1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
1 vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme, Karl Marx , la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas de refaire notre petit
2 ourquoi se faire marchand des œuvres complètes de Karl Marx  ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai p
3 Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on a entrepris la Révolution
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
4 gné avec une facilité incroyable à la défaite, au marxisme , au chômage, lequel semble d’ailleurs correspondre à son état d’espri
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
5 Colomb, l’Europe napoléonienne, la Russie d’après Karl Marx , le vol des frères Wright, et tout bêtement, c’est le cas de le dire 
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
6 Colomb, l’Europe napoléonienne, la Russie d’après Karl Marx , le vol des frères Wright, et tout bêtement, c’est le cas de le dire 
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
7 ente. Son sujet : le voyage d’un jeune normalien marxiste . Citons quelques phrases qui donneront le ton et les thèmes principau
8 ui est l’économique » ? On reconnaît ici la thèse marxiste , dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle sent son xixe siècle. O
9 e si cet idéaliste se trouve mis en présence d’un marxiste , par exemple, qui lui déclare nettement que son Esprit est un produit
10 alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxistes — et c’est ici le nœud de divergence entre eux et nous — si le mal es
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
11 sultante. Quelques-uns s’en tirent en réfutant le marxisme — c’est un jeu intellectuel — ou bien en critiquant les réformes soci
7 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
12 Bloy), nullement moralisant ou jacobin (comme les marxistes ), ni victime ni juge d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrem
13 et spirituel. (La révolution russe en tournant au marxisme , a provisoirement confondu ces notions.) Le communisme ramuzien, c’es
8 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
14 de le déplorer — où le choix n’est plus qu’entre marxisme et christianisme3, entre vérité collective et vérité personnifiée. Ou
15 te création absolue est héroïque. Socialisme (ou marxisme ). Penser en actes : ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte
16 re la philosophie dialectique de l’histoire, d’où Marx , Engels et Feuerbach devaient tirer le matérialisme historique, manif
17 solitaire. 6. C’est dans ce sens que, parlant du marxisme , Nicolas Berdiaev écrit : « Le christianisme est plus radical. » (Mar
18 v écrit : « Le christianisme est plus radical. » ( Marxisme et Religion.) 7. « Et l’ange me dit : « Prends le livre et avale-le.
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
19 veut cette vie-ci. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’appelle « l’arrière-monde » et le rejette, e
10 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
20 s de la Révolution naissante. Les uns viennent de Marx , les autres de Proudhon ; de Hegel ou de Kierkegaard ; de la Raison s
11 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
21 chercher dans la lecture, pour eux très aride, de Marx , d’Engels, et de Hegel une leçon révolutionnaire que nous voulons tir
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
22 r aussi bien, par exemple, à militer en faveur du marxisme , philosophie antichrétienne dans son essence, et par suite, dans l’ac
23 e comporte qu’un choix profond : christianisme ou marxisme . Ce qui revient à dire que seuls les chrétiens, en tant que chrétiens
24 d’emblée aux thèses des économistes bourgeois ou marxistes , pour lesquels la crise est dans les institutions. Il paraît supposer
25 an pour les hommes ? — Il compte leur apporter le marxisme . Or, s’il est clair que le marxisme prétend travailler pour l’homme e
26 r apporter le marxisme. Or, s’il est clair que le marxisme prétend travailler pour l’homme en général, il n’est pas moins clair
27 cg. L’homme en général, même si on l’appelle avec Marx , l’homme concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’homme au sin
28 unschvicg, le bourgeois. C’est le prolétaire pour Marx . Il s’en faut de beaucoup que la notion du prolétaire marxiste, fondé
29 s’en faut de beaucoup que la notion du prolétaire marxiste , fondée sur des considérations aussi abstraites et discutables que la
30 saient communs à beaucoup de jeunes intellectuels marxistes , en France particulièrement. Les philosophes ne s’adressent jamais à
31 ation quotidienne, répète M. Nizan. Et il propose Marx . Je demande en quoi Marx peut nous aider à vivre, à mourir. Je demand
32 M. Nizan. Et il propose Marx. Je demande en quoi Marx peut nous aider à vivre, à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est mar
33 à vivre, à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est marxiste , si la lecture et la pratique de Marx peut apporter une certitude int
34 qui est marxiste, si la lecture et la pratique de Marx peut apporter une certitude intime, une réalité directe, une obligati
35  » Et c’est en quoi, du point de vue chrétien, le marxisme radical constitue un progrès sur la libre-pensée : il force au choix,
36 refusèrent de « penser dangereusement ». Mais les marxistes n’y échapperont pas. Car celui qui refuse de penser le péché, refuse
13 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
37 ilosophies qui de Descartes à Kant, ou de Hegel à Marx , ont cru pouvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain s
14 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
38 synthèse quelconque, rationaliste, catholique, ou marxiste , c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce q
39 ’une des composantes ; soit qu’il refuse comme le marxisme l’antinomie centrale de notre condition, et que, enfermant les confli
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
40 d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révolution. Ni à gauche, ni à droite, il n
41 ont la réalité échappe encore à ceux qui récitent Marx  : une « utopie » sans doute, — du moins vraie celle-là.   Les témoign
42 ue » de l’Histoire, qui caractérisent la position marxiste . Par contre, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’Esp
43 sé, et le communisme (plus ou moins fordisé). Les marxistes détiennent l’avantage certain de tabler sur une « utopie » partiellem
44 r unique argument contre les révolutionnaires non marxistes . Mais comment nous laisser convaincre par une réussite matérielle, te
45  ? C’est l’homme qui se révolte en nous contre le marxiste . Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est,
46 peut se définir simplement. Les uns croient, avec Marx , à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir da
47 c’est la personne. L’opposition de Proudhon et de Marx , sur le terrain économique, traduit exactement l’opposition de Kierke
48 qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi désignent-ils
49 e interne reparaît sans cesse dans les propos des marxistes les plus émancipés, les moins « mécanistes » ; théorie qui ôte à l’ac
50 l qu’anime un risque permanent, essentiel. L’état marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels. Et comme le ma
51 iables tout au plus de la statistique. ⁂ Mais les marxistes répugnent à nous suivre sur ce terrain. Suivons-les donc sur le leur.
