1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
1 agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait pour Nietzsche  : que c’est de la littérature. Alors, quelque paysan du Danube surven
2 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
2 avec beaucoup d’adresse et de charme : Wagner et Nietzsche lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux nuances assez
3 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
3 on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «  Nietzsche  » à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
4 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
4 onsolables, ô sans cœur, ô pervers, ô disciple de Nietzsche  ! » — Sous le poids de cette accusation, comment ne point céder : il
5 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
5 es autres » comme dit M. Gabriel Marcel, présente Nietzsche en Nouveau Messie, comme dit Annie Besant. Et c’est charmant, disent
6 ndé mieux que de reconnaître, etc.) Actuellement, Nietzsche est encore très mal compris. 6. Il s’agit ici de la critique d’un ce
7 ançaise, il vous reste à choisir entre le sort de Nietzsche et celui de Schiller. Romancer la vie de ces excessifs est assez bien
8 Le Français qui n’est ni chrétien ni disciple de Nietzsche , demandera pourquoi il faut faire la révolution morale. Voilà notre a
9 gnore que la grâce seule permet de vouloir… C’est Nietzsche , et quelque chose par-dessus, tout de même… Mais ceci, comme dit Kipl
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
10 rateur de Schelling et de Hegel, le précurseur de Nietzsche , l’un des plus admirables et des plus mystérieux génies poétiques de
11 C’est qu’elle est de demain plutôt, — tout comme Nietzsche qui en fut obsédé. Empédocle est de ces mythes tels qu’il n’est peut-
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
12 p d’esprits en quête d’absolus, le maître que fut Nietzsche pour leurs aînés. Il n’est pas sûr que les « religions » y gagnent, m
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
13 sonances vraiment altières, celle-là : la voix de Nietzsche . ⁂ Ici, nous changeons de monde. À vrai dire, nous quittons la littér
14 a conquises, physiquement aussi. Toute l’œuvre de Nietzsche est pleine de repères alpestres. « Comme ces vues précises, aiguës, e
15 nes au très bel essai que Robert de Traz intitula Nietzsche et les hauteurs 23, et qui, posé en face du tableau franco-anglais, f
16 ne à la joie… C’est un thème très « protestant ». Nietzsche l’a développé avec une ampleur inégalable : il y trouvait tous les sy
17 r la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la pensée. Ne pourrait-il pas informer d’autre
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
18 it bientôt en révolte, en insolence, en démence : Nietzsche . Ainsi l’atmosphère moraliste a tué les germes de l’imagination créat
10 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
19 ritable honneur de la langue française. Ainsi, un Nietzsche , qui le premier substitua délibérément la notion de style à celle de
20 Philosophie en miettes. » 2. Contemporaines d’un Nietzsche , d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Sorel ! Mais l’histoire est faite de
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
21 hrétienne, plus tragique que l’époque romantique ( Nietzsche plus chrétien que son idée du christianisme). Plus goethéenne aussi.
