1 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
1 tions faciles à cent célébrités locales. (Quant à Goethe , traité de clown, cela ne va pas loin.) C’est une belle rage (ô combi
2 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
2 alité, une richesse d’âme comparable à celle d’un Goethe ou simplement d’un Rilke, par exemple… » — Exigence et reproche égale
3 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
3 auparavant, j’aimerais lire un peu. Mes auteurs ? Goethe en tout temps ; Rodolphe Toepffer (admiré par Goethe) ou Jérôme Carda
4 the en tout temps ; Rodolphe Toepffer (admiré par Goethe ) ou Jérôme Cardan (xvie siècle) à certains moments.   Paris, le 28 a
4 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
5 re l’antithèse de Hölderlin : l’« économie » d’un Goethe , bien superficiellement qualifiée de bourgeoise, est en réalité la ga
5 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
6 voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe , mais, semblable à Gérard de Nerval, je sentais qu’il s’agissait d’au
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
7 res le soin hasardeux de résoudre ses antinomies ( Goethe ) ; que si elles y échouent, il restera du moins des personnages ! Mai
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
8 onde ressemblance avec les Affinités électives de Goethe . Aucune arrière-pensée de jugement moral ne perce dans le ton ni dans
9 diteur. 17. Qu’on lise, par exemple, l’admirable Goethe , histoire d’un homme, d’Émile Ludwig (Attinger, éd.), ouvrage sur leq
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
10 partager, en le lisant, ce goût qu’avait le vieux Goethe pour les ouvrages documentaires, pleins d’analyses précises, de citat
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
11 Le silence de Goethe (mars 1932)d « L’homme, dit Goethe, ne reconnaît et n’apprécie que
12 silence de Goethe (mars 1932)d « L’homme, dit Goethe , ne reconnaît et n’apprécie que ce qu’il est lui-même en état de fair
13 nouveau l’exemple de cette vie. Ceux qui traitent Goethe de bourgeois ne prouvent rien de plus que leur propre rationalisme, s
14 hez ceux qui vaticinent, ayant été moins loin que Goethe dans la domination des mystères. Ainsi se réclament-ils de Rimbaud. P
15 « magiques » puis renonce à la magie, et se tait. Goethe , initié dans sa jeunesse, commence d’écrire vers ce temps, mais, la f
16 jamais un écrivain, ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fut qu’entre autres choses un écrivain, et se soucia de l’être dan
17 utefois qu’une pareille assimilation eût exaspéré Goethe autant que Rimbaud, mais, croyons-nous, dans leur habitus individuel
18 , une attitude humaine qui me paraît commune. Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses grandes et secrètes » comme parle
19 vers une plénitude, pour un esprit comme celui de Goethe . « On a peur que son feu ne le consume », écrit un de ses amis, vers
20 consume », écrit un de ses amis, vers ce temps. «  Goethe vit sur un perpétuel pied de guerre et de révolte psychique ». Et lui
21 el découvre sa forme véritable. Et si, comme chez Goethe , c’est une forme mystique, celle du terrible « Meurs et deviens ! »,
22 eure. Par quel « hasard » l’a-t-il provoquée chez Goethe  ? Il est un fait de sa jeunesse dont on ne saurait exagérer l’importa
23 storique et symbolique : les premiers contacts de Goethe avec le mysticisme précédèrent de très peu une grave maladie, dont il
24 ». Retenons ceci : au seuil de l’initiation, chez Goethe , il n’y a pas une révolte, il y a un péril conjuré. C’est contre ce q
25 urement « étrange » ont à peine enfiévré le jeune Goethe , que déjà la faiblesse du corps le ramène à l’aspect concret de notre
26 llement que la littérature prendra plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un exercice, une activité organiq
27 instrument et un style. Dès ce moment le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il lui faudra maintenant le renouveler perpétuelle
28 ence n’est pas absence de mots. C’est encore chez Goethe une activité réelle, et même à double effet. Qu’y a-t-il de plus agis
29 fureur ». Cette complexe dialectique de la magie, Goethe lui-même l’a stylisée en symboles concrets dans le Faust, œuvre longu
30 l’œuvre qui s’avoue dans ce cri : chaque fois que Goethe invoque la catégorie sacrée de l’humain, comprenons qu’il y va de tou
31 , et son destin se joue d’un coup. La grandeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de Rimbaud de s’y être refusé. Transpo
32 ale, l’a condamnée, l’a dépassée, acceptant comme Goethe les conditions réelles et données de son effort particulier. Ce renon
33 tous deux de loin, d’un long abandon à l’erreur. Goethe n’a pas connu de tels déchirements. Et c’est lui qui méritera la phra
34 imilitude de forme dans le cours de la magie chez Goethe et chez Rimbaud, et d’autre part le contraste absolu des rythmes, von
35 l’on croirait tirée de quelque journal intime du Goethe des années ascétiques, à Weimar avant l’Italie. Et le passage fameux
36 i sourd du plus lucide héroïsme : « Et allons ! » Goethe seul est allé jusqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout dése
37 mposantes dans l’aventure rimbaldienne. Mais chez Goethe , c’est la longueur du temps qui les dénoncera. Et cette fameuse sérén
38 pour Rimbaud le silence, alors qu’elle propose à Goethe , comme un exercice de choix, l’écriture, — cela n’a rien que de logiq
39 ut considérer sans paradoxe que la littérature de Goethe est un des moyens de silence dont il dispose. Ni plus ni moins que l’
40 L’on découvre ici la source de l’étrange refus de Goethe , dès qu’il s’agit de faire état des causes premières, des fins derniè
41 per d’idées relatives à l’immortalité, poursuivit Goethe , cela convient aux gens du monde et surtout aux belles dames qui n’on
42 critère de « jugement » qui permettrait de placer Goethe au-dessus de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous j
43 Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe . Et qui voudrait les opposer ? Que signifierait un choix dont l’opéra
44 e longue fidélité peut-être orgueilleuse, puisque Goethe tenait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le péché, et d’autre
45 ésors patinés dans la haute demeure familiale des Goethe . Aujourd’hui… Un immense glissement de la réalité hors des cadres d’
46 t nous porterait vers Rimbaud, nous détournant de Goethe . Mais prenons garde de tomber dans un conformisme à rebours, victimes
47 ’une voix volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui sait l’entendre, que l’imprécatio
48 15. Et non plus symbolique. d. « Le silence de Goethe  », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 222, mars 1932, p. 480-494.
