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s reçu d’un art. Quinze jours plus tard, invité à
Ferney
dans la maison de mes amis Paulding (celle-là même que j’habiterai pl
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elques mois seulement, et je compte m’installer à
Ferney
dans quelques jours. Avez-vous beaucoup écrit pendant ce « temps de p
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ble maison qu’il occupe à la sortie du village de
Ferney
, désormais et pour toujours, prénommé Voltaire. Il me semble que mon
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nis de Rougemont quittera Paris et s’installera à
Ferney
, à l’ombre de Voltaire, l’un de ses maîtres. Là, avant d’entreprendre
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et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temps.
Ferney
, 30 juillet-6 août 1950. k. « Messieurs, on vous attend encore au
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reux ennui, méditant sur la gloire et les jeux de
Ferney
. Le souvenir de Voltaire anime toute la région ; il ne vit pas seulem
9
r un prospectus vantant la qualité des montres de
Ferney
, ou des bas de soie que l’on filait dans sa fabrique. La première pai
10
l, informé par un ami commun de ce que j’habite à
Ferney
: « Est-ce que Voltaire ne vient pas lui chatouiller la plante des pi
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Genève », ou de Voltaire qui, dans sa retraite de
Ferney
, aimait à signer ses lettres « le Suisse Voltaire », mais aussi grâce
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sicale vint-elle à Denis de Rougemont ? Il habite
Ferney
; le génie du lieu n’y est donc pour rien. (Ce n’est pas pour des rai
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z et ses environs historiques (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 68, octobre 1956, p. 80-82.
14
v. « Sur l’Europe à faire (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 69, novembre 1956, p. 53-55.
15
w. « Sur le rêve des sciences (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 70, décembre 1956, p. 75-77.
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ope (janvier 1957)x Mardi 30 octobre 1956, à
Ferney
Nouvelles de Budapest : on nous répète sans fin que la révolte est
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ce qui le préparait. Jeudi 8 novembre 1956, à
Ferney
Rentré hier de Paris à Genève, à temps pour me joindre au cortège
18
honte et l’espoir de l’Europe (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 71, janvier 1957, p. 55-57.
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dit la téléphoniste. C’est trop long. Donnez-moi
Ferney
comme Branca et Voltaire comme un fauteuil. — J’y suis. Dans quel dép
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reux ennui, méditant sur la gloire et les jeux de
Ferney
. Le souvenir de Voltaire anime toute la région ; il ne vit pas seulem
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r un prospectus vantant la qualité des montres de
Ferney
, ou des bas de soie que l’on filait dans sa fabrique. La première pai
22
informé par un ami commun de ce que j’habitais à
Ferney
: « Est-ce que Voltaire ne vient pas lui chatouiller la plante des pi
23
Voltaire. y. « Sur Voltaire (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 72, février 1957, p. 68-70.
24
Sur la neutralité européenne (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 73, mars 1957, p. 49-51.
25
la neutralité européenne (II) (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 74, avril 1957, p. 68-70.
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a neutralité européenne (fin) (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 75, mai 1957, p. 56-57.
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que. Au fait, ne serait-ce pas là l’explication ?
Ferney
rappelle un écrivain connu qui signait volontiers : « le Suisse Volta
28
Sur deux écrivains politiques (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 76, juin 1957, p. 57-59.
29
le pouvoir des intellectuels (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 77, juillet 1957, p. 46-48.
30
Sur le crépuscule d’un régime (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 80, octobre 1957, p. 63-65.
31
ah. « Sur un certain cynisme (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 79, septembre 1957, p. 72-73.
32
ai. « Sur l’Europe à faire (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 81, novembre 1957, p. 52-54.
33
pluralité des satellites (II) (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 82, décembre 1957, p. 52-54.
34
on des nouvelles et des faits (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 84, février 1958, p. 56-58.
35
ur un patriotisme de la terre (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 85, mars 1958, p. 44-46.
36
endue décadence de l’Occident (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 86, avril 1958, p. 45-47.
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avance alors un candidat : le pays de Gex, où est
Ferney
. Morceau de France détaché vers la Suisse au‑delà de la barrière du J
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haut lieu de la science. Au sud, les châteaux de
Ferney
et de Coppet gardent les traces radioactives des plus brillantes cons
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centre qui doit être partout (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 87, mai 1958, p. 48-50.
40
Sur le régime fédéraliste (I) (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 90, août 1958, p. 59-61.
41
ur le régime fédéraliste (II) (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 91, septembre 1958, p. 48-50.
42
ulaire politique des Français (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 93, novembre 1958, p. 64-66.
43
Sur une phrase du Bloc-Notes (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 97, mars 1959, p. 53-55.
