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e ne sais pas si le Procès est le chef-d’œuvre de
Kafka
, mais il est difficile d’imaginer un livre plus profond. On a même l’
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aut donner à l’espèce de résistance que rencontre
Kafka
parmi nous. Rien ne me paraît plus propre à la réduire que le détour
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nesque, l’approche vivante de la personne même de
Kafka
dans ce qu’elle eut de quotidien et de très simplement communicable.
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uvres, pour une très grande part inédites, et que
Kafka
lui-même, par l’excès d’un scrupule à la fois artistique et religieux
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retint d’entreprendre au lendemain de la mort de
Kafka
sa biographie objective. Mais par une sorte de compensation tout inco
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compose une description exacte de la jeunesse de
Kafka
. Quelques faits et deux ou trois dates suffiront désormais à situer c
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— durant le temps de leur ivresse tout au moins —
Kafka
nous ramène sans cesse, avec une sorte d’humour inflexible, à la cons
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et monstrueux23 survenu dans la vie de son héros,
Kafka
nous amène à penser que le détail de l’existence banale, et le sentim
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gie de l’angoisse quotidienne, l’on pressent chez
Kafka
des intentions morales, une philosophie, et la recherche au moins d’u
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deviner la nature assez rare du dessein secret de
Kafka
. Sa passion de l’absolu moral et religieux, sa psychologie de l’angoi
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l’allemand par A. Vialatte. Deux autres récits de
Kafka
ont été publiés par la Nouvelle Revue française : La Métamorphose e
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universelle. Comment ne point songer au Procès de
Kafka
, la plus géniale description du mythe de l’arrestationaj. On se rappe
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quer publiquement ? Je songeais à cette phrase de
Kafka
: « L’un des artifices de séduction les plus efficaces du diable, c’e
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quer publiquement ? Je songeais à cette phrase de
Kafka
: « L’un des artifices de séduction les plus efficaces du diable, c’e
16
. Le vrai mythe de notre Police a été formulé par
Kafka
. Dans son Procès, il nous conte l’histoire d’un employé de banque qui
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quer publiquement ? Je songeais à cette phrase de
Kafka
: « L’un des artifices de séduction les plus efficaces du diable, c’e
18
. Le vrai mythe de notre Police a été formulé par
Kafka
. Dans son Procès, il nous conte l’histoire d’un employé de banque qui
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ier le mystère et les absurdités logiques ? Voyez
Kafka
… Je me demande alors si le cartésianisme ne nous a pas trompés une fo
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culose du larynx dont il mourut à Vienne en 1924.
Kafka
n’a publié de son vivant qu’un petit nombre de récits. Mais on trouva
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ent, à la même époque, de délirer méthodiquement,
Kafka
nous ramène sans cesse, avec une sorte d’humour inflexible, à la cons
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et monstrueux55 survenu dans la vie de son héros,
Kafka
nous amène à penser que le détail de l’existence banale, et le sentim
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gie de l’angoisse quotidienne, l’on pressent chez
Kafka
des intentions religieuses, et la recherche au moins d’une théologie.
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plus fréquentes et les préoccupations sociales de
Kafka
, telles que nous les décrit son biographe Max Brod, peuvent nous aide
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e ne sais pas si le Procès est le chef-d’œuvre de
Kafka
, mais il est difficile d’imaginer un livre plus profond. On a même l’
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nt. Il ressemble pas mal à la vie. Le réalisme de
Kafka
n’a rien de commun avec ce que les manuels ou les journaux nomment ré
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d’une héroïne de roman bourgeois. Le réalisme de
Kafka
réside dans la sobriété de sa vision, et c’est au fond, sa vision mêm
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t ainsi que l’on a tenté d’assimiler la vision de
Kafka
à celle du rêve. Et il est vrai que la complicité qui, dans le Procès
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trait caractéristique du rêve d’angoisse. Mais si
Kafka
ou son héros n’étaient que des rêveurs, il resterait alors une évasio
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e la situation s’évanouirait. Je ne crois pas que
Kafka
ait vécu dans un autre monde que nous tous. Tout au plus dans une aut
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ment dit : du dépassé. C’est pourquoi le roman de
Kafka
suppose, du seul fait qu’il existe, une sorte de révélation, un « ail
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t la transcendance qui a conditionné la vision de
Kafka
? ⁂ Dans un appendice au Procès, Max Brod nous dit comment il dut arr
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ocès, Max Brod nous dit comment il dut arracher à
Kafka
les écrits que son ami se refusait à publier — dont ce roman. Quels é
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r — dont ce roman. Quels étaient les scrupules de
Kafka
? « Il voulait son œuvre à l’échelle de ses préoccupations religieuse
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le dernier mot soit dit. Ignorant presque tout de
Kafka
, après une première lecture du Procès, j’en étais venu à me poser cet
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ent : et à partir du point précis où la vision de
Kafka
« l’arrêtait ». « Nul ne vient au Père que par moi ». C’est par le Fi
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ur mieux se détendre l’instant d’après… Mais non,
Kafka
suspend l’élan. Il sait qu’il faut sauter, mais au dernier moment, il
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mplir57. Voici alors mon hypothèse : la vision de
Kafka
traduirait la situation de l’homme qui n’est plus soutenu, mais au co
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l’homme, par la venue du Christ dans l’histoire.
