1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e M. de Montherlant est justement un des premiers Français qui ait compris que le but du sport n’est pas la performance, mais le
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
2 ili parla des écoles qui représentent la peinture française , des débuts du xixe siècle à nos jours. Partis du classicisme de Dav
3 du classicisme de David et d’Ingres, les peintres français ont accompli, durant le xixe siècle, une exploration merveilleuse da
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
4 protestations belliqueuses. Il nous montre « des Français qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résigne
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
5 impression. C’est grand dommage pour les lettres françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluar
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
6 rne » est au moins le cinquième ouvrage publié en France sur Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
7 nouvelle mise en servitude du peuple rustique de France  ». En effet — le phénomène n’est pas particulier à la France — les pa
8 n effet — le phénomène n’est pas particulier à la France — les paysans sont en train de redevenir serfs, serfs des syndicats e
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
9 le et inépuisable curiosité. Mais, de même que la France interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son pr
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
10 ment un étonnant esprit. Pour présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il aille s’ab
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
11 eillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vi
12 illière : Alexandre Vinet, historien de la pensée française (Payot) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, octob
10 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
13 ’en écrire l’épopée dans Prikaz, cette traduction française de l’énorme cri de délivrance du peuple fou. Belles étincelles échapp
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
14 ttérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la rais
12 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
15 la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur français , on descendit — ou l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pe
16 centaine d’étudiants et de professeurs suisses et français . Miracle qui nous fit croire un instant à la fameuse devise de la Rév
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
17 écembre 1926)aa Un Chinois écrit d’Europe à un Français qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du ton des Lettres persanes
18 greur, et critique avec un mépris tranquille ; le Français riposte sans conviction, et sous sa défense on devine une détresse. C
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
19 hardi et le plus original de la jeune littérature française . Il le proclame « J’appartiens à la grande race des torrents ». Génie
20 al sans pudeur, un Musset ivre non plus de vin de France , mais d’alcools pleins de démons, de drogues peut-être mortelles. a
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
21 ortune. Urbain, fort d’une hérédité judiciaire et française , dédaigna des avances que la perte de son sens de l’éternel rendait p
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
22 age commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français , termine : … Irène. (Grasset, 1924… … y compris la Suède et la Norvèg
17 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
23 ion de l’édit, et 1685, date de la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclam
24 it enregistrés. Après avoir fait un tableau de la France de l’édit, victorieuse dans la guerre de Trente Ans, l’orateur expose
25 it Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France se dépeupler ; des industries sont presque anéanties ; les conséquenc
26 e 1685 marque une déviation dans l’histoire de la France . Déviation telle, en effet, que nous en sentons les conséquences de n
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
27 agon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair génie français . » Alors la voix de Rimbardk à la cantonade : Qu’il vienne, qu’il vi
28 aiment vous ne pouvez vous libérer de cette manie française , la politique, et ne voyez-vous pas que c’est faire le jeu de vos enn
29 t blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien français  » qui s’associe à tant d’objets de votre mépris, en prenant le contre
30 que cette réaction même est ce qu’il y a de plus français  ; que c’est elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si au
31 ôté jacobin si authentiquement, si déplorablement français . Et puisque nous en sommes au surréalisme, ce produit parisien qui, c
32 chez les riches. Très loin derrière viennent des France et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine plus étroit,
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
33 ose, tout de même, de laqué, d’élégant, de « bien français  » ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentime
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
34 n heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire
35 , Ferrero, commencent à être prises au sérieux en France par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’avoir échappé au surr
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
36 t poètes surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie française . Narcisse, personnage mythologique. — Là ! [NdE] Le texte publié plac
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
37 vue de Belles-Lettres — la seule revue de langue française où l’on dise la vérité librement et pour elle-même. Nous regrettons d
23 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
38 ème action (l’amour de Catherine pour un aviateur français ) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’elle n’est pas à l’éche
24 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
39 « Jugendbewegung » en Allemagne ; surréalisme en France , en Amérique ; poussée mystique en Russie. a. « Le péril Ford », Foi
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
40 é son premier chapitre, variation sur un mot bien français et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quant à Goeth
26 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
41 ment vers l’action, c’est-à-dire — nous sommes en France — vers la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs
27 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
42 , on le traque à Paris même… Il subjugue le jeune Français par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusie
43 du « prince » qui disparaît, néanmoins. Enfin, le Français reçoit une lettre trouvée sur le corps de son ami suicidé, pathétique
28 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
44 élancoliques réflexions sur le génie « poétique » français … Mais non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes p
45 qui se soit révélé par le truchement de la poésie française . — Livre un peu didactique, trop attentif à sa propre démarche, mais
46 . Je ne vois là que l’indice d’une confusion bien française , hélas. ba. « André Rolland de Renéville : Rimbaud le Voyant (Au sa
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
47 ilitaristes qui signent des manifestes en mauvais français — et je ferais de la peine à d’excellents garçons. Revenons au civil.