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
49 Goethe , chrétien, païen (avril 1932)n Imaginez un membre de l’Académie de
50 de son époque. Cela ne donnera pas un portrait de Goethe , certes, mais une idée de l’importance du phénomène Goethe. Maintenan
51 ertes, mais une idée de l’importance du phénomène Goethe . Maintenant ajoutons que l’homme fut supérieur à la somme de toutes c
52 ectuelle des chrétiens ne peut et ne doit éviter. Goethe est une de ces « questions au christianisme » comme dit Barth, une de
53 onne foi que nécessite un examen de conscience. ⁂ Goethe s’est toujours affirmé chrétien, mais d’une façon si particulière que
54 grave subsiste et paraisse avoir été cultivée par Goethe , ne prouve-t-il pas suffisamment l’inauthenticité de son christianism
55 ne savions rien des circonstances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique allemand, Ernst Robert Curtius, rappelait
56 fit quelque bruit37 les débuts piétistes du jeune Goethe et la part active qu’il prit aux réunions de « belles âmes » suscitée
57 tait le temps aussi du « Sturm und Drang » auquel Goethe devait donner l’expression littéraire la plus parfaite avec Werther.
58  J’ai souffert et me voilà libre à nouveau, écrit Goethe à un ami en 1768, au sortir d’une grave maladie — ; cette calcination
59 circonstances cette « sagesse » devint-elle chez Goethe quelque chose qui, en fin de compte, ressemble si étrangement à une i
60 ut du reste. » C’est ce « reste » précisément que Goethe dès lors recherchera dans une solitude aggravée par l’agacement que l
61 te attitude s’accuse de plus en plus à mesure que Goethe avance en âge. Nous voici à ces années de la vieillesse, dont Eckerma
62 a transcendance divine aboutit pratiquement, chez Goethe , à des affirmations nettement immanentistes, ou comme on disait alors
63 Mais, comme l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et rien que païen est une légende, et une légende d’origine jui
64 et de la propagande antireligieuse ». En vérité, Goethe qui prêcha l’utile, nous apparaît comme Goethe l’inutilisable, si nou
65 é, Goethe qui prêcha l’utile, nous apparaît comme Goethe l’inutilisable, si nous le jugeons du point de vue d’un parti. Il n’e
66 sément dans la facilité d’interprétation qu’offre Goethe dans cette espèce de sagesse large et optimiste si contraire au scand
67 e vie pratique et vient bouleverser nos sagesses. Goethe , prônant dans Faust le salut par l’effort humain au sein d’une nature
68 in, « l’amour d’En-Haut » venant à sa rencontre — Goethe nous apparaît comme non chrétien, comme antichrétien, mais d’une tout
69 justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe paraît avoir négligées ou niées : le scandale divin, le péché radical
70 le péché radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe , s’il ne peut être un argument pour nul parti, ne saurait, pour les m
71 u et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe inutilisable, certes. Mais nous ne sommes d’aucun parti et n’avons pa
72 n tel exemple. Que nous importe, dès lors, que ce Goethe exemplaire soit « chrétien » ou « païen » ? Nous n’avons pas besoin d
73 de la Nouvelle Revue française (mars 1932). n. «  Goethe , chrétien, païen », Foi et Vie, Paris, n° 37-38, avril-mai 1932, p. 3
11 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
74 son aile mortifère, — la « Frau Sorge » de notre Goethe . De tout cela nous ne sommes plus, n’appartenant plus à la mort, mais
12 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
75 devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe  : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va demander non poin
76 te de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est bien l’antiallemand, ou encore comme le disait Curtius
13 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
77 voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe , mais, semblable à Gérard de Nerval, je sentais qu’il s’agissait d’au
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
78 issement des hautes branches. L’architecture, dit Goethe , est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante,
79 dans l’armoire sculptée du père Reinecke. (Il y a Goethe , Schiller, Lessing reliés en vers bavarois, avec des médaillons en re
80 des classiques français, livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non seulement l’aubergiste d’en face
81 rtante. juin 1929 Paracelse et Swedenborg : Goethe m’y ramène, dont je lis qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dan
82 laire, que tout, ici, conspire à m’inculquer. Que Goethe ait été « initié », ne saurait laisser aucun doute, fussions-nous mêm
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
83 devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe  : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va demander non poin
84 te de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est bien l’antiallemand, ou encore comme le disait Curtius
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
85 voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe , mais, semblable à Gérard de Nerval, je sentais qu’il s’agissait d’au
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
86 issement des hautes branches. L’architecture, dit Goethe , est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante,
87 dans l’armoire sculptée du père Reinecke. (Il y a Goethe , Schiller, Lessing reliés en vert bavarois, avec des médaillons en re
88 des classiques français, livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non seulement l’aubergiste d’en face
89 nte. 12 juin 1929 Paracelse et Swedenborg : Goethe m’y ramène, dont je lis qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dan
90 laire, que tout, ici, conspire à m’inculquer. Que Goethe ait été « initié », ne saurait laisser aucun doute, fussions-nous mêm
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
91 nt une conclusion inattendue. Reprenant le mot de Goethe , sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à
19 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
92 as significatif que le mot de Ehrfurcht qui, chez Goethe , traduit la vénération de l’homme en présence de la Nature ; que le m
20 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
93 lzac et Zola. Je vois aussi le pasteur Sterne, le Goethe des Affinités, Jacobsen, George Eliot et les sœurs Brontë, Dickens, S
21 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
