1
vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme,
Karl Marx
, la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas de refaire notre petit
2
ourquoi se faire marchand des œuvres complètes de
Karl Marx
? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai p
3
Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde pour
Marx
ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand on a entrepris la Révolution
4
gné avec une facilité incroyable à la défaite, au
marxisme
, au chômage, lequel semble d’ailleurs correspondre à son état d’espri
5
Colomb, l’Europe napoléonienne, la Russie d’après
Karl Marx
, le vol des frères Wright, et tout bêtement, c’est le cas de le dire
6
Colomb, l’Europe napoléonienne, la Russie d’après
Karl Marx
, le vol des frères Wright, et tout bêtement, c’est le cas de le dire
7
ente. Son sujet : le voyage d’un jeune normalien
marxiste
. Citons quelques phrases qui donneront le ton et les thèmes principau
8
ui est l’économique » ? On reconnaît ici la thèse
marxiste
, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle sent son xixe siècle. O
9
e si cet idéaliste se trouve mis en présence d’un
marxiste
, par exemple, qui lui déclare nettement que son Esprit est un produit
10
alors, se dit-on souvent en lisant les critiques
marxistes
— et c’est ici le nœud de divergence entre eux et nous — si le mal es
11
sultante. Quelques-uns s’en tirent en réfutant le
marxisme
— c’est un jeu intellectuel — ou bien en critiquant les réformes soci
12
Bloy), nullement moralisant ou jacobin (comme les
marxistes
), ni victime ni juge d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrem
13
et spirituel. (La révolution russe en tournant au
marxisme
, a provisoirement confondu ces notions.) Le communisme ramuzien, c’es
14
de le déplorer — où le choix n’est plus qu’entre
marxisme
et christianisme3, entre vérité collective et vérité personnifiée. Ou
15
te création absolue est héroïque. Socialisme (ou
marxisme
). Penser en actes : ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte
16
re la philosophie dialectique de l’histoire, d’où
Marx
, Engels et Feuerbach devaient tirer le matérialisme historique, manif
17
solitaire. 6. C’est dans ce sens que, parlant du
marxisme
, Nicolas Berdiaev écrit : « Le christianisme est plus radical. » (Mar
18
v écrit : « Le christianisme est plus radical. » (
Marxisme
et Religion.) 7. « Et l’ange me dit : « Prends le livre et avale-le.
19
veut cette vie-ci. Et tout le reste, qu’elle soit
marxiste
ou nietzschéenne, elle l’appelle « l’arrière-monde » et le rejette, e
20
s de la Révolution naissante. Les uns viennent de
Marx
, les autres de Proudhon ; de Hegel ou de Kierkegaard ; de la Raison s
21
chercher dans la lecture, pour eux très aride, de
Marx
, d’Engels, et de Hegel une leçon révolutionnaire que nous voulons tir
22
r aussi bien, par exemple, à militer en faveur du
marxisme
, philosophie antichrétienne dans son essence, et par suite, dans l’ac
23
e comporte qu’un choix profond : christianisme ou
marxisme
. Ce qui revient à dire que seuls les chrétiens, en tant que chrétiens
24
d’emblée aux thèses des économistes bourgeois ou
marxistes
, pour lesquels la crise est dans les institutions. Il paraît supposer
25
an pour les hommes ? — Il compte leur apporter le
marxisme
. Or, s’il est clair que le marxisme prétend travailler pour l’homme e
26
r apporter le marxisme. Or, s’il est clair que le
marxisme
prétend travailler pour l’homme en général, il n’est pas moins clair
27
cg. L’homme en général, même si on l’appelle avec
Marx
, l’homme concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’homme au sin
28
unschvicg, le bourgeois. C’est le prolétaire pour
Marx
. Il s’en faut de beaucoup que la notion du prolétaire marxiste, fondé
29
s’en faut de beaucoup que la notion du prolétaire
marxiste
, fondée sur des considérations aussi abstraites et discutables que la
30
saient communs à beaucoup de jeunes intellectuels
marxistes
, en France particulièrement. Les philosophes ne s’adressent jamais à
31
ation quotidienne, répète M. Nizan. Et il propose
Marx
. Je demande en quoi Marx peut nous aider à vivre, à mourir. Je demand
32
M. Nizan. Et il propose Marx. Je demande en quoi
Marx
peut nous aider à vivre, à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est mar
33
à vivre, à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est
marxiste
, si la lecture et la pratique de Marx peut apporter une certitude int
34
qui est marxiste, si la lecture et la pratique de
Marx
peut apporter une certitude intime, une réalité directe, une obligati
35
» Et c’est en quoi, du point de vue chrétien, le
marxisme
radical constitue un progrès sur la libre-pensée : il force au choix,
36
refusèrent de « penser dangereusement ». Mais les
marxistes
n’y échapperont pas. Car celui qui refuse de penser le péché, refuse
37
ilosophies qui de Descartes à Kant, ou de Hegel à
Marx
, ont cru pouvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain s
38
synthèse quelconque, rationaliste, catholique, ou
marxiste
, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce q
39
’une des composantes ; soit qu’il refuse comme le
marxisme
l’antinomie centrale de notre condition, et que, enfermant les confli
40
d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un
marxisme
faux ? Il reste à faire la révolution. Ni à gauche, ni à droite, il n
41
ont la réalité échappe encore à ceux qui récitent
Marx
: une « utopie » sans doute, — du moins vraie celle-là. Les témoign
42
ue » de l’Histoire, qui caractérisent la position
marxiste
. Par contre, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’Esp
43
sé, et le communisme (plus ou moins fordisé). Les
marxistes
détiennent l’avantage certain de tabler sur une « utopie » partiellem
44
r unique argument contre les révolutionnaires non
marxistes
. Mais comment nous laisser convaincre par une réussite matérielle, te
45
? C’est l’homme qui se révolte en nous contre le
marxiste
. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est,
46
peut se définir simplement. Les uns croient, avec
Marx
, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir da
47
c’est la personne. L’opposition de Proudhon et de
Marx
, sur le terrain économique, traduit exactement l’opposition de Kierke
48
qu’une projection du conflit de la personne. Les
marxistes
nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi désignent-ils
49
e interne reparaît sans cesse dans les propos des
marxistes
les plus émancipés, les moins « mécanistes » ; théorie qui ôte à l’ac
50
l qu’anime un risque permanent, essentiel. L’état
marxiste
idéal ne laisse subsister que les risques accidentels. Et comme le ma
51
iables tout au plus de la statistique. ⁂ Mais les
marxistes
répugnent à nous suivre sur ce terrain. Suivons-les donc sur le leur.
