1
agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait pour
Nietzsche
: que c’est de la littérature. Alors, quelque paysan du Danube surven
2
avec beaucoup d’adresse et de charme : Wagner et
Nietzsche
lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux nuances assez
3
on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «
Nietzsche
» à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
4
onsolables, ô sans cœur, ô pervers, ô disciple de
Nietzsche
! » — Sous le poids de cette accusation, comment ne point céder : il
5
es autres » comme dit M. Gabriel Marcel, présente
Nietzsche
en Nouveau Messie, comme dit Annie Besant. Et c’est charmant, disent
6
ndé mieux que de reconnaître, etc.) Actuellement,
Nietzsche
est encore très mal compris. 6. Il s’agit ici de la critique d’un ce
7
ançaise, il vous reste à choisir entre le sort de
Nietzsche
et celui de Schiller. Romancer la vie de ces excessifs est assez bien
8
Le Français qui n’est ni chrétien ni disciple de
Nietzsche
, demandera pourquoi il faut faire la révolution morale. Voilà notre a
9
gnore que la grâce seule permet de vouloir… C’est
Nietzsche
, et quelque chose par-dessus, tout de même… Mais ceci, comme dit Kipl
10
rateur de Schelling et de Hegel, le précurseur de
Nietzsche
, l’un des plus admirables et des plus mystérieux génies poétiques de
11
C’est qu’elle est de demain plutôt, — tout comme
Nietzsche
qui en fut obsédé. Empédocle est de ces mythes tels qu’il n’est peut-
12
p d’esprits en quête d’absolus, le maître que fut
Nietzsche
pour leurs aînés. Il n’est pas sûr que les « religions » y gagnent, m
13
sonances vraiment altières, celle-là : la voix de
Nietzsche
. ⁂ Ici, nous changeons de monde. À vrai dire, nous quittons la littér
14
a conquises, physiquement aussi. Toute l’œuvre de
Nietzsche
est pleine de repères alpestres. « Comme ces vues précises, aiguës, e
15
nes au très bel essai que Robert de Traz intitula
Nietzsche
et les hauteurs 23, et qui, posé en face du tableau franco-anglais, f
16
ne à la joie… C’est un thème très « protestant ».
Nietzsche
l’a développé avec une ampleur inégalable : il y trouvait tous les sy
17
r la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a depuis
Nietzsche
un style alpestre dans la pensée. Ne pourrait-il pas informer d’autre
18
it bientôt en révolte, en insolence, en démence :
Nietzsche
. Ainsi l’atmosphère moraliste a tué les germes de l’imagination créat
19
ritable honneur de la langue française. Ainsi, un
Nietzsche
, qui le premier substitua délibérément la notion de style à celle de
20
Philosophie en miettes. » 2. Contemporaines d’un
Nietzsche
, d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Sorel ! Mais l’histoire est faite de
21
hrétienne, plus tragique que l’époque romantique (
Nietzsche
plus chrétien que son idée du christianisme). Plus goethéenne aussi.
22
notions « correctes » que de notions dynamiques.