52 la suprême « évasion » de nos intellectuels, même marxistes . Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement
53 sibilité de rupture, affirmée par les politiciens marxistes , mais niée en sous-main par leur doctrine, est de leur part une duper
54 critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le marxisme , révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la fol
55 cette « troisième force », anticapitaliste et non marxiste surgit, s’affirme. 19. Toute solution systématique du vrai conflit n
56 unit toutes les conditions théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manqu
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
57 Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste , en dehors de laquelle il s’est constitué, forme l’un de ses points d
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
58 Première Internationale, aussitôt confisquée par Marx . De cette enfance il me reste un cauchemar, l’école primaire, dont j’
18 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
59 nal-socialiste (Otto Strasser) jusqu’au Neue Volk marxiste (Vitus Heller) nombreux sont les groupements politiques, résolus à la
60 r beaucoup de nos polémiques byzantines autour du marxisme . Il le rejette en définitive, mais ce n’est pas sans avoir reconnu qu
61 le domaine économique vient à l’appui de la thèse marxiste qui ne veut voir dans les Églises que des institutions de classe. Cet
62 istes, labouristes, il se distingue nettement des marxistes dont il rejette le matérialisme méthodique et le goût pour la violenc
19 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
63 i s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou marxiste . Car la révolte du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
20 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
64 ne le ferons pas en nous mettant à la remorque du marxisme , fils d’une démocratie exsangue ; nous le ferons bien moins encore pa
65 sition des conservateurs fascistes, hitlériens on marxistes à l’Ordre nouveau. Sabotons la guerre capitaliste. Par tous les moyen
21 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
66 l existe une doctrine réputée révolutionnaire, le marxisme . Or, je veux une révolution. Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne cr
67 sme. Or, je veux une révolution. Donc, je me fais marxiste . » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai entendu vingt fois ce raisonn
68 , il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On croit toujours vrai ce qui a l’air simple, et
69 hat du Capital. Quantité de petits catéchismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’arguments nécessaires. Et voilà une qu
70 t aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxisme . Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, n
71 is peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux faits matériels s’entend, aux déter
72 met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit
73 ables conséquences. » Du bourgeois positiviste au marxiste orthodoxe, on passe sans heurt ni saut, par une simple accélération d
74 conomiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette idéologi
75 es mystiques. Ils sont rares : ils ont compris le marxisme . Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent sur les mot
22 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
76 el » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de la nécessité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
23 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
77 ge des individus égoïstes, d’autre part à l’idéal marxiste , synthèse eudémonique à l’usage d’une masse non responsable. Une dial
24 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
78 former le capitalisme en louchant vers les thèses marxistes  ; vouloir préparer une révolution en louchant vers « l’aisance » bour
25 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
79 Il y avait là un homme, une puissance. Le défi de Marx et de Nietzsche était relevé. Le tirage du Römerbrief alla au vingtiè
26 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
80 t. Ils nous montrent une jeunesse russe assez peu marxiste , mais encore moins révolutionnaire. Saine, orgueilleuse, zélée, optim
27 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
81 d’entre eux revendiquait récemment, à la suite de Marx , disait-il, « la précédence du matériel, l’antériorité de l’être par
82 lupart des questions qui divisent capitalistes et marxistes sont insolubles sur le terrain positiviste où ils les placent. Elles
83 rielle » destiné à assurer la liberté de l’homme. Marxistes et capitalistes prétendent, chacun à leur manière, le résoudre. Ils s
84 ire, puisque l’État, sous sa forme capitaliste ou marxiste , viendra immédiatement lui opposer ses contraintes absolues, son cadr
85 de nos attaques. Le processus concret dans lequel Marx a inséré sa philosophie, c’était la lutte des classes provoquée par l
86 étatisme moderne tel qu’il s’est constitué depuis Marx , phénomène beaucoup plus concret, plus universel et mieux défini que
87 s « bourgeois ». Comme ce reproche nous vient des marxistes , nous nous contenterons de répondre par une citation de Lénine : La
88 ndateurs du socialisme scientifique contemporain, Marx et Engels, étaient des intellectuels bourgeois. De même, en Russie, l
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
89 leurs exemples de cette théologie dans les écrits marxistes , plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fascistes et
90 l adore tout ce qui veut sa perte ? Nos camarades marxistes ou racistes ont bien vu le danger. Mais ils en tirent une conclusion
91 revient-elle en définitive à savoir si la foi des marxistes et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalité
92 s sont à la base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ;
93 ardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme e
94 ineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme et du racisme sont entièrement dominés par la classe ou la race, et c
29 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
95 e en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme ) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’
30 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
96 italisme. Critique plus constructive que celle de Marx , parce qu’elle ne se fonde pas sur une pseudo-science, sur une métaph
97 pour eux définit la personne. Si l’on admet, avec Marx et Proudhon, que la révolution consiste à sauver l’homme concret de l
31 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
98 me, c’est en effet l’opposition cosmique du monde marxiste et du monde chrétien. Ramuz fait au communisme certains reproches que
99 d’ailleurs n’ébranleront pas, dans leur foi, les marxistes . Mais ce qu’il décrit avec une véritable puissance, c’est l’aboutisse
100 une véritable puissance, c’est l’aboutissement du marxisme  : l’isolement cosmique de l’homme. Quoi qu’il dise, d’ailleurs, il di
101 peut aller jusqu’à soutenir que s’il défendait le marxisme , il n’en resterait pas moins, par le fait de son être même, une prote
102 l apparaît véritablement qualifié. La mode est au marxisme et au mépris de la Nature ? Mode bourgeoise, tyrannie décadente, tout
103 ne de celle de Berdiaev. Tous deux considèrent le marxisme comme l’aboutissement logique de l’esprit bourgeois-capitaliste. Tous
104 longtemps, pratiquement athée sans le savoir. Le marxisme est l’aveu de son choix. Mais Berdiaev parle en chrétien, et Ramuz ne
105 , – la Nature des choses. 28. Certains écrivains marxistes français protestent avec la dernière énergie quand on les traite de m
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
106 vie. C’est à elle, en particulier, et non pas au marxisme ni au fascisme, à conduire la critique des hérésies morales que toute
107 englobe également le socialisme humanitaire et le marxisme , qui sont, à tant d’égards, de simples aveux des tendances plus ou mo
33 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
108 sance sous le nom de « volonté du pays », ou de «  marxisme  ». 11. « La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n
109 à dénoncer la décadence bureaucratique des partis marxistes , et à déclarer que selon lui les « petits groupes » — qu’il a tort de
34 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
110 e noter que cette conception dépasse les rêveries marxistes dans leur domaine de prédilection. Mais voilà qui est plus important 
111 d’une part, et Bakounine de l’autre, opposaient à Karl Marx en son temps. J’ai souligné d’ailleurs l’identité, à vrai dire surpre
112 , l’un des fondements de la théorie économique de Marx — en s’appuyant sur une documentation dont la formule même est une tr
35 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
113 ’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le marxiste , il sait que sa doctrine n’a pas à expliquer le monde, mais à le tran
114 re en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le marxiste , il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne pas une amélioratio
115 opos du même groupe : « Nous préférons encore les marxistes  ! » Esprit, de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches, et
116 ois l’existence de cette « troisième force », non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
36 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
117 lle par sa faute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’aiment pas ce radicalisme, qui n’est pas conforme à leur doctrine.