44
é-croisé d’idéaux et de faits (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 105, novembre 1959, p. 53-55.
45
détente et les intellectuels (Le point de vue de
Ferney
) », Preuves, Paris, n° 109, mars 1960, p. 66-68.
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disait-il.) Il fut aussi l’un de nos familiers à
Ferney
. Et pourtant, je me pose la même question que se posait plus haut not
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J’ai dit plus haut comment il vint me chercher à
Ferney
, en février 1948, pour m’embarquer dans cette longue entreprise, et m
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ée chez moi ? » Un feu pétillait dans le salon de
Ferney
, Denis de Rougemont me racontait l’histoire, et à mon tour j’enregist
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Suisse, lié au mythe de Tell45. Et le seigneur de
Ferney
le sait aussi, qui aime à signer « Le Suisse Voltaire », bien que ses
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tinger, organisateurs du congrès, étaient venus à
Ferney
demander mon concours, j’avais posé clairement mes conditions : je ne
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ger, le 25 février, vinrent me voir à Genève et à
Ferney
pour me demander de m’engager à fond dans le mouvement (je leur promi
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ures mon avion décollait, à midi je m’endormais à
Ferney
. Mon rapport culturel, à l’encre encore humide, fut remis aux délégué
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-cent-soixante-quinze logements en construction à
Ferney
, plus de deux-mille-cinq-cents, soit en projet, soit en cours de réal
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constances ? Dès mon arrivée dans cette maison de
Ferney
, en 1947, j’ai eu la visite d’amis de l’époque d’ Esprit et de L’Or
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veneau et introduits par le chapeau suivant : « À
Ferney
, en territoire français, à quelques kilomètres seulement de l’aéropor
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tiens ces phrases pour simplement sublimes. À
Ferney
, juillet 1972. 17. Pierre Emmanuel, Pour une politique de la cul
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ivisme commence au respect des forêts. D. de R. à
Ferney
, printemps 1972. 1. Nietzsche. 2. « Julian Beck a affirmé qu’une
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lagorneries opportunistes. Et son œuvre sociale à
Ferney
rachète beaucoup de légèretés, sinon certaines scélératesses envers R
59
urope, lorsque je repris ce jeu dans ma maison de
Ferney
. Un soir, la personne qui jouait avec moi avait écrit : « Qu’arrivera
60
ée où nous fûmes « visités » dans notre maison de
Ferney
, le 29 juin 1954. Après le dîner, sentant l’atmosphère favorable, nou
61
s — ancienne maison du garde-chasse de Voltaire à
Ferney
— dans une ferme de mêmes proportions et du même siècle, à 7 km de là
62
egistré le 15 juillet 1975 », Le Mois de Candide,
Ferney
, n° 76, septembre 1975, p. 9 et 18. Propos recueillis par Alex Décott
63
ur sur la porte-fenêtre de ma salle de travail, à
Ferney
. Raymond Silva, secrétaire général du Centre européen de la culture,
64
e Rougemont s’est installé dans le pays de Gex, à
Ferney
d’abord, puis à Saint-Genis. Il dirige à Genève l’Institut universita
65
z-vous ! (1977)w Un jour, dans notre jardin de
Ferney
, où les Corbin s’arrêtaient quelquefois, en route vers les rencontres
66
ant, le bravo silencieux par lequel j’accueille à
Ferney
l’exclamation de l’ami retrouvé ne marque aucune rupture avec notre p
67
ues. Propos introduits par le chapeau suivant : «
Ferney
… c’est Voltaire, Genève… c’est Rousseau. Y a-t-il des lieux prédestin
68
entre européen de la culture et ce hameau près de
Ferney
où il habite une ancienne métairie. C’est une de ces bâtisses aux mur
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té prises sans eux”. Nous pensions donc trouver à
Ferney
un observateur attentif mais distant du monde d’aujourd’hui. Nous avo
70
ennes de Genève. Denis de Rougemont, qui a quitté
Ferney
voici quelques années, vit aujourd’hui à Pouilly, hameau de la commun
71
ez-vous (1981)bg Un jour, dans notre jardin de
Ferney
, où les Corbin s’arrêtaient quelquefois, en route vers les rencontres
72
ant, le bravo silencieux par lequel j’accueille à
Ferney
l’exclamation de l’ami retrouvé ne marque aucune rupture avec notre p
73
e où nous fûmes « visités », dans notre maison de
Ferney
, le 29 juin 1954. Après le dîner, sentant l’atmosphère favorable, nou
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d’un film de la télévision française, chez moi, à
Ferney
, le 22 août 1973. Le film n’a pu passer que six mois plus tard, amput