94 nt une conclusion inattendue. Reprenant le mot de Goethe , sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à
22 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
95 nt une conclusion inattendue. Reprenant le mot de Goethe , sans le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à
23 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
96 s le soleil s’il n’était de nature solaire », dit Goethe . Une telle parole devance notre science, qui lentement la redécouvre,
97 r féconde aux temps du romantisme et de la vie de Goethe , qui devait aboutir, en passant par Wagner, à la théorie des correspo
98 ont les plus illustres physionomistes des idées ? Goethe et Nietzsche, ces deux lointains et quelque peu méfiants admirateurs
99 nos préjugés culturels !) Il y a du démiurge chez Goethe . (Souvenons-nous de son Prométhée). Vit-on jamais pareille faculté d’
100 actions, symboles ; et tout est vision créatrice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’est le chant du bon
101 ux douloureux de Nietzsche, non moins que ceux de Goethe , surent voir en toutes choses « le charme éternel » qui les crée. Ouv
24 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
102 jamais assez combien il est anthropomorphe », dit Goethe . Il faudrait dire aussi, à la suite de Paracelse : l’homme ne saura j
25 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
103 d n’a pu se faire dans la littérature, depuis que Goethe est mort et que le monde est moderne. À preuve Balzac, Stendhal, Baud
26 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
104 énomènes : ils sont eux-mêmes enseignement », dit Goethe . Il n’y a rien à voir sous les apparences. Car rien n’existe, hors de
105 Paracelse ; et les poètes du xvie siècle ; puis Goethe et certains romantiques allemands ; puis Rimbaud qui voulait « posséd
106 contact avec l’objet. » Mais on peut dire cela de Goethe aussi ? Et de bien d’autres réalistes de la forme ? — De Goethe surto
107 Et de bien d’autres réalistes de la forme ? — De Goethe surtout. Il y a pourtant cette différence capitale que chez Goethe le
108 l y a pourtant cette différence capitale que chez Goethe le contact n’est jamais « aussi direct que possible ». Goethe sait ma
109 ntact n’est jamais « aussi direct que possible ». Goethe sait mal le grec, et connaît les statues par l’estampe. Il lui faut l
110 nce là où tous les intermédiaires sont supprimés. Goethe cherche une économie des moyens, qui permette d’aller au-delà de ce q
111 ps. Les niveaux respectifs auxquels se placent un Goethe et un Ramuz déterminent deux formes d’expérience apparemment incompar
112 s n’est plus du tout ce qu’elle était au temps de Goethe . Plus encore que sa valeur, c’est sa fin qui est contestable, dès lor
113 exemple. » Comment, ici encore, ne point songer à Goethe  ? Mais à sa seule leçon, à l’équation fondamentale de sa vie, non poi
114 e, tout cela qui échappe à nos prises. Ainsi fait Goethe , et c’est là sa vertu. Mais notre siècle pose d’autres questions, des
27 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
115 se ici, c’est la foule. » Je me souviens alors de Goethe à Venise : « Je ne suis encore entré dans aucun bâtiment, excepté Sai
116 au-dehors, et la foule m’intéresse infiniment… » Goethe poursuit : « Aujourd’hui je me suis longuement attardé au marché ; j’
117 par gourmandise. » (Il est plaisant de rapprocher Goethe et Gide ; mais comparez aussi, Venise et Moscou — 1786 et 1936 —, et
28 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
118 ache non moins certainement à son admiration pour Goethe . Rien n’est plus suggestif que cette rencontre en un seul homme de de
29 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
119 létarisée La pensée ne vaut rien pour penser. Goethe . L’exigence fondamentale Toute œuvre qui ne met pas en question
120 il ne faudra plus les confondre. Il y a Pascal et Goethe , Dostoïevski et Kierkegaard, — il y a aussi les fins lettrés, les bon
121 èces de serrurerie. Si la pensée, selon le mot de Goethe , ne vaut rien pour penser, il convient d’ajouter ici, dans le même se
122 olutionnaire un pâle frénétique qui vous condamne Goethe pour n’avoir pas, cette fois, renoncé assez tôt. Cent autres faits au
30 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
123 létarisée La pensée ne vaut rien pour penser. Goethe . L’exigence fondamentale Toute œuvre qui ne met pas en question
124 il ne faudra plus les confondre. Il y a Pascal et Goethe , Dostoïevski et Kierkegaard, — il y a aussi les fins lettrés, les bon
125 èces de serrurerie. Si la pensée, selon le mot de Goethe , ne vaut rien pour penser, il convient d’ajouter ici, dans le même se
126 olutionnaire un pâle frénétique qui vous condamne Goethe pour n’avoir pas, cette fois, renoncé assez tôt. Cent autres faits au
31 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
127 naturelles et les illusions qu’elles entraînent : Goethe ou Balzac n’ont rien fait d’autre. Mais toutes ces feuilles de tempér
32 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
128 qu’on en fasse ? Nous avons tout à rapprendre de Goethe . Non seulement des révélations du second Faust, mais aussi de ces pag
33 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
129 jamais être « simplement la nature ». Voyez chez Goethe , chez Tolstoï, chez Nietzsche : dans la mesure où elle est un élément
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
130 qu’on en fasse ? — Nous avons tout à apprendre de Goethe . Non seulement des révélations du second Faust, mais aussi de ces pag
131 moment où je découvrais les Affinités électives. Goethe apparaît au seuil de l’ère moderne comme le seul homme qui ait su êtr
132 formule à la fois de la mission et des limites de Goethe . Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec une patience obstinée ma
133 ème du siècle, ou des siècles qui viennent. C’est Goethe encore qui l’a vu le premier. Et c’est pourquoi je pense qu’il nous e
134 s deux pôles, société et individu, a varié depuis Goethe d’une manière appréciable. Les suites et les retentissements d’une va
135 u’elle est le vrai ressort de toute l’Histoire. ⁂ Goethe vivait dans un ordre social dont les signes visibles et tangibles par
136 t de supporter la condition sociale, ce sera pour Goethe , désormais, de se construire un ordre individuel aussi solide et orga
137 trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’homme en relation avec le monde, la société, et la nature ; ma