37 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
118 n’est pas évident de soi, si l’on peut dire : les marxistes le nient avec plus de passion que les bourgeois n’apportent à l’affir
119 Hegel est dans tous nos journaux, Hegel domine le marxisme et les fascismes, et la théologie des sociologues, des historiens, de
38 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
120 ’elle s’est rendue justiciable de la critique des marxistes . « L’art pour l’art » reste sa méthode, et lui tient lieu de justific
39 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
121 plus les idées racistes d’Edschmid que les idées marxistes de Malraux (encore que l’un et l’autre fassent figure d’hérétiques da
40 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
122 en tant qu’illustration de la crise doctrinale du marxisme . Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vi
123 che la cause, et il la trouve dans la doctrine de Marx , et plus précisément dans sa dialectique historique : « Je ne puis me
124 t bien des choses à compléter dans la critique du marxisme par Déat, qui d’ailleurs reste négative. Quant à nous, nous n’avons p
125 désordre établi. C’est très bien de critiquer le marxisme , mais il ne faudrait pas oublier ses leçons : or il est bien étrange
126 p de Français l’impuissance des vieilles formules marxistes ou libérales, et la nécessité d’une construction nouvelle ; elle trav
41 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
127 une évolution scientifique et organisée (thèse de Marx et de Lasalle) la conception personnaliste oppose mieux qu’un sceptic
42 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
128 e l’étymologie de leur pensée ? Ils ont essayé du marxisme  ; ils retombent à l’idéalisme. La voie est sans issue, plus que jamai
43 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
129 ramène à des querelles de gros sous ? Est-ce que Marx a raison, est-ce que l’économique serait le dernier mot des souffranc
44 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
130 a différence irréductible entre un chrétien et un marxiste convaincu. Le plus sincère, le plus humain, le plus convaincu des mar
131 us sincère, le plus humain, le plus convaincu des marxistes finit toujours par opposer au chrétien qui le presse de conclure sur
132 », qui trahit la faiblesse des bases de départ du marxisme .
45 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
133 leurs exemples de cette théologie dans les écrits marxistes , plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fascistes et
134 l adore tout ce qui veut sa perte ? Nos camarades marxistes ou racistes ont bien vu le danger. Mais ils en tirent une conclusion
135 revient-elle en définitive à savoir si la foi des marxistes et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalité
136 s sont à la base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ;
137 ardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme e
138 ineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme et du racisme sont entièrement dominés par la classe ou la race, et c
46 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
139 II.Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme  ? (Introduction à un débat dans un cercle privé) L’affirmation de l
140 ve du fait économique servit de point de départ à Marx dans une époque où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « i
141 ou « idéaliste » au sens vulgaire de ces termes. Marx révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société mode
142 èrement constituer la classe des « braves gens », Marx montrait que leur activité réelle était l’exploitation économique du
143 té de la condition humaine. Elle fut d’abord pour Marx et pour Engels une affirmation polémique extrêmement efficace et qui
144 at de mensonge subsiste lui-même. Que nous soyons marxistes ou antimarxistes, il nous arrive à tous, dans des moments d’indignati
145 la contingence des lois de la nature ! » Mais le marxisme , à la suite surtout des derniers écrits de Marx, a été beaucoup plus
146 rxisme, à la suite surtout des derniers écrits de Marx , a été beaucoup plus loin que son indignation première. De cet argume
147 ite constructif, et c’est là le malheur. En bref, Marx démontra d’abord le matérialisme réel de la bourgeoisie qui se croyai
148 originel. Telle est la contradiction centrale du marxisme  : les fins qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’individu
149 ’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moyens du marxisme sont incapables d’engendrer les fins désirées, parce qu’ils ne porten
150 e matérialisme bourgeois, repris en charge par le marxisme , empêche la Révolution de s’arracher du plan capitaliste. Il alourdit
151 rialisme est l’opium de la Révolution. Certes, le marxisme contient bien d’autres éléments que cette affirmation du primat de l’
152 ues et de ses analyses théoriques. Que les thèses marxistes reposent sur une constatation historique ou sur une espérance utopiqu
153 fameuse dialectique hégélienne. Les réalisations marxistes en URSS ne sont guère utiles pour nous fixer à cet égard. L’URSS étan
154 nquennal en montrant qu’elles n’atteignent pas le marxisme authentique, lequel ne sera réalisé que dans quelques siècles peut-êt
155 siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez Marx ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une
156 rons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez Marx  ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine marxiste cohér
157 y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine marxiste cohérente. Force nous est donc de partir du marxisme « moyen », théor
158 xiste cohérente. Force nous est donc de partir du marxisme « moyen », théorique et vulgarisé, celui précisément que l’on expose
159 rectifs que pourrait lui apporter telle lettre de Marx à Engels, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule dialectique
160 tes qui définissent l’esprit bourgeois, et que le marxisme n’a fait que formuler brutalement et systématiser ; 3° La primauté de
161 ortellement monotone. À toutes ces critiques, les marxistes ont répondu pendant longtemps à peu près ceci : « Vous avez peut-être
162 er le rappel à la réalité économique proclamé par Marx . Mais il ne s’est pas tenu là. Il a, dès le début, avec autant d’hypo
163 lle ». Par là même, il paraît plus capable que le marxisme d’entraîner les classes moyennes, d’utiliser leur « idéalisme » impén
164 utre part, la réalisation partielle de l’économie marxiste en Russie fait apparaître désormais la nécessité d’une spiritualité n
165 s, cesse d’être théorique. Cette spiritualité que Marx n’avait pas définie, il faut maintenant la préciser d’urgence, ne fût
166 ’on y insiste indique une orientation nouvelle du marxisme . De tous côtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguèr
167 re s’expliquer par un troisième fait. Tant que le marxisme s’opposait à une bourgeoisie libérale dite « spiritualiste » qui ne s
168 e » qui ne se savait pas liée au capitalisme, les marxistes revendiquaient les droits de la matière. Maintenant que la critique m
169 droits de la matière. Maintenant que la critique marxiste s’est vulgarisée et que l’on commence à comprendre : 1° que la bourge
170 e est une doctrine matérialiste à sa façon, — les marxistes ont intérêt à revendiquer à leur tour les droits de « l’esprit ». Tel
171 ette nouvelle tactique. Si les jeunes philosophes marxistes tiennent à ce qu’on parle de précédence plutôt que de primauté de l’é
172 ors du déterminisme, la dialectique hégélienne de Marx l’a cependant prévue. On se souvient des phrases fameuses concernant
173 Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxiste , il reste peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’ordre de
174 même par avance que du passé. Cette anthropologie marxiste — qui n’est pas celle de Marx lui-même — tend à rendre l’homme irresp
175 e anthropologie marxiste — qui n’est pas celle de Marx lui-même — tend à rendre l’homme irresponsable, obéissant aux seules
176 À supposer que le passage au spirituel (selon les marxistes ) soit possible, je me refuse à croire que ce passage constituera un p
177 ois — dont justement nous étions reconnaissants à Karl Marx d’avoir montré l’inanité. Ce spirituel-là serait tout bonnement le vi
178 nement le vieil individualisme français, dont les marxistes seraient ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un spirituel q
179 robation des bourgeois les plus vilipendés par le marxisme dans sa période critique virulente. Nous préférons encore le matérial
180 e une opposition essentiellement théologique. Les marxistes croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les morali
181 ais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les marxistes  : spirituel d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n
182 el, historique, que dans l’économique d’abord des marxistes . Il a un sens de primauté non pas chronologique et transitoire, mais
183 de de transition résume à nos yeux toute l’erreur marxiste . Les hégéliens et les marxistes croient à une succession, là où nous
184 eux toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les marxistes croient à une succession, là où nous croyons à une simultanéité. Les
185 ssion, là où nous croyons à une simultanéité. Les marxistes croient que l’homme primitivement bon a été gâté par des institutions
186 la foi, comme il agit à l’Origine et à la Fin. Le marxisme apparaît ainsi comme une vision du monde essentiellement évolutive, e
187 communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le marxisme . 20. Max Weber, contredit d’ailleurs par Werner Sombart. Cf. encore
188 ve, et ensuite, si on a le temps, Stephenson. Les marxistes prouvent en somme que c’est la locomotive qui a inventé Stephenson, q
189 e, cette thèse matérialiste ne se soutient guère. Marx l’eût d’ailleurs énergiquement condamnée.