52
la suprême « évasion » de nos intellectuels, même
marxistes
. Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement
53
sibilité de rupture, affirmée par les politiciens
marxistes
, mais niée en sous-main par leur doctrine, est de leur part une duper
54
critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le
marxisme
, révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la fol
55
cette « troisième force », anticapitaliste et non
marxiste
surgit, s’affirme. 19. Toute solution systématique du vrai conflit n
56
unit toutes les conditions théoriques prévues par
Marx
pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manqu
57
Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine
marxiste
, en dehors de laquelle il s’est constitué, forme l’un de ses points d
58
Première Internationale, aussitôt confisquée par
Marx
. De cette enfance il me reste un cauchemar, l’école primaire, dont j’
59
nal-socialiste (Otto Strasser) jusqu’au Neue Volk
marxiste
(Vitus Heller) nombreux sont les groupements politiques, résolus à la
60
r beaucoup de nos polémiques byzantines autour du
marxisme
. Il le rejette en définitive, mais ce n’est pas sans avoir reconnu qu
61
le domaine économique vient à l’appui de la thèse
marxiste
qui ne veut voir dans les Églises que des institutions de classe. Cet
62
istes, labouristes, il se distingue nettement des
marxistes
dont il rejette le matérialisme méthodique et le goût pour la violenc
63
i s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou
marxiste
. Car la révolte du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
64
ne le ferons pas en nous mettant à la remorque du
marxisme
, fils d’une démocratie exsangue ; nous le ferons bien moins encore pa
65
sition des conservateurs fascistes, hitlériens on
marxistes
à l’Ordre nouveau. Sabotons la guerre capitaliste. Par tous les moyen
66
l existe une doctrine réputée révolutionnaire, le
marxisme
. Or, je veux une révolution. Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne cr
67
sme. Or, je veux une révolution. Donc, je me fais
marxiste
. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai entendu vingt fois ce raisonn
68
, il est vrai, de personnes que leur ignorance du
marxisme
excusait en partie. On croit toujours vrai ce qui a l’air simple, et
69
hat du Capital. Quantité de petits catéchismes du
marxiste
amateur fourniront le bagage d’arguments nécessaires. Et voilà une qu
70
t aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le
marxisme
. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, n
71
is peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le
marxisme
est une soumission aux faits, aux faits matériels s’entend, aux déter
72
met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis
Marx
à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit
73
ables conséquences. » Du bourgeois positiviste au
marxiste
orthodoxe, on passe sans heurt ni saut, par une simple accélération d
74
conomiques ; assurément, de leur divinisation. Le
marxisme
a simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette idéologi
75
es mystiques. Ils sont rares : ils ont compris le
marxisme
. Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent sur les mot
76
el » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et
marxistes
partent de la nécessité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
77
ge des individus égoïstes, d’autre part à l’idéal
marxiste
, synthèse eudémonique à l’usage d’une masse non responsable. Une dial
78
former le capitalisme en louchant vers les thèses
marxistes
; vouloir préparer une révolution en louchant vers « l’aisance » bour
79
Il y avait là un homme, une puissance. Le défi de
Marx
et de Nietzsche était relevé. Le tirage du Römerbrief alla au vingtiè
80
t. Ils nous montrent une jeunesse russe assez peu
marxiste
, mais encore moins révolutionnaire. Saine, orgueilleuse, zélée, optim
81
d’entre eux revendiquait récemment, à la suite de
Marx
, disait-il, « la précédence du matériel, l’antériorité de l’être par
82
lupart des questions qui divisent capitalistes et
marxistes
sont insolubles sur le terrain positiviste où ils les placent. Elles
83
rielle » destiné à assurer la liberté de l’homme.
Marxistes
et capitalistes prétendent, chacun à leur manière, le résoudre. Ils s
84
ire, puisque l’État, sous sa forme capitaliste ou
marxiste
, viendra immédiatement lui opposer ses contraintes absolues, son cadr
85
de nos attaques. Le processus concret dans lequel
Marx
a inséré sa philosophie, c’était la lutte des classes provoquée par l
86
étatisme moderne tel qu’il s’est constitué depuis
Marx
, phénomène beaucoup plus concret, plus universel et mieux défini que
87
s « bourgeois ». Comme ce reproche nous vient des
marxistes
, nous nous contenterons de répondre par une citation de Lénine : La
88
ndateurs du socialisme scientifique contemporain,
Marx
et Engels, étaient des intellectuels bourgeois. De même, en Russie, l
89
leurs exemples de cette théologie dans les écrits
marxistes
, plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fascistes et
90
l adore tout ce qui veut sa perte ? Nos camarades
marxistes
ou racistes ont bien vu le danger. Mais ils en tirent une conclusion
91
revient-elle en définitive à savoir si la foi des
marxistes
et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalité
92
s sont à la base ? De l’aveu même des sociologues
marxistes
ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ;
93
ardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de
Marx
et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme e
94
ineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du
marxisme
et du racisme sont entièrement dominés par la classe ou la race, et c
95
e en tant qu’individu abstrait (principes de 89 —
marxisme
) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’
96
italisme. Critique plus constructive que celle de
Marx
, parce qu’elle ne se fonde pas sur une pseudo-science, sur une métaph
97
pour eux définit la personne. Si l’on admet, avec
Marx
et Proudhon, que la révolution consiste à sauver l’homme concret de l
98
me, c’est en effet l’opposition cosmique du monde
marxiste
et du monde chrétien. Ramuz fait au communisme certains reproches que
99
d’ailleurs n’ébranleront pas, dans leur foi, les
marxistes
. Mais ce qu’il décrit avec une véritable puissance, c’est l’aboutisse
100
une véritable puissance, c’est l’aboutissement du
marxisme
: l’isolement cosmique de l’homme. Quoi qu’il dise, d’ailleurs, il di
101
peut aller jusqu’à soutenir que s’il défendait le
marxisme
, il n’en resterait pas moins, par le fait de son être même, une prote
102
l apparaît véritablement qualifié. La mode est au
marxisme
et au mépris de la Nature ? Mode bourgeoise, tyrannie décadente, tout
103
ne de celle de Berdiaev. Tous deux considèrent le
marxisme
comme l’aboutissement logique de l’esprit bourgeois-capitaliste. Tous
104
longtemps, pratiquement athée sans le savoir. Le
marxisme
est l’aveu de son choix. Mais Berdiaev parle en chrétien, et Ramuz ne
105
, – la Nature des choses. 28. Certains écrivains
marxistes
français protestent avec la dernière énergie quand on les traite de m
106
vie. C’est à elle, en particulier, et non pas au
marxisme
ni au fascisme, à conduire la critique des hérésies morales que toute
107
englobe également le socialisme humanitaire et le
marxisme
, qui sont, à tant d’égards, de simples aveux des tendances plus ou mo
108
sance sous le nom de « volonté du pays », ou de «
marxisme
». 11. « La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n
109
à dénoncer la décadence bureaucratique des partis
marxistes
, et à déclarer que selon lui les « petits groupes » — qu’il a tort de
110
e noter que cette conception dépasse les rêveries
marxistes
dans leur domaine de prédilection. Mais voilà qui est plus important
111
d’une part, et Bakounine de l’autre, opposaient à
Karl Marx
en son temps. J’ai souligné d’ailleurs l’identité, à vrai dire surpre
112
, l’un des fondements de la théorie économique de
Marx
— en s’appuyant sur une documentation dont la formule même est une tr
113
’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le
marxiste
, il sait que sa doctrine n’a pas à expliquer le monde, mais à le tran
114
re en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le
marxiste
, il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne pas une amélioratio
115
opos du même groupe : « Nous préférons encore les
marxistes
! » Esprit, de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches, et
116
ois l’existence de cette « troisième force », non
marxiste
et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
117
lle par sa faute, Dieu seul peut la guérir. » Les
marxistes
n’aiment pas ce radicalisme, qui n’est pas conforme à leur doctrine.
