1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
1 ’elles montrent leurs effets aux yeux de tous. «  Mea culpa » des pacifistes, qui n’ont pas su imaginer le mal parce qu’ils
2 qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. «  Mea culpa » des militaristes, qui n’ont pas su imaginer un autre bien que
3 la conquête, mais qui tue ce qu’elle conquiert. «  Mea culpa » des gens de droite, qui croyaient pouvoir conserver des privi
4 nt pour mieux les détrousser au bout du compte. «  Mea culpa » des gens de gauche, dont le programme de bonheur obligatoire
5 sciste contre lequel ils excitaient les masses. «  Mea culpa » des Suisses, qui voulaient profiter des avantages de la folie
6 eur part minime dans la banqueroute européenne. «  Mea culpa » des clairvoyants, qui dénoncèrent le mal dans leurs écrits, m
2 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
7 qu’elles montrent leurs effets aux yeux de tous. Mea culpa des pacifistes, qui n’ont pas su imaginer le mal parce qu’ils c
8 ce qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. Mea culpa des militaristes, qui n’ont pas su imaginer un autre bien que l
9 u la conquête, mais qui tue ce qu’elle conquiert. Mea culpa des gens de droite, qui croyaient pouvoir conserver des privilè
10 ient pour mieux les détrousser au bout du compte. Mea culpa des gens de gauche, dont le programme de bonheur obligatoire ét
11 fasciste contre lequel ils excitaient les masses. Mea culpa des Suisses, qui voulaient profiter des avantages de la folie m
12 leur part minime dans la banqueroute européenne. Mea culpa des clairvoyants, qui dénoncèrent le mal dans leurs écrits, mai
3 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
13 rmes et tu nous as donné un article de gazette. » Mea culpa… Mais ce colloque, au-delà de toute neutralité, devrait enfin n