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pas là deux points de vue irréductibles, du moins
M. Malraux
a fait parler son Chinois de telle façon qu’ils ne le paraissent poin
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la palpitation inquiétante des villes chinoises,
Malraux
fait preuve d’un art du détail où se révèle le vrai romancier. On ser
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la description d’une angoisse que le nihilisme de
M. Malraux
veut sans issues : l’angoisse que fait naître au cœur du monde contem
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êvée par tant de jeunes hommes de l’après-guerre,
Malraux
l’a vécue, avant de la décrire ; et cet aveu de Garine est décisif :
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qui ont du cran. Deux qui viennent : Bernanos et
Malraux
; un qui s’éloigne : Montherlant. Très suspects dans les « milieux »
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André Malraux, La Voie royale (février 1931)c
M. André Malraux
écrit des livres qu’on n’oublie pas facilement. C’est qu’il y apporte
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en effet, ressemblait singulièrement à celle que
M. Malraux
venait justement d’exposer dans un petit ouvrage aigu et dense intitu
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à créer des obscurités que le style très tendu de
M. Malraux
n’est pas fait pour dissiper. Perken, dans ses conversations, fait pa
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tualisme anarchique. Je tiens au contraire le cas
Malraux
pour hautement significatif de notre époque post-nietzschéenne et pré
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oque post-nietzschéenne et pré-communiste. Le cas
Malraux
, — le cas Perken si vous voulez. Les personnages de M. Malraux se res
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le cas Perken si vous voulez. Les personnages de
M. Malraux
se ressemblent dans le souvenir du lecteur : leur tempérament est plu
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qui n’est sans doute que l’idée la plus forte que
M. Malraux
se fait de lui-même. Je suis tenté de dire : son moi idéal, celui auq
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e titre, l’œuvre anarchiste et antichrétienne que
Malraux
inaugure10 avec La Voie royale, mérite mieux que notre curiosité huma
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11. Le prix Goncourt, dit-on, eût été décerné à
M. Malraux
s’il n’avait naguère au cours de ses aventures asiatiques passé outre
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t-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM.
Malraux
, Nizan, etc., ne laisse plus subsister assez d’idéal pour nourrir une
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ture dans ses rapports avec le peuple. Il discute
M. Malraux
et son goût désespéré de l’action pour elle-même. Il condamne le popu
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dire, ici même, mon admiration pour les livres de
M. Malraux
. Je suis d’autant plus libre pour affirmer aujourd’hui que le roman d
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jouterai même que c’est un bel éloge du talent de
M. Malraux
que de constater que ses livres sont les seuls ouvrages français qu’o
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d’être silencieux, des tortures dont les héros de
Malraux
n’ont pas toujours renoncé à faire de la littérature. On comprend bie
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es racistes d’Edschmid que les idées marxistes de
Malraux
(encore que l’un et l’autre fassent figure d’hérétiques dans leurs ca
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iel. 65. Le parallélisme est vraiment frappant :
Malraux
, comme Edschmid, a voyagé dans des pays où il a pu voir les Européens
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c’est un livre qui mériterait, mieux que celui de
Malraux
, de s’intituler : la condition humaine. Craindrait-on par hasard de p
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i vois d’analogue que dans les derniers romans de
Malraux
. Même sens de la fraternité tragique, même goût des situations extrêm
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rces de sacrifice. Mais il faut se représenter un
Malraux
qui aurait les nerfs solides ; moins intellectuel, moins impressionni
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u’une seule espèce d’héroïsme : la littérature de
M. Malraux
, qui se passe en Chine. C’est peut-être mieux que le panache Saint-Cy
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(Berdiaev, Maritain, Dandieu, Mounier, préface de
Malraux
à son dernier ouvrage, etc.) J’ai quelques raisons de m’en réjouir. L
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thète de matérialistes. 57. Voir les discours de
Malraux
au « congrès pour la défense de la culture » de juin 1935. 58. Tels
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thète de matérialistes. 43. Voir les discours de
Malraux
au « Congrès pour la défense de la culture » de juin 1935. 44. Tels
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thète de matérialistes. 44. Voir les discours de
Malraux
au « Congrès pour la défense de la culture » de juin 1935. 45. Tels
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mme. Lettre de Jean Paulhan (du 22 janvier) :
Malraux
va entrer, me dit-il, dans l’armée tchèque (comme officier de chars).