138 rt acceptable (utilisable, tel qu’il est, pour un Goethe tel qu’il se voudrait). Rien n’est plus significatif à cet égard que
139 : son contrecoup dans la littérature. L’effort de Goethe contre lui-même vise à la création d’un ordre interne, d’une objectiv
140 x, ce sont les œuvres. Une œuvre littéraire, pour Goethe , joue le rôle d’un objet exemplaire : c’est un modèle de composition
141 des moyens de la parfaire en l’enseignant. Ce que Goethe doit au monde, c’est de devenir Goethe. Il doit montrer l’exemple d’u
142 nt. Ce que Goethe doit au monde, c’est de devenir Goethe . Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a su tirer du monde où i
143 estiges, où l’esprit se découvre d’autres tâches. Goethe encore doit choisir ses sujets et le cadre de ses pensées dans un cer
144 urs d’une compagnie en exercice. 7. Idolâtrie de Goethe  : ce goût de l’utilité pure, de la « qualité d’être utile » prise en
35 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
145 Rougemont écrit des pages pénétrantes à propos de Goethe . La poule couve, la poule couve toujours. 14 mai, 16 mai, 21 mai, rie
36 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
146 e91. Les humanistes reprennent les arguments d’un Goethe ou d’un Engels en faveur du mariage : selon le premier, il faut y voi
37 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
147 cette époque, j’écrivais à la fin d’une étude sur Goethe  : « Les temps nous pressent de toutes parts au choix, jusque dans nos
148 ier, les pièces aux meubles rares de la maison de Goethe , plus isolée encore et plus intime dans ce temps. Le Goethe de Francf
149 rrir depuis dix ans. Kierkegaard est ma démesure, Goethe mon équilibre. Contemporains, ils se seraient détestés. Et c’est moin
150 , un bonheur neuf, un orgueil mieux fondé ? C’est Goethe le premier qui nous apprit à considérer notre vie dans une durée biog
151 . Gouverneur de la province. 14. « Le silence de Goethe  », NRF de mars 1932. 15. Personnellement je le trouverais plutôt s
38 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
152 uyante. « L’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe . Et Novalis : « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration
39 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
153 ée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe , au soir de la bataille : « De ce lieu, de ce jour, date une ère nouv
40 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
154 190. Les humanistes reprennent les arguments d’un Goethe ou d’un Engels en faveur du mariage : selon le premier, il faut y voi
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
155 uyante. « L’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe . Et Novalis : « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
156 ée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe , au soir de la bataille : « De ce lieu, de ce jour, date une ère nouv
43 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
157 207. Les humanistes reprennent les arguments d’un Goethe ou d’un Engels en faveur du mariage : selon le premier, il faut y voi
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
158 uyante. « L’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe . Et Novalis : « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
159 ée « classique » des alliés. On connaît le mot de Goethe , au soir de la bataille : « De ce lieu, de ce jour, date une ère nouv
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
160 193. Les humanistes reprennent les arguments d’un Goethe ou d’un Engels en faveur du mariage : selon le premier, il faut y voi
47 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
161 involontaire, je ne puis évoquer que l’exemple de Goethe , dont ce n’est pas telle œuvre ou telle action que j’aime, mais bien
162 aliste à la manière goethéenne, et musicien comme Goethe encore se voulait peintre (mais Gide est, je crois, plus doué). On l’
48 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
163 ses manières d’être et de penser. Un jour, écrit Goethe , les Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se croire libres u
164 de leurs préjugés bourgeois. Je n’oublie pas que Goethe écrivait cela au xviiie siècle. Les petits tyrans dont il parle étai
165 nous bien certains que pour autant le jugement de Goethe n’est plus du tout valable de nos jours ? Sommes-nous bien certains q
49 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Hommage à C. F. Ramuz (mai 1940)
166 « N’allez pas chercher derrière la forme, disait Goethe , elle est elle-même enseignement. » as. « Hommage à C. F. Ramuz (Po
50 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
167 les mériter par ses manières d’être et de penser. Goethe a écrit, à ce propos, quelques phrases extrêmement désobligeantes pou
168 d’en tirer profit s’il y a lieu. « Un jour, écrit Goethe , les Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se croire libres u
169 e leurs préjugés bourgeois. » Je n’oublie pas que Goethe écrivait cela au xviie siècle. Les petits tyrans dont il parle étaie
170 us bien certains que, pour autant, le jugement de Goethe n’est plus du tout valable de nos jours ? Sommes-nous bien certains q
51 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
171 as des Pascal, tous les Allemands ne sont pas des Goethe — loin de là… Et cependant, celui qui a compris Pascal, ou Goethe, ou
172 là… Et cependant, celui qui a compris Pascal, ou Goethe , ou Gottfried Keller, il a découvert du même coup quelque chose du my
52 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
173 lien plus énergique : « Porte de l’Enfer ! » Mais Goethe et tous les romantiques la divinisent. Souvenez-vous de l’exaltation
53 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
174 s — Idées de Platon, Catégories de Kant, Mères de Goethe , Archétypes de Jung. Dans le mythe, une réalité équivaut par définiti
54 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
175 lez-vous l’intrigue centrale du Wilhelm Meister ? Goethe conduit son héros d’épreuves en surprises, par une volonté mystérieus
55 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
176 lien plus énergique : « Porte de l’Enfer ! » Mais Goethe et tous les romantiques la divinisent. Souvenez-vous de l’exaltation
56 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
177 s — Idées de Platon, Catégories de Kant, Mères de Goethe , Archétypes de Jung. Dans le mythe, une réalité équivaut par définiti
57 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