Nietzsche
réclamait une « philosophie à coups de marteau ». Ce peut être le mar
23
eu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un
Nietzsche
, c’est le Grand Midi ; et sa vertu : dépassement. Jouhandeau à son to
24
e but de ce débat, celui de Kierkegaard, celui de
Nietzsche
, celui présentement de Jouhandeau, c’est de transcender la morale et
25
ius, le premier classique allemand. Bien plus que
Nietzsche
, type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu, en véritable sentime
26
on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «
Nietzsche
» à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
27
ius, le premier classique allemand. Bien plus que
Nietzsche
, type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu, en véritable sentime
28
se : « Cruauté franche est signe de santé, dirait
Nietzsche
». Nous signalons l’écart, probablement une volonté de l’auteur pour
29
on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «
Nietzsche
» à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
30
ètes, chroniqueurs, musicographes, Notker, Dante,
Nietzsche
—, une pétulance idéologique qui s’exprime en notes, digressions et p
31
là un homme, une puissance. Le défi de Marx et de
Nietzsche
était relevé. Le tirage du Römerbrief alla au vingtième mille. Barth,
32
ologie morbide et primitive, sur les nomades, sur
Nietzsche
ou Diderot, sur des questions de droit, sur le régime du travail. Tou
33
sens moderne, et le contraire d’un esthète. Comme
Nietzsche
, avec lequel il a pas mal de traits communs, Kierkegaard nous laisse
34
tudie dans ce petit livre, c’est le phénomène que
Nietzsche
a baptisé ressentiment. Pour Nietzsche, on s’en souvient46, l’amour c
35
nomène que Nietzsche a baptisé ressentiment. Pour
Nietzsche
, on s’en souvient46, l’amour chrétien n’est que « la fine fleur du re
36
rancunière de l’esclave opprimé, a trouvé, selon
Nietzsche
, son expression détournée dans l’affirmation paradoxale que les premi
37
e à grosses gouttes ». Il est facile de dire que
Nietzsche
exagère ; plus difficile de contester la cruelle pénétration dont tém
38
este à voir si les causes en sont bien celles que
Nietzsche
allègue. Pour Scheler, les reproches de Nietzsche s’adressent en véri
39
Nietzsche allègue. Pour Scheler, les reproches de
Nietzsche
s’adressent en vérité à l’humanitarisme, et nullement à l’Évangile. L
40
t à l’Évangile. Le « christianisme » qu’attaquait
Nietzsche
, c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Scheler le démontre avec ma
41
ous revendiquons les fausses valeurs décrites par
Nietzsche
. Nous ne voulons plus l’acte d’amour personnel — qui est une valeur h
42
nt à la « morale des commerçants » — comme disait
Nietzsche
— qui domine notre société. 43. On trouvera dans les excellents art
43
serait d’être relus. Nous aimons cette maxime de
Nietzsche
: « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’
44
vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Kierkegaard à
Nietzsche
, à Dostoïevski, à Pascal. Lui-même ne s’est jamais comparé qu’aux gra
45
e et comme un jugement de l’homme ; ainsi Pascal,
Nietzsche
, Dostoïevski. On pourrait en citer quelques autres. Qu’ont-ils donc d
46
fèrent « mourir imperceptiblement », comme disait
Nietzsche
, et c’est là ce qu’ils appellent leur petit train-train journalier. L
47
t une formule nietzschéenne, et qui signifie chez
Nietzsche
à peu près le contraire de ce que cette femme veut expliquer à Giono.
48
Elle les a, beaucoup plus simplement, supprimées.
Nietzsche
, déjà, ne scandalise plus, fait figure de Don Quichotte littérateur.
49
Elle les a, beaucoup plus simplement, supprimées.
Nietzsche
, déjà, ne scandalise plus, fait figure de Don Quichotte littérateur.
50
rs les plus violemment libres du xixe siècle, un
Nietzsche
, un Kierkegaard, un Baudelaire82, ont été les plus violemment engagés
51
doctrinale, gardienne du statut de la personne ».
Nietzsche
, me semble-t-il, avait prévu et précisé l’action proprement culturell
52
. » Mais il nous faut arrêter là cette citation :
Nietzsche
, en effet, exprime tôt après deux revendications, dont l’une est ridi
53
par excellence d’une société ouverte. L’erreur de
Nietzsche
est manifeste : il a conçu sa nouvelle culture hors du cadre communau
54
u, Paris, n° 9, p. vii. 24. Œuvres posthumes de
Nietzsche
, p. 172. l. « Quatre indications pour une culture personnaliste », L
56
phorismes et notes tirés des papiers posthumes de
Nietzsche
. On ne saurait surestimer l’importance de ces écrits demeurés longtem
57
e d’une œuvre dont les volumes parus du vivant de
Nietzsche
ne seraient guère que le commentaire. Je ne sais ce qu’il faut penser
58
souvent beaucoup plus directe que celle qu’adopta
Nietzsche
dans les écrits qu’il fit paraître. On ne saurait trop recommander la
59
s Kierkegaard, en effet, qui, cinquante ans avant
Nietzsche
, partait en guerre contre la philosophie de l’Évolution selon Hegel,
60
! — « à la disposition » du moindre d’entre nous.
