ’est pas un mot français. En ceci, le monde de l’ Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on considère ses
66 t pour tout dire, plus chrétien que le monde de l’ Europe centrale. L’intelligence est sentimentale Le sentiment : un ret
67 telligence véritable est toujours sentimentale. ⁂ Europe du sentiment, patrie de la lenteur, — encore un paradis perdu ! C’éta
68 Contribution à l’archéologie des états d’âme.   L’ Europe du sentiment, c’est notre Europe des adieux. Elle ne vit plus qu’en n
69 états d’âme.   L’Europe du sentiment, c’est notre Europe des adieux. Elle ne vit plus qu’en nous déjà, nous la portons encore
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
70 venu. — Certes, poursuivit-il, je comprends que l’ Europe est en décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce s
31 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
71 vérité terriblement intéressant ! Le xxe siècle européen offre ici de lui-même l’image la plus flattée : son plus grand musici
32 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
72 é un grand pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe . Mais le lendemain, m’échappant d’un programme admirable, nourrissant
73 articles favorables à la Hongrie, au moment où l’ Europe semblait abandonner à son malheur ce peuple turbulent et déchu, suffi
74 ondément magyars de sensibilité, bien que souvent européens de goûts et de curiosités, et dont Michel Babits est aujourd’hui le c
75 ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour
76 y sentir au bout d’un monde, au bord extrême de l’ Europe . Je ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un soir, une auditio
33 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
77 ructeur parmi toutes les demeures seigneuriales d’ Europe , aux fins de réunir les éléments les plus confortables des diverses a
78 n, non de la considération. Et tout le reste de l’ Europe bourgeoise fait nouveau riche, en regard de cette seule classe qui ne
79 smarck, coupées de tous liens politiques avec une Europe bourgeoise, résignée à laisser ce monde aux Juifs, puisque tout est p
80 e de colonisateurs, dominant sur ces marches de l’ Europe depuis des siècles, mais séculairement menacés par l’Asie : ils lui r
81 ndement dans cet Ordre du Sacrifice auquel rêve l’ Europe , qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de son déses
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
82 Introduction Le sentiment de l’ Europe centrale Un accord sans résolution Il arrive qu’au sortir de P
83 utres fois j’ai vibré au passage des rapides de l’ Europe centrale ; non pas de cette jubilation nostalgique, mais d’une fièvre
84 Sturm and Drang » à 100 kilomètres à l’heure. ⁂ L’ Europe centrale est une de ces réalités qu’on reconnaît d’abord par leur fri
85 idée d’établir une Carte du Tendre de la nouvelle Europe centrale. Il semblait que les noms des traités de 19, Versailles, Tri
86 aradoxe », tels sont peut-être les mots-clés de l’ Europe sentimentale. Pourquoi faut-il que notre langue les traduise, en vert
87 lée : conflits d’actes, de faits ou de droits ; l’ Europe centrale, de ces choses « déchirantes » et sans nom qui font dans l’â
88 n’est pas un mot français. En ceci, le monde de l’ Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on considère ses
89 et pour tout dire plus chrétien que le monde de l’ Europe centrale. L’intelligence est sentimentale Le sentiment : un ret
90 telligence véritable est toujours sentimentale. ⁂ Europe du sentiment, patrie de la lenteur, — encore un paradis perdu ! C’éta
91 … Contribution à l’archéologie des états d’âme. L’ Europe du sentiment, c’est notre Europe des adieux. Elle ne vit plus qu’en n
92 s états d’âme. L’Europe du sentiment, c’est notre Europe des adieux. Elle ne vit plus qu’en nous déjà, nous la portons encore
93 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’ Europe centrale. Ce qu’il a tenté d’étaler dans l’Histoire, c’est l’équation
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
94 vérité terriblement intéressant ! Le xxe siècle européen offre ici de lui-même l’image la plus flattée : un très grand musicie
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
95 é un grand pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe . Mais le lendemain, m’échappant d’un programme admirable, nourrissant