178 lez-vous l’intrigue centrale du Wilhelm Meister ? Goethe conduit son héros d’épreuves en surprises, par une volonté mystérieus
58 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
179 lien plus énergique : « Porte de l’Enfer ! » Mais Goethe et tous les romantiques la divinisent. Souvenez-vous de l’exaltation
59 1944, Les Personnes du drame. Introduction
180 C’est ainsi que j’ai cherché dans les œuvres d’un Goethe , d’un Kierkegaard, ou d’un Luther, les données « personnelles » dont
181 t attestée dans Faust, — c’est cela que j’appelle Goethe . L’opposition de la forme du monde et de l’esprit qui la transforme ;
60 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
182 1.Le silence de Goethe « L’homme, dit Goethe, ne reconnaît et n’apprécie que ce qu’il est
183 1.Le silence de Goethe « L’homme, dit Goethe , ne reconnaît et n’apprécie que ce qu’il est lui-même en état de fair
184 oujours l’exemple de cette vie. Ceux qui traitent Goethe de bourgeois ne prouvent rien de plus que leur propre rationalisme, s
185 hez ceux qui vaticinent, ayant été moins loin que Goethe dans la domination des mystères. Ainsi se réclament-ils de Rimbaud. P
186 magiques » — puis renonce à la magie, et se tait. Goethe , initié dans sa jeunesse, commence à écrire vers ce temps, mais la fi
187 is un écrivain, ne se soucia jamais de l’être. Et Goethe ne fut qu’entre autres choses un écrivain. Ce n’est donc pas l’aspect
188 toutefois qu’un pareil rapprochement eût exaspéré Goethe autant peut-être que Rimbaud2, mais je crois, dans leur habitus indiv
189 une attitude humaine qui me paraît commune. ⁂ Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses grandes et secrètes » (Jérôme Card
190 vers une plénitude, pour un esprit comme celui de Goethe . « On a peur que son feu ne le consume », écrit un de ses amis, vers
191 consume », écrit un de ses amis, vers ce temps. «  Goethe vit sur un perpétuel pied de guerre et de révolte psychique ». Et lui
192 ituel découvre sa forme véritable. Si, comme chez Goethe , c’est une forme mystique, celle du terrible « Meurs et deviens ! » e
193 t de quel « hasard » l’a-t-il donc provoquée chez Goethe  ? Il est un fait de sa jeunesse dont on ne saurait exagérer l’importa
194 storique et symbolique : les premiers contacts de Goethe avec le mysticisme précédèrent de très peu une grave maladie, dont il
195 e. Retenons ceci : au seuil de l’initiation, chez Goethe , il n’y a pas une révolte, il y a un péril conjuré. C’est contre ce q
196 urement « étrange » ont à peine enfiévré le jeune Goethe , que déjà la faiblesse du corps le ramène à l’aspect concret de notre
197 llement que la littérature prendra plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un exercice, une activité organiq
198 rètement conditionnée. Dès ce moment, le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il lui faudra maintenant le renouveler perpétuelle
199 nce n’est pas absence de mots. Il est encore chez Goethe une activité, et même à double effet. Quoi de plus agissant, dans une
200 eur » ? ⁂ Cette complexe dialectique de la magie, Goethe lui-même l’a stylisée en symboles concrets dans le Faust. Œuvre longu
201 l’œuvre qui s’avoue dans ce cri : chaque fois que Goethe invoque la catégorie pour lui sacrée de l’humain, comprenons qu’il y
202 , et son destin se joue d’un coup. La grandeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de Rimbaud de s’y être refusé. Transp
203 ale, l’a condamnée, l’a dépassée, acceptant comme Goethe les conditions réelles et données de son effort particulier. Ce renon
204 tous deux de loin, d’un long abandon à l’erreur. Goethe n’a pas connu de tels déchirements. C’est lui qui a su vivre cette ma
205 imilitude de forme dans le cours de la magie chez Goethe et chez Rimbaud, et d’autre part le contraste des rythmes, vont se tr
206 l’on croirait tirée de quelque journal intime de Goethe des années ascétiques, à Weimar avant l’Italie. Et le passage fameux
207 i sourd du plus lucide héroïsme : « Et allons ! » Goethe seul est allé jusqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout dése
208 composantes dans l’aventure de Rimbaud. Mais chez Goethe , c’est la longueur du temps qui les dénoncera. Et cette fameuse sérén
209 d l’abandon de la poésie, alors qu’elle propose à Goethe , comme un exercice de choix, l’écriture, — cela n’a rien que de logiq
210 irmer sans trop de paradoxe que la littérature de Goethe est un des moyens de silence dont il dispose. Ni plus ni moins que l’
211 L’on découvre ici la source de l’étrange refus de Goethe , dès qu’il s’agit de faire état des choses premières, des fins derniè
212 per d’idées relatives à l’immortalité, poursuivit Goethe , cela convient aux gens du monde et surtout aux belles dames qui n’on
213 uel critère de jugement qui permettrait de placer Goethe « au-dessus » de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui no
214 Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe . Et qui voudrait les opposer ? Que signifierait un choix dont l’opéra
215 e longue fidélité peut-être orgueilleuse, puisque Goethe tenait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le péché, et d’autre
216 ésors patinés dans la haute demeure familiale des Goethe . Aujourd’hui… Un immense glissement de la réalité hors des cadres d’
217 uvement nous porte vers Rimbaud, nous détourne de Goethe . Mais prenons garde de tomber dans un conformisme à rebours, victimes
218 ’une voix volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui sait l’entendre, que l’imprécatio
219 être absolument moderne. » 2. Rimbaud a-t-il lu Goethe  ? En mai 1873, il écrivit de Roche à son ami E. Delahaye : « Prochain
61 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
220 n’existent pas de mesures. Mais où chercher, chez Goethe , les éléments de tension et les mesures ? Où, sinon en lui-même, je v
221 donné et ce qu’il sut tirer de ces données ? Car Goethe est en ceci un homme moderne, que ses mesures sont en lui-même et non
222 s l’homme moderne crée son destin dans l’inconnu. Goethe est grand par le rapport, pour nous visible, de sa vie et de son œuvr
223 e géant. Tout ici est organe, tout est nature. Et Goethe l’a su. Mais quand nous contemplons de loin cet arbre vénérable, aux
224 ique. ⁂ Constater que les données initiales, chez Goethe , sont allemandes, peut paraître une lapalissade. Rappelons cependant
225 composantes nordiques de la psychologie du jeune Goethe  : le romantisme, le goût de la magie, et cet élan qu’il nommera démon