Nietzsche
croit faire un reproche terrible au christianisme en le traitant d’ag
61
st admirable ici, c’est la lucidité avec laquelle
Nietzsche
décèle l’idolâtrie de notre temps, même s’il y participe pour son com
62
’a pas la mâchoire solide. (Mais je vois bien que
Nietzsche
voulait dire autre chose…). Même pour l’homme le plus pieux, le déje
63
t dans sa nostalgie d’un christianisme vrai. Mais
Nietzsche
? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt, dernier défi, secrè
64
ns, cette sentence est grossière, voire naïve, si
Nietzsche
entendait parler de la foi. La foi, qui donne à l’homme la vision réa
65
avec puissance cette vérité fondamentale. Mais si
Nietzsche
croit autre chose, s’il croit que la nature est bonne, pourquoi crie-
66
e ! Quelle que soit la justesse des critiques de
Nietzsche
— et jusque dans leur injustice, car il y a une manière « injuste » d
67
ocure la critique nietzschéenne, je trouve ceci :
Nietzsche
parle sans autorité. Il a tendance à confondre l’autorité et la viole
68
parle avec autorité, tandis que les critiques de
Nietzsche
feront toujours l’effet de criailleries. L’intensité de la vie prise
69
itale » ? — « Pensée insupportable aux hommes » ?
Nietzsche
écrivait ceci en 1880. Cinquante-cinq ans plus tard, je serais tenté
70
étonné de voir un esprit de la trempe de celui de
Nietzsche
se livrer à d’aussi grossières confusions (pauvreté en esprit, ou esp
71
i régna sur le siècle dernier, et dont l’œuvre de
Nietzsche
a subi trop souvent les atteintes. Dans ce même livre, quatre pages p
72
re pages plus bas, j’en trouve un autre exemple :
Nietzsche
croit découvrir que la notion chrétienne du Dieu paternel dérive de l
73
historique ». Parmi toutes les criailleries de
Nietzsche
, certaines prennent un accent prophétique : « Des hommes de commandem
74
é. Il est bien significatif que les fragments de
Nietzsche
sur la religion se terminent par cet aphorisme d’une éblouissante vér
75
omme de 40 ans (Grasset). v. « Notes en marge de
Nietzsche
», Foi et Vie, Paris, n° 68, mars 1935, p. 250-256.
76
us illustres physionomistes des idées ? Goethe et
Nietzsche
, ces deux lointains et quelque peu méfiants admirateurs de la forme e
77
enheureux ! » Mais les pauvres yeux douloureux de
Nietzsche
, non moins que ceux de Goethe, surent voir en toutes choses « le char
79
donne au sérieux toute sa force. Fr. H. Jacobi
Nietzsche
restera la meilleure description de l’anarchie spirituelle du xixe s
80
ions qui la condamnent. La forme aphoristique que
Nietzsche
cultiva de plus en plus exclusivement avant sa chute, trahit assez ex
81
me du siècle présent. Mais les contradictions de
Nietzsche
ne renvoient justement qu’à cette forme du monde qui provoquait sans
82
ns répit son dégoût. L’absence de dogmatique chez
Nietzsche
est le sinistre négatif du dogmatisme mort de ses contemporains. Il a
83
rit à ce qui seul peut transformer le monde. Mais
Nietzsche
n’a pas voulu distinguer et saisir le sens dernier de cette transform
84
la réponse du Christ aux sadducéens, Luc 20/33.)
Nietzsche
, opposant l’antithèse à la thèse par haine de ce qui est, non par amo
85
en compté, — reste la seule angoisse. Etc., etc.)
Nietzsche
a horreur de toute dogmatique13 : il est par là le type le plus parfa
86
et une action vraie, et transforme le monde. Mais
Nietzsche
a beau se colleter avec son temps, il a beau, par dépit de l’impuissa
87
ations rageusement neutralisées, il nous reste de
Nietzsche
sa rage, son style souverain de pensée. Qu’il ne reste d’une œuvre qu
88
ées de pensée ? ⁂ Je ne cherche pas à être juste.
Nietzsche
non plus. Qu’importe le nom qu’un observateur « impartial » voudra do
89
orter aux facteurs irrationnels de la vie », etc.
