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régime, dans le Corps helvétique. Dès la chute de
Napoléon
, et malgré la Restauration, l’on s’aperçut que ce beau mouvement d’ho
2
depuis dix ans, plus qu’il ne l’avait fait depuis
Napoléon
, c’est une évidence acquise et qui peut figurer d’ores et déjà dans l
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l, en tant qu’il est différent des autres hommes.
Napoléon
, César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin ;
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l, en tant qu’il est différent des autres hommes.
Napoléon
, César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin,
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l, en tant qu’il est différent des autres hommes.
Napoléon
, César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin,
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idée nationale de l’héroïsme. Pas seulement sous
Napoléon
. Justement pas sous Napoléon, dirai-je. Un peu avant… Mais aujourd’hu
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. Pas seulement sous Napoléon. Justement pas sous
Napoléon
, dirai-je. Un peu avant… Mais aujourd’hui, si je parle d’héroïsme, je
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du compte, Don Juan ne comprend rien aux femmes,
Napoléon
meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le gr
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ait Grouchy. » Et Waterloo fut une victoire. Mais
Napoléon
abdiqua et termina ses jours à Sainte-Hélène. Tel est le sujet. En so
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facteur Waterloo, et nous démontre que l’équation
Napoléon
n’en doit pas moins avoir pour second membre l’abdication. Il y a san
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emand : une « imagination » profonde du destin de
Napoléon
, voilà ce que nous propose Robert Aron50. Il a pensé qu’il valait mie
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’au cours des journées qui précèdent la bataille,
Napoléon
a découvert la vie concrète d’un pays et des êtres dont c’est la patr
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toire le condamne. Je simplifie encore la thèse :
Napoléon
gagne Waterloo parce qu’il retrouve le « personnalisme » mais cela mê
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. 50. Jean-Paul rapporte un rêve où il disait à
Napoléon
: « Je ne suis jamais plus intelligent qu’au lit, quand je rêve de vo
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si toutefois il ne tient pas à avoir raison comme
Napoléon
, qui faisait les demandes et les réponses. 51. On me dira que mon p
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a première fois au plan de la conscience lyrique.
Napoléon
à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe par une plus insidi
17
e parallèle entre les amours de Bonaparte puis de
Napoléon
d’une part, et les campagnes d’Italie puis d’Autriche, d’autre part.
18
al-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que
Napoléon
fut le premier à tenir compte du facteur passionnel dans la conduite
19
s guerres de libération que mena la Prusse contre
Napoléon
. Et les philosophies d’essence passionnelle d’un Fichte et d’un Hegel
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a première fois au plan de la conscience lyrique.
Napoléon
à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe par une plus insidi
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e parallèle entre les amours de Bonaparte puis de
Napoléon
d’une part, et les campagnes d’Italie puis d’Autriche, d’autre part.
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al-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que
Napoléon
fut le premier à tenir compte du facteur passionnel dans la conduite
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s guerres de libération que mena la Prusse contre
Napoléon
. Et les philosophies d’essence passionnelle d’un Fichte et d’un Hegel
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a première fois au plan de la conscience lyrique.
Napoléon
à peine vaincu, voici l’envahissement de l’Europe par une plus insidi
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e parallèle entre les amours de Bonaparte puis de
Napoléon
d’une part, et les campagnes d’Italie puis d’Autriche, d’autre part.