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
22 notions « correctes » que de notions dynamiques. Nietzsche réclamait une « philosophie à coups de marteau ». Ce peut être le mar
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
23 eu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche , c’est le Grand Midi ; et sa vertu : dépassement. Jouhandeau à son to
24 e but de ce débat, celui de Kierkegaard, celui de Nietzsche , celui présentement de Jouhandeau, c’est de transcender la morale et
14 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
25 ius, le premier classique allemand. Bien plus que Nietzsche , type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu, en véritable sentime
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
26 on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «  Nietzsche  » à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
27 ius, le premier classique allemand. Bien plus que Nietzsche , type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu, en véritable sentime
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
28 se : « Cruauté franche est signe de santé, dirait Nietzsche  ». Nous signalons l’écart, probablement une volonté de l’auteur pour
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
29 on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «  Nietzsche  » à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
19 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
30 ètes, chroniqueurs, musicographes, Notker, Dante, Nietzsche —, une pétulance idéologique qui s’exprime en notes, digressions et p
20 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
31 là un homme, une puissance. Le défi de Marx et de Nietzsche était relevé. Le tirage du Römerbrief alla au vingtième mille. Barth,
21 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
32 ologie morbide et primitive, sur les nomades, sur Nietzsche ou Diderot, sur des questions de droit, sur le régime du travail. Tou
22 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
33 sens moderne, et le contraire d’un esthète. Comme Nietzsche , avec lequel il a pas mal de traits communs, Kierkegaard nous laisse
23 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
34 tudie dans ce petit livre, c’est le phénomène que Nietzsche a baptisé ressentiment. Pour Nietzsche, on s’en souvient46, l’amour c
35 nomène que Nietzsche a baptisé ressentiment. Pour Nietzsche , on s’en souvient46, l’amour chrétien n’est que « la fine fleur du re
36 rancunière de l’esclave opprimé, a trouvé, selon Nietzsche , son expression détournée dans l’affirmation paradoxale que les premi
37 e à grosses gouttes ». Il est facile de dire que Nietzsche exagère ; plus difficile de contester la cruelle pénétration dont tém
38 este à voir si les causes en sont bien celles que Nietzsche allègue. Pour Scheler, les reproches de Nietzsche s’adressent en véri
39 Nietzsche allègue. Pour Scheler, les reproches de Nietzsche s’adressent en vérité à l’humanitarisme, et nullement à l’Évangile. L
40 t à l’Évangile. Le « christianisme » qu’attaquait Nietzsche , c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Scheler le démontre avec ma
41 ous revendiquons les fausses valeurs décrites par Nietzsche . Nous ne voulons plus l’acte d’amour personnel — qui est une valeur h
42 nt à la « morale des commerçants » — comme disait Nietzsche — qui domine notre société. 43. On trouvera dans les excellents art
24 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
43 serait d’être relus. Nous aimons cette maxime de Nietzsche  : « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’
25 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
44 vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Kierkegaard à Nietzsche , à Dostoïevski, à Pascal. Lui-même ne s’est jamais comparé qu’aux gra
26 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
45 e et comme un jugement de l’homme ; ainsi Pascal, Nietzsche , Dostoïevski. On pourrait en citer quelques autres. Qu’ont-ils donc d
46 fèrent « mourir imperceptiblement », comme disait Nietzsche , et c’est là ce qu’ils appellent leur petit train-train journalier. L
27 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
47 t une formule nietzschéenne, et qui signifie chez Nietzsche à peu près le contraire de ce que cette femme veut expliquer à Giono.
28 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
48 Elle les a, beaucoup plus simplement, supprimées. Nietzsche , déjà, ne scandalise plus, fait figure de Don Quichotte littérateur.
29 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
49 Elle les a, beaucoup plus simplement, supprimées. Nietzsche , déjà, ne scandalise plus, fait figure de Don Quichotte littérateur.
30 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
50 rs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsche , un Kierkegaard, un Baudelaire82, ont été les plus violemment engagés
31 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
51 doctrinale, gardienne du statut de la personne ». Nietzsche , me semble-t-il, avait prévu et précisé l’action proprement culturell
52 . » Mais il nous faut arrêter là cette citation : Nietzsche , en effet, exprime tôt après deux revendications, dont l’une est ridi
