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ti fuerunt. Aux formules de ce premier concile de
Nicée
, s’ajoutent ensuite celles des conciles d’Éphèse, de Chalcédoine, etc
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fessions religieuses, mais là encore, le Credo de
Nicée
, chanté par un chœur anglican, se voit coupé avant le Saint-Esprit pa
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fessions religieuses, mais là encore, le Credo de
Nicée
, chanté par un chœur anglican, se voit coupé avant le Saint-Esprit pa
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sait tout) se trouva définir, aux grands jours de
Nicée
, le type de réalité que des siècles d’Europe entreprendraient de « vé
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éaires seraient demeurées impensables, trouvent à
Nicée
leur prototype ou, pour mieux dire : la décisive épiphanie de leur ar
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tianisme, au lendemain de son triomphe temporel. (
Nicée
se place douze ans seulement après l’édit de Constantin, et beaucoup
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s de l’homme. En apparence, il ne s’agit, lors de
Nicée
, que d’un iota18, en réalité, de la définition de la personne, à part
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et capital de l’anthropologie occidentale. De
Nicée
à la bombe atomique Que les options fondamentales décidées au conc
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les options fondamentales décidées au concile de
Nicée
aient aussi décidé du genre de science que produirait l’Europe christ
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e, agissant dans nos vies, procède des options de
Nicée
. Le rapport est-il positif, dialectique, ou purement négatif ? Les as
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comme objet de la foi par les Pères du concile de
Nicée
, mais devint par la suite une « manière de penser », un archétype men
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être faite à partir de la doctrine trinitaire. De
Nicée
à S. Augustin, puis à Anselme de Canterbury, à Thomas d’Aquin ou à Jo
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— Par son paradoxe essentiel, la christologie de
Nicée
n’a pas seulement conditionné de nouvelles formes de pensée, mais ell
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’apporte aucun argument « en faveur » du Credo de
Nicée
… Mais il faut voir tout de suite que cela ruine à jamais les « certit
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les façons de penser. 18. Le débat du concile de
Nicée
porte en effet sur les deux termes grecs homoousios (de même substanc
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Eusèbe et les tenants d’Arius. 19. Le concile de
Nicée
se tint en 325. Les grandes disputes christologiques avaient commencé
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ais été plus éloignée des grandes affirmations de
Nicée
. Elle fait de l’histoire et court après la science… 26. Ce qui équiv
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le dogme de l’Incarnation, formulé au concile de
Nicée
, et vous ôtez la condition des sciences physiques et naturelles, qui
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ue) une phrase que l’auteur n’a pas écrite : « De
Nicée
à la bombe atomique, l’homme européen, somme toute, a peu changé. » O
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ident, je trouve les grands conciles œcuméniques,
Nicée
, Constantinople, Éphèse et Chalcédoine, dont les décisions représente
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tianisme, au lendemain de son triomphe temporel. (
Nicée
se place douze ans seulement après l’édit de Constantin, et beaucoup
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de l’homme. En apparence, il ne s’agit, lors de
Nicée
, que d’un iota 23, en réalité, de la définition de la personne, à par
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ine », et l’on ne pouvait rien faire de tel avant
Nicée
. Mais en se bornant à constater le fait, on perdrait la plus belle oc
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rme même des grandes définitions antithétiques de
Nicée
. C’est ainsi que la personne du chrétien imite au plan humain la Pers
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ires (ou incompatibles) se posait aux docteurs de
Nicée
sous cette forme : comment concilier l’unité de l’essence divine et l
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les façons de penser. 23. Le débat du concile de
Nicée
porte en effet sur les deux termes grecs homoousios (de même substanc
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Eusèbe et les tenants d’Arius. 24. Le concile de
Nicée
se tint en 325. Les grandes disputes christologiques avaient commencé
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Chapitre VIIL’exploration de la matière De
Nicée
à la bombe atomique Que les options fondamentales décidées au conc
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les options fondamentales décidées au concile de
Nicée
aient aussi décidé du genre de science que produirait l’Europe christ
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e, agissant dans nos vies, procède des options de
Nicée
. Le rapport est-il positif, dialectique, ou purement négatif ? Les a
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comme objet de la foi par les Pères du concile de
Nicée
, mais devint par la suite une « manière de penser », un archétype men
32
être faite à partir de la doctrine trinitaire. De
Nicée
à saint Augustin, puis à Anselme de Canterbury, à Thomas d’Aquin ou à