226 ui s’exprime magnifiquement dans le Prométhée. Si Goethe avait cédé à ces penchants que l’on peut bien appeler nationaux, son
227 le qualificatif d’allemande. Or s’il est vrai que Goethe ait suivi sa pente, il se trouve que, selon le mot de Gide, c’est en
228 e mot de Gide, c’est en la remontant. Du fait que Goethe a résisté à l’élément germanique irréductible et irrationnel qui dema
229 facile de montrer ce qui, dans l’œuvre écrite de Goethe , n’est pas typiquement allemand, et peut être directement assimilable
230 llemande, même si, par son triomphe, elle conduit Goethe à être plus qu’allemand. En regard du Goethe de la vingt-sixième anné
231 duit Goethe à être plus qu’allemand. En regard du Goethe de la vingt-sixième année, du Goethe qui se détourne du romantisme, p
232 En regard du Goethe de la vingt-sixième année, du Goethe qui se détourne du romantisme, plaçons ce Hölderlin, qui vers le même
233 ous aurons une antithèse presque parfaite. Devant Goethe comme devant Hölderlin, s’ouvre à tel moment de la vie spirituelle un
234 nnées où, pour reprendre la comparaison du chêne, Goethe se fait un tronc, une écorce. En face du titanisme de Hölderlin — Höl
235 de Hölderlin — Hölderlin ou l’Allemand exaspéré — Goethe figure l’Allemand surmonté, l’Allemand guéri. Mais guéri par ses moye
236 serait très insuffisant de dire que le remède que Goethe s’applique est l’action. Nous sommes obligés, si nous voulons éviter
237 plus évidente que dans le cours de la Magie chez Goethe . Dans l’ordre des vérités occultes, Goethe choisit d’abord celle qui
238 e chez Goethe. Dans l’ordre des vérités occultes, Goethe choisit d’abord celle qui lui paraît susceptible d’application vivant
239 stes. Tel est peut-être l’Erlebnis qui fonde chez Goethe une conception qu’on dirait presque pragmatique de l’occultisme. Par
240 leurs, le problème de la magie ne se pose point à Goethe comme le problème technique d’une science qu’il s’agirait d’approfond
241 , en principe, résolu dès cette scène. Mais, pour Goethe jamais la solution de principe n’est une solution réelle, existentiel
242 anifester en actes, en activité, en effort. Ainsi Goethe , homme moderne, détache d’abord la magie des choses, sur lesquelles p
243 us une expérience intérieure, morale. La magie de Goethe se condense en paroles, en Zaubersprüche, qui deviennent tout naturel
244 ’allure si bourgeoise sont dirigés d’abord contre Goethe lui-même, contre son démonisme ; ils constituent la cure de cette seu
245 la cure de cette seule maladie morale à laquelle Goethe réduit toutes les autres maladies, de cette seule maladie qui tout en
246 dans une magie dominée. La magie est ainsi, pour Goethe , un remède dont il doit arriver à se délivrer. Personne moins que lui
247 anti-Goethe — ou mieux : c’est la « personne » de Goethe triomphant de son « individu ». ⁂ Telle est la sagesse de Faust : nou
248 nd dès lors facilement la raison du culte rendu à Goethe par les meilleurs Allemands. Goethe figure à leurs yeux la plus harmo
249 culte rendu à Goethe par les meilleurs Allemands. Goethe figure à leurs yeux la plus harmonieuse résolution des dissonances pr
250 us qu’en Allemagne cette grandeur particulière de Goethe ne peut être éprouvée avec plus de reconnaissance, nulle part elle ne
251 t être aussi tonique. Mais il y a plus. Parce que Goethe est un « Allemand surmonté » si j’ose dire — et à la manière allemand
252 st l’office de la seule grandeur. C’est parce que Goethe est grand — et nous venons de dire de quelle grandeur, nationale en s
253 out qu’il faut entendre le grand vers gnomique de Goethe  : Über allen Gipfeln ist Ruh.17 Les élites, en tant qu’élites, se
254 la confusion18. C’est pourquoi notre tâche — que Goethe eût approuvée — reste de fédérer des différences authentiques, et non
255 s nationales sont des vices de populace », disait Goethe . Je n’oublie pas, d’ailleurs, ce mot d’un bon observateur des choses
62 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
256 s dans la sagesse (on touche ici les limites d’un Goethe ), mais il y faut au moins cette imprudence sans laquelle on n’essaier
63 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
257 ache non moins certainement à son admiration pour Goethe . Rien n’est plus suggestif que cette rencontre en un seul homme de de
258  » Entre la folie de Kierkegaard et la sagesse de Goethe Il semble bien que le Château, roman posthume, devait se terminer
259 t osciller, en toute conscience, de Kierkegaard à Goethe  ? Ces deux noms ne désignent-ils pas les pôles de la tension spiritue
260 né de vivre à un Occidental ? Oui, Kierkegaard et Goethe sont, à mes yeux, les plus géniales personnifications d’une éthique f
261 re humain qui nous autoriserait à distinguer chez Goethe , chez Kierkegaard et chez Kafka le rôle possible de la foi. Et certes
262 ns avoir pu donner l’équivalent des Entretiens de Goethe , ou de l’opuscule de Kierkegaard sur son activité d’auteur. Si donc n
263 reste beaucoup plus proche de Kierkegaard que de Goethe . 61. Et je ne parle même pas du philistin, incapable de soupçonner q
64 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
264 involontaire, je ne puis évoquer que l’exemple de Goethe , dont ce n’est pas telle œuvre ou telle action que j’aime, mais bien
265 aliste à la manière goethéenne, et musicien comme Goethe encore se voulait peintre. On l’y découvre enfin, et cela me paraît n
65 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
266 énomènes : ils sont eux-mêmes enseignement », dit Goethe . Il n’y a rien à voir sous les apparences. Car rien n’existe, hors de
267 contact avec l’objet. » Mais on peut dire cela de Goethe aussi ? Et de bien d’autres réalistes de la forme ? De Goethe surtout
268  ? Et de bien d’autres réalistes de la forme ? De Goethe surtout. Il y a pourtant cette différence capitale que, chez Goethe,
269 y a pourtant cette différence capitale que, chez Goethe , le contact n’est jamais « aussi direct que possible ». Goethe sait m
270 ntact n’est jamais « aussi direct que possible ». Goethe sait mal le grec, et connaît les statues par l’estampe. Il lui faut l
271 nce là où tous les intermédiaires sont supprimés. Goethe cherche une économie des moyens, qui permette d’aller au-delà de ce q
272 ps. Les niveaux respectifs auxquels se placent un Goethe et un Ramuz déterminent deux formes d’expérience apparemment incompar
273 s n’est plus du tout ce qu’elle était au temps de Goethe . Plus encore que sa valeur, c’est sa fin qui est devenue contestable.
