1
e si elle concerne ces pharisiens, ces docteurs d’
Israël
qui prêtent à la folie des masses leur voix : Crucifie, relâche Barra
2
de nos psychologies. 36. Histoire du peuple d’
Israël
, t. III, p. 497. Le vieillard qui écrit cela, est-ce bien le même hom
3
ns dernières à quoi elle tend ? Quand le peuple d’
Israël
oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd auss
4
des juifs sous l’Ancienne Alliance. La grandeur d’
Israël
est d’avoir incarné une vocation, et rien que cela, une vocation déme
5
prostitution », cette idolâtrie qui renaît dès qu’
Israël
cesse de croire à ce que ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fa
6
e qui a une vocation n’est pas bon à autre chose.
Israël
portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était te
7
: une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’
Israël
sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera considérée c
8
a prophétie, la guerre… On l’a dit : le royaume d’
Israël
fut davantage une ecclesia qu’une polis. Mais le terme parfait d’une
9
dire l’élément le plus finaliste de la religion d’
Israël
qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune mesure :
10
olâtrie. 21. Ernest Renan, Histoire du peuple d’
Israël
, t. II, p. 265. 22. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer les noti
11
ins dernières à quoi elle tend. Quand le peuple d’
Israël
oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd auss
12
des juifs sous l’Ancienne Alliance. La grandeur d’
Israël
est d’avoir incarné une vocation, et rien que cela, une vocation déme
13
prostitution », cette idolâtrie qui renaît dès qu’
Israël
cesse de croire à ce que ses yeux ne peuvent voir et qui pourtant fai
14
e qui a une vocation n’est pas bon à autre chose.
Israël
portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était te
15
: une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’
Israël
sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera considérée c
16
a prophétie, la guerre… On l’a dit : le royaume d’
Israël
fut davantage une ecclesia qu’une polis. Mais le terme parfait d’une
17
s la Promesse enfin s’est incarnée dans un fils d’
Israël
, selon la prophétie, apportant une Nouvelle Alliance, pour tous les p
18
es du christianisme pour avoir préparé ses voies,
Israël
est devenu le peuple sans foyer, sans limites et sans mesure. Les ric
19
dire l’élément le plus finaliste de la religion d’
Israël
qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune mesure :
20
e d’idolâtrie. 21. Renan, Histoire du peuple d’
Israël
, t. II, p. 265. 22. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer les noti
21
ins dernières à quoi elle tend. Quand le peuple d’
Israël
oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd auss
22
Vocation et destin d’
Israël
(1937)r Sens de « l’histoire » d’Israël Un prophète, a écrit
23
in d’Israël (1937)r Sens de « l’histoire » d’
Israël
Un prophète, a écrit Karl Barth, est un homme sans biographie. « E
24
emblait préparer. On peut le dire sans paradoxe :
Israël
n’eût pas eu d’histoire sans la promesse que Dieu fit à Abraham. Cett
25
la plus petite raison de supposer que le peuple d’
Israël
, s’il n’avait pas été « élu », eût évolué d’une autre sorte que tant
26
à construire et à conquérir… Ainsi les annales d’
Israël
sont celles d’une puissance imprévue et humainement imprévisible, qui
27
prostitution », cette idolâtrie qui renaît dès qu’
Israël
cesse de croire à ce que ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fa
28
leine de sens et de grandeur qu’imposait la Loi d’
Israël
. Ce que l’on perd et ce que l’on gagne à sacrifier à une « mesure »,
29
e qui a une vocation n’est pas bon à autre chose.