53 par excellence d’une société ouverte. L’erreur de Nietzsche est manifeste : il a conçu sa nouvelle culture hors du cadre communau
54 u, Paris, n° 9, p. vii. 24. Œuvres posthumes de Nietzsche , p. 172. l. « Quatre indications pour une culture personnaliste », L
32 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
55 Notes en marge de Nietzsche  (mars 1935)v Il vient de paraître au Mercure de France un volumine
56 phorismes et notes tirés des papiers posthumes de Nietzsche . On ne saurait surestimer l’importance de ces écrits demeurés longtem
57 e d’une œuvre dont les volumes parus du vivant de Nietzsche ne seraient guère que le commentaire. Je ne sais ce qu’il faut penser
58 souvent beaucoup plus directe que celle qu’adopta Nietzsche dans les écrits qu’il fit paraître. On ne saurait trop recommander la
59 s Kierkegaard, en effet, qui, cinquante ans avant Nietzsche , partait en guerre contre la philosophie de l’Évolution selon Hegel,
60 ! — « à la disposition » du moindre d’entre nous. Nietzsche croit faire un reproche terrible au christianisme en le traitant d’ag
61 st admirable ici, c’est la lucidité avec laquelle Nietzsche décèle l’idolâtrie de notre temps, même s’il y participe pour son com
62 ’a pas la mâchoire solide. (Mais je vois bien que Nietzsche voulait dire autre chose…). Même pour l’homme le plus pieux, le déje
63 t dans sa nostalgie d’un christianisme vrai. Mais Nietzsche  ? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt, dernier défi, secrè
64 ns, cette sentence est grossière, voire naïve, si Nietzsche entendait parler de la foi. La foi, qui donne à l’homme la vision réa
65 avec puissance cette vérité fondamentale. Mais si Nietzsche croit autre chose, s’il croit que la nature est bonne, pourquoi crie-
66 e ! Quelle que soit la justesse des critiques de Nietzsche — et jusque dans leur injustice, car il y a une manière « injuste » d
67 ocure la critique nietzschéenne, je trouve ceci : Nietzsche parle sans autorité. Il a tendance à confondre l’autorité et la viole
68 parle avec autorité, tandis que les critiques de Nietzsche feront toujours l’effet de criailleries. L’intensité de la vie prise
69 itale » ? — « Pensée insupportable aux hommes » ? Nietzsche écrivait ceci en 1880. Cinquante-cinq ans plus tard, je serais tenté
70 étonné de voir un esprit de la trempe de celui de Nietzsche se livrer à d’aussi grossières confusions (pauvreté en esprit, ou esp
71 i régna sur le siècle dernier, et dont l’œuvre de Nietzsche a subi trop souvent les atteintes. Dans ce même livre, quatre pages p
72 re pages plus bas, j’en trouve un autre exemple : Nietzsche croit découvrir que la notion chrétienne du Dieu paternel dérive de l
73 historique ».   Parmi toutes les criailleries de Nietzsche , certaines prennent un accent prophétique : « Des hommes de commandem
74 é. Il est bien significatif que les fragments de Nietzsche sur la religion se terminent par cet aphorisme d’une éblouissante vér
75 omme de 40 ans (Grasset). v. « Notes en marge de Nietzsche  », Foi et Vie, Paris, n° 68, mars 1935, p. 250-256.
33 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
76 us illustres physionomistes des idées ? Goethe et Nietzsche , ces deux lointains et quelque peu méfiants admirateurs de la forme e
77 enheureux ! » Mais les pauvres yeux douloureux de Nietzsche , non moins que ceux de Goethe, surent voir en toutes choses « le char
34 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
78 Contre Nietzsche (avril-mai 1935)g Ce qui ne résiste pas n’existe pas ; mais toute
79 donne au sérieux toute sa force. Fr. H. Jacobi Nietzsche restera la meilleure description de l’anarchie spirituelle du xixe s
80 ions qui la condamnent. La forme aphoristique que Nietzsche cultiva de plus en plus exclusivement avant sa chute, trahit assez ex
81 me du siècle présent. Mais les contradictions de Nietzsche ne renvoient justement qu’à cette forme du monde qui provoquait sans
82 ns répit son dégoût. L’absence de dogmatique chez Nietzsche est le sinistre négatif du dogmatisme mort de ses contemporains. Il a
83 rit à ce qui seul peut transformer le monde. Mais Nietzsche n’a pas voulu distinguer et saisir le sens dernier de cette transform
84 la réponse du Christ aux sadducéens, Luc 20/33.) Nietzsche , opposant l’antithèse à la thèse par haine de ce qui est, non par amo
85 en compté, — reste la seule angoisse. Etc., etc.) Nietzsche a horreur de toute dogmatique13 : il est par là le type le plus parfa
86 et une action vraie, et transforme le monde. Mais Nietzsche a beau se colleter avec son temps, il a beau, par dépit de l’impuissa
87 ations rageusement neutralisées, il nous reste de Nietzsche sa rage, son style souverain de pensée. Qu’il ne reste d’une œuvre qu
88 ées de pensée ? ⁂ Je ne cherche pas à être juste. Nietzsche non plus. Qu’importe le nom qu’un observateur « impartial » voudra do
89 orter aux facteurs irrationnels de la vie », etc. Nietzsche l’a chanté, mais comme un bien perdu. g. « Contre Nietzsche », Prése
90 ’a chanté, mais comme un bien perdu. g. « Contre Nietzsche  », Présence, Lausanne et Genève, n° 3, avril-mai 1935, p. 1-4.
