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ndu au défi qu’ils lui adressaient. MM. Dupuis et
Marc
comblent aujourd’hui une lacune qui justifiait trop bien, aux yeux de
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sses russes et fascistes, voir R. Dupuis et Alex.
Marc
: Jeune Europe (Plon). Sur les problèmes généraux du temps considérés
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ons ? Prenons, à peu près au hasard, l’exemple de
Marc
, chapitre 16. De ce que l’ange qui apparaît au tombeau vide rassure l
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sses russes et fascistes, voir R. Dupuis et Alex.
Marc
: Jeune Europe (Plon). Sur les problèmes généraux du temps considérés
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ristan et la princesse voguent vers les terres de
Marc
. En haute mer, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont soif. L
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ion qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à
Marc
, malgré leur trahison. Brangien, substituée à Iseut par ruse, passera
7
’une nouvelle ruse (scène du verger), il convainc
Marc
de son innocence et revient à la cour. Le nain Frocine, complice des
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ine, il sème de la « fleur de blé ». Tristan, que
Marc
a chargé d’une nouvelle mission, veut rejoindre une dernière fois son
9
qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort.
Marc
et les barons, alertés par le nain, font irruption dans le dortoir. I
10
ils y mènent une vie « aspre et dure ». Un jour,
Marc
les surprend endormis. Mais il se trouve que Tristan a déposé entre l
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quel Tristan offre au roi de lui rendre sa femme.
Marc
promet son pardon. Les amants se séparent à l’approche du cortège roy
12
er dans le pays jusqu’à ce qu’il soit certain que
Marc
la traite bien. Puis, par une dernière ruse féminine, exploitant cett
13
e cet acte8. Pourquoi Tristan rend-il la reine à
Marc
, et cela, même dans les versions où le philtre continue d’agir ? Si,
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« félons » les barons qui défendent l’honneur de
Marc
? Même si la jalousie les meut, ils n’ont du moins ni menti ni trompé
15
fidélité au suzerain voulait que Tristan livre à
Marc
la fiancée qu’il alla quérir10, on ne peut s’empêcher de penser que c
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qu’ils ont bu le philtre. Cependant il la livre à
Marc
: c’est que la règle de l’amour courtois s’oppose à ce qu’une telle p
17
ces sociales qui menacent les amants (présence de
Marc
, méfiance des barons, jugement de Dieu, etc.), Tristan bondit par-des
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ernelle, soit… les druides.83 » Tristan élevé par
Marc
, son oncle maternel, devient ainsi, en vertu du fosterage, le « fils
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voir également dans la rivalité de Tristan et de
Marc
le symbole de la lutte entre les Bretons armoricains et les Gallo-Fra
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ristan et la princesse voguent vers les terres de
Marc
. En haute mer, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont soif. L
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ion qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à
Marc
, malgré leur trahison. Brangien, substituée à Iseut par ruse, passera
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’une nouvelle ruse (scène du verger), il convainc
Marc
de son innocence et revient à la cour. Le nain Frocine, complice des
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ine, il sème de la « fleur de blé ». Tristan, que
Marc
a chargé d’une nouvelle mission, veut rejoindre une dernière fois son
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qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort.
Marc
et les barons, alertés par le nain, font irruption dans le dortoir. I
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ils y mènent une vie « aspre et dure ». Un jour,
Marc
les surprend endormis. Mais il se trouve que Tristan a déposé entre l
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quel Tristan offre au roi de lui rendre sa femme.
