1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
1 régime, dans le Corps helvétique. Dès la chute de Napoléon , et malgré la Restauration, l’on s’aperçut que ce beau mouvement d’ho
2 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
2 depuis dix ans, plus qu’il ne l’avait fait depuis Napoléon , c’est une évidence acquise et qui peut figurer d’ores et déjà dans l
3 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
3 l, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napoléon , César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin ;
4 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
4 l, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napoléon , César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin,
5 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
5 l, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napoléon , César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin,
6 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
6 idée nationale de l’héroïsme. Pas seulement sous Napoléon . Justement pas sous Napoléon, dirai-je. Un peu avant… Mais aujourd’hu
7 . Pas seulement sous Napoléon. Justement pas sous Napoléon , dirai-je. Un peu avant… Mais aujourd’hui, si je parle d’héroïsme, je
7 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
8 du compte, Don Juan ne comprend rien aux femmes, Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le gr
8 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
9 ait Grouchy. » Et Waterloo fut une victoire. Mais Napoléon abdiqua et termina ses jours à Sainte-Hélène. Tel est le sujet. En so
10 facteur Waterloo, et nous démontre que l’équation Napoléon n’en doit pas moins avoir pour second membre l’abdication. Il y a san
11 emand : une « imagination » profonde du destin de Napoléon , voilà ce que nous propose Robert Aron50. Il a pensé qu’il valait mie
12 ’au cours des journées qui précèdent la bataille, Napoléon a découvert la vie concrète d’un pays et des êtres dont c’est la patr
13 toire le condamne. Je simplifie encore la thèse : Napoléon gagne Waterloo parce qu’il retrouve le « personnalisme » mais cela mê
14 . 50. Jean-Paul rapporte un rêve où il disait à Napoléon  : « Je ne suis jamais plus intelligent qu’au lit, quand je rêve de vo
9 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
15 si toutefois il ne tient pas à avoir raison comme Napoléon , qui faisait les demandes et les réponses. 51. On me dira que mon p
10 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
16 a première fois au plan de la conscience lyrique. Napoléon à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe par une plus insidi
11 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
17 e parallèle entre les amours de Bonaparte puis de Napoléon d’une part, et les campagnes d’Italie puis d’Autriche, d’autre part.
18 al-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut le premier à tenir compte du facteur passionnel dans la conduite
19 s guerres de libération que mena la Prusse contre Napoléon . Et les philosophies d’essence passionnelle d’un Fichte et d’un Hegel
12 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
20 a première fois au plan de la conscience lyrique. Napoléon à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe par une plus insidi
13 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
21 e parallèle entre les amours de Bonaparte puis de Napoléon d’une part, et les campagnes d’Italie puis d’Autriche, d’autre part.
22 al-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut le premier à tenir compte du facteur passionnel dans la conduite
23 s guerres de libération que mena la Prusse contre Napoléon . Et les philosophies d’essence passionnelle d’un Fichte et d’un Hegel
14 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
24 a première fois au plan de la conscience lyrique. Napoléon à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe par une plus insidi
15 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
25 e parallèle entre les amours de Bonaparte puis de Napoléon d’une part, et les campagnes d’Italie puis d’Autriche, d’autre part.
