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e de la paix » que ce brave officier réclama pour
Martin
le maximum de la peine, non sans avoir cité une pensée de Pascal en l
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ns entrer donc dans le vif du débat — à savoir si
Martin
, « objecteur de conscience », a donné par son acte la preuve d’une ob
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s braves gens, qui par ailleurs mettent en prison
Martin
parce qu’il refuse de faire la guerre. (Ça n’est pas tout à fait des
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an-Richard Bloch l’a dit à la barre des témoins :
Martin
fait dans la paix ce que firent à la guerre ses aînés : c’est pour la
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omme, dit le pasteur Cooreman. C’était le Christ.
Martin
est coupable de l’avoir accepté. » Sur quoi le commissaire du gouvern
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subtile philosophie ». André Philip, défenseur de
Martin
, lui répondra non sans violence : « C’est faux ! Vous faites de la th
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ière pour les réformistes ! Mais il faut rendre à
Martin
cette justice que sa muette intransigeance a bien plus de portée. Pre
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de principes faux en faits absurdes, le geste de
Martin
, détaché de ses considérants individuels, s’isole comme un signal de