118
n’est pas évident de soi, si l’on peut dire : les
marxistes
le nient avec plus de passion que les bourgeois n’apportent à l’affir
119
Hegel est dans tous nos journaux, Hegel domine le
marxisme
et les fascismes, et la théologie des sociologues, des historiens, de
120
’elle s’est rendue justiciable de la critique des
marxistes
. « L’art pour l’art » reste sa méthode, et lui tient lieu de justific
121
plus les idées racistes d’Edschmid que les idées
marxistes
de Malraux (encore que l’un et l’autre fassent figure d’hérétiques da
122
en tant qu’illustration de la crise doctrinale du
marxisme
. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vi
123
che la cause, et il la trouve dans la doctrine de
Marx
, et plus précisément dans sa dialectique historique : « Je ne puis me
124
t bien des choses à compléter dans la critique du
marxisme
par Déat, qui d’ailleurs reste négative. Quant à nous, nous n’avons p
125
désordre établi. C’est très bien de critiquer le
marxisme
, mais il ne faudrait pas oublier ses leçons : or il est bien étrange
126
p de Français l’impuissance des vieilles formules
marxistes
ou libérales, et la nécessité d’une construction nouvelle ; elle trav
127
une évolution scientifique et organisée (thèse de
Marx
et de Lasalle) la conception personnaliste oppose mieux qu’un sceptic
128
e l’étymologie de leur pensée ? Ils ont essayé du
marxisme
; ils retombent à l’idéalisme. La voie est sans issue, plus que jamai
129
ramène à des querelles de gros sous ? Est-ce que
Marx
a raison, est-ce que l’économique serait le dernier mot des souffranc
130
a différence irréductible entre un chrétien et un
marxiste
convaincu. Le plus sincère, le plus humain, le plus convaincu des mar
131
us sincère, le plus humain, le plus convaincu des
marxistes
finit toujours par opposer au chrétien qui le presse de conclure sur
132
», qui trahit la faiblesse des bases de départ du
marxisme
.
133
leurs exemples de cette théologie dans les écrits
marxistes
, plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fascistes et
134
l adore tout ce qui veut sa perte ? Nos camarades
marxistes
ou racistes ont bien vu le danger. Mais ils en tirent une conclusion
135
revient-elle en définitive à savoir si la foi des
marxistes
et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalité
136
s sont à la base ? De l’aveu même des sociologues
marxistes
ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ;
137
ardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de
Marx
et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme e
138
ineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du
marxisme
et du racisme sont entièrement dominés par la classe ou la race, et c
139
II.Précédence ou primauté de l’économique dans le
marxisme
? (Introduction à un débat dans un cercle privé) L’affirmation de l
140
ve du fait économique servit de point de départ à
Marx
dans une époque où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « i
141
ou « idéaliste » au sens vulgaire de ces termes.
Marx
révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société mode
142
èrement constituer la classe des « braves gens »,
Marx
montrait que leur activité réelle était l’exploitation économique du
143
té de la condition humaine. Elle fut d’abord pour
Marx
et pour Engels une affirmation polémique extrêmement efficace et qui
144
at de mensonge subsiste lui-même. Que nous soyons
marxistes
ou antimarxistes, il nous arrive à tous, dans des moments d’indignati
145
la contingence des lois de la nature ! » Mais le
marxisme
, à la suite surtout des derniers écrits de Marx, a été beaucoup plus
146
rxisme, à la suite surtout des derniers écrits de
Marx
, a été beaucoup plus loin que son indignation première. De cet argume
147
ite constructif, et c’est là le malheur. En bref,
Marx
démontra d’abord le matérialisme réel de la bourgeoisie qui se croyai
148
originel. Telle est la contradiction centrale du
marxisme
: les fins qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’individu
149
’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moyens du
marxisme
sont incapables d’engendrer les fins désirées, parce qu’ils ne porten
150
e matérialisme bourgeois, repris en charge par le
marxisme
, empêche la Révolution de s’arracher du plan capitaliste. Il alourdit
151
rialisme est l’opium de la Révolution. Certes, le
marxisme
contient bien d’autres éléments que cette affirmation du primat de l’
152
ues et de ses analyses théoriques. Que les thèses
marxistes
reposent sur une constatation historique ou sur une espérance utopiqu
153
fameuse dialectique hégélienne. Les réalisations
marxistes
en URSS ne sont guère utiles pour nous fixer à cet égard. L’URSS étan
154
nquennal en montrant qu’elles n’atteignent pas le
marxisme
authentique, lequel ne sera réalisé que dans quelques siècles peut-êt
155
siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce
marxisme
authentique ? Chez Marx ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une
156
rons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez
Marx
? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine marxiste cohér
157
y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine
marxiste
cohérente. Force nous est donc de partir du marxisme « moyen », théor
158
xiste cohérente. Force nous est donc de partir du
marxisme
« moyen », théorique et vulgarisé, celui précisément que l’on expose
159
rectifs que pourrait lui apporter telle lettre de
Marx
à Engels, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule dialectique
160
tes qui définissent l’esprit bourgeois, et que le
marxisme
n’a fait que formuler brutalement et systématiser ; 3° La primauté de
161
ortellement monotone. À toutes ces critiques, les
marxistes
ont répondu pendant longtemps à peu près ceci : « Vous avez peut-être
162
er le rappel à la réalité économique proclamé par
Marx
. Mais il ne s’est pas tenu là. Il a, dès le début, avec autant d’hypo
163
lle ». Par là même, il paraît plus capable que le
marxisme
d’entraîner les classes moyennes, d’utiliser leur « idéalisme » impén
164
utre part, la réalisation partielle de l’économie
marxiste
en Russie fait apparaître désormais la nécessité d’une spiritualité n
165
s, cesse d’être théorique. Cette spiritualité que
Marx
n’avait pas définie, il faut maintenant la préciser d’urgence, ne fût
166
’on y insiste indique une orientation nouvelle du
marxisme
. De tous côtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguèr
167
re s’expliquer par un troisième fait. Tant que le
marxisme
s’opposait à une bourgeoisie libérale dite « spiritualiste » qui ne s
168
e » qui ne se savait pas liée au capitalisme, les
marxistes
revendiquaient les droits de la matière. Maintenant que la critique m
169
droits de la matière. Maintenant que la critique
marxiste
s’est vulgarisée et que l’on commence à comprendre : 1° que la bourge
170
e est une doctrine matérialiste à sa façon, — les
marxistes
ont intérêt à revendiquer à leur tour les droits de « l’esprit ». Tel
171
ette nouvelle tactique. Si les jeunes philosophes
marxistes
tiennent à ce qu’on parle de précédence plutôt que de primauté de l’é
172
ors du déterminisme, la dialectique hégélienne de
Marx
l’a cependant prévue. On se souvient des phrases fameuses concernant
173
Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique
marxiste
, il reste peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’ordre de
174
même par avance que du passé. Cette anthropologie
marxiste
— qui n’est pas celle de Marx lui-même — tend à rendre l’homme irresp
175
e anthropologie marxiste — qui n’est pas celle de
Marx
lui-même — tend à rendre l’homme irresponsable, obéissant aux seules
176
À supposer que le passage au spirituel (selon les
marxistes
) soit possible, je me refuse à croire que ce passage constituera un p
177
ois — dont justement nous étions reconnaissants à
Karl Marx
d’avoir montré l’inanité. Ce spirituel-là serait tout bonnement le vi
178
nement le vieil individualisme français, dont les
marxistes
seraient ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un spirituel q
179
robation des bourgeois les plus vilipendés par le
marxisme
dans sa période critique virulente. Nous préférons encore le matérial
180
e une opposition essentiellement théologique. Les
marxistes
croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les morali
181
ais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les
marxistes
: spirituel d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n
182
el, historique, que dans l’économique d’abord des
marxistes
. Il a un sens de primauté non pas chronologique et transitoire, mais
183
de de transition résume à nos yeux toute l’erreur
marxiste
. Les hégéliens et les marxistes croient à une succession, là où nous
184
eux toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les
marxistes
croient à une succession, là où nous croyons à une simultanéité. Les
185
ssion, là où nous croyons à une simultanéité. Les
marxistes
croient que l’homme primitivement bon a été gâté par des institutions
186
la foi, comme il agit à l’Origine et à la Fin. Le
marxisme
apparaît ainsi comme une vision du monde essentiellement évolutive, e
187
communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le
marxisme
. 20. Max Weber, contredit d’ailleurs par Werner Sombart. Cf. encore
188
ve, et ensuite, si on a le temps, Stephenson. Les
marxistes
prouvent en somme que c’est la locomotive qui a inventé Stephenson, q
189
e, cette thèse matérialiste ne se soutient guère.