35 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
91 rs à mépriser les seuls philosophes de ce temps —  Nietzsche en est le fameux exemple — sous prétexte qu’ils ne répondent pas au s
92 ses rencontres, ses courtes habitudes (louées par Nietzsche ), ses brusques changements de décor suivis de guerre d’usure contre l
36 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
93 Autour de Nietzsche  : petite note sur l’injustice (novembre 1935)h Plus une personne e
94 ebeller. Beaucoup de chrétiens devraient envier à Nietzsche cette loyauté désespérée, qui se croient trop vite au-delà. « Et moi-
95 peut que mon « injustice » déclarée, vis-à-vis de Nietzsche , rende justice à ce que Nietzsche a refusé d’être ; et que, dans ce q
96 e, vis-à-vis de Nietzsche, rende justice à ce que Nietzsche a refusé d’être ; et que, dans ce qu’il a refusé d’être, réside juste
97 stes !) Cela dit, l’imprudence de mon article sur Nietzsche demeure visible, au point qu’on la croirait préméditée. Je m’en conso
98 de nos choix. Et qu’ainsi, c’est toujours « notre Nietzsche  » que nous jugeons ou que nous défendons — ou les deux à la fois — bo
99 ne phrase proprement stupéfiante… h. « Autour de Nietzsche  : petite note sur l’injustice », Présence, Lausanne et Genève, n° 9,
37 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
100 lzac, Stendhal, Baudelaire, Rimbaud, Dostoïevski, Nietzsche , Rilke, Hamsun. Quant à Victor Hugo et à Tolstoï, qui paraissent cont
38 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
101 mparée qu’à celle de Pascal, de Dostoïevski et de Nietzsche . Aujourd’hui Kierkegaard est cité par tout le monde. On m’assure qu’i
39 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
102 ment stakhanoviste. 59. Le conflit de Marx et de Nietzsche chez plusieurs jeunes hommes d’aujourd’hui. 60. Dans le volume dont
40 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
103 re et de mouvoir effectivement les hommes. Cas de Nietzsche , des surréalistes, etc. Ce sont des êtres isolés, qui crient très for
41 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
104 re et de mouvoir effectivement les hommes. Cas de Nietzsche , des surréalistes, etc. Ce sont des êtres isolés, qui crient très for
42 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
105 Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietzsche … Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce siècle, quelle es
106 ément malade, ce fut l’angoisse. De Kierkegaard à Nietzsche , toutes ces angoisses individuelles ont porté témoignage en faveur de
43 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
107 ment stakhanoviste. 45. Le conflit de Marx et de Nietzsche dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hui.
44 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
108 n’a-t-on pas dit sur cette vieille Histoire ! De Nietzsche au dernier nietzschéen, sans oublier les pamphlets de Péguy : elle ne
109 nes les plus imprévus. Nous y viendrons. Écoutons Nietzsche , qui ricane sa sagesse : « Ne pas périr imperceptiblement ! » Je l’ai
110 om de je ne sais quelle arithmétique, d’un autre, Nietzsche au nom du petit Liré, d’un troisième Rimbaud, parce qu’il a renoncé t
111 grandes questions gisent dans la rue », écrivait Nietzsche  ; dans la rue, et non pas dans leurs livres ! Et voilà bien l’usage «
112 r que plusieurs générations — contemporaines d’un Nietzsche , d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa
113 e raison pour que ce soit un mensonge », écrivait Nietzsche dans Aurore. 57. Je ne vise ici que l’érudit à prétention critique,
45 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
114 maîtresse, et non que tu t’es échappé d’un joug. Nietzsche . De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de
115 nne. Nous retrouvons ici le conflit de Marx et de Nietzsche . Mais derrière eux et avant eux, deux noms : Hegel et Kierkegaard dom
116 tuelle, il s’agit de la force d’un Pascal ou d’un Nietzsche , mais aussi de la force qui commande aux soldats. Que cette force dis
117 , antihumaine et spiritualiste — celle qu’attaque Nietzsche dans Généalogie de la Morale — étant plutôt conforme à l’ordre religi
118 sespérer l’espèce d’homme qui se hâte », écrivait Nietzsche . Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer
119 ris à nous méfier des maîtres. Je viens de nommer Nietzsche , — Nietzsche qui, le premier, substitua délibérément la notion de sty
120 fier des maîtres. Je viens de nommer Nietzsche, —  Nietzsche qui, le premier, substitua délibérément la notion de style à celle de
46 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
121 re et de mouvoir effectivement les hommes. Cas de Nietzsche , des surréalistes, etc. Ce sont des êtres isolés, qui crient très for
47 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
122 Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietzsche … Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce siècle, quelle es
123 ément malade, ce fut l’angoisse. De Kierkegaard à Nietzsche , toutes ces angoisses individuelles ont porté témoignage en faveur de
48 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
124 ment stakhanoviste. 46. Le conflit de Marx et de Nietzsche dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hui.