47 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
190 ’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le marxiste , il sait que sa doctrine ne doit pas se borner à interpréter le monde
191 re en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le marxiste , il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne pas une amélioratio
48 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
192 ne synthèse quelconque, rationaliste, romaine, ou marxiste , c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce q
193 si la foi disparaît ; soit qu’il refuse, comme le marxisme , l’antinomie centrale de notre condition, et que, enfermant les confl
49 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
194 i s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou marxiste . Car la révolte du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
50 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
195 qu’il est tout à fait illégitime de s’occuper du marxisme , d’en parler en public, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témo
196 elques-uns se réjouissent de me voir condamner le marxisme , ceux-là ne puissent pas un instant croire que c’est au profit du dés
197 avez déjà opté pour la vision du monde propre au marxisme  : vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa ré
198 rouve à tous les moments de la vie chrétienne, le marxiste oppose son idéal d’assurance matérielle. Il dit à l’ouvrier : « Viens
199 nce à Dieu, immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste , au contraire, revendique d’abord les moyens. Il leur confère une sor
200 lan psychologique. Qui est précisément le plan du marxisme . Je laisserai de côté, dans ces notes, le fameux problème de la perso
201 me de la personne chrétienne en face du collectif marxiste . C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on souligne
202 de malentendus. En définitive et selon les écoles marxistes , il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la
203 onnes. En tout cas il sera toujours possible à un marxiste de le nier, en se référant aux phrases finales du Manifeste communist
204 la vie chrétienne est vertical, le sens de la vie marxiste est horizontal. Le sens de la vie du chrétien c’est de sortir de la v
205 vie. C’est la mort à soi-même. Le sens de la vie marxiste , c’est de s’accrocher à sa vie indéfiniment. Mais les chrétiens le sa
206 christianisme, voilà en définitive ce que nie le marxisme . Toutes les promesses du Christ concernent une vie qui est au-delà de
207 temps, elle est dans l’instant. Les promesses du marxisme elles aussi ont pu être appelées eschatologiques. Mais dans un tout a
208 éductiblement, fondamentalement, christianisme et marxisme , c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, tandis que le
209 ien croit à l’éternité instantanée, tandis que le marxiste croit à une sempiternité historique, — ou mieux : évolutive. Entre ce
210 parler des mêmes objets. Le grand service que le marxisme peut rendre aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’un
211 erreur de belle taille, et que désormais le fait marxiste nous dispensera de commettre. Car c’est le marxisme qui est une règle
212 rxiste nous dispensera de commettre. Car c’est le marxisme qui est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme e
213 nscients de toute l’exigence du christianisme, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile, une tentati
214 et en particulier, tout compromis partiel avec le marxisme , n’aboutirait, pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais marxis
215 , pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais marxiste , sans cesse soupçonné de « sabotage idéaliste » par les camarades du
216 pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’études marxistes de la Fédération des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 44. Cf
51 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
217 maines est assez clairement posé et résolu par le marxisme . Contre le communisme, une polémique doctrinale est justifiée, voire
218 tes (l’homme divinisé) et son culte orthodoxe, le marxisme , exigent de l’humanité un déploiement plus généreux, plus intégral de
219 dées sur une notion disciplinaire de l’homme. Le marxisme est pour le chrétien un adversaire plus noble, plus représentatif de
220 u moins autant que l’écrasement (en apparence) du marxisme . Ils croient que le fascisme est le parti de l’ordre. Ils ne voient p
52 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
221 res de groupes révolutionnaires personnalistes et marxistes . Ce Cahier de revendications était introduit en ces termes :   Est-
222 Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste , en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau front, forme l’un d
223 d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révolution, — la vraie. Ni à gauche, ni à
224 ont la réalité échappe encore à ceux que récitent Marx  : une « utopie » sans doute, — du moins vraie celle-là.   Les témoign
225 ue » de l’Histoire, qui caractérisent la position marxiste . Par contre, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’ Es
226 tisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les marxistes détiennent l’avantage certain de tabler sur une « utopie » partiellem
227 meilleur argument contre les révolutionnaires non marxistes . Mais comment nous laisser convaincre par une réussite matérielle, te
228  ? C’est l’homme qui se révolte en nous contre le marxiste . Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est,
229 peut se définir simplement. Les uns croient, avec Marx , à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir da
230 c’est la personne. L’opposition de Proudhon et de Marx , sur le terrain économique, traduit exactement l’opposition de Kierke
231 qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi désignent-ils
232 e interne reparaît sans cesse dans les propos des marxistes les plus émancipés, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’act
233 l qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’a
234 iciables tout au plus de la statistique. Mais les marxistes répugnent à nous suivre sur ce terrain. Suivons-les donc sur le leur.
235 la suprême « évasion » de nos intellectuels, même marxistes . Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement
236 sibilité de rupture, affirmée par les politiciens marxistes , mais niée en sous-main par leur doctrine, est de leur part une duper
237 critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le marxisme , révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la fol
238 unit toutes les conditions théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manqu
53 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
239 e en tant qu’individu abstrait (principes de 89 —  marxisme ) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’
54 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
240 s Machiavel ou Rousseau, Robespierre ou Proudhon, Marx , Sorel ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passé
241 ait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour devenir marxiste , et qu’on peut posséder une auto et ne pas voter pour Tardieu. Il fau
242 t Stephenson ? » « Nous avons l’URSS, à quoi sert Marx  ? »… Le peuple souverain On devrait dire : le peuple tyran. Jam
243 e : c’est d’agir. Mais duquel de nos coryphées du marxisme apprenons-nous qu’il conforme sa vie à ses récentes opinions ? Allons
244 nes gens de ce temps sont tentés à la fois par le marxisme , le fascisme, et le libertinage bourgeois. Dans la révolte de la pers
245 e qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme orthodoxe. Nous avons eu, depuis dix ans, comme une première vision d
55 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
246 tactique, infidèle au but final de la doctrine de Marx (an-archique), n’a pas tardé à poser des problèmes pratiques tout à f
56 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
247 l » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de la nécessité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
57 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
248 gir et de créer : la mystique parlementaire et le marxisme — l’une trop française, au mauvais sens du terme, l’autre trop étrang
249 lturelle de ce pays. C’est Proudhon, et non point Marx , qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humain
250 t française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au nom des droits de la personne. Proudhon qui dénonçait, dans le mat
251 C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxiste , seule vivante encore que peu visible dans la France d’aujourd’hui, q
252 ontre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxisme , en tant que réalisation extrême des idéaux bourgeois, et du fascisme
253 opos du même groupe : « Nous préférons encore les marxistes  ! » Esprit , de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches,
254 ois l’existence de cette « troisième force », non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
58 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
255 e noter que cette conception dépasse les rêveries marxistes dans leur domaine de prédilection. Mais voilà qui est plus important 
256 d’une part, et Bakounine de l’autre, opposaient à Karl Marx en son temps. J’ai souligné ailleurs l’identité, à vrai dire surprena
257 , l’un des fondements de la théorie économique de Marx  — en s’appuyant sur une documentation dont la formule même est une tr
59 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
258 ramène à des querelles de gros sous ? Est-ce que Marx a raison, est-ce que l’économique serait le dernier mot des souffranc
60 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
259 a différence irréductible entre un chrétien et un marxiste convaincu. Le plus sincère, le plus humain, le plus convaincu des mar
260 us sincère, le plus humain, le plus convaincu des marxistes finit toujours par opposer au chrétien qui le presse de conclure sur
261 », qui trahit la faiblesse des bases de départ du marxisme .