26 al-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que Napoléon fut le premier à tenir compte du facteur passionnel dans la conduite
27 s guerres de libération que mena la Prusse contre Napoléon . Et les philosophies d’essence passionnelle d’un Fichte et d’un Hegel
16 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
28 Vouloir la vaincre n’est pas d’un homme sage. » ( Napoléon , en 1802.) L’idée suisse renaissait, contre toute espérance. Un tel p
17 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
29 dictateur ou d’un conquérant, d’un Hitler ou d’un Napoléon , on serait en droit de lui dire : ta prétendue vocation n’est qu’une
18 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
30 l’action d’une grande puissance. Ce fut l’idée de Napoléon . C’est peut-être l’idée d’Hitler. C’est aussi celle de certains neutr
19 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
31 e l’ère moderne, Joseph de Maistre, écrivait sous Napoléon  : Lorsqu’une puissance trop prépondérante épouvante l’univers, on s’
20 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
32 e l’ère moderne, Joseph de Maistre, écrivait sous Napoléon  : « Lorsqu’une puissance trop prépondérante épouvante l’univers, on s
21 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
33 e l’ère moderne, Joseph de Maistre, écrivait sous Napoléon  : Lorsqu’une puissance trop prépondérante épouvante l’univers, on s’
22 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
34 sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous Napoléon , les Italiens sous Mussolini. Les Américains n’ont pas de chefs de ce
23 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
35 gagnera jamais. C’est le sophisme de l’empereur : Napoléon n’est pas un Bonaparte comblé, mais quelqu’un qui s’est substitué, so
24 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
36 à glisser ensuite entre les deux une remarque de Napoléon sur la nature fédérative de notre État, et tous les trois disent la m
37 it d’Hitler avec plus de pertinence encore que de Napoléon , et les Lettres de Jacob Burckhardt. En 1871, il écrit à l’un de ses
25 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
38 e ne connais qu’un seul descendant authentique de Napoléon  : il est objecteur de conscience. (C’est P. C., qui sort de chez moi.
26 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
39 re le maréchal de Saxe, a permis les campagnes de Napoléon . Et il est vrai que les bombardiers lourds ont tué beaucoup plus de c
27 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
40 re le maréchal de Saxe, a permis les campagnes de Napoléon . Et il est vrai que les bombardiers lourds ont tué beaucoup plus de c
28 1946, Lettres sur la bombe atomique. La vérité n’est plus du côté des canons
41 soutenir que Hegel s’était trompé en croyant que Napoléon allait mettre un terme à l’Histoire, parce qu’il avait les plus gros
29 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
42 du compte, Don Juan ne comprend rien aux femmes. Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le gr
30 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
43 it d’Hitler avec plus de pertinence encore que de Napoléon , et les Lettres de Jacob Burckhardt. En 1871, il écrit à l’un de ses
44 e ne connais qu’un seul descendant authentique de Napoléon  : il est objecteur de conscience. (C’est P. C…, qui sort de chez moi.
31 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
45 e fédération continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon , puis celui d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’E
32 1947, Combat, articles (1946–1950). « La tâche française c’est d’inventer la paix » (26 décembre 1947)
46 l’impulsion d’une nation, n’est-ce pas le rêve de Napoléon ou de Hitler ? Bien entendu. Aussi n’est-il pas question « d’unifier 
33 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
47 gagnera jamais. C’est le sophisme de l’empereur : Napoléon n’est pas un Bonaparte comblé, mais quelqu’un qui s’est substitué, so
34 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
48 mépris des diversités nationales provoquera, sous Napoléon , la naissance des nationalismes. Telle est la cause de presque toutes
35 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
49 sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous Napoléon , les Italiens sous Mussolini. Or les Américains n’ont pas de chefs de
36 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
50 une fédération européenne ou mondiale. L’échec de Napoléon et celui d’Hitler dans leurs tentatives d’unifier l’Europe indiquent
37 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
51 mépris des diversités nationales provoquera, sous Napoléon , la naissance des nationalismes. Telle est la cause de presque toutes
38 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
52 e fédération continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon , puis celui d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’E
39 1948, Suite neuchâteloise. III
53 gime, dans le Corps helvétique.   Dès la chute de Napoléon , et malgré la Restauration, l’on s’aperçut que ce beau mouvement d’ho
40 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
54 sseau, à peu près seul, s’en désolidarise). Après Napoléon , tout change. Paraît la race nouvelle des exilés sur place — Kierkega
41 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
55 n uniforme noir et brun. Du jacobinisme est sorti Napoléon et des guerres de Napoléon le nationalisme de tout un siècle. Napoléo
56 jacobinisme est sorti Napoléon et des guerres de Napoléon le nationalisme de tout un siècle. Napoléon voulait faire l’Europe, o
57 es de Napoléon le nationalisme de tout un siècle. Napoléon voulait faire l’Europe, oui, mais comme Hitler : il voulait un État e