Nietzsche
l’a chanté, mais comme un bien perdu. g. « Contre Nietzsche », Prése
90
’a chanté, mais comme un bien perdu. g. « Contre
Nietzsche
», Présence, Lausanne et Genève, n° 3, avril-mai 1935, p. 1-4.
91
rs à mépriser les seuls philosophes de ce temps —
Nietzsche
en est le fameux exemple — sous prétexte qu’ils ne répondent pas au s
92
ses rencontres, ses courtes habitudes (louées par
Nietzsche
), ses brusques changements de décor suivis de guerre d’usure contre l
94
ebeller. Beaucoup de chrétiens devraient envier à
Nietzsche
cette loyauté désespérée, qui se croient trop vite au-delà. « Et moi-
95
peut que mon « injustice » déclarée, vis-à-vis de
Nietzsche
, rende justice à ce que Nietzsche a refusé d’être ; et que, dans ce q
96
e, vis-à-vis de Nietzsche, rende justice à ce que
Nietzsche
a refusé d’être ; et que, dans ce qu’il a refusé d’être, réside juste
97
stes !) Cela dit, l’imprudence de mon article sur
Nietzsche
demeure visible, au point qu’on la croirait préméditée. Je m’en conso
98
de nos choix. Et qu’ainsi, c’est toujours « notre
Nietzsche
» que nous jugeons ou que nous défendons — ou les deux à la fois — bo
99
ne phrase proprement stupéfiante… h. « Autour de
Nietzsche
: petite note sur l’injustice », Présence, Lausanne et Genève, n° 9,
100
lzac, Stendhal, Baudelaire, Rimbaud, Dostoïevski,
Nietzsche
, Rilke, Hamsun. Quant à Victor Hugo et à Tolstoï, qui paraissent cont
101
mparée qu’à celle de Pascal, de Dostoïevski et de
Nietzsche
. Aujourd’hui Kierkegaard est cité par tout le monde. On m’assure qu’i
102
ment stakhanoviste. 59. Le conflit de Marx et de
Nietzsche
chez plusieurs jeunes hommes d’aujourd’hui. 60. Dans le volume dont
103
re et de mouvoir effectivement les hommes. Cas de
Nietzsche
, des surréalistes, etc. Ce sont des êtres isolés, qui crient très for
104
re et de mouvoir effectivement les hommes. Cas de
Nietzsche
, des surréalistes, etc. Ce sont des êtres isolés, qui crient très for
105
Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et
Nietzsche
… Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce siècle, quelle es
106
ément malade, ce fut l’angoisse. De Kierkegaard à
Nietzsche
, toutes ces angoisses individuelles ont porté témoignage en faveur de
107
ment stakhanoviste. 45. Le conflit de Marx et de
Nietzsche
dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hui.
108
n’a-t-on pas dit sur cette vieille Histoire ! De
Nietzsche
au dernier nietzschéen, sans oublier les pamphlets de Péguy : elle ne
109
nes les plus imprévus. Nous y viendrons. Écoutons
Nietzsche
, qui ricane sa sagesse : « Ne pas périr imperceptiblement ! » Je l’ai
110
om de je ne sais quelle arithmétique, d’un autre,
Nietzsche
au nom du petit Liré, d’un troisième Rimbaud, parce qu’il a renoncé t
111
grandes questions gisent dans la rue », écrivait
Nietzsche
; dans la rue, et non pas dans leurs livres ! Et voilà bien l’usage «
112
r que plusieurs générations — contemporaines d’un
Nietzsche
, d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa
113
e raison pour que ce soit un mensonge », écrivait
Nietzsche
dans Aurore. 57. Je ne vise ici que l’érudit à prétention critique,
114
maîtresse, et non que tu t’es échappé d’un joug.
