1
gique, de l’histoire et des méthodes critiques de
M. Goguel
? 3. Si notre civilisation chrétienne n’est pas détruite par le bolch
3
thode de M. Goguel (novembre 1934)b L’œuvre de
M. Maurice Goguel
, directeur à l’École des hautes études, est déjà fort importante et f
4
e public. On se souvient de l’ouvrage décisif que
M. Goguel
publia contre les thèses de M. Couchoud3. Plus récemment, il nous don
5
ance à la résurrection de Jésus ? C’est ainsi que
M. Goguel
définit l’objet de sa recherche, en insistant sur le fait que la desc
6
u trop ambitieuse. Car l’hypothèse de travail que
M. Goguel
adopte au départ revêt bel et bien la forme d’une explication de caus
7
s. L’Histoire est-elle cause ou effet de la foi ?
M. Goguel
incline vers l’effet. Suivons-le dans sa déduction. Dans une première
8
urs des évangiles, enfin chez les premiers pères,
M. Goguel
met en lumière une évolution constante dans le sens prévu par son hyp
9
à la plus grande exigence critique. À vrai dire,
M. Goguel
ne paraît pas s’être beaucoup préoccupé de justifier sa méthode. Il n
10
dictoire ou invraisemblable ; mais, d’autre part,
M. Goguel
récuse beaucoup de passages pour la raison qu’ils s’expliquent trop b
11
on psychologique, et c’est là le second obstacle.
M. Goguel
tire des arguments, pour lui décisifs, de certaines « vraisemblances
12
nnel ? Quand on compare les résultats obtenus par
M. Goguel
, avec le texte biblique intégral, on est frappé de voir que le récit
13
n voit mieux encore le préjugé moderne qui pousse
M. Goguel
à les décolorer. Et l’on se demande ce qui subsisterait de ses conclu
14
gique l’inauthenticité probable d’un professeur.)
M. Goguel
ne fait-il pas comme les premiers croyants — et avec la même bonne fo
15
ue ? Je sens bien la gravité de ce reproche. Mais
M. Goguel
semble d’avance l’avoir minimisé, en réduisant toute son œuvre aux pr
16
pourrait être la devise de l’école illustrée par
M. Goguel
. Il répondra que c’est au bénéfice du vrai. Mais il faudrait alors dé
17
rant à chaque page l’ingéniosité et la science de
M. Goguel
, on se sent parfois gêné par l’anachronisme évident de ses jugements
18
ors qu’elles s’enfuient épouvantées, au verset 8,
M. Goguel
déduit incontinent que le premier de ces versets a été ajouté après c
19
éthode, il reste que les conclusions négatives de
M. Goguel
sont loin d’être aussi ruineuses pour la foi que beaucoup de croyants
20
minicé à propos de Calvinc. La seconde, c’est que
M. Goguel
, loin d’attaquer les dogmes, ne démolit que les preuves matérielles d
21
leur critique la relativité des articles de foi,
M. Goguel
cherche à débarrasser la foi de la relativité des preuves historiques
22
du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour
M. Maurice Goguel
, la foi a déformé l’Histoire. Que l’on réforme cette histoire, cela n
23
ez Payot. 4. Chez Payot. b. « Sur la méthode de
M. Goguel
», Le Semeur, Paris, n° 1, novembre 1934, p. 29-35. Il s’agit d’une n