Kafka
savait qu’il devait y avoir un chemin, et cela suffisait à lui faire
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uement, du point de vue d’un croyant-malgré-tout.
Kafka
l’isole et s’y arrête avec une sorte d’honnêteté méticuleuse, ironiqu
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uve dialectique de la foi. L’extraordinaire, chez
Kafka
, c’est qu’il ait pu souffrir si consciemment et détailler avec une si
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t Den können wir erlösen.59 Et la biographie de
Kafka
vient confirmer cette interprétation. N’est-il pas curieusement émouv
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st pourquoi il m’est capital de situer l’œuvre de
Kafka
par rapport aux deux maîtres qu’il s’était choisis, et qu’il n’a pas
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Dire que le sens du transcendant divin est, chez
Kafka
, presque physique, c’est risquer une contradiction dans les termes. L
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issance de cause révélée, — le péché — n’est chez
Kafka
qu’un sentiment diffus mais en même temps inéluctable. La précision d
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u’on croyait pur. Or la vision très singulière de
Kafka
sait discerner toutes ces poussières, mais sans le rayon. Cas unique,
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cette expérience, pourrait faire soupçonner chez
Kafka
une intention de catharsis, de délivrance par l’excès. S’il rend la s
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distinguer chez Goethe, chez Kierkegaard et chez
Kafka
le rôle possible de la foi. Et certes, je ne les ai confrontés, dans
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les se recoupent. Mais il ne faut pas oublier que
Kafka
ne s’est jamais expliqué, et qu’il est mort sans avoir pu donner l’éq
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e qu’elles traduisent ou trahissent, l’exemple de
Kafka
est le plus propre à nous rappeler l’avertissement apostolique : « Le
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os du Procès. Il se peut que la tuberculose, dont
Kafka
devait mourir, ait aussi joué un certain rôle. Pourtant, à supposer q
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Procès, il resterait à expliquer pourquoi le seul
Kafka
sut mettre en œuvre, d’une manière à ce point signifiante, cette préd
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ouvons le sauver. 60. Qu’on lise bien K. et non
Kafka
. Il ne serait pas licite d’assimiler l’expérience intime de l’auteur
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à son héros. Je suis certain qu’en fin de compte,
Kafka
reste beaucoup plus proche de Kierkegaard que de Goethe. 61. Et je n
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ame . Ce sont des essais sur Goethe, Kierkegaard,
Kafka
, Luther, Gide, Ramuz, Claudel et les romantiques allemands. Enfin, D
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indéniable sur Ibsen, sur Unamuno, sur Rilke, sur
Kafka
, et sur un très grand nombre de poètes, de romanciers et d’essayistes
58
era pas moins un spécialiste de Kierkegaard ou de
Kafka
, à l’analyse desquels il appliquera les théories de la logistique de
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eut. — Dialogues avec le démon. (Mais attention !
Kafka
comparait le combat avec le démon à la lutte avec une femme, qui fini
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era pas moins un spécialiste de Kierkegaard ou de
Kafka
, à l’analyse desquels il appliquera les théories de la logistique de
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recteur de revue qui désire publier mon essai sur
Kafka
. J’arrive très en retard, devant un énorme building. Un portier galon
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le d’ascenseur ! — Oui, quelquefois… C’est un peu
Kafka
. Comme tant d’autres choses à New York. » 28 avril 1942 Saint-
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era pas moins un spécialiste de Kierkegaard ou de
Kafka
, à l’analyse desquels il appliquera les théories de la logistique de
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une fils de Thomas Mann. Un mélange improbable de
Kafka
, d’Enfants terribles et de style vieux New York en définissait l’atmo
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ier le mystère et les absurdités logiques ? Voyez
Kafka
… Je me demande alors si le cartésianisme ne nous a pas trompés une fo
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ur ailleurs, au risque d’avoir l’air de démarquer
Kafka
… Admettons pour l’instant que vous entrez, sur la foi des papiers rég
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s trois premiers articles consacrés, en France, à
Kafka
. La guerre rappela Denis de Rougemont en Suisse ; il fut mobilisé à l
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Les Personnes du drame . J’y traite de Goethe, de
Kafka
, de Kierkegaard, de Luther, de Gide, de Claudel et de Ramuz. Ensuite,
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ages de Courteline et ceux de Bourget, et ceux de
Kafka
, et c’est aussi ces paysans ahuris par la politique qui vient des vil
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ages de Courteline et ceux de Bourget, et ceux de
Kafka
, et c’est aussi ces paysans ahuris par la politique qui vient des vil
71
est celle de Kierkegaard. (Ibsen, Unamuno, Rilke,
Kafka
, Kassner, Auden, un très grand nombre de poètes, de romanciers, d’ess
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ris de la fraude, et le scrupule fécond, que chez
Kafka
, — cet autre prototype. Voici précisément ce qu’il eut d’exemplaire :
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une attitude mûrie. C’est la morale du Château de
Kafka
, la ligne de repli (devant les problèmes métaphysiques) d’un homme qu
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rdt : Considérations sur l’histoire du monde. 85.
