1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 au soleil se déploient les équipes, et l’équipier Montherlant les contemple, ému de « cette ivresse qui naît de l’ordre », et aussi
2 sentiment du devoir de chacun envers l’ensemble ( Montherlant insiste plutôt sur le sentiment des hiérarchies que sur celui de la s
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 uêtes. Terriblement lucide, ce regard en arrière. Montherlant est dur pour ses erreurs plus encore que pour celles de l’adversaire,
4 e, un amer « à quoi bon » percèrent soudain… Mais Montherlant se redresse vite, frappe du pied et repart. Vers quels buts ? On verr
5 soumission. Périlleuse carrière de la grandeur où Montherlant est entré de plain-pied, en même temps que dans la guerre. Que de sac
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 e ultimatum à Dieu. Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par la violence. Une sensualité moins énervée lu
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
7 e récit des premiers combats de taureaux du jeune Montherlant est en réalité un nouveau tome de ses mémoires lyriques. Une œuvre d’
8 ieuses explications nécessaires, défauts auxquels Montherlant n’a pas toujours échappé, mais qu’il domine dans l’ensemble et entraî
9 xcès de lyrisme à propos des premiers ouvrages de Montherlant . Cette fois-ci, on le traite de naturaliste. Mais comment montrer des
10 l’étable ? L’étonnant, c’est de voir à quel point Montherlant reste poète jusque dans la description la plus réaliste de la vie ani
11 uppose entre l’homme et la bête une sympathie que Montherlant note à plusieurs reprises. C’est « par la divination de cet amour qu’
12 vrais délires taurologiques. Quand le lyrisme de Montherlant décolle de la réalité, c’est tout de suite une orgie d’évocations ant
13 st peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Montherlant , plutôt stoïcien, celui-là. Et c’est un moraliste de grande race, qui
14 utres qui s’analysent sans fin, avant que d’être, Montherlant impose un tempérament lyrique d’une puissance contagieuse. Il y a là
15 iétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu. Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissant ». Mais cet
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
16 nt littéraire sur ce nouveau tome des mémoires de Montherlant  : dans ce récit plus encore que dans les œuvres précédentes, on voit
17 l’œuvre d’art que l’auteur ; dans ce portrait de Montherlant toréador, à 16 ans, c’est surtout le Montherlant actuel que l’on sent
18 Montherlant toréador, à 16 ans, c’est surtout le Montherlant actuel que l’on sent. C’est dire que le livre vaut par son allure plu
19 sous le signe du Taureau. Mais il sera pardonné à Montherlant beaucoup de défauts bien agaçants pour sa souveraine désinvolture. El
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
20 Une belle phrase, n’est-ce pas ? Je ne sais qu’un Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Aragon sans ridicule. Et ce que je pre
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
21 happer. III Sur l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moins « littératuré » des écrivains d’aujourd’hui.
8 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
22 ennent : Bernanos et Malraux ; un qui s’éloigne : Montherlant . Très suspects dans les « milieux » littéraires, l’un parce qu’il cro
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
23 la vertu de simulacres à ce point galvaudés. (Un Montherlant lui-même, récemment, le confessait.) Deux chances sont encore offerte
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
24 e. 30. À Mauriac, joignons Roger Martin du Gard, Montherlant , Bernanos ; à Schlumberger, André Chamson. 31. Charles Westphal, dan
11 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
25 les une page digne de l’écrivain qui l’a signée : Montherlant par exemple, ou Giono. Marianne a publié, le 15 août, une nouvelle d
12 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
26 Montherlant  : Service inutile (15 novembre 1935)r Ce long avant-propos, où l’a
27 l bien nécessaire à ce beau livre33. Je crois que Montherlant se fait du tort chaque fois qu’il entreprend de s’expliquer : on ne l
28 ment la leur.) Quelle est l’attitude pratique que Montherlant a cru bon d’adopter ? C’est celle du clerc — il dirait : du poète —,
29 mérite. Exemple nécessaire. J’approuve ce que dit Montherlant sur l’inutilité de tout service — à condition que le sentiment poigna
30 ais je crains bien qu’une humeur espagnole pousse Montherlant à préférer un peu trop vite le second terme de son titre. C’est le co
31 n œuvre, et de ne servir qu’à bon escient. À quoi Montherlant répondrait qu’il n’écrit pas pour défendre ceci ou cela, mais parce q
32 qu’à leur agrément. En bref, on peut reprocher à Montherlant de parler de « servir » sans préciser l’objet du verbe (ou le régime 
33 dalisera beaucoup moins que ne paraît le craindre Montherlant . « Pourquoi n’y a-t-il pas une École de bonheur ? au lieu des écoles
34 pprenne le régime de son âme. » Cela n’est pas de Montherlant , mais bien du Prince de Ligne, on pourrait s’y tromper. Montherlant,
35 bien du Prince de Ligne, on pourrait s’y tromper. Montherlant , qu’on a qualifié d’homme de la Renaissance, ne serait-il pas tout au
36 langes sentimentaires qu’on prendrait pour du bon Montherlant . En voici un qui résume fort bien la morale personnelle de notre aute
37 prendre une vue plus juste de ce qui est propre à Montherlant . Il est bien moins curieux d’autrui que Ligne — ce voyageur traqué pa
38 de ses tentations. 33. Grasset, éditeur. r. «  Montherlant  : Service inutile », Vendredi, Paris, n° 2, 15 novembre 1935, p. 5.
13 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
39 au sommet de l’effort. Plus tard, j’ai appris que Montherlant et Albert Camus avaient aussi été gardiens de but. Comment avez-vous
14 1973, Articles divers (1970-1973). « La famille est devenue un choix » (23 septembre 1973)
40 n. J’avais lu un Paradis à l’ombre des épées, de Montherlant . J’ai écrit une critique que j’ai envoyée à une revue à Genève qui l’
15 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
41 plus de 17 ans — était une critique d’un livre de Montherlant intitulé Le Paradis à l’ombre des épées et dont le thème principal ét
42 ce recueil d’essais : autant pour la manière dont Montherlant parlait du football que pour son style. Mon article fut donc publié d
43 origine d’un échange de lettres assez nourri avec Montherlant . Ce dernier alla même jusqu’à m’envoyer une photo où on le voyait hab
44 e Rougemont, colonne de la défense, son camarade, Montherlant . » J’étais bien entendu très fier de recevoir des lettres de celui qu
45 rais comme adolescent dans les premiers livres de Montherlant  ? af. « Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyr
16 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
46 lh et d’André Roussin, par exemple, mais aussi de Montherlant et d’Arrabal, plus ambitieux — ces auteurs remplissent les salles fra
17 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
47 la Semaine littéraire de Genève, était consacré à Montherlant et le football, comme j’étais moi-même un adepte entêté de ce sport.
18 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
48 ’étais passionné de football, j’ai lu un livre de Montherlant qui était à la gloire du football, intitulé Le Paradis à l’ombre des
49 par cette lecture (surtout quand j’ai appris que Montherlant jouait au goal — moi j’étais presque toujours goal-keeper, plutôt que