Marx
l’eût d’ailleurs énergiquement condamnée.
190
’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le
marxiste
, il sait que sa doctrine ne doit pas se borner à interpréter le monde
191
re en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le
marxiste
, il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne pas une amélioratio
192
ne synthèse quelconque, rationaliste, romaine, ou
marxiste
, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce q
193
si la foi disparaît ; soit qu’il refuse, comme le
marxisme
, l’antinomie centrale de notre condition, et que, enfermant les confl
194
i s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou
marxiste
. Car la révolte du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
195
qu’il est tout à fait illégitime de s’occuper du
marxisme
, d’en parler en public, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témo
196
elques-uns se réjouissent de me voir condamner le
marxisme
, ceux-là ne puissent pas un instant croire que c’est au profit du dés
197
avez déjà opté pour la vision du monde propre au
marxisme
: vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa ré
198
rouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
marxiste
oppose son idéal d’assurance matérielle. Il dit à l’ouvrier : « Viens
199
nce à Dieu, immédiats à l’origine et à la fin. Le
marxiste
, au contraire, revendique d’abord les moyens. Il leur confère une sor
200
lan psychologique. Qui est précisément le plan du
marxisme
. Je laisserai de côté, dans ces notes, le fameux problème de la perso
201
me de la personne chrétienne en face du collectif
marxiste
. C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on souligne
202
de malentendus. En définitive et selon les écoles
marxistes
, il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la
203
onnes. En tout cas il sera toujours possible à un
marxiste
de le nier, en se référant aux phrases finales du Manifeste communist
204
la vie chrétienne est vertical, le sens de la vie
marxiste
est horizontal. Le sens de la vie du chrétien c’est de sortir de la v
205
vie. C’est la mort à soi-même. Le sens de la vie
marxiste
, c’est de s’accrocher à sa vie indéfiniment. Mais les chrétiens le sa
206
christianisme, voilà en définitive ce que nie le
marxisme
. Toutes les promesses du Christ concernent une vie qui est au-delà de
207
temps, elle est dans l’instant. Les promesses du
marxisme
elles aussi ont pu être appelées eschatologiques. Mais dans un tout a
208
éductiblement, fondamentalement, christianisme et
marxisme
, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, tandis que le
209
ien croit à l’éternité instantanée, tandis que le
marxiste
croit à une sempiternité historique, — ou mieux : évolutive. Entre ce
210
parler des mêmes objets. Le grand service que le
marxisme
peut rendre aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’un
211
erreur de belle taille, et que désormais le fait
marxiste
nous dispensera de commettre. Car c’est le marxisme qui est une règle
212
rxiste nous dispensera de commettre. Car c’est le
marxisme
qui est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme e
213
nscients de toute l’exigence du christianisme, le
marxisme
ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile, une tentati
214
et en particulier, tout compromis partiel avec le
marxisme
, n’aboutirait, pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais marxis
215
, pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais
marxiste
, sans cesse soupçonné de « sabotage idéaliste » par les camarades du
216
pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’études
marxistes
de la Fédération des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 44. Cf
217
maines est assez clairement posé et résolu par le
marxisme
. Contre le communisme, une polémique doctrinale est justifiée, voire
218
tes (l’homme divinisé) et son culte orthodoxe, le
marxisme
, exigent de l’humanité un déploiement plus généreux, plus intégral de
219
dées sur une notion disciplinaire de l’homme. Le
marxisme
est pour le chrétien un adversaire plus noble, plus représentatif de
220
u moins autant que l’écrasement (en apparence) du
marxisme
. Ils croient que le fascisme est le parti de l’ordre. Ils ne voient p
221
res de groupes révolutionnaires personnalistes et
marxistes
. Ce Cahier de revendications était introduit en ces termes : Est-
222
Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine
marxiste
, en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau front, forme l’un d
223
d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un
marxisme
faux ? Il reste à faire la révolution, — la vraie. Ni à gauche, ni à
224
ont la réalité échappe encore à ceux que récitent
Marx
: une « utopie » sans doute, — du moins vraie celle-là. Les témoign
225
ue » de l’Histoire, qui caractérisent la position
marxiste
. Par contre, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’ Es
226
tisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les
marxistes
détiennent l’avantage certain de tabler sur une « utopie » partiellem
227
meilleur argument contre les révolutionnaires non
marxistes
. Mais comment nous laisser convaincre par une réussite matérielle, te
228
? C’est l’homme qui se révolte en nous contre le
marxiste
. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est,
229
peut se définir simplement. Les uns croient, avec
Marx
, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir da
230
c’est la personne. L’opposition de Proudhon et de
Marx
, sur le terrain économique, traduit exactement l’opposition de Kierke
231
qu’une projection du conflit de la personne. Les
marxistes
nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi désignent-ils
232
e interne reparaît sans cesse dans les propos des
marxistes
les plus émancipés, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’act
233
l qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État
marxiste
idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’a
234
iciables tout au plus de la statistique. Mais les
marxistes
répugnent à nous suivre sur ce terrain. Suivons-les donc sur le leur.
235
la suprême « évasion » de nos intellectuels, même
marxistes
. Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement
236
sibilité de rupture, affirmée par les politiciens
marxistes
, mais niée en sous-main par leur doctrine, est de leur part une duper
237
critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le
marxisme
, révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la fol
238
unit toutes les conditions théoriques prévues par
Marx
pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manqu
239
e en tant qu’individu abstrait (principes de 89 —
marxisme
) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’
240
s Machiavel ou Rousseau, Robespierre ou Proudhon,
Marx
, Sorel ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passé
241
ait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour devenir
marxiste
, et qu’on peut posséder une auto et ne pas voter pour Tardieu. Il fau
242
t Stephenson ? » « Nous avons l’URSS, à quoi sert
Marx
? »… Le peuple souverain On devrait dire : le peuple tyran. Jam
243
e : c’est d’agir. Mais duquel de nos coryphées du
marxisme
apprenons-nous qu’il conforme sa vie à ses récentes opinions ? Allons
244
nes gens de ce temps sont tentés à la fois par le
marxisme
, le fascisme, et le libertinage bourgeois. Dans la révolte de la pers
245
e qui n’a pas attendu pour vivre la permission du
marxisme
orthodoxe. Nous avons eu, depuis dix ans, comme une première vision d
246
tactique, infidèle au but final de la doctrine de
Marx
(an-archique), n’a pas tardé à poser des problèmes pratiques tout à f
247
l » n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et
marxistes
partent de la nécessité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
248
gir et de créer : la mystique parlementaire et le
marxisme
— l’une trop française, au mauvais sens du terme, l’autre trop étrang
249
lturelle de ce pays. C’est Proudhon, et non point
Marx
, qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humain
250
t française et humaine. Proudhon qui s’opposait à
Marx
au nom des droits de la personne. Proudhon qui dénonçait, dans le mat
251
C’est dans cette tradition proudhonienne, et non
marxiste
, seule vivante encore que peu visible dans la France d’aujourd’hui, q
252
ontre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du
marxisme
, en tant que réalisation extrême des idéaux bourgeois, et du fascisme
253
opos du même groupe : « Nous préférons encore les
marxistes
! » Esprit , de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches,
254
ois l’existence de cette « troisième force », non
marxiste
et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
255
e noter que cette conception dépasse les rêveries
marxistes
dans leur domaine de prédilection. Mais voilà qui est plus important
256
d’une part, et Bakounine de l’autre, opposaient à
Karl Marx
en son temps. J’ai souligné ailleurs l’identité, à vrai dire surprena
257
, l’un des fondements de la théorie économique de
Marx
— en s’appuyant sur une documentation dont la formule même est une tr
258
ramène à des querelles de gros sous ? Est-ce que
Marx
a raison, est-ce que l’économique serait le dernier mot des souffranc
259
a différence irréductible entre un chrétien et un
marxiste
convaincu. Le plus sincère, le plus humain, le plus convaincu des mar
260
us sincère, le plus humain, le plus convaincu des
marxistes
finit toujours par opposer au chrétien qui le presse de conclure sur
261
», qui trahit la faiblesse des bases de départ du
marxisme
.