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al-révolutionnaire… Ce qui est certain, c’est que
Napoléon
fut le premier à tenir compte du facteur passionnel dans la conduite
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s guerres de libération que mena la Prusse contre
Napoléon
. Et les philosophies d’essence passionnelle d’un Fichte et d’un Hegel
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Vouloir la vaincre n’est pas d’un homme sage. » (
Napoléon
, en 1802.) L’idée suisse renaissait, contre toute espérance. Un tel p
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dictateur ou d’un conquérant, d’un Hitler ou d’un
Napoléon
, on serait en droit de lui dire : ta prétendue vocation n’est qu’une
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l’action d’une grande puissance. Ce fut l’idée de
Napoléon
. C’est peut-être l’idée d’Hitler. C’est aussi celle de certains neutr
31
e l’ère moderne, Joseph de Maistre, écrivait sous
Napoléon
: Lorsqu’une puissance trop prépondérante épouvante l’univers, on s’
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e l’ère moderne, Joseph de Maistre, écrivait sous
Napoléon
: « Lorsqu’une puissance trop prépondérante épouvante l’univers, on s
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e l’ère moderne, Joseph de Maistre, écrivait sous
Napoléon
: Lorsqu’une puissance trop prépondérante épouvante l’univers, on s’
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sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous
Napoléon
, les Italiens sous Mussolini. Les Américains n’ont pas de chefs de ce
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gagnera jamais. C’est le sophisme de l’empereur :
Napoléon
n’est pas un Bonaparte comblé, mais quelqu’un qui s’est substitué, so
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à glisser ensuite entre les deux une remarque de
Napoléon
sur la nature fédérative de notre État, et tous les trois disent la m
37
it d’Hitler avec plus de pertinence encore que de
Napoléon
, et les Lettres de Jacob Burckhardt. En 1871, il écrit à l’un de ses
38
e ne connais qu’un seul descendant authentique de
Napoléon
: il est objecteur de conscience. (C’est P. C., qui sort de chez moi.
39
re le maréchal de Saxe, a permis les campagnes de
Napoléon
. Et il est vrai que les bombardiers lourds ont tué beaucoup plus de c
40
re le maréchal de Saxe, a permis les campagnes de
Napoléon
. Et il est vrai que les bombardiers lourds ont tué beaucoup plus de c
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soutenir que Hegel s’était trompé en croyant que
Napoléon
allait mettre un terme à l’Histoire, parce qu’il avait les plus gros
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du compte, Don Juan ne comprend rien aux femmes.
Napoléon
meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le gr
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it d’Hitler avec plus de pertinence encore que de
Napoléon
, et les Lettres de Jacob Burckhardt. En 1871, il écrit à l’un de ses
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e ne connais qu’un seul descendant authentique de
Napoléon
: il est objecteur de conscience. (C’est P. C…, qui sort de chez moi.
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e fédération continentale ou mondiale. L’échec de
Napoléon
, puis celui d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’E
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l’impulsion d’une nation, n’est-ce pas le rêve de
Napoléon
ou de Hitler ? Bien entendu. Aussi n’est-il pas question « d’unifier
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gagnera jamais. C’est le sophisme de l’empereur :
Napoléon
n’est pas un Bonaparte comblé, mais quelqu’un qui s’est substitué, so
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mépris des diversités nationales provoquera, sous
Napoléon
, la naissance des nationalismes. Telle est la cause de presque toutes
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sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous
Napoléon
, les Italiens sous Mussolini. Or les Américains n’ont pas de chefs de
50
une fédération européenne ou mondiale. L’échec de
Napoléon
et celui d’Hitler dans leurs tentatives d’unifier l’Europe indiquent
51
mépris des diversités nationales provoquera, sous
Napoléon
, la naissance des nationalismes. Telle est la cause de presque toutes
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e fédération continentale ou mondiale. L’échec de
Napoléon
, puis celui d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’E
53
gime, dans le Corps helvétique. Dès la chute de
Napoléon
, et malgré la Restauration, l’on s’aperçut que ce beau mouvement d’ho
54
sseau, à peu près seul, s’en désolidarise). Après
Napoléon
, tout change. Paraît la race nouvelle des exilés sur place — Kierkega
55
n uniforme noir et brun. Du jacobinisme est sorti
Napoléon
et des guerres de Napoléon le nationalisme de tout un siècle. Napoléo
56
jacobinisme est sorti Napoléon et des guerres de
Napoléon
le nationalisme de tout un siècle. Napoléon voulait faire l’Europe, o
57
es de Napoléon le nationalisme de tout un siècle.
Napoléon
voulait faire l’Europe, oui, mais comme Hitler : il voulait un État e
58
s simple, et même un peu obscur, comme le voulait
Napoléon
, s’y prêtera mieux que tout perfectionnisme et que les compromis les
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étique une et indivisible » échoua rapidement, et
Napoléon
reconnaissant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La
60
onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de
Napoléon
. Hegel, conformément à l’esprit de Valmy, se représente la nation com
61
vait vu juste, objectivement parlant. À partir de
Napoléon
, les nations de l’Europe vont se conduire comme des « individus » san
62
richien. On a souvent noté que les dictateurs, de
Napoléon
à Staline, en passant par Hitler, viennent des confins de la patrie q
63
— que celui plus profond de deux qualités d’âme.