Israël
portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était te
30
à une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’
Israël
sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera la condition
31
u’elles le sont toujours parmi nous ? Chute d’
Israël
Tout était suspendu à la Loi, qui était elle-même suspendue à la p
32
orte une nouvelle mesure, fondant ainsi un nouvel
Israël
. Bien plus, il est lui-même cette mesure, cette Alliance, et ce sont
33
r des messies qui ne viendront pas… Héritage d’
Israël
Le christianisme par sa nature même, brisait avec le nationalisme
34
revendiquait toutefois en même temps l’héritage d’
Israël
, et l’attraction qu’il exerçait venait non des principes généraux de
35
. L’Église primitive se regardait comme le second
Israël
, l’héritière du Royaume promis au Peuple de Dieu. Aussi conserva-t-el
36
e que l’Église et l’Europe ont repris des mains d’
Israël
: héritage divin de l’« élection collective », d’une part, — car la p
37
els et civilisateurs qui survécurent à la chute d’
Israël
, au moins aussi fondamentaux pour l’Occident que la raison des Grecs
38
en quelques traits le sens que prend l’héritage d’
Israël
pour la foi chrétienne protestante. On sait le rôle joué dans la Réfo
39
et particulièrement d’un calviniste, l’exemple d’
Israël
et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur
40
ion personnelle de chaque membre de l’Église. Or,
Israël
qui était le peuple élu, a trahi sa mission et s’est livré à son dest
41
fondément qu’il est possible le mystère dernier d’
Israël
. « Je demande maintenant : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Non certes
42
-à-dire prédestiné) (Rom., II, 1-2). Cependant, «
Israël
n’a point obtenu ce qu’il cherche : mais les élus l’ont obtenu et les
43
insi, « c’est par suite de la faute des enfants d’
Israël
que le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur propre émula
44
iez trop de votre sagesse : c’est qu’une partie d’
Israël
est tombée dans l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païen
45
aïens soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout
Israël
sera sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l’appel de Dieu sont irré
46
u. « Quant à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom d’
Israël
à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après que les gentils seront en
47
de tout temps les chrétiens à l’égard du peuple d’
Israël
. Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où la haine sourde, et en même
48
ret de Dieu, mais encore qu’elle se doit de juger
Israël
autrement que ne fait « le monde ». Ce n’est pas au nom d’intérêts pa
49
en ce qu’il paraît conclure sur l’abandon final d’
Israël
à son destin, après la mort de Jésus-Christ. Je suis heureux de pouvo
50
dire l’élément le plus finaliste de la religion d’
Israël
qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune mesure :
51
naud d’Andilly. 68. Renan, Histoire du peuple d’
Israël
, t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer les noti
52
linien. Bien entendu, il serait absurde de rendre
Israël
responsable de ce qui n’est que « profanations » de la notion de mesu
53
res, sur Rom. II, 29). r. « Vocation et destin d’
Israël
», Les Juifs, Paris, Plon, 1937, p. 143-165.
54
ui répond longuement en décrivant la corruption d’
Israël
et la nécessité d’une piété purifiée et « sérieuse ». Au dernier acte
55
fs par l’Orient et ses mystères dualistes, lorsqu’
Israël
était captif à Babylone. Mais ce sont les rabbins qui ont su tirer pa
56
fs par l’Orient et ses mystères dualistes, lorsqu’
Israël
était captif à Babylone. Mais ce sont les rabbins qui ont su tirer pa
57
otre siècle, la Norvège, la Turquie, l’Irlande et
Israël
se livrer au jeu pénible de restaurer artificiellement leur « langue
58
notre siècle la Norvège, la Turquie, l’Irlande et
Israël
restaurer artificiellement une « langue nationale » parfaitement oubl
59
grave que d’arrêter Nasser, s’il prétend écraser
Israël
. On ne peut pas discuter avec ça. J’écris, et les Hongrois tombent so
60
les pays arabes, du canal interdit aux bateaux d’