262
leurs exemples de cette théologie dans les écrits
marxistes
, plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fascistes et
263
l adore tout ce qui veut sa perte ? Nos camarades
marxistes
ou racistes ont bien vu le danger. Mais ils en tirent une conclusion
264
revient-elle en définitive à savoir si la foi des
marxistes
et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalit
265
s sont à sa base ? De l’aveu même des sociologues
marxistes
ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’ordre statistique ;
266
ardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de
Marx
et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme e
267
ineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du
marxisme
et du racisme sont entièrement dominés par la classe ou la race, et c
268
IIIPrécédence ou primauté de l’économique dans le
marxisme
? (Introduction à un débat dans un cercle privé) L’affirmation de l
269
ve du fait économique servit de point de départ à
Marx
dans une époque où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « i
270
ou « idéaliste » au sens vulgaire de ces termes.
Marx
révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société mode
271
èrement constituer la classe des « braves gens »,
Marx
montrait que leur activité réelle était l’exploitation économique du
272
té de la condition humaine. Elle fut d’abord pour
Marx
et pour Engels une affirmation polémique extrêmement efficace et qui
273
at de mensonge subsiste lui-même. Que nous soyons
marxistes
ou antimarxistes, il nous arrive à tous, dans des moments d’indignati
274
la contingence des lois de la nature ! » Mais le
marxisme
, à la suite surtout des derniers écrits de Marx, a été beaucoup plus
275
rxisme, à la suite surtout des derniers écrits de
Marx
, a été beaucoup plus loin que son indignation première. De cet argume
276
ite constructif, et c’est là le malheur. En bref,
Marx
démontra d’abord le matérialisme réel de la bourgeoisie qui se croyai
277
originel. Telle est la contradiction centrale du
marxisme
: les fins qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’individu
278
’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moyens du
marxisme
sont incapables d’engendrer les fins désirées, parce qu’ils ne porten
279
e matérialisme bourgeois, repris en charge par le
marxisme
, empêche la Révolution de s’arracher du plan capitaliste. Il alourdit
280
ialisme est l’opium de la Révolution. Certes, le
marxisme
contient bien d’autres éléments que cette affirmation du primat de l’
281
ues et de ses analyses théoriques. Que les thèses
marxistes
reposent sur une constatation historique ou sur une espérance utopiqu
282
fameuse dialectique hégélienne. Les réalisations
marxistes
en URSS ne sont guère utiles pour nous fixer à cet égard. L’URSS étan
283
nquennal en montrant qu’elles n’atteignent pas le
marxisme
authentique, lequel ne sera réalisé que dans quelques siècles peut-êt
284
siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce
marxisme
authentique ? Chez Marx ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une
285
rons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez
Marx
? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine « marxiste »,
286
trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine «
marxiste
», comme il l’a dit lui-même. Force nous est donc de partir du marxis
287
’a dit lui-même. Force nous est donc de partir du
marxisme
« moyen », théorique et vulgarisé, celui précisément que l’on expose
288
rectifs que pourrait lui apporter telle lettre de
Marx
à Engels, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule dialectique
289
tes qui définissent l’esprit bourgeois, et que le
marxisme
n’a fait que formuler brutalement et systématiser ; 3° La primauté de
290
ortellement monotone. À toutes ces critiques, les
marxistes
ont répondu pendant longtemps à peu près ceci : « Vous avez peut-être
291
er le rappel à la réalité économique proclamé par
Marx
. Mais il ne s’est pas tenu là. Il a, dès le début, avec autant d’hypo
292
lle ». Par là même, il paraît plus capable que le
marxisme
d’entraîner les classes moyennes, d’utiliser leur « idéalisme » impén
293
utre part, la réalisation partielle de l’économie
marxiste
en Russie fait apparaître désormais la nécessité d’une spiritualité n
294
s, cesse d’être théorique. Cette spiritualité que
Marx
n’avait pas définie, il faut maintenant la préciser d’urgence, ne fût
295
’on y insiste indique une orientation nouvelle du
marxisme
. De tous côtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguèr
296
re s’expliquer par un troisième fait. Tant que le
marxisme
s’opposait à une bourgeoisie libérale dite « spiritualiste » qui ne s
297
e » qui ne se savait pas liée au capitalisme, les
marxistes
revendiquaient les droits de la matière. Maintenant que la critique m
298
droits de la matière. Maintenant que la critique
marxiste
s’est vulgarisée et que l’on commence à comprendre : 1° que la bourge
299
e est une doctrine matérialiste à sa façon, — les
marxistes
ont intérêt à revendiquer à leur tour les droits de « l’esprit ». Tel
300
ette nouvelle tactique. Si les jeunes philosophes
marxistes
tiennent à ce qu’on parle de précédence plutôt que de primauté de l’é
301
ors du déterminisme, la dialectique hégélienne de
Marx
l’a cependant prévue. On se souvient des phrases fameuses concernant
302
Si l’on refuse cet acte de foi en la dialectique
marxiste
, il reste peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’ordre de
303
ême par avance, que du passé. Cette anthropologie
marxiste
— qui n’est pas celle de Marx lui-même — tend à rendre l’homme irresp
304
e anthropologie marxiste — qui n’est pas celle de
Marx
lui-même — tend à rendre l’homme irresponsable, obéissant aux seules
305
À supposer que le passage au spirituel (selon les
marxistes
) soit possible, je me refuse à croire que ce passage constituera un p
306
ois — dont justement nous étions reconnaissants à
Karl Marx
d’avoir montré l’inanité. Ce spirituel-là serait tout bonnement le vi
307
nement le vieil individualisme français, dont les
marxistes
seraient ainsi les derniers défenseurs au xxe siècle. Un spirituel q
308
robation des bourgeois les plus vilipendés par le
marxisme
dans sa période critique virulente. Nous préférons encore le matérial
309
e une opposition essentiellement théologique. Les
marxistes
croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les morali
310
ais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les
marxistes
: spirituel d’abord, vous séparez vous aussi, dans le temps, ce qui n
311
el, historique, que dans l’économique d’abord des
marxistes
. Il a un sens de primauté non pas chronologique et transitoire, mais
312
de de transition résume à nos yeux toute l’erreur
marxiste
. Les hégéliens et les marxistes croient à une succession, là où nous
313
eux toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les
marxistes
croient à une succession, là où nous croyons à une simultanéité. Les
314
ssion, là où nous croyons à une simultanéité. Les
marxistes
croient que l’homme primitivement bon a été gâté par des institutions
315
la foi, comme il agit à l’Origine et à la Fin. Le
marxisme
apparaît ainsi comme une vision du monde essentiellement évolutive, e
316
communistes du Midi ne savent guère ce qu’est le
marxisme
. 15. Max Weber, contredit d’ailleurs par Werner Sombart. Cf. encore
317
ve, et ensuite, si on a le temps, Stephenson. Les
marxistes
prouvent en somme que c’est la locomotive qui a inventé Stephenson, q
318
e, cette thèse matérialiste ne se soutient guère.