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oi l’on citera souvent telle phrase d’un héros de
Malraux
comme si elle exprimait la pensée de Malraux, au lieu de n’être qu’un
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s de Malraux comme si elle exprimait la pensée de
Malraux
, au lieu de n’être qu’un accord isolé de la partition. Chez les jeune
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loin derrière ces « grands cinq » vous trouverez
Malraux
, Maritain, et quelques écrivains français amenés à vivre et à publier
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les précis de Jünger, d’Edschmid, de Koestler, de
Malraux
, dans leur première période ; mieux encore, de T. E. Lawrence, de Sai
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rle de mystiques sans Dieu, des saints sans Dieu.
Malraux
se demande si la mort de Dieu n’entraîne pas celle de l’homme, — pens
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épondrait-il. Et c’est d’une manière analogue que
Malraux
et Jaspers interprètent ici le cri de Nietzsche : comme une proclamat
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e Tite Live. 96. André Breton : L’Amour fou. 97.
Malraux
: Psychologie de l’art. 98. Jean Paulhan : Les Fleurs de Tarbes. 99
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énover la maîtrise des conteurs classiques. Voyez
Malraux
passer du tragique militant à la métaphysique de l’art. Et Saint-John
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rle de mystiques sans Dieu, des saints sans Dieu.
Malraux
se demande si la mort de Dieu n’entraîne pas celle de l’homme, — pens
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épondrait-il. Et c’est d’une manière analogue que
Malraux
et Jaspers interprètent ici le cri de Nietzsche : comme une proclamat
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72. II est évident que les « nations » dont parle
Malraux
sont en réalité les États-nations tels que les a formés le xixe sièc
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me Kierkegaard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz,
Malraux
ou Silone, ou encore comme Becket, Ionesco et Cioran, c’est-à-dire pa
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ne époque , 1968, p. 107, note 1. 49. Mais quand
Malraux
dit que la nation est le phénomène dominant du xxe siècle, on doute
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ne époque, 1968, p. 107, note 24. 93. Mais quand
Malraux
dit que la nation est le phénomène dominant du xxe siècle, on doute
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28. Il est évident que les « nations » dont parle
Malraux
sont en réalité les États-nations tels que les a formés le xixe sièc
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6). 43. Cet argument me paraît juste. Mais quand
Malraux
dit que la nation est le phénomène dominant du xxe siècle, on doute
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et de l’honneur d’être homme : Silone, Koestler,
Malraux
, Soljenitsyne, dans la descendance du plus grand de tous, Dostoïevski
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ent « réalistes ». Et même certains autres, comme
Malraux
, lequel répète non sans quelque emphase que le xxe siècle est le siè
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aliniens impénitents ; ou dans l’ambiguïté, comme
Malraux
qui déclare à des jeunes gens, en 1967, que « la tâche la plus import
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ntal qui crée toujours contre ce qui l’a précédé (
Malraux
), contre les modèles admirés de sa jeunesse, contre la tradition dans
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au lendemain de la guerre et par Camus, puis par
Malraux
qui en déduisit le premier la mort de l’homme. Il s’agissait, on le v
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partout (notamment quelques-unes des miennes par
Malraux
, deux mois plus tard, à la Sorbonne sous les auspices de l’Unesco). M
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partout (notamment quelques-unes des miennes par
Malraux
, deux mois plus tard, à la Sorbonne sous les auspices de l’Unesco). M
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, Claudel, Proust, Maeterlinck, Ramuz et le jeune
Malraux
dans le domaine français ; Stefan George, Thomas Mann, Rilke et Kafk
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n en parlait depuis un peu plus d’un demi-siècle.
Malraux
avait repris le thème de Nietzsche, Sartre allait lui emboîter le pas
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mon adolescence littéraire, de Gide à Fargue et à
Malraux
. Intimidé cela va sans dire, et c’est banal, mais bientôt davantage s