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
48 diquée pour préparer les élèves à une composition française  ? Question oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
49 ilitaristes qui signent des manifestes en mauvais français — et je ferais de la peine à d’excellents garçons. Revenons au civil.
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
50 diquée pour préparer les élèves à une composition française  ? Question oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
33 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
51 faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la française . Mais vous ne tarderez pas à remarquer que tout, ici, est original, i
34 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
52 Au sujet « d’un certain esprit français  » (1er mai 1930)p 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme di
53 ’écrient nos auteurs, « qu’on nous montre un seul Français qui n’ait pas le cœur sur les lèvres, qui ait quelque chose à dire, o
54 ieux dans le sens de la médiocrité spécifiquement française — et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons sur
55 ns qui ont fait leurs études à la Nouvelle Revue française , et qui ont, sur un tas de sujets pas importants, des idées « pertin
56 ujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la France ait su rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’à cette généra
57 sans l’accompagnement desquels, semble-t-il, nul Français ne saurait accepter sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans t
58 omination et de puissance… On ne se pose plus, en France , de questions qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou si on
59 pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas cette impudeur française de supprimer ce qu’ils ne peuvent résoudre sur-le-champ. Ils mettent
60 cents. Voyez Bertram, Gundolf, Rudolf Kassner… En France , hélas ! une logique verbale et le clair génie que l’on sait se charg
61 u’il est vraiment trop facile de nommer l’avarice française , il vous reste à choisir entre le sort de Nietzsche et celui de Schil
62 ter sa chambre, son cigare ou son moi. » 8. « La France … n’a pas su faire la révolution morale… parce qu’elle manque de sens
63 morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est ni chrétien ni disciple de Nietzsche, demandera pourquoi il
64 la substance. p. « Au sujet “d’un certain esprit français ” », Aujourd’hui, Lausanne, n° 22, 1er mai 1930, p. 4. Recension de l’
35 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
65 t germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés, je n’en veux pas démordre, et la Légion
36 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
66 dire sur l’admiration dont certains littérateurs français témoignent en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
67 e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français . J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni per
38 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
68 celle aussi de la découverte de Hölderlin par la France . La Mort d’Empédocle et les Poèmes de la folie ont paru simultanément
69 plus d’un, c’est-à-dire de s’en libérer. Ainsi la France conçut l’homme rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui pass
70 oi Hölderlin diffère le plus peut-être des poètes français , c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à l’état na
71 oces. Jouve est le plus « germanique » des poètes français d’aujourd’hui ; ce sont les harmoniques éveillées en lui par la voix
39 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
72 re que de s’abandonner d’une certaine manière. En France , chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
73 lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne o
74 usieurs milliers d’exemplaires, tels que banlieue française , village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
40 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
75 rge non pas autrement qu’il n’aborderait un génie français , et sur un pied véritablement européen. L’envergure en quelque sorte
41 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
76 nève. Il a collaboré à diverses revues suisses et françaises . Il prépare trois volumes (Essais, Romans, Voyages). »
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
77 eur qu’il prend dans l’esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller les temples en ruines de la Voie royale d’A
43 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
78 trait le plus évidemment « protestant » de l’art français .   Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant
44 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
79 est entré dans l’intimité de milliers de lecteurs français avec un livre d’un rare prestige, Daphné Adeane. On vient de traduire
80 ong, — il compte plus de 600 pages dans l’édition française — d’un rythme plus inégal aussi, il ne lui est pas inférieur par l’in
81 très belle préface qu’il a donnée à la traduction française note avec raison que M. Baring se montre « quelque peu inexorable dan