Napoléon
, Hitler, ont rêvé de « faire l’Europe ». Ils l’ont presque faite, par
64
ont établi, de très grands et de très sanglants :
Napoléon
, Hitler, Mussolini, Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la
65
onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de
Napoléon
. Hegel se représente la nation comme une croisade pour l’idée. « Ce n
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étique une et indivisible » échoua rapidement, et
Napoléon
reconnaissant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La
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qui démembraient l’Autriche ? Et à Leipzig, avec
Napoléon
ou contre lui ? Il ne suffit pas d’ignorer quand une personne est née
68
a politique concrète de notre temps. L’Europe,
Napoléon
et les intellectuels Dans une autre revue, je lis ceci : « L’Europ
69
ous rappelle qu’Hitler a voulu faire l’Europe, et
Napoléon
avant lui. Où prend-on cela ? Ces dictateurs rêvaient sans doute d’an
70
s hommes les plus libres de tous nos peuples ? Si
Napoléon
avait vraiment voulu créer les États-Unis d’Europe, il l’aurait dit a
71
ont établi, de très grands et de très sanglants :
Napoléon
, Hitler, Mussolini, Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la
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onstituer. Hegel est la contrepartie réflexive de
Napoléon
. Hegel se représente la nation comme une croisade pour l’idée. « Ce n
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le prolétariat, lorsque l’ambition déchaînée des
Napoléon
de l’industrie s’en empare sans plus de scrupules. Le paradoxe profon
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fier. La France réelle, depuis 150 ans : celle de
Napoléon
en 1808, de la Restauration et de la Charte, de Gavroche sur les barr
75
avec la pensée d’un Rousseau, d’un Burke ou d’un
Napoléon
, ou encore avec l’orthodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et l
76
s peuples et des patriciats dépossédés. Dès 1802,
Napoléon
écrivait aux délégués helvétiques qu’il avait convoqués à Paris : « L
77
ux Suisses, dans cette Europe où les campagnes de
Napoléon
venaient de susciter les passions nationales, était celui du renforce
78
nique sous la houlette de fer d’un seul berger :
Napoléon
à Sainte-Hélène disait que dans un proche avenir le monde serait une
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venant « patriotes ». Je songe à des hommes comme
Napoléon
, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’e
80
aurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de
Napoléon
et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait
81
ur. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un
Napoléon
— cités peu avant —, ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont à parler p
82
ur. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un
Napoléon
— cités peu avant — ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont, à parler p
83
de Tribunal européen, comptant cette fois-ci sur
Napoléon
pour le réaliser. Et là encore, le démenti le plus cruel ne tardera p
84
grand renouvellement des valeurs dont la chute de
Napoléon
, après leur mort, semblera déclencher le processus européen. Johann C
85
évolution française (qu’il défend dès 1793) et de
Napoléon
(qu’il attaquera violemment) s’ouvre par un projet de Société des Nat
86
berrantes que les voies militaires par lesquelles
Napoléon
va tenter d’imposer la révolution jacobine à l’Europe. Dans l’un et l
87
yens apparaissent contraires aux fins alléguées :
Napoléon
apportera la liberté à la pointe des baïonnettes, Fichte veut l’insta
88
tres… On sait d’ailleurs de quel étrange prestige
Napoléon
bénéficia auprès des grands esprits de Weimar et de Iéna, un Goethe,
89
était sorti victorieux de la campagne de Russie,
Napoléon
répond : La paix dans Moscou accomplissait et terminait mes expéditi
90
5.L’Europe des adversaires de l’empereur
Napoléon
avait raison sur ce dernier point : le seul « équilibre possible » ap
91
l’Europe se mit donc à parler de l’Europe, contre
Napoléon
qui avait voulu la faire. Mais ce concert des Intellectuels est aussi
92
mais non pas de son influence. C’est au moment où
Napoléon
vient de quitter l’île d’Elbe que Benjamin Constant (1767-1830) publi
93
e : elle est le sous-entendu de l’ouvrage entier.