Kafka
: Le Procès. 86. Webster : Le Démon blanc. 87. Huizinga : La Fin du M
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européen avait trouvé son expression suprême. Et
Kafka
n’était plus que le Jean-Baptiste d’une sorte d’Évangile à rebours, «
76
r et d’imposer un sens positif à la vie, niée par
Kafka
, s’est attestée dans le soulèvement des écrivains unis aux paysans, d
77
ann, 2. Thornton Wilder, 3. Albert Schweitzer, 4.
Kafka
, 5. Albert Camus, 6. Pearl Buck. On avouera que la qualité n’a rien p
78
e la dialectique kierkegaardienne comme son cadet
Kafka
, et de la société autrichienne d’avant 1914 comme Robert Musil. Ces c
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la dialectique kierkegaardienne, comme son cadet
Kafka
, et de la société autrichienne d’avant 1914, comme Robert Musil. Ces
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inquiétude métaphysique chez un Dostoïevski et un
Kafka
ou de l’arrière-plan de compétition sociale chez un Balzac et un Sten
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indéniable sur Ibsen, sur Unamuno, sur Rilke, sur
Kafka
, et sur un très grand nombre de poètes, de romanciers et d’essayistes
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e époque, que ce soit Picasso ou Braque, Joyce ou
Kafka
, Stravinsky, T. S. Eliot ou André Breton, ne cherchent pas à faire be
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européen avait trouvé son expression suprême. Et
Kafka
n’était plus que le Jean-Baptiste d’une sorte d’Évangile à rebours, «
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r et d’imposer un sens positif à la vie, niée par
Kafka
, s’est attestée dans le soulèvement des écrivains unis aux paysans, d
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peu loufoque, de Dürrenmatt, l’a fait comparer à
Kafka
et au théâtre du Grand-Guignol par des critiques qui ne se trompaient
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inquiétude métaphysique chez un Dostoïevski ou un
Kafka
, des passions dévastatrices chez les Brontë et chez Thomas Hardy, ou
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ncer : et c’est à cela que l’art peut nous aider.
Kafka
nous a révélé dès 1930 le style et l’habitus des régimes policiers qu
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’André Gide, de Marcel Proust, d’André Breton, de
Kafka
, de Joyce, ainsi que de Freud, illustrent la première tendance ; ceux
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et même plus loin », dit toute notre culture avec
Kafka
. Mais plusieurs des symptômes européens du mal commun se retrouvent
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ncer : et c’est à cela que l’art peut nous aider.
Kafka
nous a révélé dès 1930 le style et l’habitus des régimes policiers qu
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tants et les plus émouvants de notre siècle, avec
Kafka
et bien peu d’autres. D’autant plus faut-il l’attaquer dans les domai
92
t premiers parus en France sur Kierkegaard et sur
Kafka
. Sohrawardi écrit : « Lis le Coran comme s’il n’avait été révélé que
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une lettre personnelle, adressée à toi seul. » Et
Kafka
imagine la parabole de la Porte du Palais de justice. Elle est ouvert
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léiade de grands écrivains dont les seuls noms de
Kafka
et de Rilke suffisent à rappeler l’importance : ils caractérisent une
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français ; Stefan George, Thomas Mann, Rilke et
Kafka
dans le domaine germanique ; W. B. Yeats, James Joyce, D. H. Lawrence
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t premiers parus en France sur Kierkegaard et sur
Kafka
. Sohrawardi écrit : « Lis le Coran comme s’il n’avait été révélé que
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une lettre personnelle, adressée à toi seul. » Et
Kafka
imagine la parabole de la Porte du Palais de justice : elle est ouver
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ourd’hui, sans trop de recherches, je proposerais
Kafka
comme annonciateur des régimes totalitaires dès les années 1920. Pour
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qui ont relevé de l’Empire « K. und K. » : Rilke,
Kafka
, Hugo von Hofmannsthal, Hermann Broch, Musil, enfin last but not leas
100
nnées, Valéry, Unamuno, notre Ramuz, Kierkegaard,
Kafka
, T. S. Eliot… Pendant ces années d’adolescence, je ne croyais qu’à la