Israël
, des subventions de l’Aramco aux fellaghas, de l’affaire Dreyfus et d
61
vint accomplir cette vocation unique du peuple d’
Israël
. Et, certes, l’Évangile ignore absolument toute espèce de doctrine de
62
tait sous l’Ancienne Alliance le rôle collectif d’
Israël
. Le dialogue de Personne à personne entre Dieu qui appelle et l’âme q
63
notre siècle la Norvège, la Turquie, l’Irlande et
Israël
restaurer artificiellement une « langue nationale », parfaitement oub
64
vint accomplir cette vocation unique du peuple d’
Israël
. Et certes, l’Évangile ignore absolument toute espèce de doctrine de
65
tait sous l’Ancienne Alliance le rôle collectif d’
Israël
. Le dialogue de Personne à personne entre le Dieu qui appelle et l’âm
66
rétiens ! Qu’a-t-il fait de plus pour le peuple d’
Israël
quand Il l’a conduit hors d’Égypte ? Ou pour David que de la conditio
67
n décrit cinq : Rome, les Barbares, l’hellénisme,
Israël
et le christianisme. À la triade classique Athènes-Rome-Jérusalem, il
68
re originel, le Créateur du monde et le sauveur d’
Israël
, mais que le Nouveau Testament révèle au cœur de tous les hommes, et
69
re originel, le Créateur du monde et le sauveur d’
Israël
, mais que le Nouveau Testament révèle au cœur de tous les hommes, et
70
s l’Évangile, que nous la devons. Les prophètes d’
Israël
, ces démagogues fulgurants et divins, ont déposé dans notre esprit ce
71
on marxiste se rattache plutôt au vieux ferment d’
Israël
, à la fois destructeur et chargé d’un espoir indestructiblement tourn
72
anciennes civilisations de la Grèce, de Rome et d’
Israël
, dont deux millénaires de chrétienté nous ont tous faits les héritier
73
ommun, les littératures de Rome, de la Grèce et d’
Israël
. Ce que j’ai dit de la poésie me paraît aussi vrai des autres arts… D
74
t destin d’Israëlaw Sens de « l’histoire » d’
Israël
Un prophète, a écrit Karl Barth, est un homme sans biographie. « E
75
emblait préparer. On peut le dire sans paradoxe :
Israël
n’eût pas eu d’histoire sans la promesse que Dieu fit à Abraham. Cett
76
la plus petite raison de supposer que le peuple d’
Israël
, s’il n’avait pas été « élu », eût évolué d’une autre sorte que tant
77
à construire et à conquérir… Ainsi les annales d’
Israël
sont celles d’une puissance imprévue et humainement imprévisible, qui
78
prostitution », cette idolâtrie qui renaît dès qu’
Israël
cesse de croire à ce que ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fa
79
leine de sens et de grandeur qu’imposait la Loi d’
Israël
. Ce que l’on perd et ce que l’on gagne à sacrifier à une « mesure »,
80
e qui a une vocation n’est pas bon à autre chose.
Israël
portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était te
81
à une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’
Israël
sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera la condition
82
u’elles le sont toujours parmi nous ? Chute d’
Israël
Tout était suspendu à la Loi, qui était elle-même suspendue à la p
83
orte une nouvelle mesure, fondant ainsi un nouvel
Israël
. Bien plus, il est lui-même cette mesure, cette Alliance, et ce sont
84
r des messies qui ne viendront pas… Héritage d’
Israël
Le christianisme par sa nature même, brisait avec le nationalisme
85
revendiquait toutefois en même temps l’héritage d’
Israël
, et l’attraction qu’il exerçait venait non des principes généraux de
86
. L’Église primitive se regardait comme le second
Israël
, l’héritière du Royaume promis au Peuple de Dieu. Aussi conserva-t-el
87
e que l’Église et l’Europe ont repris des mains d’
Israël
: héritage divin de l’« élection collective », d’une part, — car la p
88
els et civilisateurs qui survécurent à la chute d’
Israël
, au moins aussi fondamentaux pour l’Occident que la raison des Grecs
89
en quelques traits le sens que prend l’héritage d’
Israël
pour la foi chrétienne protestante. On sait le rôle joué dans la Réfo
90
et particulièrement d’un calviniste, l’exemple d’
Israël
et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur
91
ion personnelle de chaque membre de l’Église. Or,
Israël
qui était le peuple élu, a trahi sa mission et s’est livré à son dest