96 articles favorables à la Hongrie, au moment où l’ Europe semblait abandonner à son malheur ce peuple turbulent et déchu, suffi
97 ondément magyars de sensibilité, bien que souvent européens de goûts et de curiosités, et dont Michel Babits est aujourd’hui le c
98 ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gipsys. Pour
99 y sentir au bout d’un monde, au bord extrême de l’ Europe . Je ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un soir, une auditio
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
100 ucteur parmi les grandes demeures seigneuriales d’ Europe , aux fins de réunir les éléments les plus comfortable des diverses ar
101 n, non de la considération. Et tout le reste de l’ Europe bourgeoise fait nouveau riche, en regard de cette seule classe qui ne
102 smarck, coupées de tous liens politiques avec une Europe bourgeoise, résignée à « laisser ce monde aux Juifs », puisque tout e
103 e de colonisateurs, dominant sur ces marches de l’ Europe depuis des siècles, mais séculairement menacés par l’Asie : ils lui r
104 ndement dans cet Ordre du Sacrifice auquel rêve l’ Europe , qu’elle redoute encore, mais qui forge sa loi au secret de son déses
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
105 Quand je me souviens — C’est l’ Europe Ces pages sont nées à des dates différentes d’un même état de sensi
106 tteint le seuil de ce que j’ai nommé le sentiment européen . Nom de code, mais aussi vrai nom — par cela même précisé — de mon Eu
107 s aussi vrai nom — par cela même précisé — de mon Europe . Et vrai sujet, tout au moins manifeste, de cette suite d’entrevision
108 Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une Europe qui vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous
109 vec Prague, c’est une Europe qui vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romant
110 mars 1939, les derniers jours du bon vieux temps européen . Jours de sursis d’une liberté dont nous avions à peine conscience, p
111 ice. Ce haut lieu de la Suisse, ce vrai cœur de l’ Europe , je ne m’en suis jamais approché sans ressentir une émotion que j’ess
112 un poème. Pour la première fois, j’avais senti l’ Europe . Hier, j’étais dans ce train. Il neigeait, on ne voyait guère que que
113 isées, n’est pas seulement une position clef de l’ Europe , mais aussi, et pour cette raison même, l’origine très précise de nos
114 e cela au regard de la menace énorme qui domine l’ Europe d’aujourd’hui ? Eh bien, cette menace, à son tour, n’est qu’un tout p
115 Paris est détruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen . La Ville Lumière n’est pas détruite : elle s’est éteinte. Désert de
116 r en France, — dans quelle France, et dans quelle Europe  ? Nous étions soumis à l’érosion de l’exil, moins brutale, certes, m
117 de ces lieux où l’exilé s’écrie : « Mais c’est l’ Europe  ! » parce qu’il y trouve un charme, simplement. Mais quand je la vois
118 comme je me le rappellerai, une fois de retour en Europe . J’en connais par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe amé
119 t New York d’adieux, filant pavois au vent vers l’ Europe et la guerre… Mémoire de l’Europe New York, fin 1944 Je ne sava
120 rouvais… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout dit. L’ Europe était patrie d’amour. Le silence attendait, l’absence était profonde,
121 udeurs de l’amour… Quand je me souviens — c’est l’ Europe . Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su gard
122 and je me souviens — c’est l’Europe. Parce que l’ Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de pas
123 s trois jours. Déjà par l’imagination, j’habite l’ Europe . Je circule quand je veux dans les hauts corridors et dans le vestibu
124 t si bien ? Vous préférez y vivre ? Vous reniez l’ Europe  ? » Mais je ne sais pas du tout si l’Amérique est bien ou mal, si ell
125 mérique est bien ou mal, si elle vaut mieux que l’ Europe , si j’y reviendrai jamais ! Et l’homme est né pour circuler, non pour
126 es fourrures et se récrie : « Quel goût ! Voilà l’ Europe enfin ! Et des fleurs vraies ! Ah mon cher, ici tout est beau !… — Ma
127 rre… — Taisez-vous, me crie-t-elle, je retrouve l’ Europe  ! Ce n’est pas le moment d’être objectif ! » Elle adore ces rideaux r