45 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
82 erkegaard dans le monde intellectuel et religieux français , est un événement qui mérite d’être signalé et qui aura un profond re
83 ans des revues comme Commerce, la Nouvelle Revue française , la Revue de Genève . Diverses études lui ont été consacrées, en pa
84 ts du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au moins, — du plus actuel, je dirais même du plus urgent de tou
85 e œuvre de cette envergure ait pénétré d’abord en France , sous les espèces du fragment le moins caractéristique de Kierkegaard
86 ulente. Qu’une telle œuvre commence son action en France au moment où l’intérêt passionné de beaucoup se porte à la rencontre
87 Dieu ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade et aux Éditions « Je sers ». h. « Kierkegaard », Foi
46 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
88 se borner à confronter les réactions anglaises et françaises . La réaction allemande eût apporté un élément important et radicaleme
89 , c’est la pauvreté de la littérature alpestre en France . À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a su puiser dans le thème
90 Mlle Engel constate que « les plus grands poètes français du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation des montagnes. Il
91 oderne ; mais elle est unique dans la littérature française du xixe . La littérature anglaise, au contraire, a donné toute une su
92 ue de palaces ? 22. La Littérature alpestre en France et en Angleterre, aux xviiie et xixe siècles. (Librairie Dardel, Ch
47 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
93 , en Amérique, en Angleterre, en Allemagne, et en France , sous celui d’Avant l’Aube, est un des livres les plus significatifs
94 failles. Quelques articles parus dans des revues françaises ou suisses nous avaient appris à connaître les résultats considérable
48 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
95 ’est Gide qui, l’un des premiers, l’a prononcé en France . Kierkegaard, un homme qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de
49 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
96 non réfugié, mais d’éducation et de nature toute française . M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait observer très justem
97 ce pays de Saintonge, qui, si la force de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait pour devenir une man
98 roi à neuf-mille marins). Loti est un protestant français de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pas un Gene
50 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
99 ituelles qui orientent l’Europe d’aujourd’hui. La France ne l’ignorera plus longtemps. Quant à l’Allemagne, elle s’est depuis
100 non du point de vue littéraire comme on le fit en France , mais du point de vue des valeurs vitales (problème que notre xviie
101 iques allemands. Rien de commun avec un Renan, un France . a. « Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner, tradu
102 llemand (Éditions de la NRF) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 217, octobre 1931, p. 640‑643.
51 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
103 ntiques, cas tout à fait rare dans la littérature française , et qui comporte en soi quelque chose de déconcertant. Il semble bien
104 ah, par Jean Cassou (Corrêa) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 218, novembre 1931, p. 804-805.
52 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
105 auteur dans la lignée de ces fameux « moralistes français  » auxquels nous pardonnons souvent d’être des romanciers assez ternes
106 n fait prit corps, irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’i
107 urs flattait un penchant traditionnel de l’esprit français ). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre l
108 compte de la faiblesse numérique des protestants français . Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la grandeur
109 joie surabondante : verrons-nous quelque jour en France surgir une poésie chrétienne d’inspiration évangélique ? Souhaitons q
110 aume. 28. Denis Saurat, dans la Nouvelle Revue française et Marsyas. 29. Albert Thibaudet, dans Candide. 30. À Mauriac, joig
53 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
111 s, par C. F. Ramuz (Grasset) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 220, janvier 1932, p. 144-149.
54 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
112 ns types nationaux. On remarque par exemple qu’en France , l’admiration pour un philosophe s’exprime volontiers dans des termes
113 le de jouer avec le mot de la façon suivante : le Français pèse le pour et le contre ; l’Allemand pèse sur les choses. D’où l’on
114 l’on conclut encore que la pensée figure pour le Français une activité ordonnatrice ; pour l’Allemand, titanique. On fait alors
115 ascal, un Rimbaud, véritable honneur de la langue française . Ainsi, un Nietzsche, qui le premier substitua délibérément la notion
55 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
116 . d. « Le silence de Goethe », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 222, mars 1932, p. 480-494.