Marc
promet son pardon. Les amants se séparent à l’approche du cortège roy
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er dans le pays jusqu’à ce qu’il soit certain que
Marc
la traite bien. Puis, par une dernière ruse féminine, exploitant cett
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cet acte10. Pourquoi Tristan rend-il la reine à
Marc
, et cela même dans les versions où le philtre continue d’agir ? Si, c
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« félons » les barons qui défendent l’honneur de
Marc
? Même si la jalousie les meut, ils n’ont du moins ni menti ni trompé
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la fidélité au suzerain exige que Tristan livre à
Marc
la fiancée qu’il alla quérir12, on ne peut s’empêcher de penser que c
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qu’ils ont bu le philtre. Cependant il la livre à
Marc
: c’est que la règle de l’amour courtois s’oppose à ce qu’une telle p
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ces sociales qui menacent les amants (présence de
Marc
, méfiance des barons, jugement de Dieu, etc.), Tristan bondit par-des
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ernelle, soit… des druides96. » Tristan élevé par
Marc
, son oncle maternel, devient ainsi, en vertu du fosterage, le « fils
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ristan et la princesse voguent vers les terres de
Marc
. En haute mer, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont soif. L
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ion qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à
Marc
, malgré leur trahison. Brangien, substituée à Iseut par ruse, passera
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’une nouvelle ruse (scène du verger), il convainc
Marc
de son innocence et revient à la cour. Le nain Frocine, complice des
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ine, il sème de la « fleur de blé ». Tristan, que
Marc
a chargé d’une nouvelle mission, veut rejoindre une dernière fois son
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qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort.
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et les barons, alertés par le nain, font irruption dans le dortoir. I
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ils y mènent une vie « aspre et dure ». Un jour,
Marc
les surprend endormis. Mais il se trouve que Tristan a déposé entre l
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quel Tristan offre au roi de lui rendre sa femme.
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promet son pardon. Les amants se séparent à l’approche du cortège roy
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er dans le pays jusqu’à ce qu’il soit certain que
Marc
la traite bien. Puis, par une dernière ruse féminine, exploitant cett
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e cet acte5. Pourquoi Tristan rend-il la reine à
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, et cela même dans les versions où le philtre continue d’agir ? Si, c
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« félons » les barons qui défendent l’honneur de
Marc
? Même si la jalousie meut ces barons, ils n’ont du moins ni menti ni
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la fidélité au suzerain exige que Tristan livre à
Marc
la fiancée qu’il alla quérir — et qu’il avait conquise de plein droit
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qu’ils ont bu le philtre. Cependant il la livre à
Marc
: c’est que la règle de l’amour courtois s’oppose à ce qu’une telle p
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ces sociales qui menacent les amants (présence de
Marc
, méfiance des barons, jugement de Dieu, etc.), Tristan bondit par-des
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nelle, soit… des druides. »88 Tristan élevé par
Marc
, son oncle maternel, devient ainsi, en vertu du fosterage, le « fils
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voir également dans la rivalité de Tristan et de
Marc
le symbole de la lutte entre les Bretons armoricains et les Gallo-Fra
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des naissantes. Et c’est aussi par l’entremise de
Marc
, je pense, que je rencontre peu de temps après Emmanuel Mounier qui p
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Chevalley), Esprit (Mounier et Izard), Combat (
Marc
et Dupuis) se partageaient vingt et une pages ; mes conclusions faisa
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magne et de l’Italie. Parmi ses chefs : Brugmans,
Marc
, Silva, Voisin, Spinelli, Kogon, von Schenk, Miss Josephy, Adler. Les
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rc. Quand Tristan et Iseut, chassés de la cour de
Marc
vivent seuls dans la forêt, ils dorment pourtant séparés par une épée
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aible, et il choisit de faire d’Iseut l’épouse de