274 exemple. » Comment, ici encore, ne point songer à Goethe  ? Mais à sa seule leçon, à l’équation fondamentale de sa vie, non poi
275 e, tout cela qui échappe à nos prises. Ainsi fait Goethe  ; et telle est sa vertu. Mais notre siècle pose d’autres questions, d
66 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
276 apacité de la plupart des jeunes contemporains de Goethe à donner des œuvres achevées. En effet le mouvement de ces poètes est
67 1946, Articles divers (1941-1946). Penser avec les mains (janvier 1946)
277 il ne faudra plus les confondre. Il y a Pascal et Goethe , Dostoïevski et Kierkegaard, — il y a aussi les fins lettrés, les bon
68 1946, Articles divers (1941-1946). Réponse à l’enquête « Les travaux des écrivains » (24 août 1946)
278 Les Personnes du drame . Ce sont des essais sur Goethe , Kierkegaard, Kafka, Luther, Gide, Ramuz, Claudel et les romantiques
69 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
279 ur « banal »). Fin de la vie d’un Tolstoï ou d’un Goethe  ; d’un Valéry et d’un Gide, parmi nous. La gloire est devenue le droi
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
280 devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe  : c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va demander non poin
281 te de la puissance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce sens est bien l’antiallemand, ou encore comme le disait Curtius
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
282 voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe , mais, semblable à Gérard de Nerval, je sentais qu’il s’agissait d’au
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
283 lderlin.) Dès demain, discipline de travail. Lire Goethe . 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jours. Je me lève
284 issement des hautes branches. L’architecture, dit Goethe , est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante,
285 dans l’armoire sculptée du père Reinecke. (Il y a Goethe , Schiller, Lessing reliés en vers bavarois, avec des médaillons en re
286 des classiques français, livrés à l’Enseignement, Goethe est profondément « populaire ». Non seulement l’aubergiste d’en face
287 nte. 12 juin 1929 Paracelse et Swedenborg : Goethe m’y ramène, dont je lis qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dan
288 laire, que tout, ici, conspire à m’inculquer. Que Goethe ait été « initié », ne saurait laisser aucun doute, fussions-nous mêm
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
289 là, mais changé de signe… L’essai que j’écris sur Goethe , fin février 1932, pour le centenaire de sa mort, décrit ce passage d
290 uvement nous porte pers Rimbaud, nous détourne de Goethe . Mais prenons garde de tomber dans un conformisme à rebours, victimes
291 ’une voix volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui sait l’entendre, que l’imprécatio
292 tend son aile mortifère, — la Frau Sorge de notre Goethe . De tout cela nous ne sommes plus, n’appartenant plus à la mort, mais
293 es. À la fin de l’été, rentrant d’une décade sur Goethe à Pontigny, je trouve une assez longue lettre de Jean Paulhan : Cro
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
294 qu’on en fasse ? — Nous avons tout à apprendre de Goethe . Non seulement des révélations du second Faust, mais aussi de ces pag
295 moment où je découvrais Les Affinités électives. Goethe apparaît au seuil de l’ère moderne comme le seul homme qui ait su êtr
296 formule à la fois de la mission et des limites de Goethe . Et c’est là qu’il nous faut reprendre, avec une patience obstinée ma
297 ème du siècle, ou des siècles qui viennent. C’est Goethe encore qui l’a vu le premier. Et c’est pourquoi je pense qu’il nous e
298 s deux pôles, société et individu, a varié depuis Goethe d’une manière appréciable. Les suites et les retentissements d’une va
299 u’elle est le vrai ressort de toute l’Histoire. ⁂ Goethe vivait dans un ordre social dont les signes visibles et tangibles par
300 t de supporter la condition sociale, ce sera pour Goethe , désormais, de se construire un ordre individuel aussi solide et orga
301 trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’homme en relation avec le monde, la société, et la nature ; ma
302 rt acceptable (utilisable, tel qu’il est, pour un Goethe tel qu’il se voudrait). Rien n’est plus significatif à cet égard que
303 son contrecoup dans la littérature. ⁂ L’effort de Goethe contre lui-même vise à la création d’un ordre interne, d’une objectiv
304 x, ce sont les œuvres. Une œuvre littéraire, pour Goethe , joue le rôle d’un objet exemplaire : c’est un modèle de composition
305 des moyens de la parfaire en l’enseignant. Ce que Goethe doit au monde, c’est de devenir Goethe. Il doit montrer l’exemple d’u
306 nt. Ce que Goethe doit au monde, c’est de devenir Goethe . Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a su tirer du monde où i
307 estiges, où l’esprit se découvre d’autres tâches. Goethe encore doit choisir ses sujets et le cadre de ses pensées dans un cer
308 rs d’une compagnie en exercice. 33. Idolâtrie de Goethe  : ce goût de l’utilité pure, de la « qualité d’être utile » prise en
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
309 cette époque, je parlais à la fin d’une étude sur Goethe du « dernier Carnaval, peut-être, pour cette bourgeoisie dont je vien
310 ier, les pièces aux meubles rares de la maison de Goethe , plus isolée encore et plus intime dans ce temps. J’ai retrouvé le mê
311 ux, le quatrain devant le portrait des parents de Goethe , les taches d’encre sur son bureau « car il était extrêmement nerveux
312 e, ni dépourvue de son prestige social… Pourtant, Goethe apparaît plus lointain. Il n’est plus vivant dans la ville. Sa maison