42 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
58 s simple, et même un peu obscur, comme le voulait Napoléon , s’y prêtera mieux que tout perfectionnisme et que les compromis les
43 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
59 étique une et indivisible » échoua rapidement, et Napoléon reconnaissant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La
44 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
60 onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de Napoléon . Hegel, conformément à l’esprit de Valmy, se représente la nation com
61 vait vu juste, objectivement parlant. À partir de Napoléon , les nations de l’Europe vont se conduire comme des « individus » san
45 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
62 richien. On a souvent noté que les dictateurs, de Napoléon à Staline, en passant par Hitler, viennent des confins de la patrie q
63 — que celui plus profond de deux qualités d’âme. Napoléon , Hitler, ont rêvé de « faire l’Europe ». Ils l’ont presque faite, par
46 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
64 ont établi, de très grands et de très sanglants : Napoléon , Hitler, Mussolini, Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la
65 onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de Napoléon . Hegel se représente la nation comme une croisade pour l’idée. « Ce n
47 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
66 étique une et indivisible » échoua rapidement, et Napoléon reconnaissant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La
48 1957, Articles divers (1957-1962). Lettre en réponse à Emmanuel Berl (mai 1957)
67 qui démembraient l’Autriche ? Et à Leipzig, avec Napoléon ou contre lui ? Il ne suffit pas d’ignorer quand une personne est née
49 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
68 a politique concrète de notre temps. L’Europe, Napoléon et les intellectuels Dans une autre revue, je lis ceci : « L’Europ
69 ous rappelle qu’Hitler a voulu faire l’Europe, et Napoléon avant lui. Où prend-on cela ? Ces dictateurs rêvaient sans doute d’an
70 s hommes les plus libres de tous nos peuples ? Si Napoléon avait vraiment voulu créer les États-Unis d’Europe, il l’aurait dit a
50 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
71 ont établi, de très grands et de très sanglants : Napoléon , Hitler, Mussolini, Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la
72 onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de Napoléon . Hegel se représente la nation comme une croisade pour l’idée. « Ce n
51 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
73 le prolétariat, lorsque l’ambition déchaînée des Napoléon de l’industrie s’en empare sans plus de scrupules. Le paradoxe profon
52 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
74 fier. La France réelle, depuis 150 ans : celle de Napoléon en 1808, de la Restauration et de la Charte, de Gavroche sur les barr
53 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
75 avec la pensée d’un Rousseau, d’un Burke ou d’un Napoléon , ou encore avec l’orthodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et l
54 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
76 s peuples et des patriciats dépossédés. Dès 1802, Napoléon écrivait aux délégués helvétiques qu’il avait convoqués à Paris : « L
77 ux Suisses, dans cette Europe où les campagnes de Napoléon venaient de susciter les passions nationales, était celui du renforce
55 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
78 nique sous la houlette de fer d’un seul berger : Napoléon à Sainte-Hélène disait que dans un proche avenir le monde serait une
79 venant « patriotes ». Je songe à des hommes comme Napoléon , Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’e
56 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
80 aurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait
57 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
81 ur. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un Napoléon — cités peu avant —, ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont à parler p
58 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
82 ur. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un Napoléon — cités peu avant — ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont, à parler p
59 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
83 de Tribunal européen, comptant cette fois-ci sur Napoléon pour le réaliser. Et là encore, le démenti le plus cruel ne tardera p
60 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
84 grand renouvellement des valeurs dont la chute de Napoléon , après leur mort, semblera déclencher le processus européen. Johann C
85 évolution française (qu’il défend dès 1793) et de Napoléon (qu’il attaquera violemment) s’ouvre par un projet de Société des Nat
86 berrantes que les voies militaires par lesquelles Napoléon va tenter d’imposer la révolution jacobine à l’Europe. Dans l’un et l
87 yens apparaissent contraires aux fins alléguées : Napoléon apportera la liberté à la pointe des baïonnettes, Fichte veut l’insta
61 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
88 tres… On sait d’ailleurs de quel étrange prestige Napoléon bénéficia auprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un Goethe,
89 était sorti victorieux de la campagne de Russie, Napoléon répond : La paix dans Moscou accomplissait et terminait mes expéditi
62 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
90 5.L’Europe des adversaires de l’empereur Napoléon avait raison sur ce dernier point : le seul « équilibre possible » ap
91 l’Europe se mit donc à parler de l’Europe, contre Napoléon qui avait voulu la faire. Mais ce concert des Intellectuels est aussi