Nietzsche
. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de
115
nne. Nous retrouvons ici le conflit de Marx et de
Nietzsche
. Mais derrière eux et avant eux, deux noms : Hegel et Kierkegaard dom
116
tuelle, il s’agit de la force d’un Pascal ou d’un
Nietzsche
, mais aussi de la force qui commande aux soldats. Que cette force dis
117
, antihumaine et spiritualiste — celle qu’attaque
Nietzsche
dans Généalogie de la Morale — étant plutôt conforme à l’ordre religi
118
sespérer l’espèce d’homme qui se hâte », écrivait
Nietzsche
. Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer
119
ris à nous méfier des maîtres. Je viens de nommer
Nietzsche
, — Nietzsche qui, le premier, substitua délibérément la notion de sty
120
fier des maîtres. Je viens de nommer Nietzsche, —
Nietzsche
qui, le premier, substitua délibérément la notion de style à celle de
121
re et de mouvoir effectivement les hommes. Cas de
Nietzsche
, des surréalistes, etc. Ce sont des êtres isolés, qui crient très for
122
Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et
Nietzsche
… Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce siècle, quelle es
123
ément malade, ce fut l’angoisse. De Kierkegaard à
Nietzsche
, toutes ces angoisses individuelles ont porté témoignage en faveur de
124
ment stakhanoviste. 46. Le conflit de Marx et de
Nietzsche
dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hui.
125
n’a-t-on pas dit sur cette vieille Histoire ! De
Nietzsche
au dernier nietzschéen, sans oublier les pamphlets de Péguy : elle ne
126
nes les plus imprévus. Nous y viendrons. Écoutons
Nietzsche
, qui ricane sa sagesse : « Ne pas périr imperceptiblement ! » C’est p
127
om de je ne sais quelle arithmétique, d’un autre,
Nietzsche
au nom du petit Liré, d’un troisième Rimbaud, parce qu’il a renoncé t
128
es grandes questions sont dans la rue », écrivait
Nietzsche
; dans la rue, et non pas dans leurs livres ! Et voilà bien l’usage «
129
r que plusieurs générations — contemporaines d’un
Nietzsche
, d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa
130
e raison pour que ce soit un mensonge », écrivait
Nietzsche
dans Aurore. 59. Je ne vise ici que l’érudit à prétention critique,
131
maîtresse, et non que tu t’es échappé d’un joug.
Nietzsche
. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de
132
retrouvons ici le conflit entre les marxistes et
Nietzsche
. Mais derrière eux et avant eux, deux noms : Hegel et Kierkegaard dom
133
tuelle, il s’agit de la force d’un Pascal ou d’un
Nietzsche
, mais aussi de la force qui commande aux soldats. Que cette force dis
134
, antihumaine et spiritualiste — celle qu’attaque
Nietzsche
dans Généalogie de la Morale — étant plutôt conforme à l’ordre religi
135
sespérer l’espèce d’homme qui se hâte », écrivait
Nietzsche
. Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer
136
ris à nous méfier des maîtres. Je viens de nommer
Nietzsche
, — Nietzsche qui, le premier, substitua délibérément la notion de sty
137
fier des maîtres. Je viens de nommer Nietzsche, —
Nietzsche
qui, le premier, substitua délibérément la notion de style à celle de
138
tacle où Jaurès, Mussolini, Lénine, d’Annunzio et
Nietzsche
viennent faire de petits sketches non dénués d’à-propos, album de car
139
t l’Adolphe de Constant, ce serait bien court… Et
Nietzsche
? Qui voudrait de ce Zarathoustra dont on vendit, lorsqu’il parut, 15
140
ndes questions gisent dans la rue », comme disait
Nietzsche
. Nous disons « existence » (dure, naïve et banale) quand il parle d’é
141
t de celle de Georges Sorel ? Et même de celle de
Nietzsche
, sans qui Gide et tant d’autres nous demeurent inexplicables ? Ceci
142
ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme
Nietzsche
a proclamé qu’il avait fait. L. — Mais l’homme est « chair », et cet
143
rsaires du christianisme dans les temps modernes,
Nietzsche
, aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à terme, à ce
144
dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu,
Nietzsche
oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de Die
145
eraine, demeure entière. La différence, c’est que
Nietzsche
nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que nous adorons une Pro
147
’est une facilité que les professeurs cultivent :
Nietzsche
précurseur du national-socialisme, ou « à quoi mène le mépris des val
148
curseur de Hitler !) Mais on oublie peut-être que
Nietzsche
a condamné l’antisémitisme, raillé le nationalisme, dénoncé le social
149
ernier numéro d’Acéphale, intitulé « Réparation à
Nietzsche
». « Acéphale » est le signe de l’antiétatisme radical, c’est-à-dire
150
ation. Sur ce point, qui est central, l’accord de
Nietzsche
et de ses disciples avec le personnalisme paraît beaucoup plus facile
151
antichrétienne — qui, assimilant selon un mot de
Nietzsche
« Dieu » à « la plus parfaite organisation de l’Univers », postule la
152
athée. Mais si l’on veut parler, comme le faisait
Nietzsche
, de Dieu l’Éternel, première personne de la Trinité, je ne vois plus,
153
arallèlement à de nombreuses études de revues sur
Nietzsche
: le Zarathoustra et la Volonté de Puissance 67. Beaucoup mieux tradu
154
on, qui est le véritable message « religieux » de
Nietzsche
. Les notes et aphorismes traduits pour la première fois à la suite du
155
onstitue la tension la plus féconde de l’œuvre de
Nietzsche
, on n’a rien écrit de meilleur que le livre de Karl Löwith : Nietzsch
156
ederkunft des Gleichen (Berlin, 1935, Die Runde).