56 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
117 sciences qui serait aussi directeur de la Comédie française et ministre de l’Intérieur, et qui, en marge des expériences accumulé
118 7. Numéro d’hommage à Goethe de la Nouvelle Revue française (mars 1932). n. « Goethe, chrétien, païen », Foi et Vie, Paris, n° 3
57 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
119 allemands (tant « Front Noir » que communistes), français et belges. Des délégués suisses y assistèrent, ainsi qu’un délégué fa
58 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
120 uerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France on ne se tue plus que par amour. (Mais à Moscou, les petits Russes na
59 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
121 ique de l’indignation dont les figures servent en France indifféremment à des fins électorales, journalistiques ou philanthrop
122 t de pastiche facile : décrire l’état d’esprit du Français moyen qui brandit son parapluie sous le nez de l’agent, invective les
123 Duhamel (Mercure de France) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 224, mai 1932, p. 913-915.
60 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
124 concrètes de l’heure et du lieu où ils vivent, la France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profond, une impu
61 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
125 à beaucoup de jeunes intellectuels marxistes, en France particulièrement. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel homme d
126 reux, — salutaire. 38. Aux Éditions de la Revue française , chez Alexis Rédier, Paris 1932. 39. Chez Rieder, collection « Europ
62 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
127 ques Valette (Paul Hartmann) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 226, juillet 1932, p. 149.
63 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
128 d par Ralph Lapointe (Stock) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 228, septembre 1932, p. 477.
64 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
129 handeau (Les Cahiers du Sud) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 228, septembre 1932, p. 442-444.
65 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
130 es célèbres galipettes du père de Salavin ou le «  Français chez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître
131 aste fille de Montmartre. C’est une conception de Français né paillard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il faut tout d
66 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
132 e publique et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-ce à dire qu’il faille entreprendre une description méth
67 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
133 ns qu’un acte de foi. Un tel mysticisme a-t-il en France la moindre chance de succès ? Où est sa tradition vivante en ce pays 
134 vivante en ce pays ? La violence des communistes français reste le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur
135 ligne des forces révolutionnaires profondes de la France . Cette révolte de la personne, c’est la révolte jacobine, c’est la ré
136 ). j. « À prendre ou à tuer », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 231, décembre 1932, p. 838-845.
68 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
137 sible de définir une cause commune de la jeunesse française , une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité
138 emières lignes de force d’une nouvelle révolution française . Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale.
139 evendications [Présentation] », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 231, décembre 1932, p. 801.
69 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
140 qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement français pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
141 seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
142 elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le Français , cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
143 , ne change rien. En d’autres termes, le mensonge français n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
144 mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
145 olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France . Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
146 mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
147 », — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot français . En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mon
148 in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français , non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
149 endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français . 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe Centrale.
70 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
150 e sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français . J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni pe
151 re que de s’abandonner d’une certaine manière. En France , chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
152 lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
153 ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue française , village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
71 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
154 ouffre par le fait des menées impérialistes de la France , il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
155 esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français , —et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelqu
156 ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terribles avec les filles ? » (Je pense : comme elles sont tout
157 rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques français , livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
72 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
158 cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français , et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
159 poches d’un uniforme au retour de la campagne de France .) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
160 etour de la campagne de France.) Les mémoires, en français , d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
73 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
161 germanique. « L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés », disait un amoureux de la France. Quan
162 a Chambre des Députés », disait un amoureux de la France . Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
163 qu’à la réflexion je trouvai trop spécifiquement français pour rendre compte d’une réalité qui, justement, m’attirait comme une
164 seul exemple. L’Allemand, dit-on, est brutal ; le Français malin. Deux traits de caractère dont les manifestations quotidiennes,
165 elle, masque et renie ses mensonges. Mais pour le Français , cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, stri
166 , ne change rien. En d’autres termes, le mensonge français n’est pas mythique. Il ne crée ni ne fausse rien d’essentiel à la réa
167 mme vous, qu’il existe quantité d’Allemands et de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien :
168 olitiques, l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France . Il reste qu’un Empédocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, son
169 mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, le premier, conçut, pour s’en vanter, l’idée qu’il était né mali
170 », — qui dans ce sens, vraiment, n’est pas un mot français . En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le mond
171 in de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français , non d’un Français. 2. Hegel serait le philosophe par excellence de
172 endre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français . 2. Hegel serait le philosophe par excellence de l’Europe centrale.