128 atement à ressembler à ce que l’on pense d’eux en Europe .) Il y a des chambres et même des salles de bains. Mais comment dormi
129 r encore, peut-être pour longtemps, tyrannise les Européens , la police traque les hommes libres sans que personne ose dire pour q
130 s millions de femmes ont été violées dans toute l’ Europe centrale et orientale, des millions séparées de leur mari pendant cin
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
131 ortion d’habitants que dans d’autres nations de l’ Europe . La plupart des citoyens suisses, qu’ils soient bourgeois, ouvriers o
132 sur l’heure du siècle, avancée pour le reste de l’ Europe par la Révolution, puis par l’Empire, dans le sens des droits individ
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
133 volontiers que la Suisse est le « carrefour de l’ Europe  ». Pour vérifier ce lieu commun, examinons deux prises microscopiques
134 et la théologie qui furent traduits dans toute l’ Europe , et qui le firent appeler par Newton « le plus chrétien de tous les h
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
135 ans son canton ; mais dans la Suisse, mais dans l’ Europe , que devient ce fil rouge que je croyais tenir ? Où vont se perdre le
136 l ? Si je me sens presque partout chez moi dans l’ Europe franco-germanique, c’est que d’abord je l’ai trouvée dans ma famille,
137 lus loin dans le même sens. Ainsi, pour me sentir Européen , nul besoin de quitter ce salon campagnard où je suis revenu m’asseoi
138 nfiévré des troubadours ; et de l’autre côté de l’ Europe , aux marches slaves, ces burgs secrets de la Prusse-Orientale, — tant
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
139 cite que ceux dont un homme cultivé, dans toute l’ Europe , connaît au moins le nom. Nous n’avons rien de ce rang-là. Les visite
140 tis par ce précédent, dont le bruit s’élargit à l’ Europe , les successeurs de l’Arménien ne sont venus chez nous qu’à pas feutr
43 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
141 poque qui a vu les frontières et les peuples de l’ Europe bouleversés ; les régimes choir ; le plan quinquennal s’édifier sur l
142 t ; l’Amérique s’enrichir au-delà de toute raison européenne , puis s’affoler, entrer en décadence, et rêver à son tour une révolut
143 les Éditions du Cavalier poursuivent une enquête européenne sous ce titre significatif : « Les Mœurs et l’Esprit des nations 41. 
44 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
144 ux pluriels n’ont pas empêché certains lecteurs d’ Europe — j’en ai reçu maints témoignages — de voir dans le début de votre ar
145 Rougemont. d. « Sur un certain front unique », Europe , n° 122, 15 février 1933, p. 303-304. Précédé de la notice suivante :
146 a lettre suivante en demandant son insertion dans Europe . »
45 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
147 un Eugen Rosenstock — l’historien des Révolutions européennes — dans le domaine du service civil et des camps de travailleurs. Mais
46 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
148 ce qui l’a permise, prétend encore dominer sur l’ Europe , et ne peut maintenir cette apparence de règne qu’en confondant scand
149 leur profit « la primauté du Christ et celle de l’ Europe 3 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouv
47 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
150 réquents. 25. « Mais cela (les patriotismes de l’ Europe diverse et une) était homogène et souple, vivant, sans faux arrêt, sa
48 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
151 Jeune Europe (4 décembre 1933)g Que le visage de l’Europe ait changé, depuis di
152 e Europe (4 décembre 1933)g Que le visage de l’ Europe ait changé, depuis dix ans, plus qu’il ne l’avait fait depuis Napoléo
153 n afflux de sèves saines ? Ce visage étrange de l’ Europe est-il celui d’un nouveau venu, ou bien y distingue-t-on déjà, sous l
154 e Marc viennent de publier sous le titre de Jeune Europe 6 apporte une réponse d’autant plus intéressante qu’elle est très sig
155 e fâcheusement américaine, le visage rajeuni de l’ Europe . En vérité, et c’est une des observations capitales de nos auteurs, l
156 humaine. Où est le remède ? Les auteurs de Jeune Europe n’hésitent pas à le voir dans l’esprit libertaire et « personnaliste 
157 s. 6. Un volume chez Plon, éditeur. g. « Jeune Europe  », Le Moment, Genève, n° 61, 4 décembre 1933, p. 5.