313 et son temps, cette fois, bel et bien révolus. Le Goethe des premières années de Weimar, avant le voyage d’Italie : c’est celu
314 rrir depuis dix ans. Kierkegaard est ma démesure, Goethe mon équilibre. Contemporains, ils se seraient détestés. Et c’est moin
315 , un bonheur neuf, un orgueil mieux fondé ? C’est Goethe le premier qui nous apprit à considérer notre vie dans une durée biog
316 9. Gouverneur de la province. 60. Le Silence de Goethe , NRF de mars 1932. 61. (Note de 1938.) De la part d’un étranger, on
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
317 mot, la chose est là dès 1932 dans mon essai sur Goethe où je constate qu’un « immense glissement de la réalité… nous porte e
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
318 ticulent mes plus anciens thèmes « formalistes » ( Goethe , Kassner, Valéry : archétypes, physiognomonie, rhétorique) et l’actua
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
319 ur « banal »). Fin de la vie d’un Tolstoï ou d’un Goethe  ; d’un Valéry et d’un Gide, parmi nous. La gloire est devenue le droi
79 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
320 ur « banal »). Fin de la vie d’un Tolstoï ou d’un Goethe  ; d’un Valéry et d’un Gide, parmi nous. La gloire est devenue le droi
80 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
321 publier : Les Personnes du drame . J’y traite de Goethe , de Kafka, de Kierkegaard, de Luther, de Gide, de Claudel et de Ramuz
81 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
322 sur le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goethe , c’est Dante et Shakespeare, c’est Paul Valéry, etc. Bien sûr ; mais
82 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
323 sur le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goethe , c’est Dante et Shakespeare, c’est Paul Valéry, etc. Bien sûr ; mais
83 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
324 facile d’être actuel. Il y faut parfois du génie. Goethe écrit à Valmy : « De ce lieu, de ce jour, sera datée une ère nouvelle
84 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
325 , des symphonies et des Passions ; les députés de Goethe et de la littérature ; de Descartes et des philosophes ; d’Einstein e
85 1950, Lettres aux députés européens. Troisième lettre
326 , des symphonies et des Passions ; les députés de Goethe et de la littérature ; de Descartes et des philosophes ; d’Einstein e
86 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
327 es, même dans les petits cantons à Landsgemeinde. Goethe , voyageant en Suisse vers la fin du xviiie siècle, pouvait écrire da
328 ois. S’il est probable que la mauvaise humeur de Goethe était en partie justifiée, il est certain que son jugement est excess
87 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
329 I. Naissance et prolifération du nationalisme Goethe , assistant à la bataille de Valmy, s’écriait : « De ce lieu, de ce jo
88 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
330 cident. La nation ou la vocation socialisée Goethe , assistant à la bataille de Valmy, s’écriait : « De ce lieu, de ce jo
89 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
331 wedenborg et Novalis. 36. Le modèle qui servit à Goethe pour écrire la fin du second Faust fut l’ingénieur anglais W. A. Mado
90 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
332 rt : Sermons. 29. Luther : De Servo arbitrio. 30. Goethe  : Faust. 31. Hegel : Philosophie de l’esprit. 32. Freud : La Science
91 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
333 et peut-être parfois sur Rousseau31, sûrement sur Goethe . Elle agit d’une manière pseudonyme32 dans la passion intellectuelle
92 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
334 ident. La Nation, ou la vocation socialisée Goethe , assistant à la bataille de Valmy, s’écriait : « De ce lieu, de ce jo
93 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
335 wedenborg et Novalis. 74. Le modèle qui servit à Goethe pour écrire la fin du second Faust fut l’ingénieur anglais W. A. Mado
94 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
336 européenne, qu’illustreront plus près de nous un Goethe , créant le personnage de Mignon, un Novalis dédiant son œuvre à l’amo
95 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
337 logique, tous les « von » allemands (Metternich, Goethe , Leibniz, etc., etc.) ne sont pas groupés sous V, comme il arrive dan
96 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
338 n nécessaire, Hegel l’a marquée le premier. Comme Goethe assistant à la bataille de Valmy, il a compris que la clameur des san
339 atriotes ». Je songe à des hommes comme Napoléon, Goethe , Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’en veuill
97 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
340 des entités féminines. On retrouve ici Dante, et Goethe , et peut-être bien notre mythe. L’événement majeur, la scène capitale
98 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
341 européenne, qu’illustreront plus près de nous un Goethe créant le personnage de Mignon, un Novalis dédiant son œuvre à l’amou
99 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
342 Herder à Hegel, en passant par un Kant ou par un Goethe , l’Allemagne a pris la tête d’une révolution intellectuelle et poétiq
343 r l’humanité entière. Il écrit, dans une lettre à Goethe , le 26 janvier 1798 : Entre-temps je me suis passé le temps en lisan
344 nt jamais en une forme humainement belle. À quoi Goethe se borne à répondre : Soyons donc contents de vivre sur cette partie
100 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
345 uprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un Goethe , un Wieland, un Hegel, les plus « européens » du monde germanique, et