61 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
262 leurs exemples de cette théologie dans les écrits marxistes , plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fascistes et
263 l adore tout ce qui veut sa perte ? Nos camarades marxistes ou racistes ont bien vu le danger. Mais ils en tirent une conclusion
264 revient-elle en définitive à savoir si la foi des marxistes et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalit
265 s sont à sa base ? De l’aveu même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ;
266 ardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme e
267 ineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme et du racisme sont entièrement dominés par la classe ou la race, et c
62 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
268 IIIPrécédence ou primauté de l’économique dans le marxisme  ? (Introduction à un débat dans un cercle privé) L’affirmation de l
269 ve du fait économique servit de point de départ à Marx dans une époque où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « i
270 ou « idéaliste » au sens vulgaire de ces termes. Marx révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société mode
271 èrement constituer la classe des « braves gens », Marx montrait que leur activité réelle était l’exploitation économique du
272 té de la condition humaine. Elle fut d’abord pour Marx et pour Engels une affirmation polémique extrêmement efficace et qui
273 at de mensonge subsiste lui-même. Que nous soyons marxistes ou antimarxistes, il nous arrive à tous, dans des moments d’indignati
274 la contingence des lois de la nature ! » Mais le marxisme , à la suite surtout des derniers écrits de Marx, a été beaucoup plus
275 rxisme, à la suite surtout des derniers écrits de Marx , a été beaucoup plus loin que son indignation première. De cet argume
276 ite constructif, et c’est là le malheur. En bref, Marx démontra d’abord le matérialisme réel de la bourgeoisie qui se croyai
277 originel. Telle est la contradiction centrale du marxisme  : les fins qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’individu
278 ’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moyens du marxisme sont incapables d’engendrer les fins désirées, parce qu’ils ne porten
279 e matérialisme bourgeois, repris en charge par le marxisme , empêche la Révolution de s’arracher du plan capitaliste. Il alourdit
280 ialisme est l’opium de la Révolution. Certes, le marxisme contient bien d’autres éléments que cette affirmation du primat de l’
281 ues et de ses analyses théoriques. Que les thèses marxistes reposent sur une constatation historique ou sur une espérance utopiqu
282 fameuse dialectique hégélienne. Les réalisations marxistes en URSS ne sont guère utiles pour nous fixer à cet égard. L’URSS étan
283 nquennal en montrant qu’elles n’atteignent pas le marxisme authentique, lequel ne sera réalisé que dans quelques siècles peut-êt
284 siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez Marx ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une
285 rons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez Marx  ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine « marxiste »,
286 trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine «  marxiste  », comme il l’a dit lui-même. Force nous est donc de partir du marxis
287 ’a dit lui-même. Force nous est donc de partir du marxisme « moyen », théorique et vulgarisé, celui précisément que l’on expose
288 rectifs que pourrait lui apporter telle lettre de Marx à Engels, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule dialectique
289 tes qui définissent l’esprit bourgeois, et que le marxisme n’a fait que formuler brutalement et systématiser ; 3° La primauté de
290 ortellement monotone. À toutes ces critiques, les marxistes ont répondu pendant longtemps à peu près ceci : « Vous avez peut-être
291 er le rappel à la réalité économique proclamé par Marx . Mais il ne s’est pas tenu là. Il a, dès le début, avec autant d’hypo
292 lle ». Par là même, il paraît plus capable que le marxisme d’entraîner les classes moyennes, d’utiliser leur « idéalisme » impén
293 utre part, la réalisation partielle de l’économie marxiste en Russie fait apparaître désormais la nécessité d’une spiritualité n
294 s, cesse d’être théorique. Cette spiritualité que Marx n’avait pas définie, il faut maintenant la préciser d’urgence, ne fût
295 ’on y insiste indique une orientation nouvelle du marxisme . De tous côtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguèr
296 re s’expliquer par un troisième fait. Tant que le marxisme s’opposait à une bourgeoisie libérale dite « spiritualiste » qui ne s
297 e » qui ne se savait pas liée au capitalisme, les marxistes revendiquaient les droits de la matière. Maintenant que la critique m
298 droits de la matière. Maintenant que la critique marxiste s’est vulgarisée et que l’on commence à comprendre : 1° que la bourge
299 e est une doctrine matérialiste à sa façon, — les marxistes ont intérêt à revendiquer à leur tour les droits de « l’esprit ». Tel
300 ette nouvelle tactique. Si les jeunes philosophes marxistes tiennent à ce qu’on parle de précédence plutôt que de primauté de l’é
301 ors du déterminisme, la dialectique hégélienne de Marx l’a cependant prévue. On se souvient des phrases fameuses concernant
302 Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique marxiste , il reste peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’ordre de
303 ême par avance, que du passé. Cette anthropologie marxiste — qui n’est pas celle de Marx lui-même — tend à rendre l’homme irresp
304 e anthropologie marxiste — qui n’est pas celle de Marx lui-même — tend à rendre l’homme irresponsable, obéissant aux seules
305 À supposer que le passage au spirituel (selon les marxistes ) soit possible, je me refuse à croire que ce passage constituera un p
306 ois — dont justement nous étions reconnaissants à Karl Marx d’avoir montré l’inanité. Ce spirituel-là serait tout bonnement le vi
307 nement le vieil individualisme français, dont les marxistes seraient ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un spirituel q
308 robation des bourgeois les plus vilipendés par le marxisme dans sa période critique virulente. Nous préférons encore le matérial
309 e une opposition essentiellement théologique. Les marxistes croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les morali
310 ais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les marxistes  : spirituel d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n
311 el, historique, que dans l’économique d’abord des marxistes . Il a un sens de primauté non pas chronologique et transitoire, mais
312 de de transition résume à nos yeux toute l’erreur marxiste . Les hégéliens et les marxistes croient à une succession, là où nous
313 eux toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les marxistes croient à une succession, là où nous croyons à une simultanéité. Les
314 ssion, là où nous croyons à une simultanéité. Les marxistes croient que l’homme primitivement bon a été gâté par des institutions
315 la foi, comme il agit à l’Origine et à la Fin. Le marxisme apparaît ainsi comme une vision du monde essentiellement évolutive, e
316 communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le marxisme . 15. Max Weber, contredit d’ailleurs par Werner Sombart. Cf. encore
317 ve, et ensuite, si on a le temps, Stephenson. Les marxistes prouvent en somme que c’est la locomotive qui a inventé Stephenson, q
318 e, cette thèse matérialiste ne se soutient guère. Marx l’eût d’ailleurs énergiquement condamnée.