92 mais non pas de son influence. C’est au moment où Napoléon vient de quitter l’île d’Elbe que Benjamin Constant (1767-1830) publi
93 e : elle est le sous-entendu de l’ouvrage entier. Napoléon , c’est l’esprit de conquête et d’uniformité imposé par les armes, c’e
94 Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où Napoléon partait pour Sainte-Hélène tandis que Gentz, le « chevalier de l’Euro
95 fanatique à la Révolution libérale ou jacobine, à Napoléon , au nationalisme et à la démocratie. Convaincu que l’Europe (audax Ja
96 moins consisté dans son opposition impuissante à Napoléon , que dans l’usage fécond qu’elle a fait de son exil. Coppet devint gr
97 s plus tard, lorsqu’il rédigera sur la demande de Napoléon lui-même, l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire, dans lequ
63 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
98 on, et finalement « l’empire de Satan », celui de Napoléon . Tous les thèmes favoris de Joseph de Maistre (Du pape vient de paraî
99 e loi collective. En 1806, il écrit, à propos de Napoléon  : Je forme des vœux pour la réconciliation complète de tous les peup
64 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
100 ution, imposée à toute l’Europe par les armées de Napoléon , l’ère des Nations a succédé à l’ère du cosmopolitisme des Élites. El
101 re de Heine écrite deux ans plus tôt. Ce qu’a dit Napoléon à Sainte-Hélène sur l’avenir prochain du monde, qui sera République a
65 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
102 combattaient pour les libertés de l’Europe contre Napoléon , qui plus tard formèrent la Sainte-Alliance, n’étaient pas des conféd
66 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
103 rtiendra soit à la Russie, soit à l’Amérique » : Napoléon , dans le Mémorial de Sainte-Hélène, prévoit que le monde sera sous pe
67 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
104 iberté, qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de Napoléon . Comme tous ces sentiments pâlissent vite, comme il nous est difficil
105 t été le grand entracte, le passage de Rousseau à Napoléon et à la démocratie montante. […] Schuman était déjà, en musique, un f
106 venant « patriotes ». Je songe à des hommes comme Napoléon , Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’e
107 vinrent patriotes. Je pense à des hommes tels que Napoléon , Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Cependant, à
68 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
108 st même pas douté en temps utile qu’elle existât. Napoléon semble être le seul qui ait pressenti ce qui devait se produire et ce
69 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
109 isissante dans Bismarck qui, contre-pied exact de Napoléon , entend, par ses conquêtes, faire sa nation à lui, repousse résolumen
110 t européen : ainsi en fut-il de Jules César et de Napoléon , de Pétrarque et de Kant, de la musique allemande de Bach à Beethoven
70 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
111 ception de ceux des jacobins. Il a certes inspiré Napoléon , puis Hitler, dans leurs brèves tentatives avortées — une douzaine d’
71 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
112 rophéties analogues de Jean de Müller en 1797, de Napoléon (Mémorial de Sainte-Hélène), de l’abbé de Pradt en 1823 (« Au-delà de
72 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
113 e fédération continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon , puis celui d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’E
73 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
114 aurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait
74 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
115 ofessionnels. Certes, les tentatives unitaires de Napoléon et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que l
116 r en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste, Napoléon n’a réussi qu’à provoquer des réactions nationalistes, et Hitler des
117 éenne137 que signe — hélas ! il est trop tard ! —  Napoléon . Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle
75 1964, Articles divers (1963-1969). L’idée européenne en Suisse (1964)
118 e projet de fédération européenne13 que va signer Napoléon , — hélas trop tard. Et son fédéralisme européen préfigure le régime q
76 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
119 dans les Alpes lombardes, César dans l’Engadine, Napoléon dans le Saint-Bernard. Au-dessous de moi, dans la vallée, au fond du
77 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
120 s voit encore couvrir héroïquement la retraite de Napoléon , au passage de la Bérézina, et invoquer avant ce dernier fait d’armes
121 richienne du maréchal Bubna. Le régime imposé par Napoléon est abrogé, l’ancienne confédération restaurée. En 1815, les régiment
78 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
122 e Vienne et de Paris, au lendemain de la chute de Napoléon . Et ce n’est guère « qu’au cours du xviie siècle que ce mot étranger
123 upes dans les cantons. La Révolution française et Napoléon vinrent bouleverser ce jeu d’intérêts convergents. Les idéologies ne
124 39. Hitler estimait sans nul doute, à l’instar de Napoléon , que la neutralité n’était plus qu’« un mot vide de sens », et ce n’e
79 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
125 olas Flugi d’Aspermunt, avait fait les guerres de Napoléon , suivi Murat à Naples, où il était resté après le retour des Bourbons
80 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
126 ofessionnels. Certes, les tentatives unitaires de Napoléon et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que l
127 r en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste, Napoléon n’a réussi qu’à provoquer des réactions nationalistes, et Hitler des