Nietzsche
tente de surmonter le nihilisme européen (résultant de la « mort de D
157
mard. 68. Au Mercure de France. af. « Retour de
Nietzsche
», Esprit, Paris, n° 56, mai 1937, p. 313-315.
158
iolence apparues dans notre époque sont celles de
Nietzsche
et de Georges Sorel : elles s’accordent au plus mal avec le style de
159
violence n’exclut nullement la délicatesse (voir
Nietzsche
), ni la subtilité des moyens, ni la sérénité du ton. Bien au contrair
160
ù le recours constant des nationaux-socialistes à
Nietzsche
, abus flagrant (que toute la pensée du poète-philosophe dénonce). Là
161
n simultanée de ses deux termes. Et l’on sait que
Nietzsche
lui-même aboutit à un paradoxe tout semblable à celui de Luther : la
162
comme telle. Mais cette nécessité s’appelle pour
Nietzsche
le fatum, la fatalité sans visage du Retour éternel de toutes choses.
163
e volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard et
Nietzsche
. Le premier était riche et dépensait sans compter1. Le second était s
164
tre à Bâle : Jacob Burckhardt, Overbeck, le jeune
Nietzsche
. Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse, une assez belle cultur
165
a nature ». Voyez chez Goethe, chez Tolstoï, chez
Nietzsche
: dans la mesure où elle est un élément de transcendance, la nature d
166
rent des « hommes debout », des hommes en marche.
Nietzsche
au-dessus de Gênes et sur les bords des lacs de l’Engadine, Kierkegaa
167
il faut encore que je pense. Sum, ergo cogito… » (
Nietzsche
, Le Gai Savoir, Pensée pour la nouvelle année.) 3 novembre 1934
168
ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme
Nietzsche
a proclamé qu’il avait fait. L. — Comment le temps tuerait-il l’Éter
169
rsaires du christianisme dans les temps modernes,
Nietzsche
, aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à terme, à ce
170
dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu,
Nietzsche
oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de Die
171
eraine, demeure entière. La différence, c’est que
Nietzsche
nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que nous adorons une Pro
172
droit. » Où trouve-t-on cela ? Dans les livres de
Nietzsche
. Mais non pas encore dans l’Histoire ? Si ce n’est pas une utopie de
173
irrémédiable. Tous les autres, sauf Empédocle et
Nietzsche
, ont refusé de signer de leur sang le pacte qui lie le penseur à Méph
174
. Ce qui est certain, c’est qu’à la différence de
Nietzsche
, personne ne parviendra jamais à « utiliser » Kierkegaard pour des fi
175
e de volumes l’espace de dix ans : Kierkegaard et
Nietzsche
. Le premier était riche et dépensait sans compter85. Le second était
176
rs les plus violemment libres du xixe siècle, un
Nietzsche
, un Kierkegaard, un Baudelaire78, ont été les plus violemment engagés
177
vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait
Nietzsche
. Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
178
les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle
Nietzsche
. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consi
179
e poison de l’ascèse idéaliste — et tout ce qu’un
Nietzsche
absurdement reproche à l’Évangile. C’est Éros, et non pas Agapè, qui
180
stinct. Aux sommets de l’esprit révolté, on verra
Nietzsche
, cent ans plus tard, renouveler ce défi mortel. Mais quoi ? Faut-il a
181
itue un ordre neuf par le décret de sa rigueur. ⁂
Nietzsche
s’est dressé face au siècle. Et l’adversaire qu’il s’est choisi, c’es
182
’on ne l’a fait jusqu’à lui. Polémiste perpétuel,
Nietzsche
se trouve entièrement déterminé par le bon et le juste — contre eux.
