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in devient présentable… On a l’impression, à lire
M. Lamm
, qu’il n’eût pas accordé une attention extrême à Swedenborg du vivant
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pas la valeur intrinsèque de la thèse que défend
M. Lamm
et qui me paraît très convaincante, mais on se demande souvent pourqu
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u xviiie siècle, qui aboutit — c’est la thèse de
Lamm
—, par une évolution très raisonnable, à des « rêveries » purement my
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disparate qu’il a déduit de ses visions fameuses.
M. Lamm
démontre au contraire que ces visions n’ont guère fait qu’illustrer,
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e que l’un des auteurs les plus souvent cités par
Lamm
. Je voudrais dégager ici trois points qui peuvent intéresser plus dir
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fort. 1. L’impartialité ou objectivité qu’affecte
M. Lamm
, selon la pure tradition universitaire et bourgeoise, me paraît doubl
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à un ordre de spéculation tel que le mysticisme.
M. Lamm
a beau s’efforcer de ne point porter de jugement de valeur sur la « r
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en quoi la logomachie particulière à l’époque de
M. Lamm
serait plus « objective » et « scientifique » que la doctrine de Swed
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ent périmées au moment où l’ouvrage paraît. Ainsi
M. Lamm
, suivant W. James et les psychologues d’avant-guerre — son livre est
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les, individualistes. « Le moi est anéanti, écrit
M. Lamm
, tous les traits de la personnalité sont volontairement effacés. c’es