49 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
125 n’a-t-on pas dit sur cette vieille Histoire ! De Nietzsche au dernier nietzschéen, sans oublier les pamphlets de Péguy : elle ne
126 nes les plus imprévus. Nous y viendrons. Écoutons Nietzsche , qui ricane sa sagesse : « Ne pas périr imperceptiblement ! » C’est p
127 om de je ne sais quelle arithmétique, d’un autre, Nietzsche au nom du petit Liré, d’un troisième Rimbaud, parce qu’il a renoncé t
128 es grandes questions sont dans la rue », écrivait Nietzsche  ; dans la rue, et non pas dans leurs livres ! Et voilà bien l’usage «
129 r que plusieurs générations — contemporaines d’un Nietzsche , d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa
130 e raison pour que ce soit un mensonge », écrivait Nietzsche dans Aurore. 59. Je ne vise ici que l’érudit à prétention critique,
50 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
131 maîtresse, et non que tu t’es échappé d’un joug. Nietzsche . De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de
132 retrouvons ici le conflit entre les marxistes et Nietzsche . Mais derrière eux et avant eux, deux noms : Hegel et Kierkegaard dom
133 tuelle, il s’agit de la force d’un Pascal ou d’un Nietzsche , mais aussi de la force qui commande aux soldats. Que cette force dis
134 , antihumaine et spiritualiste — celle qu’attaque Nietzsche dans Généalogie de la Morale — étant plutôt conforme à l’ordre religi
135 sespérer l’espèce d’homme qui se hâte », écrivait Nietzsche . Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer
136 ris à nous méfier des maîtres. Je viens de nommer Nietzsche , — Nietzsche qui, le premier, substitua délibérément la notion de sty
137 fier des maîtres. Je viens de nommer Nietzsche, —  Nietzsche qui, le premier, substitua délibérément la notion de style à celle de
51 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
138 tacle où Jaurès, Mussolini, Lénine, d’Annunzio et Nietzsche viennent faire de petits sketches non dénués d’à-propos, album de car
52 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
139 t l’Adolphe de Constant, ce serait bien court… Et Nietzsche  ? Qui voudrait de ce Zarathoustra dont on vendit, lorsqu’il parut, 15
53 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
140 ndes questions gisent dans la rue », comme disait Nietzsche . Nous disons « existence » (dure, naïve et banale) quand il parle d’é
141 t de celle de Georges Sorel ? Et même de celle de Nietzsche , sans qui Gide et tant d’autres nous demeurent inexplicables ? Ceci
54 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
142 ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme Nietzsche a proclamé qu’il avait fait. L. — Mais l’homme est « chair », et cet
143 rsaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche , aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à terme, à ce
144 dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de Die
145 eraine, demeure entière. La différence, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que nous adorons une Pro
55 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
146 Retour de Nietzsche (mai 1937)af Après la vague kierkegaardienne, qui marque un léger
147 ’est une facilité que les professeurs cultivent : Nietzsche précurseur du national-socialisme, ou « à quoi mène le mépris des val
148 curseur de Hitler !) Mais on oublie peut-être que Nietzsche a condamné l’antisémitisme, raillé le nationalisme, dénoncé le social
149 ernier numéro d’Acéphale, intitulé « Réparation à Nietzsche  ». « Acéphale » est le signe de l’antiétatisme radical, c’est-à-dire
150 ation. Sur ce point, qui est central, l’accord de Nietzsche et de ses disciples avec le personnalisme paraît beaucoup plus facile
151 antichrétienne — qui, assimilant selon un mot de Nietzsche « Dieu » à « la plus parfaite organisation de l’Univers », postule la
152 athée. Mais si l’on veut parler, comme le faisait Nietzsche , de Dieu l’Éternel, première personne de la Trinité, je ne vois plus,
153 arallèlement à de nombreuses études de revues sur Nietzsche  : le Zarathoustra et la Volonté de Puissance 67. Beaucoup mieux tradu
154 on, qui est le véritable message « religieux » de Nietzsche . Les notes et aphorismes traduits pour la première fois à la suite du
155 onstitue la tension la plus féconde de l’œuvre de Nietzsche , on n’a rien écrit de meilleur que le livre de Karl Löwith : Nietzsch