128 opéenne133 que signe — hélas ! il est trop tard —  Napoléon . Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle
81 1967, Articles divers (1963-1969). Le civisme européen : notes pour un « Petit Livre rouge » (été 1967)
129 lle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur : Napoléon , Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale, ni imposé
82 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
130 acées, encore moins les départements découpés par Napoléon , ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses tro
131 ois devenus pour le dur malheur de l’Europe, sous Napoléon , sous Hitler. Ces « terribles simplificateurs », pour reprendre les t
132 devant le corps des fonctionnaires institués par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
83 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
133 eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de Napoléon —, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
134 ont des empires manqués, à commencer par celui de Napoléon , les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
135 acées, encore moins les départements découpés par Napoléon , ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
136 devant le corps des fonctionnaires institués par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
84 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
137 ional par l’appareil étatique, qui est l’œuvre de Napoléon , la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation rév
138 ont des empires manqués, à commencer par celui de Napoléon , les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
139 acées, encore moins les départements découpés par Napoléon , ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
140 devant le corps des fonctionnaires institués par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
85 1969, Articles divers (1963-1969). Les résistances mentales à l’Europe des régions (avril 1969)
141 ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et celles d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences
142 ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à tout État-nation contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’e
86 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
143 ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et celles d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences
144 ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à tout État-nation contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’e
87 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
145 nous instruit grandement. La première a abouti à Napoléon , pouvoir personnel. La seconde à Louis-Napoléon, pouvoir personnel. L
88 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
146 t heureux est illustré par la fameuse question de Napoléon quand on lui proposait un candidat à quelque promotion civile ou mili
89 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
147 fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
90 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
148 fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
91 1970, Articles divers (1970-1973). « S’unir, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies diversités » (mai-juin 1970)
149 héorie est le mythe de l’« État-nation », tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
92 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
150 rançais héritier de Louis XIV, des jacobins et de Napoléon .) Il m’écrivait en 1962 à propos de mes Vingt-huit siècles d’Europe
93 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Pronostics 1969 (une interview)
151 mpersonnels nous instruit. La première a abouti à Napoléon . La seconde à Louis-Napoléon. La troisième à Pétain. La quatrième à d
94 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Fécondité des études régionales
152 u stato-nationalisme tel qu’il s’est constitué de Napoléon à Hitler : régime anémiant des « cultures nationales », obstacles aux
95 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
153 mité qui fut celle de Louis XIV, des jacobins, de Napoléon et de nos États totalitaires de toute couleur. Je vois que la formul
96 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
154 lle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur : Napoléon , Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale, ni imposé
97 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
155 , mais on ne peut pas la faire dans le style d’un Napoléon , tout diviser au petit bonheur géométrique pour mieux régner, et nomm
98 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
156 fédérale, n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
99 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
157 eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de Napoléon —, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
158 ont des empires manqués, à commencer par celui de Napoléon , les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
159 égime, encore moins les départements découpés par Napoléon , ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
160 t devant le corps des fonctionnaires institué par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies provinciales, donne à p
161 ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de Napoléon et celles d’un dictateur du xxe siècle, il y ait d’autres différence
162 ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à n’importe quel État-nation contemporain, la continuité est indéniab
100 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
163 fédérale) n’est autre que l’État‑nation, tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’