Marx
l’eût d’ailleurs énergiquement condamnée.
319
’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le
marxiste
, il sait que sa doctrine ne doit pas se borner à interpréter le monde
320
e en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le
marxiste
, il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne pas une amélioratio
321
ne synthèse quelconque, rationaliste, romaine, ou
marxiste
, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est précisément ce q
322
si la foi disparaît ; soit qu’il refuse, comme le
marxisme
, l’antinomie spécifique de notre condition, et que, enfermant les con
323
i s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou
marxiste
. Car la révolte du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
324
qu’il est tout à fait illégitime de s’occuper du
marxisme
, d’en parler en public, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témo
325
elques-uns se réjouissent de me voir condamner le
marxisme
, ceux-là ne puissent pas un instant croire que c’est au profit du dés
326
avez déjà opté pour la vision du monde propre au
marxisme
: vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa ré
327
rouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
marxiste
oppose son idéal d’assurance matérielle. Il dit à l’ouvrier : « Viens
328
nce à Dieu, immédiats à l’origine et à la fin. Le
marxiste
, au contraire, revendique d’abord les moyens. Il leur confère une sor
329
lan psychologique. Qui est précisément le plan du
marxisme
. Je laisserai de côté, aujourd’hui, le problème de la personne chréti
330
me de la personne chrétienne en face du collectif
marxiste
. C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on souligne
331
de malentendus. En définitive et selon les écoles
marxistes
, il est très difficile de savoir si oui ou non le communisme veut la
332
nnes. En tout cas, il sera toujours possible à un
marxiste
de le nier, en se référant aux phrases finales du Manifeste communist
333
la vie chrétienne est vertical, le sens de la vie
marxiste
est horizontal. Le sens de la vie du chrétien c’est de sortir de sa v
334
nce : Que Ton règne vienne ! Le sens de la vie du
marxiste
, c’est d’organiser cette vie-ci pour elle-même : notre règne arrive !
335
christianisme, voilà en définitive ce que nie le
marxisme
. Toutes les promesses du Christ concernent une vie qui est au-delà de
336
temps, elle est dans l’instant. Les promesses du
marxisme
elles aussi ont pu être appelées eschatologiques. Mais dans un tout a
337
éductiblement, fondamentalement, christianisme et
marxisme
, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, tandis que le
338
ien croit à l’éternité instantanée, tandis que le
marxiste
croit à une sempiternité historique — ou mieux : évolutive. Entre ce
339
parler des mêmes objets. Le grand service que le
marxisme
peut rendre aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’un
340
erreur de belle taille, et que désormais le fait
marxiste
nous dispensera de commettre. Car c’est le marxisme qui est une règle
341
rxiste nous dispensera de commettre. Car c’est le
marxisme
qui est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme e
342
nscients de toute l’exigence du christianisme, le
marxisme
ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile, une tentati
343
et en particulier, tout compromis partiel avec le
marxisme
, n’aboutirait, pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais marxis
344
, pratiquement, qu’à faire du chrétien un mauvais
marxiste
, sans cesse soupçonné de « sabotage idéaliste » par les camarades du
345
pâtira. 36. Causerie donnée au cercle d’études
marxistes
de la Fédération des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 37. Cf
346
maines est assez clairement posé et résolu par le
marxisme
. Contre le communisme, une polémique doctrinale est justifiée, voire
347
tes (l’homme divinisé) et son culte orthodoxe, le
marxisme
, exigent de l’humanité un déploiement plus généreux, plus intégral de
348
ndées sur une notion disciplinaire de l’homme. Le
marxisme
est pour le chrétien un adversaire plus noble, plus représentatif de
349
u moins autant que l’écrasement (en apparence) du
marxisme
. Ils croient que le fascisme est le parti de l’ordre. Ils ne voient p
350
res de groupes révolutionnaires personnalistes et
marxistes
. Ce Cahier de revendications confrontait pour la première fois, devan
351
Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine
marxiste
, en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau front, forme l’un d
352
d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un
marxisme
faux ? Il reste à faire la révolution — la vraie. Ni à gauche, ni à d
353
ont la réalité échappe encore à ceux que récitent
Marx
: une utopie sans doute, — du moins vraie celle-là. Les témoignages
354
ue » de l’Histoire, qui caractérisent la position
marxiste
. Par contre, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’Esp
355
tisé, et un communisme plus ou moins fordisé. Les
marxistes
détiennent l’avantage certain de tabler sur une utopie partiellement
356
meilleur argument contre les révolutionnaires non
marxistes
. Mais comment nous laisser convaincre par une réussite matérielle, te
357
? C’est l’homme qui se révolte en nous contre le
marxiste
. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est,
358
peut se définir simplement. Les uns croient, avec
Marx
, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leur espoir da
359
c’est la personne. L’opposition de Proudhon et de
Marx
, sur le terrain économique, traduit exactement l’opposition de Kierke
360
qu’une projection du conflit de la personne. Les
marxistes
nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi désignent-ils
361
e interne reparaît sans cesse dans les propos des
marxistes
les plus émancipés, les moins « mécanistes », théorie qui ôte à l’act
362
l qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État
marxiste
idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’a
363
iciables tout au plus de la statistique. Mais les
marxistes
répugnent à nous suivre sur ce terrain. Suivons-les donc sur le leur.