63 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
319 ’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le marxiste , il sait que sa doctrine ne doit pas se borner à interpréter le monde
320 e en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le marxiste , il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne pas une amélioratio
64 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
321 ne synthèse quelconque, rationaliste, romaine, ou marxiste , c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce q
322 si la foi disparaît ; soit qu’il refuse, comme le marxisme , l’antinomie spécifique de notre condition, et que, enfermant les con
65 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
323 i s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou marxiste . Car la révolte du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
66 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
324 qu’il est tout à fait illégitime de s’occuper du marxisme , d’en parler en public, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témo
325 elques-uns se réjouissent de me voir condamner le marxisme , ceux-là ne puissent pas un instant croire que c’est au profit du dés
326 avez déjà opté pour la vision du monde propre au marxisme  : vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa ré
327 rouve à tous les moments de la vie chrétienne, le marxiste oppose son idéal d’assurance matérielle. Il dit à l’ouvrier : « Viens
328 nce à Dieu, immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste , au contraire, revendique d’abord les moyens. Il leur confère une sor
329 lan psychologique. Qui est précisément le plan du marxisme . Je laisserai de côté, aujourd’hui, le problème de la personne chréti
330 me de la personne chrétienne en face du collectif marxiste . C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on souligne
331 de malentendus. En définitive et selon les écoles marxistes , il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la
332 nnes. En tout cas, il sera toujours possible à un marxiste de le nier, en se référant aux phrases finales du Manifeste communist
333 la vie chrétienne est vertical, le sens de la vie marxiste est horizontal. Le sens de la vie du chrétien c’est de sortir de sa v
334 nce : Que Ton règne vienne ! Le sens de la vie du marxiste , c’est d’organiser cette vie-ci pour elle-même : notre règne arrive !
335 christianisme, voilà en définitive ce que nie le marxisme . Toutes les promesses du Christ concernent une vie qui est au-delà de
336 temps, elle est dans l’instant. Les promesses du marxisme elles aussi ont pu être appelées eschatologiques. Mais dans un tout a
337 éductiblement, fondamentalement, christianisme et marxisme , c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, tandis que le
338 ien croit à l’éternité instantanée, tandis que le marxiste croit à une sempiternité historique — ou mieux : évolutive. Entre ce
339 parler des mêmes objets. Le grand service que le marxisme peut rendre aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’un
340 erreur de belle taille, et que désormais le fait marxiste nous dispensera de commettre. Car c’est le marxisme qui est une règle
341 rxiste nous dispensera de commettre. Car c’est le marxisme qui est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme e
342 nscients de toute l’exigence du christianisme, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile, une tentati
343 et en particulier, tout compromis partiel avec le marxisme , n’aboutirait, pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais marxis
344 , pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais marxiste , sans cesse soupçonné de « sabotage idéaliste » par les camarades du
345 pâtira. 36. Causerie donnée au cercle d’études marxistes de la Fédération des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 37. Cf
67 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
346 maines est assez clairement posé et résolu par le marxisme . Contre le communisme, une polémique doctrinale est justifiée, voire
347 tes (l’homme divinisé) et son culte orthodoxe, le marxisme , exigent de l’humanité un déploiement plus généreux, plus intégral de
348 ndées sur une notion disciplinaire de l’homme. Le marxisme est pour le chrétien un adversaire plus noble, plus représentatif de
349 u moins autant que l’écrasement (en apparence) du marxisme . Ils croient que le fascisme est le parti de l’ordre. Ils ne voient p
68 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
350 res de groupes révolutionnaires personnalistes et marxistes . Ce Cahier de revendications confrontait pour la première fois, devan
351 Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste , en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau front, forme l’un d
352 d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révolution — la vraie. Ni à gauche, ni à d
353 ont la réalité échappe encore à ceux que récitent Marx  : une utopie sans doute, — du moins vraie celle-là.   Les témoignages
354 ue » de l’Histoire, qui caractérisent la position marxiste . Par contre, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’Esp
355 tisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les marxistes détiennent l’avantage certain de tabler sur une utopie partiellement
356 meilleur argument contre les révolutionnaires non marxistes . Mais comment nous laisser convaincre par une réussite matérielle, te
357  ? C’est l’homme qui se révolte en nous contre le marxiste . Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est,
358 peut se définir simplement. Les uns croient, avec Marx , à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir da
359 c’est la personne. L’opposition de Proudhon et de Marx , sur le terrain économique, traduit exactement l’opposition de Kierke
360 qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi désignent-ils
361 e interne reparaît sans cesse dans les propos des marxistes les plus émancipés, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’act
362 l qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’a
363 iciables tout au plus de la statistique. Mais les marxistes répugnent à nous suivre sur ce terrain. Suivons-les donc sur le leur.
364 la suprême « évasion » de nos intellectuels, même marxistes . Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement
365 sibilité de rupture, affirmée par les politiciens marxistes , mais niée en sous-main par leur doctrine, est de leur part une duper
366 critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le marxisme , révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la fol
367 unit toutes les conditions théoriques prévues par Marx pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manqu
69 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
368 s Machiavel ou Rousseau, Robespierre ou Proudhon, Marx , Sorel ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passé
369 ait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour devenir marxiste , et qu’on peut posséder une auto et ne pas voter pour la droite. Il f
370 t Stephenson ? » « Nous avons l’URSS, à quoi sert Marx  ? »… Le peuple souverain On devrait, dire : le peuple tyran. Ja
371 e : c’est d’agir. Mais duquel de nos coryphées du marxisme apprenons-nous qu’il conforme sa vie à ses récentes opinions ? Allons
372 nes gens de ce temps sont tentés à la fois par le marxisme , le fascisme, et le libertinage bourgeois. Dans la révolte de la pers
373 e qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme orthodoxe. Nous avons eu, depuis quelques années, comme une première
70 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
374 tactique, infidèle au but final de la doctrine de Marx (anarchique), n’a pas tardé à poser des problèmes pratiques tout à fa
71 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
375  » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et marxistes partent de la nécessité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
72 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
376 gir et de créer : la mystique parlementaire et le marxisme — l’une trop française, au mauvais sens du terme, l’autre trop étrang
377 lturelle de ce pays. C’est Proudhon, et non point Marx , qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humain
