1 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
1 in devient présentable… On a l’impression, à lire M. Lamm , qu’il n’eût pas accordé une attention extrême à Swedenborg du vivant
2 pas la valeur intrinsèque de la thèse que défend M. Lamm et qui me paraît très convaincante, mais on se demande souvent pourqu
3 u xviiie siècle, qui aboutit — c’est la thèse de Lamm —, par une évolution très raisonnable, à des « rêveries » purement my
4 disparate qu’il a déduit de ses visions fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces visions n’ont guère fait qu’illustrer,
5 e que l’un des auteurs les plus souvent cités par Lamm . Je voudrais dégager ici trois points qui peuvent intéresser plus dir
6 fort. 1. L’impartialité ou objectivité qu’affecte M. Lamm , selon la pure tradition universitaire et bourgeoise, me paraît doubl
7 à un ordre de spéculation tel que le mysticisme. M. Lamm a beau s’efforcer de ne point porter de jugement de valeur sur la « r
8 en quoi la logomachie particulière à l’époque de M. Lamm serait plus « objective » et « scientifique » que la doctrine de Swed
9 ent périmées au moment où l’ouvrage paraît. Ainsi M. Lamm , suivant W. James et les psychologues d’avant-guerre — son livre est
10 les, individualistes. « Le moi est anéanti, écrit M. Lamm , tous les traits de la personnalité sont volontairement effacés. c’es