364
la suprême « évasion » de nos intellectuels, même
marxistes
. Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement
365
sibilité de rupture, affirmée par les politiciens
marxistes
, mais niée en sous-main par leur doctrine, est de leur part une duper
366
critique de ce désordre : jusqu’à ce point où le
marxisme
, révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la fol
367
unit toutes les conditions théoriques prévues par
Marx
pour qu’une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manqu
368
s Machiavel ou Rousseau, Robespierre ou Proudhon,
Marx
, Sorel ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passé
369
ait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour devenir
marxiste
, et qu’on peut posséder une auto et ne pas voter pour la droite. Il f
370
t Stephenson ? » « Nous avons l’URSS, à quoi sert
Marx
? »… Le peuple souverain On devrait, dire : le peuple tyran. Ja
371
e : c’est d’agir. Mais duquel de nos coryphées du
marxisme
apprenons-nous qu’il conforme sa vie à ses récentes opinions ? Allons
372
nes gens de ce temps sont tentés à la fois par le
marxisme
, le fascisme, et le libertinage bourgeois. Dans la révolte de la pers
373
e qui n’a pas attendu pour vivre la permission du
marxisme
orthodoxe. Nous avons eu, depuis quelques années, comme une première
374
tactique, infidèle au but final de la doctrine de
Marx
(anarchique), n’a pas tardé à poser des problèmes pratiques tout à fa
375
» n’a pas d’autre sens pour nous. Bourgeois et
marxistes
partent de la nécessité du gain, — gagner sa vie. Nous partons de la
376
gir et de créer : la mystique parlementaire et le
marxisme
— l’une trop française, au mauvais sens du terme, l’autre trop étrang
377
lturelle de ce pays. C’est Proudhon, et non point
Marx
, qui sera le prophète d’une révolution réellement française et humain
378
t française et humaine. Proudhon qui s’opposait à
Marx
au nom des droits de la personne. Proudhon qui dénonçait, dans le mat
379
C’est dans cette tradition proudhonienne, et non
marxiste
, seule vivante encore que peu visible dans la France d’aujourd’hui, q
380
ontre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du
marxisme
, en tant que réalisation extrême des idéaux bourgeois, et du fascisme
381
opos du même groupe : « Nous préférons encore les
marxistes
! » Esprit, de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches, et
382
ois l’existence de cette « troisième force », non
marxiste
et anticapitaliste, qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
383
firmer, contre toute évidence, que la doctrine de
Marx
est un facteur de désordre et qu’elle entraîne la ruine de la famille
384
re) ; puis à se séparer de Plekhanov et des vieux
marxistes
au congrès de Londres en 1905. En d’autres termes, elles conduisent L
385
phé en vertu d’une tactique qui n’avait rien de «
marxiste
» au sens courant et vulgarisé du terme, — alors que la tactique prop
386
risé du terme, — alors que la tactique proprement
marxiste
, qui fut celle du communisme allemand, a conduit au triomphe… d’Hitle
387
s qui assurèrent le seul succès enregistré par le
marxisme
léniniste. On nous dira maintenant que cette tactique léniniste a con
388
l faut le répéter, n’avait rien de spécifiquement
marxiste
. Elle commandait, bien au contraire, un développement de la révolutio
389
1907. 20. Lénine, toujours soucieux d’orthodoxie
marxiste
, a fait de grands efforts pour démontrer théoriquement que sa tactiqu
390
sa vraie théologie : la dialectique historique de
Karl Marx
. En vertu de cet acte de foi, fait en révolte contre la vraie foi, il
391
d’Einstein parce qu’elle contredisait l’hypothèse
marxiste
. Croyant servir leur science, ils commandent à la science…, etc. Mais
392
haiter deux ans de caserne. P.-S. « Nos camarades
marxistes
ou fascistes » : je parlais à un congrès d’étudiants et voyais dans l
393
d’étudiants et voyais dans la salle des délégués
marxistes
et hitlériens qui étaient nos camarades au sens le plus courant du te
394
pas jeter l’enfant avec le bain. » Jetons le bain
marxiste
, mais gardons l’enfant ! Car si nous condamnons en bloc le socialisme
395
tiquement au socialisme, c’est d’abord à cause du
marxisme
, et des motifs ouvertement antichrétiens qu’il donne à toute action d
396
quantification, que l’on retrouve dans la théorie
marxiste
(voir Marx : Salaires, prix, profit) figure selon Tzara « l’acte de c
397
que l’on retrouve dans la théorie marxiste (voir
Marx
: Salaires, prix, profit) figure selon Tzara « l’acte de connaissance
398
ceci doit nous mener à une société collectiviste,
marxiste
. Je ne comprends pas cette déduction. La revendication de Tzara est e
399
e année. La belle étude de Karl Löwith sur Hegel,
Marx
et Kierkegaard fournit à l’orientation actuelle des Recherches une so
400
de sable de cette vie temporelle », Löwith oppose
Marx
et Kierkegaard qui pensent « à la banalité soucieuse, extérieure et i
401
l’excès Kierkegaard, et à forcer l’opposition de
Marx
à la doctrine hégélienne de la médiation. Mais ce qui me paraît impor
402
ionnaires, qu’ils soient humanistes ou chrétiens,
marxistes
ou personnalistes. Désormais, la philosophie cessera d’être une simpl
403
rop courts, de la mythologie féroce des ismes, de
Marx
et des capitalistes, des adorateurs de la mort, triomphe des chiffres
404
hie tantôt matérialiste, tantôt idéaliste, tantôt
marxiste
et tantôt hégélienne, mais toujours — après coup ! — déterministe : o
405
s, dont l’enseignement converge ici avec celui du
marxisme
vulgaire. 27. Dont l’un au moins paraît préoccuper M. Duhamel, si j’
406
e, « l’individualisme effréné », le racisme et le
marxisme
. Voilà pourquoi le peuple allemand est un peuple empoisonné (p. 19).
407
s un certain nationalisme et la doctrine du jeune
Marx
, on ne voit pas du tout le passage de Luther à Boehme, ce défenseur d
408
nelles et temporelles ». Fort bien, répondrait un
marxiste
, si le christianisme est cela, nous lui laisserons ses rêveries et no
409
la « vérité » des dogmes ! Hegel, et Spinoza, et
Marx
ne sont-ils pas plus « cohérents » que toute dogmatique ? Comme cela
410
sée rationnelles, individualistes, bourgeoises ou
marxistes
. Mais je désespère presque de donner la moindre « idée » de la réalit
411
firmer, contre toute évidence, que la doctrine de
Marx
est un facteur de désordre et qu’elle entraîne la ruine de la famille
412
n certain groupe — mais bien les buts positifs du
marxisme
stalinien, que je vise ici. 44. Et en Belgique, Suisse, Espagne, voi
413
ations téméraires que l’on trouve p. 221, certain
marxisme
considère bel et bien certaines découvertes scientifiques comme « dan
414
déaliste impénitent une confiance sereine dans le
marxisme
révisé par M. Staline, seule « technique du progrès humain ». Nous sa
415
dialectique » lorsqu’elle est maniée par un vrai
marxiste
, au service d’un État « dialectiquement » totalitaire. Tout notre hon
416
usse ; assez ignorants au surplus des théories de
Marx
et de Lénine, ces intellectuels estiment injuste et ridicule de repro
417
étaient justement en train de perdre. Et pourtant
Marx
avait été un peu plus loin ! Et l’on s’interdirait de rien comprendre
418
s nécessités de la polémique antispiritualiste52,
Marx
avait affirmé que la culture n’était rien qu’un « reflet » du process
419
russe n’est plus la doctrine orthodoxe, dont les
marxistes
d’Occident se sont faits les conservateurs. C’est un plan beaucoup pl
420
e doctrinal, plus « russe » et plus léniniste que
marxiste
, et qui comporte même une négation précise de la croyance originelle
421
Plan était avant tout, conformément à la doctrine
marxiste
, un schéma de la production industrielle quantitative. Le succès même
422
t compris. Aussi les voit-on condamner la théorie
marxiste
originelle qui veut que la culture socialiste naisse comme une produc
423
tzschéen sournoisement introduit dans une société
marxiste
, dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’idée d’un
424
t parti d’un principe qu’il tirait logiquement de
Marx
, et dont il entendait faire la mesure commune de la pensée et de l’ac
425
ts le mouvement stakhanoviste. 59. Le conflit de
Marx
et de Nietzsche chez plusieurs jeunes hommes d’aujourd’hui. 60. Dans
426
ntes exercèrent sur son idéologie les ouvrages de
Marx
, non moins que ceux de Sorel. Jusqu’au lendemain de la guerre, il éta
427
s l’Europe d’après-guerre. Lénine fonde un régime
marxiste
, qui aboutit en quelques années, et selon son propre aveu, au capital
428
d’une critique de ce qu’il y a de profond dans le
marxisme
, mais d’une dénonciation des slogans d’exportation qui ont fait, et f
429
ou s’il entend pousser plus loin ? Si Gide reste
marxiste
en devenant antistalinien, il se met dans une situation qu’on ne peut
430
ur de la foi. Tandis que dissocier la doctrine de
Marx
de ses applications historiques, c’est en définitive critiquer le mar
431
ons historiques, c’est en définitive critiquer le
marxisme
lui-même. En effet, dès lors qu’une doctrine se veut purement humaine
432
ement d’orientation [le stalinisme par rapport au
marxisme
] n’est peut-être qu’apparent, et si ce qui nous apparaît comme une dé
433
ble et réactionnaire. Si l’on accepte vraiment le
marxisme
, pourquoi s’indigner d’une tactique qui paraît seule capable de l’imp
434
croire qu’en d’autres circonstances, l’expérience
marxiste
eût réussi ? Sa croyance est d’ordre mystique, contredite par les fai
435
rsévérer dans une volonté révolutionnaire dont le
marxisme
s’est détourné parce qu’il a fait erreur sur l’homme. La phrase final
436
fin le règne, à Berlin, de cliques politiciennes,
marxistes
, démocratiques ou réactionnaires, qui font passer les intérêts de leu
437
dans la bourgeoisie mais encore chez les ennemis
marxistes
de cette classe. En somme, tout le monde s’accorde, ou s’accorderait
438
ue durée sur leur temps, — qu’il suffise de citer
Marx
et Sorel — restera le premier témoignage important de notre prise de
439
fonde en dernière analyse sur une thèse d’origine
marxiste
: elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs
440
oités. Il est vrai que de Man pousse « au-delà du
marxisme
». Il refuse de s’en tenir à la simple constatation d’antagonismes éc
441
orale conduit au cœur du conflit véritable. Là où
Marx
se contente d’opposer des intérêts contradictoires — ceux des patrons
442
hent aujourd’hui. Si vous risquez une critique du
marxisme
, vous serez traité de cornichon : le communisme des bourgeois, c’est
443
IVHegel, Comte,
Marx
, ou la rationalisation Constituée bien avant la Renaissance sous le
444
progrès avec ceux de la raison scientifique. Les
marxistes
voient en Copernic l’initiateur de la révolution bourgeoise : il y a
445
tion paraît moins directe : il a fallu l’œuvre de
Marx
pour les faire passer dans les faits, moyennant le fameux renversemen
446
l’Esprit en dialectique de la Matière économique.