Marc
, son véritable « père » coutumier. Du même coup, il culpabilise son a
55
de 14 ou 15 ans, séjourner chez son oncle le roi
Marc
« comme un homme étranger, et il fit si bien qu’en peu de temps il n’
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maille en comparaison de lui ». À ce moment donc,
Marc
aime Tristan, qu’il ignore être son neveu. Puis Tristan triomphe du M
57
pouvoir ». (Sa culpabilité œdipienne vis-à-vis de
Marc
, substitut du père décédé, est redoublée par le souvenir de sa mère,
58
c dans les relations triangulaires entre Tristan,
Marc
et Iseut. Ces contradictions sont illustrées par tous les épisodes du
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tabou courtois. S’il couchait avec elle mariée à
Marc
, il violerait le tabou de l’inceste, et tout s’effondrerait — l’ordre
60
it. Le deuxième voyage, en quête de la fiancée de
Marc
, répète à peu près le premier. Le troisième ressemble le plus à ce qu
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des naissantes. Et c’est aussi par l’entremise de
Marc
, je pense, que je rencontre peu de temps après Emmanuel Mounier, qui
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ignorait tout. Le groupe de discussion réuni par
Marc
se place d’entrée de jeu sur un tout autre plan : celui des croyants,
63
nces » selon la formule de Péguy. L’initiative de
Marc
anticipait de plusieurs décennies sur l’évolution de l’œcuménisme. On
64
l est certain que nous nous sommes connus grâce à
Marc
, qui m’avait d’abord introduit à la revue Plans, puis invité au collo
65
ud Dandieu et de Mounier, également provoquée par
Marc
, date d’octobre de cette même année. Le premier numéro d’ Esprit vie
66
t vient de paraître. Il contient des articles de
Marc
et de moi. C’est dire que depuis plusieurs mois, nous travaillons ave
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Mounier. Quel que soit le nombre des articles que
Marc
, Dandieu, Aron, Dupuis, Prévost ou moi avons pu lui donner, elle rest
68
ite église d’inquisiteurs ». Or, il sait bien que
Marc
et moi, qui faisons partie de sa première équipe de rédacteurs, appar
69
t cela en dépit de l’attrait qu’exercent déjà sur
Marc
le catholicisme et Péguy ; et en dépit aussi de mes sérieuses diverge
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branches principales du mouvement personnaliste.
Marc
aura son bureau à Esprit de 1932 à 1934. Je m’occuperai ensuite, dè
71
in qu’à quatre ou cinq reprises l’intervention de
Marc
a seule prévenu une rupture, décidée de part ou d’autre, sur une ques
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numéro 1 jusqu’à la guerre. Mais le fait est que
Marc
et moi étions fort loin de soupçonner qu’en 1936, l’année même de la
73
s et à Esprit , c’est dans L’Ordre nouveau que
Marc
allait trouver le climat le plus favorable à son génie d’initiateur.
74
e en scène et de mise en valeur de nos doctrines,
Marc
animait en fait le groupe en tant que tel, moins par ses conceptions
75
ené Dupuis et Jean jardin ont été condisciples de
Marc
à Sciences Po : le premier y retournera comme professeur ; le second,
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trois rejoindront plus tard leur « foi »). Enfin,
Marc
va devenir catholique, en 1933. La résultante de ces diversités est u
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dans notre doctrine unanime. Sous l’impulsion de
Marc
— et c’est typique de sa tactique et de ses méthodes — dès le premier
78
re Marc. Anticipant sur la postérité pour honorer
Marc
l’inventeur, je voudrais relever quelques-uns de ces thèmes — illustr
79
Source du droit. La seconde thèse fondamentale de
Marc
, durant toutes les années de lutte pour imposer une vision personnali
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sympathique de Maurice Hauriou et de G. Gurvitch,
Marc
conclut avec Léon Duguit « qu’il existe une règle de droit antérieure
81
Sur ce thème central, quatre grands articles de
Marc
dans les numéros 20, 22-23, 29 et 31 de L’ON apportent une contribu
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’Hervé Lavenir, de Lewis Mumford et de… moi-même.
Marc
nous a tous précédés d’une trentaine d’années sur ce point.) Région
83
hel Glady et en collaboration avec Cl. Chevalley,
Marc
donne l’esquisse d’une recherche future sur les frontières différenci
84
édération de l’Europe, où nous nous retrouverons,
Marc
et moi, côte à côte, dès le congrès de Montreux en 1947. Mais ce n’es
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seulement la vertu anticipatrice de la pensée de
Marc
dans les années 1930 qui me frappe à la relecture, c’est aussi le fai
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me frappe à la relecture, c’est aussi le fait que
Marc
soit venu à l’Europe par les voies du personnalisme en premier lieu,
87
erage. Tristan est donc, en droit, le « fils » de
Marc
. Chargé par ce dernier de la « quête » d’Iseut, c’est ainsi de sa fut