49 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
158 s revendiquons une organisation régionaliste de l’ Europe . Cela suppose la suppression du cadre national, carcan de frontières
50 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
159 e la masse ou du groupe qui domine la moitié de l’ Europe , n’a pas d’origine plus certaine que ce renversement de l’individuali
51 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
160 u flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne
52 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
161 France se voit à peu près seule à défendre dans l’ Europe d’aujourd’hui ? Dictature de la liberté f, proclamera la suite de La
162 s et théocratiques » qui montent à l’assaut d’une Europe décadente, il ajoutait ces quelques phrases d’une sobre grandeur : E
163 t pas notre faute si, pour sauver l’Occident et l’ Europe , nous devons d’abord, aujourd’hui, nous appuyer sur la France. Il ne
53 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
164  ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe , janvier 1933. Europe : revue libérale orientée à gauche.) »
165 me c’eût été le pape”, dans Europe, janvier 1933. Europe  : revue libérale orientée à gauche.) »
54 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
166 igadés de toute farine que nous voyons parader en Europe devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitair
55 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
167 t fascistes, voir R. Dupuis et Alex. Marc : Jeune Europe (Plon). Sur les problèmes généraux du temps considérés dans la perspe
56 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
168 L’ironie Lorsque je vois de toutes parts, en Europe , à travers la confusion des doctrines, reparaître les traits ironique
57 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
169 ’autant moins indifférents que notre sort à tous, Européens , y est engagé. À vrai dire, il est malaisé de faire la part, dans ce
170 chmid, a voyagé dans des pays où il a pu voir les Européens mêlés à des révolutions indigènes, et comme Edschmid, il en a tiré de
58 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
171 n, sous Henri IV, dans le domaine de la politique européenne , fut l’œuvre personnelle des réformés. Le « grand dessein » qu’avait
172 aire de la France la première organisatrice d’une Europe fédéralisée. Mais le virus qu’un Mazarin, un Concini ou un Ubaldini (
59 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
173 re certains, le conseil d’administration du Trust européen des Armements.
60 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
174 u flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne
61 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
175 ue de 1932. 22. Affirmation due à M. Nizan, dans Europe (avril 1933). Cet auteur veut « commencer par le commencement », ce q
62 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
176 sible. C’est le principe de cet activisme que les Européens trouvent commode de nommer « américain ». 3° L’hérésie de la synthèse
63 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
177 ce qui l’a permise, prétend encore dominer sur l’ Europe , et ne peut maintenir cette apparence de règne qu’en confondant scand
178 leur profit « la primauté du Christ et celle de l’ Europe 33 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gou
64 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
179 e où, pour la première fois, dans l’histoire de l’ Europe , la passion unitaire se donna libre cours. L’ancêtre du fascisme, c’e
65 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
180 s les personnes averties de l’état politique de l’ Europe  ; cela ne paraîtra pas même un comble, mais sera tenu pour un rien et
181 ces et de police. Nous connaissons une jeunesse d’ Europe qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme orthodoxe. N
182 ’Angleterre. Est-ce l’avènement d’un nouvel Ordre européen  ? Aventures ? La révolution n’est pas une aventure. Elle est la
66 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
183 e possède une tradition révolutionnaire unique en Europe , tradition qui a ses ancêtres et ses idéologues, ses annales et ses d
184 t patriotes ; fédéralistes dans le plan politique européen , et personnalistes dans le plan moral, ils occupent une position orig
185 t fascistes, voir R. Dupuis et Alex. Marc : Jeune Europe (Plon). Sur les problèmes généraux du temps considérés dans la perspe
67 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
186 igadés de toute farine que nous voyons parader en Europe devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitair
68 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
187 u flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne
69 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
188 ue de 1932. 17. Affirmation due à P. Nizan, dans Europe (avril 1933). Cet auteur veut « commencer par le commencement », ce q
70 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
189 sible. C’est le principe de cet activisme que les Européens trouvent commode de nommer « américain ». 3° L’hérésie de la synthèse
71 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
190 ce qui l’a permise, prétend encore dominer sur l’ Europe , et ne peut maintenir cette apparence de règne qu’en confondant scand