Marx
à lui seul, d’ailleurs, illustre tout le processus régi par les fatal
447
t qui s’est arrêtée à mi-chemin de ses ambitions,
Marx
a repris les armes de l’Encyclopédie : son rappel vigoureux aux réali
448
algré lui par la logique interne du rationalisme,
Marx
dépasse ce point de vue polémique, oublie son but, qui était la destr
449
ent avoir pris à cœur de justifier le jugement de
Marx
sur la culture de son temps, qualifiée de superstructure. Mais ils y
450
sirs. L’inactualité de la culture, qui était pour
Marx
une vérité de fait — fait qu’il avait tout d’abord dénoncé, puis qu’i
451
et de droite, ou encore de Sirius, et les laïques
marxistes
et capitalistes, ou encore ceux qui n’ont d’autre parti que celui de
452
e déterminant du rationalisme dans l’évolution de
Marx
. 15. Aux noms de Comte et de Taine il faut adjoindre, dans la série
453
tains éléments du fascisme. Aux noms de Hegel, de
Marx
et d’Engels, il faut adjoindre celui de Saint-Simon, le scientiste, m
454
t à Lénine, il fut pratiquement plus sorélien que
marxiste
: que l’œuvre étatiste de Staline ne nous le fasse pas oublier ! 16.
455
i la commandent : la réalité russe et la doctrine
marxiste
. Tantôt l’on reproche au marxisme des erreurs qu’il condamne lui-même
456
et la doctrine marxiste. Tantôt l’on reproche au
marxisme
des erreurs qu’il condamne lui-même, et dont l’apparition dans le dév
457
truction soviétique le rôle qu’y joua la doctrine
marxiste
, tout au moins comme choc initial, et par la direction qu’elle imprim
458
usse ; assez ignorants au surplus des théories de
Marx
et de Lénine, ces intellectuels estiment qu’il est injuste et ridicul
459
étaient justement en train de perdre. Et pourtant
Marx
avait été un peu plus loin ! Et l’on s’interdirait de rien comprendre
460
s nécessités de la polémique antispiritualiste37,
Marx
avait affirmé que la culture n’était rien qu’un « reflet » du process
461
russe n’est plus la doctrine orthodoxe, dont les
marxistes
d’Occident se sont faits les conservateurs. C’est un plan beaucoup pl
462
e doctrinal, plus « russe » et plus léniniste que
marxiste
, et qui comporte même une négation précise de la croyance originelle
463
Plan était avant tout, conformément à la doctrine
marxiste
, un schéma de la production industrielle, quantitative. Le succès mêm
464
t compris. Aussi les voit-on condamner la théorie
marxiste
originelle, qui veut que la culture socialiste naisse comme une produ
465
tzschéen sournoisement introduit dans une société
marxiste
, dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’idée d’un
466
t parti d’un principe qu’il tirait logiquement de
Marx
, et dont il entendait faire la mesure commune de la pensée et de l’ac
467
fs le mouvement stakhanoviste. 45. Le conflit de
Marx
et de Nietzsche dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hu
468
é de tenir la culture. On fit appel à la doctrine
marxiste
, ou à l’honneur national menacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre
469
« Précédence ou primauté de l’économique dans le
marxisme
? »
470
clerc prolétarisé. C’est le mérite de la critique
marxiste
d’avoir dénoncé, la première, l’irréalité des problèmes dont s’embarr
471
lle-même, mais qui certes la trompe mieux que les
marxistes
n’ont feint de le croire. Ce défaitisme intime, sanctionné par l’opin
472
n. a) C’est en vain que l’on chercherait dans le
marxisme
plus d’actualité que n’en comporte l’abdication de la pensée devant l
473
essé depuis longtemps d’être essentiel. Lorsqu’un
marxiste
, aujourd’hui, parle de dialectique, il s’agit moins de tension et d’a
474
héritage à recueillir, selon l’expression même de
Marx
. « Marx, révolutionnaire mort jeune », a-t-on écrit avec une précisio
475
à recueillir, selon l’expression même de Marx. «
Marx
, révolutionnaire mort jeune », a-t-on écrit avec une précision que la
476
te vient de confirmer. Que l’esprit pur, chez les
marxistes
, ait abdiqué devant les lois économiques, comme il abdique chez les f
477
sée libre du bourgeois et la science des faits du
marxiste
restent des abstractions inactuelles, et le cliquetis de leurs luttes
478
ie. Le système politique qui se réclame encore de
Marx
et du concept hégélien de l’Histoire, sera probablement dépossédé et
479
ar la petite bourgeoisie montante, et la doctrine
marxiste
classée au rang de matière universitaire. Ce serait une erreur insond
480
quée, se voient déjà nantis par la « révolution »
marxiste
. Cette pensée, prolétarisée en fait par ses abandons, se flatte d’êtr
481
Messieurs, et pourquoi en particulier les thèses
marxistes
bénéficient d’une faveur toute nouvelle dans les revues et jusqu’à l’
482
éalité une création antihistorique (corrigée chez
Marx
par son empirisme, sa passion polémique et ses observations anglaises
483
pour le salut de l’Occident, ou comme disent les
marxistes
, pour que l’histoire dure, — après tout ce n’est pas cela qui nous im
484
ontre Personne. Nous retrouvons ici le conflit de
Marx
et de Nietzsche. Mais derrière eux et avant eux, deux noms : Hegel et
485
re la philosophie dialectique de l’histoire, d’où
Marx
, Engels et Feuerbach devaient tirer le matérialisme historique, — att
486
n politique par Proudhon dans sa polémique contre
Marx
— manifestent la seule opposition vraiment irréductible qui ait divis
487
dans la bourgeoisie mais encore chez les ennemis
marxistes
de cette classe. En somme, tout le monde s’accorde, ou s’accorderait
488
ue durée sur leur temps, — qu’il suffise de citer
Marx
et Sorel — restera le premier témoignage important de notre prise de
489
fonde en dernière analyse sur une thèse d’origine
marxiste
: elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs
490
oités. Il est vrai que de Man pousse « au-delà du
marxisme
». Il refuse de s’en tenir à la simple constatation d’antagonismes éc
491
orale conduit au cœur du conflit véritable. Là où
Marx
se contente d’opposer des intérêts contradictoires — ceux des patrons