33
— Par son paradoxe essentiel, la christologie de
Nicée
n’a pas seulement conditionné de nouvelles formes de pensée, mais ell
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et n’apporte aucun argument en faveur du Credo de
Nicée
! Mais il faut voir tout de suite que cela ruine à jamais les certitu
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ais été plus éloignée des grandes affirmations de
Nicée
. Elle fait de l’histoire, et court après la science… 62. Ce qui équi
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Ainsi donc, l’option de base prise au concile de
Nicée
a entraîné des conséquences littéralement incalculables, — tant il es
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éternels. Le Symbole des apôtres et le Symbole de
Nicée
datent d’une manière précise la mort du Christ ; ils précisent que le
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gue à celle des grandes querelles théologiques de
Nicée
, de l’augustinisme, de Luther et du jansénisme. Je m’excuse de traite
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gue à celle des grandes querelles théologiques de
Nicée
, de l’augustinisme, de Luther et du jansénisme. Je m’excuse de traite
40
s conciles des ive et ve siècles, comme ceux de
Nicée
et de Chalcédoine, jusqu’à la bombe atomique. Voilà qui peut surprend
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vons dans le christianisme des grands conciles. À
Nicée
, puis à Chalcédoine, plusieurs centaines d’évêques et de docteurs se
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vons dans le christianisme des grands conciles. À
Nicée
, puis à Chalcédoine, plusieurs centaines d’évêques et de docteurs se
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e » à la fois, selon les formules conciliaires de
Nicée
et de Chalcédoine. ⁂ Or, ces valeurs grecques, romaines et chrétienne
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me » à la fois selon les formules conciliaires de
Nicée
et de Chalcédoine. Le couple d’antinomies inséparables Or, ces
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gue à celle des grandes querelles théologiques de
Nicée
, de l’augustinisme, de Luther et du jansénisme. Comment résoudre, ou
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conciles du ive et du ve siècle, comme ceux de
Nicée
et de Chalcédoine, jusqu’à notre bombe atomique. Voilà qui peut surpr
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signer ces choix, je pars des grands conciles, de
Nicée
en 325, à Chalcédoine en 451. Au cours de ces assises houleuses, parf
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s et la matière sont bien réels. L’option prise à
Nicée
en faveur de la réalité matérielle corporelle, reconnue et sanctifiée
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ois, a choisi d’affronter le temps. Le Symbole de
Nicée
date la mort du Christ : « sous Ponce Pilate ». Il ne s’agit donc plu
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vons dans le christianisme des grands conciles. À
Nicée
, puis à Chalcédoine, plusieurs centaines d’évêques et de docteurs se
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vons dans le christianisme des grands conciles. À
Nicée
, puis à Chalcédoine, plusieurs centaines d’évêques et de docteurs se
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e » à la fois, selon les formules conciliaires de
Nicée
et de Chalcédoine. Or, ces valeurs grecques, romaines et chrétiennes,
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dans toute la culture européenne, des conciles de
Nicée
et de Chalcédoine jusqu’à Hegel et Proudhon. Selon vous, le meilleur
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ituée au cours des grands conciles œcuméniques de
Nicée
en 325, à Chalcédoine en 451, époque où l’Église s’installe dans les
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tuée au cours des grands conciles œcuméniques, de
Nicée
en 325 à Chalcédoine en 451, époque où l’Église s’installe dans les c
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acré en l’an 787 par le IIe concile œcuménique de
Nicée
, c’est le culte des images. Une figuration transposée, éloignée de to
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lise elle-même, « universelle » selon le Credo de
Nicée
, ne vit vraiment que dans la vie de ses paroisses et s’enracine en fi
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été élaboré par les grands débats conciliaires de
Nicée
(325) et de Chalcédoine (452). Ces deux conciles œcuméniques avaient
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t pensé la réalité humaine. Entre les conciles de
Nicée
et de Chalcédoine, saint Augustin transpose à l’homme, créature de ch
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éniques du ive au vie siècle, et en particulier
Nicée
, Constantinople et Chalcédoine, qui ont défini les caractères fondame
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ent décidé (et déclaré au moins implicitement dès
Nicée
) que le corps, la matière, le cosmos étaient des œuvres de Dieu, et m
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telle que l’ont élaborée les grands conciles, de
Nicée
à Chalcédoine, saint Augustin entre les deux, plus tard Thomas d’Aqui
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lème des pères de l’Église à partir du concile de
Nicée
, et cela a finalement été résolu cent-vingt-cinq ans plus tard au con
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it à la fois, qu’il s’agisse, comme au concile de
Nicée
, des deux natures du Christ, dans l’anthropologie, de l’âme et du cor