Napoléon
, c’est l’esprit de conquête et d’uniformité imposé par les armes, c’e
94
Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où
Napoléon
partait pour Sainte-Hélène tandis que Gentz, le « chevalier de l’Euro
95
fanatique à la Révolution libérale ou jacobine, à
Napoléon
, au nationalisme et à la démocratie. Convaincu que l’Europe (audax Ja
96
moins consisté dans son opposition impuissante à
Napoléon
, que dans l’usage fécond qu’elle a fait de son exil. Coppet devint gr
97
s plus tard, lorsqu’il rédigera sur la demande de
Napoléon
lui-même, l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire, dans lequ
98
on, et finalement « l’empire de Satan », celui de
Napoléon
. Tous les thèmes favoris de Joseph de Maistre (Du pape vient de paraî
99
e loi collective. En 1806, il écrit, à propos de
Napoléon
: Je forme des vœux pour la réconciliation complète de tous les peup
100
ution, imposée à toute l’Europe par les armées de
Napoléon
, l’ère des Nations a succédé à l’ère du cosmopolitisme des Élites. El
101
re de Heine écrite deux ans plus tôt. Ce qu’a dit
Napoléon
à Sainte-Hélène sur l’avenir prochain du monde, qui sera République a
102
combattaient pour les libertés de l’Europe contre
Napoléon
, qui plus tard formèrent la Sainte-Alliance, n’étaient pas des conféd
103
rtiendra soit à la Russie, soit à l’Amérique » :
Napoléon
, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, prévoit que le monde sera sous pe
104
iberté, qu’elle s’agenouillait enfin aux pieds de
Napoléon
. Comme tous ces sentiments pâlissent vite, comme il nous est difficil
105
t été le grand entracte, le passage de Rousseau à
Napoléon
et à la démocratie montante. […] Schuman était déjà, en musique, un f
106
venant « patriotes ». Je songe à des hommes comme
Napoléon
, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’e
107
vinrent patriotes. Je pense à des hommes tels que
Napoléon
, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Cependant, à
108
st même pas douté en temps utile qu’elle existât.
Napoléon
semble être le seul qui ait pressenti ce qui devait se produire et ce
109
isissante dans Bismarck qui, contre-pied exact de
Napoléon
, entend, par ses conquêtes, faire sa nation à lui, repousse résolumen
110
t européen : ainsi en fut-il de Jules César et de
Napoléon
, de Pétrarque et de Kant, de la musique allemande de Bach à Beethoven
111
ception de ceux des jacobins. Il a certes inspiré
Napoléon
, puis Hitler, dans leurs brèves tentatives avortées — une douzaine d’
112
rophéties analogues de Jean de Müller en 1797, de
Napoléon
(Mémorial de Sainte-Hélène), de l’abbé de Pradt en 1823 (« Au-delà de
113
e fédération continentale ou mondiale. L’échec de
Napoléon
, puis celui d’Hitler, dans leurs tentatives pour faire l’unité de l’E
114
aurée par des moyens dictatoriaux : les échecs de
Napoléon
et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’union de l’Europe suppose en fait
115
ofessionnels. Certes, les tentatives unitaires de
Napoléon
et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que l
116
r en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste,
Napoléon
n’a réussi qu’à provoquer des réactions nationalistes, et Hitler des
117
éenne137 que signe — hélas ! il est trop tard ! —
Napoléon
. Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle
118
e projet de fédération européenne13 que va signer
Napoléon
, — hélas trop tard. Et son fédéralisme européen préfigure le régime q
119
dans les Alpes lombardes, César dans l’Engadine,
Napoléon
dans le Saint-Bernard. Au-dessous de moi, dans la vallée, au fond du
120
s voit encore couvrir héroïquement la retraite de
Napoléon
, au passage de la Bérézina, et invoquer avant ce dernier fait d’armes
121
richienne du maréchal Bubna. Le régime imposé par
Napoléon
est abrogé, l’ancienne confédération restaurée. En 1815, les régiment
122
e Vienne et de Paris, au lendemain de la chute de
Napoléon
. Et ce n’est guère « qu’au cours du xviie siècle que ce mot étranger
123
upes dans les cantons. La Révolution française et
Napoléon
vinrent bouleverser ce jeu d’intérêts convergents. Les idéologies ne
124
39. Hitler estimait sans nul doute, à l’instar de
Napoléon
, que la neutralité n’était plus qu’« un mot vide de sens », et ce n’e
125
olas Flugi d’Aspermunt, avait fait les guerres de
Napoléon
, suivi Murat à Naples, où il était resté après le retour des Bourbons
126
ofessionnels. Certes, les tentatives unitaires de
Napoléon
et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que l
127
r en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste,
Napoléon