156 ederkunft des Gleichen (Berlin, 1935, Die Runde). Nietzsche tente de surmonter le nihilisme européen (résultant de la « mort de D
157 mard. 68. Au Mercure de France. af. « Retour de Nietzsche  », Esprit, Paris, n° 56, mai 1937, p. 313-315.
56 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
158 iolence apparues dans notre époque sont celles de Nietzsche et de Georges Sorel : elles s’accordent au plus mal avec le style de
159 violence n’exclut nullement la délicatesse (voir Nietzsche ), ni la subtilité des moyens, ni la sérénité du ton. Bien au contrair
160 ù le recours constant des nationaux-socialistes à Nietzsche , abus flagrant (que toute la pensée du poète-philosophe dénonce). Là
57 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
161 n simultanée de ses deux termes. Et l’on sait que Nietzsche lui-même aboutit à un paradoxe tout semblable à celui de Luther : la
162 comme telle. Mais cette nécessité s’appelle pour Nietzsche le fatum, la fatalité sans visage du Retour éternel de toutes choses.
58 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
163 e volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard et Nietzsche . Le premier était riche et dépensait sans compter1. Le second était s
59 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
164 tre à Bâle : Jacob Burckhardt, Overbeck, le jeune Nietzsche . Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse, une assez belle cultur
60 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
165 a nature ». Voyez chez Goethe, chez Tolstoï, chez Nietzsche  : dans la mesure où elle est un élément de transcendance, la nature d
61 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
166 rent des « hommes debout », des hommes en marche. Nietzsche au-dessus de Gênes et sur les bords des lacs de l’Engadine, Kierkegaa
167 il faut encore que je pense. Sum, ergo cogito… » ( Nietzsche , Le Gai Savoir, Pensée pour la nouvelle année.) 3 novembre 1934
62 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
168 ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme Nietzsche a proclamé qu’il avait fait. L. — Comment le temps tuerait-il l’Éter
169 rsaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche , aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à terme, à ce
170 dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de Die
171 eraine, demeure entière. La différence, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que nous adorons une Pro
63 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
172 droit. » Où trouve-t-on cela ? Dans les livres de Nietzsche . Mais non pas encore dans l’Histoire ? Si ce n’est pas une utopie de
64 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
173 irrémédiable. Tous les autres, sauf Empédocle et Nietzsche , ont refusé de signer de leur sang le pacte qui lie le penseur à Méph
174 . Ce qui est certain, c’est qu’à la différence de Nietzsche , personne ne parviendra jamais à « utiliser » Kierkegaard pour des fi
65 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
175 e de volumes l’espace de dix ans : Kierkegaard et Nietzsche . Le premier était riche et dépensait sans compter85. Le second était
66 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
176 rs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsche , un Kierkegaard, un Baudelaire78, ont été les plus violemment engagés
67 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
177 vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait Nietzsche . Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
178 les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle Nietzsche . Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consi
179 e poison de l’ascèse idéaliste — et tout ce qu’un Nietzsche absurdement reproche à l’Évangile. C’est Éros, et non pas Agapè, qui
68 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
180 stinct. Aux sommets de l’esprit révolté, on verra Nietzsche , cent ans plus tard, renouveler ce défi mortel. Mais quoi ? Faut-il a
181 itue un ordre neuf par le décret de sa rigueur. ⁂ Nietzsche s’est dressé face au siècle. Et l’adversaire qu’il s’est choisi, c’es
182 ’on ne l’a fait jusqu’à lui. Polémiste perpétuel, Nietzsche se trouve entièrement déterminé par le bon et le juste — contre eux.