378 t française et humaine. Proudhon qui s’opposait à Marx au nom des droits de la personne. Proudhon qui dénonçait, dans le mat
379 C’est dans cette tradition proudhonienne, et non marxiste , seule vivante encore que peu visible dans la France d’aujourd’hui, q
380 ontre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxisme , en tant que réalisation extrême des idéaux bourgeois, et du fascisme
381 opos du même groupe : « Nous préférons encore les marxistes  ! » Esprit, de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches, et
382 ois l’existence de cette « troisième force », non marxiste et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
73 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
383 firmer, contre toute évidence, que la doctrine de Marx est un facteur de désordre et qu’elle entraîne la ruine de la famille
74 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
384 re) ; puis à se séparer de Plekhanov et des vieux marxistes au congrès de Londres en 1905. En d’autres termes, elles conduisent L
385 phé en vertu d’une tactique qui n’avait rien de «  marxiste  » au sens courant et vulgarisé du terme, — alors que la tactique prop
386 risé du terme, — alors que la tactique proprement marxiste , qui fut celle du communisme allemand, a conduit au triomphe… d’Hitle
387 s qui assurèrent le seul succès enregistré par le marxisme léniniste. On nous dira maintenant que cette tactique léniniste a con
388 l faut le répéter, n’avait rien de spécifiquement marxiste . Elle commandait, bien au contraire, un développement de la révolutio
389 1907. 20. Lénine, toujours soucieux d’orthodoxie marxiste , a fait de grands efforts pour démontrer théoriquement que sa tactiqu
75 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
390 sa vraie théologie : la dialectique historique de Karl Marx . En vertu de cet acte de foi, fait en révolte contre la vraie foi, il
391 d’Einstein parce qu’elle contredisait l’hypothèse marxiste . Croyant servir leur science, ils commandent à la science…, etc. Mais
76 1935, Articles divers (1932-1935). Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)
392 haiter deux ans de caserne. P.-S. « Nos camarades marxistes ou fascistes » : je parlais à un congrès d’étudiants et voyais dans l
393 d’étudiants et voyais dans la salle des délégués marxistes et hitlériens qui étaient nos camarades au sens le plus courant du te
77 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
394 pas jeter l’enfant avec le bain. » Jetons le bain marxiste , mais gardons l’enfant ! Car si nous condamnons en bloc le socialisme
395 tiquement au socialisme, c’est d’abord à cause du marxisme , et des motifs ouvertement antichrétiens qu’il donne à toute action d
78 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
396 quantification, que l’on retrouve dans la théorie marxiste (voir Marx : Salaires, prix, profit) figure selon Tzara « l’acte de c
397 que l’on retrouve dans la théorie marxiste (voir Marx  : Salaires, prix, profit) figure selon Tzara « l’acte de connaissance
398 ceci doit nous mener à une société collectiviste, marxiste . Je ne comprends pas cette déduction. La revendication de Tzara est e
79 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
399 e année. La belle étude de Karl Löwith sur Hegel, Marx et Kierkegaard fournit à l’orientation actuelle des Recherches une so
400 de sable de cette vie temporelle », Löwith oppose Marx et Kierkegaard qui pensent « à la banalité soucieuse, extérieure et i
401 l’excès Kierkegaard, et à forcer l’opposition de Marx à la doctrine hégélienne de la médiation. Mais ce qui me paraît impor
402 ionnaires, qu’ils soient humanistes ou chrétiens, marxistes ou personnalistes. Désormais, la philosophie cessera d’être une simpl
80 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
403 rop courts, de la mythologie féroce des ismes, de Marx et des capitalistes, des adorateurs de la mort, triomphe des chiffres
81 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
404 hie tantôt matérialiste, tantôt idéaliste, tantôt marxiste et tantôt hégélienne, mais toujours — après coup ! — déterministe : o
405 s, dont l’enseignement converge ici avec celui du marxisme vulgaire. 27. Dont l’un au moins paraît préoccuper M. Duhamel, si j’
82 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
406 e, « l’individualisme effréné », le racisme et le marxisme . Voilà pourquoi le peuple allemand est un peuple empoisonné (p. 19).
407 s un certain nationalisme et la doctrine du jeune Marx , on ne voit pas du tout le passage de Luther à Boehme, ce défenseur d
83 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
408 nelles et temporelles ». Fort bien, répondrait un marxiste , si le christianisme est cela, nous lui laisserons ses rêveries et no
84 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
409 la « vérité » des dogmes ! Hegel, et Spinoza, et Marx ne sont-ils pas plus « cohérents » que toute dogmatique ? Comme cela
85 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
410 sée rationnelles, individualistes, bourgeoises ou marxistes . Mais je désespère presque de donner la moindre « idée » de la réalit
86 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
411 firmer, contre toute évidence, que la doctrine de Marx est un facteur de désordre et qu’elle entraîne la ruine de la famille
412 n certain groupe — mais bien les buts positifs du marxisme stalinien, que je vise ici. 44. Et en Belgique, Suisse, Espagne, voi
87 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
413 ations téméraires que l’on trouve p. 221, certain marxisme considère bel et bien certaines découvertes scientifiques comme « dan
414 déaliste impénitent une confiance sereine dans le marxisme révisé par M. Staline, seule « technique du progrès humain ». Nous sa
415  dialectique » lorsqu’elle est maniée par un vrai marxiste , au service d’un État « dialectiquement » totalitaire. Tout notre hon
88 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
416 usse ; assez ignorants au surplus des théories de Marx et de Lénine, ces intellectuels estiment injuste et ridicule de repro
417 étaient justement en train de perdre. Et pourtant Marx avait été un peu plus loin ! Et l’on s’interdirait de rien comprendre
418 s nécessités de la polémique antispiritualiste52, Marx avait affirmé que la culture n’était rien qu’un « reflet » du process
419 russe n’est plus la doctrine orthodoxe, dont les marxistes d’Occident se sont faits les conservateurs. C’est un plan beaucoup pl
420 e doctrinal, plus « russe » et plus léniniste que marxiste , et qui comporte même une négation précise de la croyance originelle
421 Plan était avant tout, conformément à la doctrine marxiste , un schéma de la production industrielle quantitative. Le succès même
422 t compris. Aussi les voit-on condamner la théorie marxiste originelle qui veut que la culture socialiste naisse comme une produc
423 tzschéen sournoisement introduit dans une société marxiste , dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’idée d’un
424 t parti d’un principe qu’il tirait logiquement de Marx , et dont il entendait faire la mesure commune de la pensée et de l’ac
425 ts le mouvement stakhanoviste. 59. Le conflit de Marx et de Nietzsche chez plusieurs jeunes hommes d’aujourd’hui. 60. Dans
89 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
426 ntes exercèrent sur son idéologie les ouvrages de Marx , non moins que ceux de Sorel. Jusqu’au lendemain de la guerre, il éta
427 s l’Europe d’après-guerre. Lénine fonde un régime marxiste , qui aboutit en quelques années, et selon son propre aveu, au capital
90 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
428 d’une critique de ce qu’il y a de profond dans le marxisme , mais d’une dénonciation des slogans d’exportation qui ont fait, et f
429  ou s’il entend pousser plus loin ? Si Gide reste marxiste en devenant antistalinien, il se met dans une situation qu’on ne peut
430 ur de la foi. Tandis que dissocier la doctrine de Marx de ses applications historiques, c’est en définitive critiquer le mar
431 ons historiques, c’est en définitive critiquer le marxisme lui-même. En effet, dès lors qu’une doctrine se veut purement humaine
432 ement d’orientation [le stalinisme par rapport au marxisme ] n’est peut-être qu’apparent, et si ce qui nous apparaît comme une dé