183
ndeur. Or Dieu se tait. Il ne relève pas le défi.
Nietzsche
attend dans la nuit désertique des hauteurs. Une aube vient. C’est en
184
haque idée, de chaque croyance, de chaque valeur,
Nietzsche
a voulu violer le secret ; et leur défaite rapide les rend toutes mép
185
intellectuel. Comme Don Juan l’image de la Mère,
Nietzsche
poursuit l’image obscure, et à lui-même infiniment secrète, d’une Vér
186
isse d’une puissance anéantie par son succès, que
Nietzsche
a rencontré soudain la fascinante idée du Retour éternel. Devant le r
187
qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement ! Ainsi
Nietzsche
devient le Tristan d’un Destin qu’il ne peut posséder que par l’amour
188
S’il gagne, c’est en violant la vérité des êtres.
Nietzsche
pose des valeurs qui détruisent les règles anciennes, mais qui ne val
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ndamnés, ou bien nous recevrons notre grâce. Mais
Nietzsche
et Don Juan doutent de leur grâce. Les voici donc contraints de gagne
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nent vénéneux comme les vérités mortes dont parle
Nietzsche
. 3.Actualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul besoin d’a
191
e à « expliquer » Dostoïevski par le haut mal, et
Nietzsche
par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit, qui se « ramèn
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hopenhauer sur Wagner. Quoi qu’en aient pu penser
Nietzsche
, et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement s
193
vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait
Nietzsche
. Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
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les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle
Nietzsche
. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consid
195
l le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un
Nietzsche
injustement reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè,
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nent vénéneux comme les vérités mortes dont parle
Nietzsche
. 3.Actualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul besoin d’a
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e à « expliquer » Dostoïevski par le haut mal, et
Nietzsche
par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit, qui se « ramèn
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de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’amor fati de
Nietzsche
.) Quand Béroul limitait à trois ans l’action du philtre, et quand Tho
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hopenhauer sur Wagner. Quoi qu’en aient pu penser
Nietzsche
, et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement s
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vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait
Nietzsche
. Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
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les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle
Nietzsche
. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consid
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l le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un
Nietzsche
injustement reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè,
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nent vénéneux comme les vérités mortes dont parle
Nietzsche
. 3.Actualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul besoin d’a
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e à « expliquer » Dostoïevski par le haut mal, et
Nietzsche
par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit, qui se « ramèn
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de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’amor fati de
Nietzsche
.) Quand Béroul limitait à trois ans l’action du philtre, et quand Tho
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hopenhauer sur Wagner. Quoi qu’en aient pu penser
Nietzsche
, et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement s
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vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait
Nietzsche
. Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
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les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle
Nietzsche
. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consid
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l le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un
Nietzsche
injustement reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè,
210
s du xixe siècle ! Il n’y eut que Kierkegaard et
Nietzsche
pour protester du fond de leur solitude. Kierkegaard qui osa écrire c
211
istianisme dans un monde où règne la presse. » Et
Nietzsche
, de son côté, dénonçait la manie d’organiser et de centraliser en écr
212
ataille. Entre l’esprit de lourdeur, comme disait
Nietzsche
, et les forces de création, la lutte sera toujours ouverte, tant qu’i
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siècle, Coppet, Bâle au temps de Burckhardt et de
Nietzsche
… Mais le centre vaudois s’est distingué par sa méfiance à l’égard des
214
tre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un
Nietzsche
? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises, et leur vision
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un champ illimité aux dictatures collectivistes.
