1
t le ministre d’une grande puissance, le camarade
Molotov
, déclarait que le mot d’agression avait changé de sens depuis ce prin
2
, le ministre d’une grande puissance, le camarade
Molotov
, déclarait que le mot d’agression avait changé de sens depuis ce prin
3
ans ses moindres détails par Ribbentrop, Ciano et
Molotov
: le premier fournissait les avions, le second les troupes, le troisi
4
ans ses moindres détails par Ribbentrop, Ciano et
Molotov
: le premier fournissait les avions, le second les troupes, le troisi
5
us, il voudrait bien que les Russes s’expliquent.
M. Molotov
demande le temps de réfléchir. Pour occuper l’attente, la presse sovi
6
mbule de la Constitution américaine). Pendant que
M. Molotov
se prépare à donner sa propre définition de la démocratie, je me perm
7
matie à coups de marteau (c’est le nom choisi par
Molotov
). Nous ne voulons pas de la dictature d’un seul parti ; qui ne représ
8
matie à coups de marteau (c’est le nom choisi par
Molotov
). Nous ne voulons pas de la dictature d’un seul parti, qui ne représe
9
de pittoresque au débat sur l’union de l’Europe :
M. Molotov
, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe des Six, a proposé une Eur
10
ux : l’idée européenne a fait de tels progrès que
M. Molotov
ne peut plus la combattre sans feindre de l’accepter d’abord. Quitte
11
te majorité populaire en faveur de la fédération.
M. Molotov
lui-même vient de reconnaître le bien-fondé des efforts d’union régio
12
, condition de sa force. (Notre opinion l’oublie,
Molotov
non.) L’offensive communiste vise au cœur : elle se concentre sur la
13
eu en Europe. Première victoire du Kremlin. C’est
Molotov
qui impose son angle de vision. Pendant des mois, toute l’attention d
14
de pittoresque au débat sur l’union de l’Europe :
M. Molotov
, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe des Six, a promis une Euro
15
eux : l’idée européenne a fait de tel progrès que
M. Molotov
ne peut plus la combattre sans feindre de l’accepter d’abord. Quitte
16
e, condition de sa force (notre opinion l’oublie.
Molotov
, non). Longtemps, toute l’attention du monde va se concentrer sur le
17
t jours, ayant perdu son intérêt stratégique pour
M. Molotov
. C’est dans cette perspective — qui déclasse brutalement les discuss
18
ion. Rappelons ici l’extravagante intervention de
Molotov
, proposant une « Europe des Trente-Deux » pour y noyer l’Europe des S
19
’idée européenne avait marqué de tels progrès que
Molotov
ne pouvait la combattre qu’en feignant de l’accepter d’abord, — quitt
20
i, sans coup férir, un angle de vision choisi par
Molotov
. Du côté russe, l’idée de la manœuvre est claire. Dès les derniers jo
21
vre est claire. Dès les derniers jours, à Berlin,
Molotov
a bien vu que l’Europe s’unirait d’autant mieux qu’il s’attaquerait d
22
afin de la détourner du problème préalable, dont
Molotov
paraît savoir mieux que nous qu’il est l’union de l’Europe, condition
23
ncore que le vrai but de Genève, dans l’esprit de
Molotov
, est de saboter l’Europe, je citerai la Radio de Moscou qui proclamai
24
la décision française. Et même en admettant qu’un
Molotov
se trompe, qu’il surestime la CED, comment ne pas voir qu’au-delà de
25
ages que le nationalisme rend à l’Europe unie. Et
M. Molotov
lui-même propose un plan… Certes, on ne peut espérer faire l’Europe q
26
armée rouge tentait d’envahir la petite Finlande,
M. Molotov
déclara que cette dernière était le véritable agresseur, « les événem
27
e la presse occidentale a parlé des « 17 niets de
Molotov
» à Genève. La question des échanges culturels serait donc tranchée n
28
é d’y répondre. Le fait évident — et souligné par
M. Molotov
— que l’Union soviétique ne veuille (et ne puisse) accepter aucune es
29
nes directes. » II. La première déclaration de
M. Molotov
et la proposition soviétique (31 octobre 1955) M. Molotov rappelle
30
et la proposition soviétique (31 octobre 1955)
M. Molotov
rappelle que le Soviet suprême de l’URSS a décidé le 5 août 1955 que
31
et conduirait à consolider la paix ». Après quoi
M. Molotov
insiste longuement sur les échanges commerciaux « sans discrimination
32
et dans ses relations avec les autres peuples. »
M. Molotov
cite à l’appui de ces dires le fait que, du mois d’août au mois d’oct
33
développer les liens culturels et scientifiques.
M. Molotov
soumet alors le projet russe. Ce projet très court parle de supprimer
34
I. Les réponses soviétiques Le 14 novembre,
M. Molotov
ayant réaffirmé la volonté soviétique d’obtenir des échanges commerci
35
mune, déposée par l’URSS, condense ce discours de
M. Molotov
(pour sa partie culturelle) en proposant de « faciliter l’échange de
36
l, pour des raisons historiques bien définies que
M. Molotov
vient de rappeler à Genève avec une franchise remarquable. Nous nous
37
tibles de favoriser (pour reprendre les termes de
M. Molotov
) « la propagande subversive, l’impérialisme, le racisme, la guerre at
38
ncher l’activité subversive des rebuts sociaux » (
Molotov
). On retomberait alors dans la guerre froide, qui est la guerre tout
39
Ouest, avec Lénine. D’où les phrases violentes de
Molotov
, qu’on lira plus loin, au sujet des exilés. 21. Voir là-dessus B. Ze
40
pire soviétique l’éprouveront à leur tour demain.
Molotov
à Oulan-Bator inaugure ce nouveau romantisme.) Le principe est toujou
41
le faire libérer qu’en s’adressant directement à
Molotov
, avec lequel il avait entretenu de bons rapports durant sa mission à
42
s à Prague, Masaryk refusa, crainte de Moscou. Et
Molotov
ne répondit pas à une lettre que l’ambassadeur Bogomolov lui avait tr
43
le sens qu’un vieux Genevois pouvait redouter. «
Molotov
, comme tout le monde, d’ici huit jours, ira jeter du pain aux cygnes
44
le sens qu’un vieux Genevois pouvait redouter. «
Molotov
, comme tout le monde, d’ici huit jours ira jeter du pain aux cygnes »
45
rence des quatre Grands, Georges Bidault recevait
Molotov
dans la villa qu’occupait la délégation française, à Versoix. De la t
46
t la France. — Mais où est la frontière ? demanda
Molotov
, vaguement inquiet. — Elle passe au milieu du lac, dit Bidault. — Mai