191 leur profit « la primauté du Christ et celle de l’ Europe  »26. L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouv
72 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
192 e où, pour la première fois, dans l’histoire de l’ Europe , la passion unitaire se donna libre cours. L’ancêtre du fascisme, c’e
73 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
193 s les personnes averties de l’état politique de l’ Europe  ; cela ne paraîtra pas même un comble, mais sera tenu pour un rien et
194 ces et de police. Nous connaissons une jeunesse d’ Europe qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme orthodoxe. N
195 ’Angleterre. Est-ce l’avènement d’un nouvel Ordre européen  ?59 Aventures ? La révolution n’est pas une aventure. Elle est
74 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
196 e possède une tradition révolutionnaire unique en Europe , tradition qui a ses ancêtres et ses idéologues, ses annales et ses d
197 t patriotes ; fédéralistes dans le plan politique européen , et personnalistes dans le plan moral, ils occupent une position orig
75 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
198 épit de toute dignité humaine et de toute réalité européenne et mondiale. Si vous aimez ça, restez dedans. Mais alors, ne vous pla
76 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
199 dominent de loin ce grand mouvement de la pensée européenne , qui connut sa splendeur féconde aux temps du romantisme et de la vie
77 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
200  ? Ne seront-ils pas la race de fer qui sauvera l’ Europe menacée par tous les peuples de couleur ? Aux dernières pages, nous v
78 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
201 e fringale d’expérience qu’il promena par toute l’ Europe , et peut-être même chez les Turcs, le rendit attentif à tant de phéno
79 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
202 bohème prolétarienne. Le spectacle de la culture européenne , depuis la guerre, nous enseigne deux grandes vérités empiriques : d’
203 des principales tendances qui s’affirment dans l’ Europe d’aujourd’hui. Ce projet positif présente un gros défaut pratique : i
80 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
204 e. — Inutile d’ajouter que le salut temporel de l’ Europe dépend de sa faculté d’opérer de telles distinctions. w. « “Le plus
81 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
205 unesse française se doit de donner en exemple à l’ Europe . 27. Et aussi sur M. de la Rocque. 28. Par exemple un essai de fr
82 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
206 guerre. Et quand je vous dis que c’est un danger européen , vous le niez, avec une sincérité que je ne puis mettre en doute, mai
83 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
207 uestions que la France se doit de résoudre pour l’ Europe , et de les poser sous la forme concrète d’une série de tensions qu’il
84 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
208 d, et fonder sur cette condamnation une politique européenne , c’est à peu près aussi intelligent que de se déclarer l’adversaire d
85 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
209 épit de toute dignité humaine et de toute réalité européenne et mondiale. Si vous aimez ça, restez dedans. Mais alors, ne vous pla
210 e puissant mouvement panafricain, si mal connu en Europe  ; il y a l’Allemagne qui dresse toute sa jeunesse au service de l’Éta
86 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
211 re progrès. Que si les staliniens de Commune ou d’ Europe , comme c’est l’usage, ne répondent que par des injures à mes observat
87 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
212 ’Esprit les notions de minimum vital intérieur et européen , de service civil (appelé ici service public), d’entreprise (et non p
88 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
213 je vois le seul fondement d’une nouvelle culture européenne … b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par l’extérieur,
214 tuelle. III. L’appel à la commune mesure, ou l’ Europe du xxe siècle Je ne connais qu’un moyen de résister à l’Europe, c
215 ècle Je ne connais qu’un moyen de résister à l’ Europe , c’est de lui opposer le génie de la liberté. Saint-Just. L’on pour
216 ou un nom contemporains.   1. Temps et lieux : l’ Europe d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations : celles qu
217 mps et lieux : l’Europe d’aujourd’hui. Dans cette Europe , deux espèces de nations : celles qu’on dit vieilles, et celles qui s
218 finissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’ Europe . Elles n’ont plus de liberté, mais du travail. Elles s’en plaignent d
219 ur d’une famine que les plus grandes nations de l’ Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’avenir de leur gé
220 à la montée de la conscience individuelle dans l’ Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens inverse. Elle agit tout d’abo
221 ui sont tout à la fois politiques et culturels. L’ Europe des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les pla
222 enir l’efficacité de notre action dans la culture européenne . Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répéter. Est-ce
223 nts sacrés à l’Est. Pour le présent, notre devoir européen est d’exercer la vocation de vérité qui est la nôtre avec un maximum