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
173 re que de s’abandonner d’une certaine manière. En France , chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit
174 lon qu’ils sont techniciens ou intellectuels. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou un
175 ieurs milliers d’exemplaires, tels que : banlieue française , village suisse, gare allemande grouillante de questions sociales. La
76 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
176 cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français , et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris d
177 poches d’un uniforme au retour de la campagne de France .) Les mémoires, en français, d’un des burgraves zu D. qui fut gouvern
178 etour de la campagne de France.) Les mémoires, en français , d’un des burgraves zu D. qui fut gouverneur d’Orange, et eut pour pr
77 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
179 ouffre par le fait des menées impérialistes de la France , il cherche une revanche sournoise et désintéressée dans l’activité d
180 esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français  —, et je le verrai bien, assure-t-il, le jour où il me confiera quelq
181 ous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terribles avec les filles ? » (je pense : comme elles sont tout
182 rer. 11 juin 1929 Au rebours des classiques français , livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non
78 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
183 nfare joua l’hymne national. Le speaker répéta en français  : convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef
184 us encore le même langage au jour de ce retour en France , — dans quelle France, et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à
185 age au jour de ce retour en France, — dans quelle France , et dans quelle Europe ? Nous étions soumis à l’érosion de l’exil, m
186 Et c’est bien vrai. Nous étions trop nombreux. En France , en Suisse aussi, avant la guerre, déjà, on trouvait qu’il y avait tr
187 n’avoir pas souffert comme les autres, comme les Français , les Hollandais, les Grecs, les Russes. Mais les Allemands aussi, fin
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
188 e étonné. Principauté prussienne et canton suisse français  ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins de cent ans) dan
189 ontagnes au nord et les rives latines au midi, la France à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné,
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
190 ouvrages publiés par des Rougemont en Suisse, en France et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrat
191 âtelois, un Hollandais, deux Allemands, et quinze Français . (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang françai
192 ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang français .) Mon arrière-grand-père épouse une Française, puis une Anglaise ; so
193 sang français.) Mon arrière-grand-père épouse une Française , puis une Anglaise ; son frère, une Française, puis une Allemande. Et
194 une Française, puis une Anglaise ; son frère, une Française , puis une Allemande. Et des trois autres branches de leur famille, au
195 du xviiie siècle, deux sont en train de devenir françaises et une anglaise. Voilà peut-être un résumé assez fidèle des influence
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
196 nait sans doute d’avoir été jadis, pour la police française , un dénommé « Lassagne, Neuchâtelois », vint s’enfermer au lendemain
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
197 onnu, l’accent le plus navrant de tout le domaine français , de Québec à Menton, de Bruxelles à Port-Bou. Je ne vais pas m’occupe
198 rt-Bou. Je ne vais pas m’occuper de nos fautes de français , elles sont moins graves, et je ne crois pas que nous en commettions
83 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
199 t de la religion. Des livres comme l’Essai sur la France , de E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Fran
200 us, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français , de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du genre. Son succès e
201 en plus profond qu’on ne l’imagine d’ordinaire en France . En ceci, les Allemands se trouvent être en quelque sorte plus « actu
202 ent mêlés au jeu des puissances modernes, que les Français ne le furent jusqu’à ces tout derniers temps. Et c’est là que gît l’e
203 écédent où s’engage l’humanité tout entière. ⁂ En France , plus longtemps qu’ailleurs, le « grand public » considéra que la lec
204 petite équipe des fondateurs de la Nouvelle Revue française pour imposer, par l’effet d’un snobisme inattendu, la mode des discus
205 l. Les grandes controverses modernes sont nées en France autour de la Trahison des clercs, autour du problème de l’humanisme (
84 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
206 ire que l’Amérique, demain, l’imitera, et même la France , si les questions économiques et sociales y prennent un jour l’acuité
207 e protestantisme de langue allemande. Alors qu’en France l’affirmation d’une foi religieuse personnelle fait encore sourire le
208 ue et le goût pour la violence dictatoriale. ⁂ En France , ce mouvement mondial a rencontré jusqu’ici peu d’écho. La revue Le C
209 us ici. 9. Son autobiographie a été traduite en français sous le titre de Avant l’Aube (Éd. « Je sers »). d. « Protestants »,
85 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
210 d’humanisme, on se borne trop souvent encore, en France , à désigner la culture gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu,
86 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
211 (Les Cahiers romands, Payot) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 235, avril 1933, p. 676-678.