183 ndeur. Or Dieu se tait. Il ne relève pas le défi. Nietzsche attend dans la nuit désertique des hauteurs. Une aube vient. C’est en
184 haque idée, de chaque croyance, de chaque valeur, Nietzsche a voulu violer le secret ; et leur défaite rapide les rend toutes mép
185 intellectuel. Comme Don Juan l’image de la Mère, Nietzsche poursuit l’image obscure, et à lui-même infiniment secrète, d’une Vér
186 isse d’une puissance anéantie par son succès, que Nietzsche a rencontré soudain la fascinante idée du Retour éternel. Devant le r
187 qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement ! Ainsi Nietzsche devient le Tristan d’un Destin qu’il ne peut posséder que par l’amour
188 S’il gagne, c’est en violant la vérité des êtres. Nietzsche pose des valeurs qui détruisent les règles anciennes, mais qui ne val
189 ndamnés, ou bien nous recevrons notre grâce. Mais Nietzsche et Don Juan doutent de leur grâce. Les voici donc contraints de gagne
69 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
190 nent vénéneux comme les vérités mortes dont parle Nietzsche . 3.Actualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul besoin d’a
70 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
191 e à « expliquer » Dostoïevski par le haut mal, et Nietzsche par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit, qui se « ramèn
71 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
192 hopenhauer sur Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche , et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement s
72 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
193 vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait Nietzsche . Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
194 les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle Nietzsche . Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consid
195 l le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè,
73 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
196 nent vénéneux comme les vérités mortes dont parle Nietzsche . 3.Actualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul besoin d’a
74 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
197 e à « expliquer » Dostoïevski par le haut mal, et Nietzsche par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit, qui se « ramèn
198 de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’amor fati de Nietzsche .) Quand Béroul limitait à trois ans l’action du philtre, et quand Tho
75 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
199 hopenhauer sur Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche , et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement s
76 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
200 vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait Nietzsche . Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
201 les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle Nietzsche . Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consid
202 l le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè,
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
203 nent vénéneux comme les vérités mortes dont parle Nietzsche . 3.Actualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul besoin d’a
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
204 e à « expliquer » Dostoïevski par le haut mal, et Nietzsche par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’esprit, qui se « ramèn
205 de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’amor fati de Nietzsche .) Quand Béroul limitait à trois ans l’action du philtre, et quand Tho
79 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
206 hopenhauer sur Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche , et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement s
80 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
207 vres ou des enfants : aut liberi aut libri disait Nietzsche . Et Kierkegaard a raison plus qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la
208 les vérités « cruelles » de l’esprit, dont parle Nietzsche . Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je consid
209 l le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au christianisme. C’est Éros, et non pas Agapè,
81 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
210 s du xixe siècle ! Il n’y eut que Kierkegaard et Nietzsche pour protester du fond de leur solitude. Kierkegaard qui osa écrire c
211 istianisme dans un monde où règne la presse. » Et Nietzsche , de son côté, dénonçait la manie d’organiser et de centraliser en écr
212 ataille. Entre l’esprit de lourdeur, comme disait Nietzsche , et les forces de création, la lutte sera toujours ouverte, tant qu’i
82 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Hommage à C. F. Ramuz (mai 1940)
213 siècle, Coppet, Bâle au temps de Burckhardt et de Nietzsche … Mais le centre vaudois s’est distingué par sa méfiance à l’égard des
83 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
214 tre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un Nietzsche  ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises, et leur vision
215 un champ illimité aux dictatures collectivistes. Nietzsche ricane que le monde moderne est en train d’adopter « une morale de co
84 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