89 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
224 c’est désespérer de la France et de sa mission en Europe  ; et ce serait pour nous désespérer de nos positions les plus fondame
225 l faire autre chose que du fascisme ? Regardons l’ Europe d’après-guerre. Lénine fonde un régime marxiste, qui aboutit en quelq
90 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
226 e encore et convention admise par tous les clercs européens . On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car n
227 ent lieu de conscience commune aux grandes masses européennes , quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’est plus cett
91 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
228 onstitue pratiquement un frein pour la révolution européenne . C’est de la part de ceux qui l’inventèrent que l’Europe attend le dé
229 C’est de la part de ceux qui l’inventèrent que l’ Europe attend le dépassement de l’étatisme centralisateur. Tant que ce dépas
230 de nos libertés civiques à venir, mais de la paix européenne . Car il est clair que la menace de guerre se confond actuellement ave
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
231 siècle, cet idéal est installé dans la conscience européenne . Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on prolonge, c’es
93 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
232 n d’avoir conquis la majorité du clergé. Jamais l’ Europe catholique n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique primaire
233 e, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne , cette décadence me paraît se traduire, ou se trahir, par la décadenc
94 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
234 e encore et convention admise par tous les clercs européens . On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car n
235 ent lieu de conscience commune aux grandes masses européennes , quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’est plus cett
95 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
236 élites, entre les classes, entre les nations de l’ Europe , entre les hommes d’une même nation, entre les actes de chaque homme
96 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
237 nt les intellectuels, on se ferait une image de l’ Europe telle que l’URSS se trouverait située entre la France et l’Allemagne.
97 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
238 je vois le seul fondement d’une nouvelle culture européenne … b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par l’extérieur
98 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
239 XIVL’appel à la commune mesure, ou l’ Europe du xxe siècle Je ne connais qu’un moyen de résister à l’Europe, c
240 ècle Je ne connais qu’un moyen de résister à l’ Europe , c’est de lui opposer le génie de la liberté. Saint-Just (Discours du
241 ou un nom contemporains. ⁂ 1° Temps et lieux : l’ Europe d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations : celles qu
242 mps et lieux : l’Europe d’aujourd’hui. Dans cette Europe , deux espèces de nations : celles qu’on dit vieilles et celles qui se
243 finissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’ Europe . Elles n’ont plus de liberté, mais du travail. Elles s’en plaignent d
244 ur d’une famine que les plus grandes nations de l’ Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’avenir de leur gé
245 1917, Allemagne et Italie de l’après-guerre. Si l’ Europe d’aujourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieille
246 à la montée de la conscience individuelle dans l’ Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens inverse. Elle agit tout d’abo
247 ui sont tout à la fois politiques et culturels. L’ Europe des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les pla
248 enir l’efficacité de notre action dans la culture européenne . Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répéter. Est-ce
249 nts sacrés à l’Est. Pour le présent, notre devoir européen est d’exercer la vocation de vérité qui est la nôtre, avec un maximum
99 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
250  ! Et s’ils ne menaçaient pas d’étendre à toute l’ Europe leur règne matériel, je ne perdrais pas ma peine à définir l’erreur f
251 al, qu’un no man’s land. Pareillement, les armées européennes qui sont toutes organisées pour l’offensive et l’agression sont au se
252 s seront impuissants à restaurer le prestige de l’ Europe , qui tenait à l’esprit créateur de ses élites intellectuelles. Si nou
253 ve défini très simplement le but de la révolution européenne  : ramener le centre de toutes choses au centre de l’homme même, à la
254 d’incarnation de la vérité qui est « l’âme » de l’ Europe . Ce n’est pas la science qui a fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui
255 de l’Europe. Ce n’est pas la science qui a fait l’ Europe , mais c’est l’Europe qui a fait la science. Et c’est parce que l’Euro
256 pas la science qui a fait l’Europe, mais c’est l’ Europe qui a fait la science. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa scien
257 urope qui a fait la science. Et c’est parce que l’ Europe a exporté sa science là où son âme ne rayonnait plus, que le monde se
100 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
258 siècle, cet idéal est installé dans la conscience européenne . Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on prolonge, c’es