87 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
212 « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)e En face d
213 mer la plus sclérosée des doctrines étatistes, la France offre le spectacle de sa gérontocratie bavarde, de ses petites niaise
214 settes, de gros ventres et de chapeaux melons. La France n’est plus contemporaine des nations qui l’entourent et qui la menace
215 re sur la jeunesse de la nation. Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le croire vers 1925. C’était, l’on s’en souvie
216 rons alors des craintes du bon père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolutionnaires » d’une doc
217 tion spirituelle. Non, le problème de la jeunesse française , le problème de notre révolution est ailleurs. Il est précis. Il se p
218 s étatistes, au nom des droits de la personne. La France possède une tradition révolutionnaire personnaliste. C’est cette trad
219 ’est cette tradition qui a fondé l’autorité de la France dans le monde moderne. Mais la démocratie l’a sabotée, ruinée et trah
220 saires. e. « [Réponse à l’enquête « La jeunesse française devant l’Allemagne »] », La Revue du siècle, n° 2, mai 1933, p. 7-9.
88 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
221 n, par C. F. Ramuz (Grasset) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 237, juin 1933, p. 1001-1002.
89 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
222 e (juin 1933)b Elle est formée d’intellectuels français . On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un sty
223 e nous nommerons le défaitisme révolutionnaire en France . 1° Raisons sentimentales Beaucoup de gens sentent que les injus
224 nion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumi
90 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
225 s jésuites dans leurs Histoires de la littérature française (pour ne rien dire des lamentables dédains de M. Lanson parlant de Du
226 us sommes inspirés, a paru dans la Nouvelle Revue française du 1er avril 1923 (trad. Jean de Menasce).   N. B. — Le poème contie
91 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
227 losophique de L’Ordre nouveau. 5. Qu’on nomme en France « pathos » alors que ce mot désigne en Allemagne, à peu près, la term
92 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
228 ut leur poids ? Il se passe ce que nous voyons en France  : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dir
93 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
229 hmidt (Éditions du Cavalier) », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 241, octobre 1933, p. 621-622.
94 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
230 uthentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises  : celui d’un maire et de son conseil municipal est chaque jour un peu
95 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
231 nificative du nouvel état d’esprit de la jeunesse française . En effet, tandis qu’il nous venait d’Allemagne et de Russie plusieur
232 clamant la « mission de la jeune génération », la France jusqu’ici s’était bornée à les traduire et à les critiquer avec un sc
233 putation de « statisme » que l’on veut faire à la France d’après-guerre. Nos deux publicistes appartiennent à la génération qu
234 ns l’esprit libertaire et « personnaliste » de la France , tel que les jeunes groupes que nous avons nommés essaient, par aille
235 ent, par ailleurs, de le réveiller. À la jeunesse française , à la jeunesse anglaise aussi, d’édifier maintenant, dans le calme et
96 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
236 réation, par Ilya Ehrenbourg », La Nouvelle Revue française , Paris, n° 243, décembre 1933, p. 927-929.
97 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
237 plus couramment employé par certains philosophes français . (Cf. G. Marcel, Journal métaphysique). Le toi est mon objet, il n’es
98 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
238 nnées dans les jeunes groupes révolutionnaires de France et de Belgique, dans la revue Esprit, et surtout dans les cercles de
99 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
239 il se rend plus directement accessible au lecteur français . Essayons de marquer les étapes de sa recherche. ⁂ Le protestantisme
100 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
240  Comment ce Proust passa-t-il presque inaperçu en France  ? Il renversait trop de théories à la mode, avec trop de dédain peut-
241 leur origine spirituelle. Décadence de la nation française critique le nationalisme présent au nom de l’instinct qui relie l’hom
242 e. N’est-ce pas d’ailleurs l’éthique que la jeune France se voit à peu près seule à défendre dans l’Europe d’aujourd’hui ? Dic
243 ion la mission permanente, la raison d’être de la France . Peu de jours avant l’accident chirurgical qui devait entraîner sa mo
244 et n’a de nom dans aucune langue ; surtout pas en français . Ce n’est pas notre faute si la France est, en effet, aujourd’hui com
245 t pas en français. Ce n’est pas notre faute si la France est, en effet, aujourd’hui comme hier, la dernière écluse. Ce n’est p
246 devons d’abord, aujourd’hui, nous appuyer sur la France . Il ne s’agit pas de défendre une idée ou une cité. Il ne s’agit pas