216 tre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un Nietzsche  ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises, et leur vision
217 un champ illimité aux dictatures collectivistes. Nietzsche ricane que le monde moderne est en train d’adopter « une morale de co
85 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
218 s du xixe siècle ! Il n’y eut que Kierkegaard et Nietzsche pour protester du fond de leur solitude15. Kierkegaard qui osa écrire
219 istianisme dans un monde où règne la presse. » Et Nietzsche , de son côté, dénonçait la manie d’organiser et de centraliser en écr
220 ataille. Entre l’esprit de lourdeur, comme disait Nietzsche , et les forces de création, la lutte sera toujours ouverte, tant qu’i
86 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
221  : Jacob Burckhardt, Overbeck, Bachofen, le jeune Nietzsche , ami de Wagner… Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse, une ass
87 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
222 noblement) à la tête. Car ainsi que le remarquait Nietzsche  : « Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes — la compr
88 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
223 ire, où l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir. Nietzsche a bien vu que la philosophie de ce monde-là ne pouvait être que le ni
89 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
224 noblement) à la tête. Car ainsi que le remarquait Nietzsche  : « Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes — la compr
90 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
225 ire, où l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir. Nietzsche a bien vu que la philosophie de ce monde-là ne pouvait être que le ni
226 ie le terme italien célébré par Burckhardt et par Nietzsche à propos des héros de la Renaissance. On pourrait le traduire à peu p
91 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
227 noblement) à la tête. Car ainsi que le remarquait Nietzsche  : « Ne trouve-t-on pas dans la tête ce qui unit les hommes — la compr
92 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
228 ire, où l’Arbitre tricheur nous affole à plaisir. Nietzsche a bien vu que la philosophie de ce monde-là ne pouvait être que le ni
229 ie le terme italien célébré par Burckhardt et par Nietzsche à propos des héros de la Renaissance. On pourrait le traduire à peu p
93 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
230 rétienne, plus tragique que l’époque romantique —  Nietzsche plus chrétien que son idée du christianisme. Plus goethéenne aussi. M
94 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
231 vocation chrétienne. ⁂ On a comparé Kierkegaard à Nietzsche , à Dostoïevski, à Pascal. Lui-même ne s’est jamais comparé qu’aux gra
232 ns. Ce qui est sûr, c’est qu’à la différence d’un Nietzsche même, personne ne parviendra jamais à « utiliser » Kierkegaard pour d
233 irrémédiable. Tous les autres, sauf Empédocle et Nietzsche , ont refusé de signer de leur sang le pacte qui lie le penseur à Méph
234 enfin parler avec ce sérieux infini dont le seul Nietzsche , dans notre ère, paraît avoir gardé le sens. Encore, le philosophe du
235 e et comme un jugement de l’homme ; ainsi Pascal, Nietzsche , Dostoïevski. On pourrait en citer quelques autres. Qu’ont-ils donc d
236 éfèrent « mourir imperceptiblement » comme disait Nietzsche , et c’est là ce qu’ils appellent leur train-train journalier. La fame
95 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
237 ou Moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme Nietzsche a proclamé qu’il l’avait fait. L. — Comment le temps tuerait-il l’éte
238 peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait… Nietzsche l’a bien vu : ce n’est que le « Dieu moral » qui est passible de réfu
239 rsaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche , aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à terme, à ce
240 er et Paul posent ensemble à notre foi. C’est que Nietzsche a poussé comme Luther jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’au
241 cale de la vie. Au « tu dois » prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis à l’existence de Dieu
242 eraine, demeure entière. La différence, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que Luther adore une Pro
96 1946, Combat, articles (1946–1950). Les intellectuels sont-ils responsables ? (5 juillet 1946)
243 rs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsche , un Kierkegaard, un Baudelaire1, ont été les plus violemment engagés
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
244 ius, le premier classique allemand. Bien plus que Nietzsche , type du déchiré, qui glorifie l’instinct perdu, en véritable sentime
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
245 ble. — Cruauté franche est signe de santé, dirait Nietzsche .   Ebo, l’aîné des fils, 19 ans, joue de l’accordéon dans sa chambre
99 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
246 on ». En cherchant, je trouverais bien aussi un «  Nietzsche  » à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau lente. Sur l’autre r
100 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
247 e volumes en l’espace de dix ans : Kierkegaard et Nietzsche . Le premier était riche et dépensait sans compter29. Le second était