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tinghausen, représentant des cantons forestiers.
Haimo
, curé de Stans. le messager de Fribourg et Soleure. le récita
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lan 2, près des coulisses). — Monsieur le curé !
Monsieur Haimo
! Réveillez-vous ! Une voix de femme (dans la coulisse). — Qui es
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est là ? Dorothée. — Dorothée, femme Nicolas.
Monsieur Haimo
! Réveillez-le ! Monsieur Haimo ! Appelez-le ! Mes deux fils partent
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e, femme Nicolas. Monsieur Haimo ! Réveillez-le !
Monsieur Haimo
! Appelez-le ! Mes deux fils partent pour la guerre ! Ils l’ont crié
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u ! (Nuit. À droite du plan 2, lumière : on voit
Haimo
, le bâton à la main, qui s’avance vers les marches conduisant au plan
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as d’implorer Dieu pour nous ! Scène vii. (
Haimo
atteint le plan 3.) Haimo. — Frère Claus ! Frère Claus ! (La port
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! Scène vii. (Haimo atteint le plan 3.)
Haimo
. — Frère Claus ! Frère Claus ! (La porte de la cellule s’ouvre. Dan
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ent debout.) Nicolas. — La paix soit avec toi,
Haimo
. Je t’attendais. Haimo. — Tu sais tout ? Nicolas. — La guerre
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La paix soit avec toi, Haimo. Je t’attendais.
Haimo
. — Tu sais tout ? Nicolas. — La guerre civile ! Haimo. — Si
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sais tout ? Nicolas. — La guerre civile !
Haimo
. — Si rien n’est fait avant l’aurore, frère Claus, ce jour sera le d
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les avertissais. Mais ils ne m’ont pas écouté.
Haimo
. — C’est vrai… Nicolas. — Je leur disais : Restez dans vos front
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er vos libertés. Mais ils ne m’ont pas écouté.
Haimo
. — C’est vrai… Nicolas. — Et cette nuit, ils se préparent à la g
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patrie, mais pour remplir leurs bourses d’or.
Haimo
. — Tout cela est vrai, frère Claus. Mais songe aux mères, à Dorothée
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vertir. Vous n’avez plus besoin de ma morale !
Haimo
. — Toi seul peux nous sauver par un conseil adroit ! Nicolas. —
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fous. Que peut-on faire entendre à des fous ?
Haimo
. — Ils n’entendront plus la raison, mais ta folie et ton miracle, fr
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as. — J’ai dit adieu au monde, pour toujours.
Haimo
. — Mais le monde angoissé te rappelle ! Nicolas. — Heureux l’hom
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i trouve sa paix dans le désert et la prière !
Haimo
. — Heureux l’homme qui préfère à sa paix le salut de tous ceux qui s
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ui souffrent ! Nicolas. — Mon vœu me lie !
Haimo
. — Quel vœu ? Nicolas. — Mon vœu de solitude ! Mon salut ! Ha
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Nicolas. — Mon vœu de solitude ! Mon salut !
Haimo
. — Ô ! que Dieu même te délie ! (Il s’agenouille. Silence.) Récit
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Nicolas. — Ô dure nuit du dernier sacrifice !
Haimo
! Haimo ! Haimo. — Qu’a dit la voix ? Nicolas. — Dieu lui-mêm
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as. — Ô dure nuit du dernier sacrifice ! Haimo !
Haimo
! Haimo. — Qu’a dit la voix ? Nicolas. — Dieu lui-même est de
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re nuit du dernier sacrifice ! Haimo ! Haimo !
Haimo
. — Qu’a dit la voix ? Nicolas. — Dieu lui-même est descendu ! Mo
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ême est descendu ! Mon Seigneur s’est abaissé ! Ô
Haimo
! j’ai tout quitté pour vivre seul avec mon Dieu, tout près du ciel.
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t ! — J’obéirai, je descendrai. (Il s’appuie sur
Haimo
, et tous deux, très lentement, se mettent à descendre.) Scène viii
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urant toute la scène.) Nicolas (s’arrêtant). —
Haimo
, je ne puis plus marcher ! Mes jambes plient ! (Il tombe à genoux.)
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her ! Mes jambes plient ! (Il tombe à genoux.)
Haimo
. — Au nom du ciel, efforce-toi, mon frère ! Le temps fuit ! (Nicola
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és, des soldats, les ambassadeurs.) Nicolas. —
Haimo
, je ne puis plus… (Il retombe.) Haimo (penché vers Nicolas). — Vo
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olas. — Haimo, je ne puis plus… (Il retombe.)
Haimo
(penché vers Nicolas). — Vois là-bas ! Ils se sont levés ! Tout s’ap
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aix !… Viens près de moi. Écris ce que je dis ! (
Haimo
écrit sous la dictée de Nicolas pendant qu’au plan 3 on entend un chœ
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ant qu’il prie Ô destin ! suspens ton cours !
Haimo
. — J’ai tout écrit. Veux-tu signer ? Nicolas. — Ce sont là de fa
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ans leurs cœurs ! Va, bon frère, et hâte-toi !
Haimo
. — Adieu ! (Il fait deux pas.) Nicolas. — Haimo ! (Il ôte la cor
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mo. — Adieu ! (Il fait deux pas.) Nicolas. —
Haimo
! (Il ôte la corde qui tient sa robe.) Voici ma signature ! (Il fait
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pporte-leur ce nœud, afin qu’ils le dénouent !
Haimo
(prenant la corde). — Un faible enfant pourrait le dénouer ! Nico
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ncher… si chacun tire par un bout… de son côté… (
Haimo
descend rapidement.) Nicolas. — Dieu ! Pardonne à ton serviteur !
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ébut des hostilités.) Tous. — À la guerre !
Haimo
(entre les deux groupes, isolés). — Halte ! (Tous se retournent vers
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t du frère Claus ! Tous. — Halte ! Halte !
Haimo
. — Députés des huit cantons, je vous adjure de par Dieu ! vous assem
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par Dieu ! nous t’entendrons ! (Ils sortent avec
Haimo
. Les deux groupes armés s’écartent à gauche et à droite. Le plan 2 n’
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3. Appel de trompettes. Les députés précédés par
Haimo
reparaissent et viennent se ranger au centre de la place.) Le prési