433 ble et réactionnaire. Si l’on accepte vraiment le marxisme , pourquoi s’indigner d’une tactique qui paraît seule capable de l’imp
434 croire qu’en d’autres circonstances, l’expérience marxiste eût réussi ? Sa croyance est d’ordre mystique, contredite par les fai
435 rsévérer dans une volonté révolutionnaire dont le marxisme s’est détourné parce qu’il a fait erreur sur l’homme. La phrase final
91 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
436 fin le règne, à Berlin, de cliques politiciennes, marxistes , démocratiques ou réactionnaires, qui font passer les intérêts de leu
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
437 dans la bourgeoisie mais encore chez les ennemis marxistes de cette classe. En somme, tout le monde s’accorde, ou s’accorderait
438 ue durée sur leur temps, — qu’il suffise de citer Marx et Sorel — restera le premier témoignage important de notre prise de
439 fonde en dernière analyse sur une thèse d’origine marxiste  : elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs
440 oités. Il est vrai que de Man pousse « au-delà du marxisme  ». Il refuse de s’en tenir à la simple constatation d’antagonismes éc
441 orale conduit au cœur du conflit véritable. Là où Marx se contente d’opposer des intérêts contradictoires — ceux des patrons
93 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
442 hent aujourd’hui. Si vous risquez une critique du marxisme , vous serez traité de cornichon : le communisme des bourgeois, c’est
94 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
443 IVHegel, Comte, Marx , ou la rationalisation Constituée bien avant la Renaissance sous le
444 progrès avec ceux de la raison scientifique. Les marxistes voient en Copernic l’initiateur de la révolution bourgeoise : il y a
445 tion paraît moins directe : il a fallu l’œuvre de Marx pour les faire passer dans les faits, moyennant le fameux renversemen
446 l’Esprit en dialectique de la Matière économique. Marx à lui seul, d’ailleurs, illustre tout le processus régi par les fatal
447 t qui s’est arrêtée à mi-chemin de ses ambitions, Marx a repris les armes de l’Encyclopédie : son rappel vigoureux aux réali
448 algré lui par la logique interne du rationalisme, Marx dépasse ce point de vue polémique, oublie son but, qui était la destr
449 ent avoir pris à cœur de justifier le jugement de Marx sur la culture de son temps, qualifiée de superstructure. Mais ils y
450 sirs. L’inactualité de la culture, qui était pour Marx une vérité de fait — fait qu’il avait tout d’abord dénoncé, puis qu’i
451 et de droite, ou encore de Sirius, et les laïques marxistes et capitalistes, ou encore ceux qui n’ont d’autre parti que celui de
452 e déterminant du rationalisme dans l’évolution de Marx . 15. Aux noms de Comte et de Taine il faut adjoindre, dans la série
453 tains éléments du fascisme. Aux noms de Hegel, de Marx et d’Engels, il faut adjoindre celui de Saint-Simon, le scientiste, m
454 t à Lénine, il fut pratiquement plus sorélien que marxiste  : que l’œuvre étatiste de Staline ne nous le fasse pas oublier ! 16.
95 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
455 i la commandent : la réalité russe et la doctrine marxiste . Tantôt l’on reproche au marxisme des erreurs qu’il condamne lui-même
456 et la doctrine marxiste. Tantôt l’on reproche au marxisme des erreurs qu’il condamne lui-même, et dont l’apparition dans le dév
457 truction soviétique le rôle qu’y joua la doctrine marxiste , tout au moins comme choc initial, et par la direction qu’elle imprim
458 usse ; assez ignorants au surplus des théories de Marx et de Lénine, ces intellectuels estiment qu’il est injuste et ridicul
459 étaient justement en train de perdre. Et pourtant Marx avait été un peu plus loin ! Et l’on s’interdirait de rien comprendre
460 s nécessités de la polémique antispiritualiste37, Marx avait affirmé que la culture n’était rien qu’un « reflet » du process
461 russe n’est plus la doctrine orthodoxe, dont les marxistes d’Occident se sont faits les conservateurs. C’est un plan beaucoup pl
462 e doctrinal, plus « russe » et plus léniniste que marxiste , et qui comporte même une négation précise de la croyance originelle
463 Plan était avant tout, conformément à la doctrine marxiste , un schéma de la production industrielle, quantitative. Le succès mêm
464 t compris. Aussi les voit-on condamner la théorie marxiste originelle, qui veut que la culture socialiste naisse comme une produ
465 tzschéen sournoisement introduit dans une société marxiste , dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’idée d’un
466 t parti d’un principe qu’il tirait logiquement de Marx , et dont il entendait faire la mesure commune de la pensée et de l’ac
467 fs le mouvement stakhanoviste. 45. Le conflit de Marx et de Nietzsche dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hu
96 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
468 é de tenir la culture. On fit appel à la doctrine marxiste , ou à l’honneur national menacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre
97 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
469 «  Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme  ? »
98 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
470 clerc prolétarisé. C’est le mérite de la critique marxiste d’avoir dénoncé, la première, l’irréalité des problèmes dont s’embarr
471 lle-même, mais qui certes la trompe mieux que les marxistes n’ont feint de le croire. Ce défaitisme intime, sanctionné par l’opin
472 n. a) C’est en vain que l’on chercherait dans le marxisme plus d’actualité que n’en comporte l’abdication de la pensée devant l
473 essé depuis longtemps d’être essentiel. Lorsqu’un marxiste , aujourd’hui, parle de dialectique, il s’agit moins de tension et d’a
474 héritage à recueillir, selon l’expression même de Marx . « Marx, révolutionnaire mort jeune », a-t-on écrit avec une précisio
475 à recueillir, selon l’expression même de Marx. «  Marx , révolutionnaire mort jeune », a-t-on écrit avec une précision que la
476 te vient de confirmer. Que l’esprit pur, chez les marxistes , ait abdiqué devant les lois économiques, comme il abdique chez les f
477 sée libre du bourgeois et la science des faits du marxiste restent des abstractions inactuelles, et le cliquetis de leurs luttes
478 ie. Le système politique qui se réclame encore de Marx et du concept hégélien de l’Histoire, sera probablement dépossédé et
479 ar la petite bourgeoisie montante, et la doctrine marxiste classée au rang de matière universitaire. Ce serait une erreur insond
480 quée, se voient déjà nantis par la « révolution » marxiste . Cette pensée, prolétarisée en fait par ses abandons, se flatte d’êtr
481 Messieurs, et pourquoi en particulier les thèses marxistes bénéficient d’une faveur toute nouvelle dans les revues et jusqu’à l’
482 éalité une création antihistorique (corrigée chez Marx par son empirisme, sa passion polémique et ses observations anglaises
99 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
483 pour le salut de l’Occident, ou comme disent les marxistes , pour que l’histoire dure, — après tout ce n’est pas cela qui nous im
484 ontre Personne. Nous retrouvons ici le conflit de Marx et de Nietzsche. Mais derrière eux et avant eux, deux noms : Hegel et
485 re la philosophie dialectique de l’histoire, d’où Marx , Engels et Feuerbach devaient tirer le matérialisme historique, — att
486 n politique par Proudhon dans sa polémique contre Marx  — manifestent la seule opposition vraiment irréductible qui ait divis
100 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
487 dans la bourgeoisie mais encore chez les ennemis marxistes de cette classe. En somme, tout le monde s’accorde, ou s’accorderait
488 ue durée sur leur temps, — qu’il suffise de citer Marx et Sorel — restera le premier témoignage important de notre prise de
489 fonde en dernière analyse sur une thèse d’origine marxiste  : elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs
490 oités. Il est vrai que de Man pousse « au-delà du marxisme  ». Il refuse de s’en tenir à la simple constatation d’antagonismes éc
491 orale conduit au cœur du conflit véritable. Là où Marx se contente d’opposer des intérêts contradictoires — ceux des patrons