Nietzsche
ricane que le monde moderne est en train d’adopter « une morale de co
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tre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un
Nietzsche
? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises, et leur vision
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un champ illimité aux dictatures collectivistes.
Nietzsche
ricane que le monde moderne est en train d’adopter « une morale de co
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s du xixe siècle ! Il n’y eut que Kierkegaard et
Nietzsche
pour protester du fond de leur solitude15. Kierkegaard qui osa écrire
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istianisme dans un monde où règne la presse. » Et
Nietzsche
, de son côté, dénonçait la manie d’organiser et de centraliser en écr
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ataille. Entre l’esprit de lourdeur, comme disait
Nietzsche
, et les forces de création, la lutte sera toujours ouverte, tant qu’i
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: Jacob Burckhardt, Overbeck, Bachofen, le jeune
Nietzsche
, ami de Wagner… Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse, une ass
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noblement) à la tête. Car ainsi que le remarquait
Nietzsche
: « Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes — la compr
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ire, où l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir.
Nietzsche
a bien vu que la philosophie de ce monde-là ne pouvait être que le ni
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noblement) à la tête. Car ainsi que le remarquait
Nietzsche
: « Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes — la compr
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ire, où l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir.
Nietzsche
a bien vu que la philosophie de ce monde-là ne pouvait être que le ni
226
ie le terme italien célébré par Burckhardt et par
Nietzsche
à propos des héros de la Renaissance. On pourrait le traduire à peu p
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noblement) à la tête. Car ainsi que le remarquait
Nietzsche
: « Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes — la compr
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ire, où l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir.
Nietzsche
a bien vu que la philosophie de ce monde-là ne pouvait être que le ni
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ie le terme italien célébré par Burckhardt et par
Nietzsche
à propos des héros de la Renaissance. On pourrait le traduire à peu p
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rétienne, plus tragique que l’époque romantique —
Nietzsche
plus chrétien que son idée du christianisme. Plus goethéenne aussi. M
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vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Kierkegaard à
Nietzsche
, à Dostoïevski, à Pascal. Lui-même ne s’est jamais comparé qu’aux gra
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ns. Ce qui est sûr, c’est qu’à la différence d’un
Nietzsche
même, personne ne parviendra jamais à « utiliser » Kierkegaard pour d
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irrémédiable. Tous les autres, sauf Empédocle et
Nietzsche
, ont refusé de signer de leur sang le pacte qui lie le penseur à Méph
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enfin parler avec ce sérieux infini dont le seul
Nietzsche
, dans notre ère, paraît avoir gardé le sens. Encore, le philosophe du
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e et comme un jugement de l’homme ; ainsi Pascal,
Nietzsche
, Dostoïevski. On pourrait en citer quelques autres. Qu’ont-ils donc d
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éfèrent « mourir imperceptiblement » comme disait
Nietzsche
, et c’est là ce qu’ils appellent leur train-train journalier. La fame
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ou Moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme
Nietzsche
a proclamé qu’il l’avait fait. L. — Comment le temps tuerait-il l’éte
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peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait…
Nietzsche
l’a bien vu : ce n’est que le « Dieu moral » qui est passible de réfu
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rsaires du christianisme dans les temps modernes,
Nietzsche
, aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à terme, à ce
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er et Paul posent ensemble à notre foi. C’est que
Nietzsche
a poussé comme Luther jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’au
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cale de la vie. Au « tu dois » prononcé par Dieu,
Nietzsche
oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis à l’existence de Dieu
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eraine, demeure entière. La différence, c’est que
Nietzsche
nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que Luther adore une Pro
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rs les plus violemment libres du xixe siècle, un
Nietzsche
, un Kierkegaard, un Baudelaire1, ont été les plus violemment engagés
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ius, le premier classique allemand. Bien plus que
Nietzsche
, type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu, en véritable sentime
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ble. — Cruauté franche est signe de santé, dirait
Nietzsche
. Ebo, l’aîné des fils, 19 ans, joue de l’accordéon dans sa chambre
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on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «
Nietzsche
» à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
247
e volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard et
Nietzsche
. Le premier était riche et dépensait sans compter29. Le second était