n’a réussi qu’à provoquer des réactions nationalistes, et Hitler des
128
opéenne133 que signe — hélas ! il est trop tard —
Napoléon
. Et son fédéralisme préfigure le régime qui va triompher à l’échelle
129
lle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur :
Napoléon
, Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale, ni imposé
130
acées, encore moins les départements découpés par
Napoléon
, ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses tro
131
ois devenus pour le dur malheur de l’Europe, sous
Napoléon
, sous Hitler. Ces « terribles simplificateurs », pour reprendre les t
132
devant le corps des fonctionnaires institués par
Napoléon
pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
133
eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de
Napoléon
—, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
134
ont des empires manqués, à commencer par celui de
Napoléon
, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
135
acées, encore moins les départements découpés par
Napoléon
, ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
136
devant le corps des fonctionnaires institués par
Napoléon
pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
137
ional par l’appareil étatique, qui est l’œuvre de
Napoléon
, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation rév
138
ont des empires manqués, à commencer par celui de
Napoléon
, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
139
acées, encore moins les départements découpés par
Napoléon
, ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
140
devant le corps des fonctionnaires institués par
Napoléon
pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies régionales, voilà qui n
141
ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de
Napoléon
et celles d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences
142
ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de
Napoléon
à tout État-nation contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’e
143
ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de
Napoléon
et celles d’un dictateur du xxe siècle il y ait d’autres différences
144
ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de
Napoléon
à tout État-nation contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’e
145
nous instruit grandement. La première a abouti à
Napoléon
, pouvoir personnel. La seconde à Louis-Napoléon, pouvoir personnel. L
146
t heureux est illustré par la fameuse question de
Napoléon
quand on lui proposait un candidat à quelque promotion civile ou mili
147
fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
148
fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
149
héorie est le mythe de l’« État-nation », tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
150
rançais héritier de Louis XIV, des jacobins et de
Napoléon
.) Il m’écrivait en 1962 à propos de mes Vingt-huit siècles d’Europe
151
mpersonnels nous instruit. La première a abouti à
Napoléon
. La seconde à Louis-Napoléon. La troisième à Pétain. La quatrième à d
152
u stato-nationalisme tel qu’il s’est constitué de
Napoléon
à Hitler : régime anémiant des « cultures nationales », obstacles aux
153
mité qui fut celle de Louis XIV, des jacobins, de
Napoléon
et de nos États totalitaires de toute couleur. Je vois que la formul
154
lle ne sera pas non plus l’œuvre d’un dictateur :
Napoléon
, Hitler ont échoué pour longtemps. Ni spontanée, ni fatale, ni imposé
155
, mais on ne peut pas la faire dans le style d’un
Napoléon
, tout diviser au petit bonheur géométrique pour mieux régner, et nomm
156
fédérale, n’est autre que l’État-nation, tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’
157
eil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de
Napoléon
—, la nationalisation de l’État royal et l’étatisation de la nation r
158
ont des empires manqués, à commencer par celui de
Napoléon
, les seuls empires réussis de notre temps se trouvent être des fédéra
159
égime, encore moins les départements découpés par
Napoléon
, ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, tr
160
t devant le corps des fonctionnaires institué par
Napoléon
pour effacer jusqu’au souvenir des autonomies provinciales, donne à p
161
ersonne ne m’a démontré qu’entre les ambitions de
Napoléon
et celles d’un dictateur du xxe siècle, il y ait d’autres différence
162
ens techniques de mise au pas d’une nation. Et de
Napoléon
à n’importe quel État-nation contemporain, la continuité est indéniab
163
fédérale) n’est autre que l’État‑nation, tel que
Napoléon
en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’