92
fondément qu’il est possible le mystère dernier d’
Israël
. « Je demande maintenant : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Non certes
93
-à-dire prédestiné) (Rom., II, 1-2). Cependant, «
Israël
n’a point obtenu ce qu’il cherche : mais les élus l’ont obtenu et les
94
insi, « c’est par suite de la faute des enfants d’
Israël
que le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur propre émula
95
iez trop de votre sagesse : c’est qu’une partie d’
Israël
est tombée dans l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païen
96
aïens soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout
Israël
sera sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l’appel de Dieu sont irré
97
u. « Quant à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom d’
Israël
à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après que les gentils seront en
98
de tout temps les chrétiens à l’égard du peuple d’
Israël
. Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où la haine sourde, et en même
99
ret de Dieu, mais encore qu’elle se doit de juger
Israël
autrement que ne fait « le monde ». Ce n’est pas au nom d’intérêts pa
100
en ce qu’il paraît conclure sur l’abandon final d’
Israël
à son destin, après la mort de Jésus-Christ. Je suis heureux de pouvo
101
dire l’élément le plus finaliste de la religion d’
Israël
qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune mesure :
102
Andilly. 12. Ernest Renan, Histoire du peuple d’
Israël
, t. II, p. 265. 13. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer les noti
103
linien. Bien entendu, il serait absurde de rendre
Israël
responsable de ce qui n’est que « profanations » de la notion de mesu
104
initialement en français : « Vocation et destin d’
Israël
», Les Juifs, Paris, Plon, 1937, p. 143-165. ax. L’édition américain
105
que ou bouddhiste, de l’Afrique noire ancienne, d’
Israël
sous la synagogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures
106
que ou bouddhiste, de l’Afrique noire ancienne, d’
Israël
sous la synagogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures
107
que ou bouddhiste, de l’Afrique noire ancienne, d’
Israël
sous la synagogue ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures,
108
pense au contraire que ce sont « les prophètes d’
Israël
» qui ont « déposé dans notre esprit cette soif révolutionnaire de la
109
Tibet et de la Perse, de Sumer, de l’Égypte et d’
Israël
, mais aussi de la Grèce d’Homère, de la Rome de Virgile, de la German
110
voilà la politique mondiale et l’existence même d’
Israël
, par exemple, subordonnées en fait à la circulation de nos automobile
111
Arabes, laquelle est déterminée par l’existence d’
Israël
, qui a été rendue possible et nécessaire par les camps de la mort et
112
nes ont été reçus en qualité de membres associés.
Israël
et Osaka ont brillamment inauguré cette plus grande alliance. Au car
113
a à encourager la création de l’État d’Israël. Or
Israël
, par un véritable hasard de l’Histoire, se trouvait entouré de pays p
114
s la puissance des Émirs, une menace mortelle sur
Israël
, enfin des tonnes de plutonium en l’an 2000, de quoi tuer toute vie s
115
des côtes de l’Anatolie, de la Syrie, du Liban, d’
Israël
: sur chaque maison, le petit four solaire, pas plus laid qu’une ante
116
ent leur dicter la politique à suivre à l’égard d’
Israël
… Tous nos États-nations pour « souverains » qu’ils se proclament, son
117
Arabes, laquelle est déterminée par l’existence d’
Israël
, qui n’a été rendue possible et nécessaire que par les camps de la mo
118
», qui se réclame de la tradition des prophètes d’
Israël
. Combinaison imprévisible, ai-je dit. Car aucune dialectique historiq
119
s grossiers anachronismes. Entre le monothéisme d’
Israël
, le polythéisme grec, l’État divinisé des Romains ; entre le sacralis
120
s, mais ne comprennent que 3 % de la population d’
Israël
, et c’est très bien ainsi. Cependant, il faut bien imaginer d’autres
121
e ans, avec 40 festivals européens, un festival d’
Israël
et un festival du Japon où on joue de la musique européenne. C’est un