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Puis on chante et ce sont parfois des strophes de
Novalis
, des mélodies de Bach. Après le Notre Père, chacun s’en va, sérieux,
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Puis on chante et ce sont parfois des strophes de
Novalis
, des mélodies de Bach. Après le Notre Père, chacun s’en va, sérieux,
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notre langue13 ? Alors que toute l’Allemagne des
Novalis
, des Schelling et des Schlegel philosophe ardemment autour de cette «
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e nous présente sont inconnus du public français,
Novalis
et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands poètes, des phi
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erine Emmerich, et qui mérite au moins autant que
Novalis
de figurer parmi les grands mystiques modernes. Mais sans doute M. Ch
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lle nous révèle sont inconnus du public français,
Novalis
et Ruysbroeck mis à part ; et beaucoup sont de grands poètes, des phi
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ches d’un Valéry ou d’un Claudel avec celles d’un
Novalis
, par exemple. Ce serait l’occasion de réviser bien des préjugés ancré
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gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait
Novalis
songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
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limation d’Éros. » 98. Comme le croira cependant
Novalis
renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtique
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est celle de Jean-Paul à la mort de ses amis, de
Novalis
perdant Sophie von Kühn ou de Nerval poursuivant l’image d’Aurélia, A
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ie des sublimations — sauf peut-être Jean-Paul et
Novalis
. Ils n’arrivent pas à retrouver dans leur au-delà une Présence qui pa
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que. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un
Novalis
ou d’un Jean-Paul soient à sa source ; ce serait absurde. Mais je dis
13
’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et
Novalis
: « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la Lumi
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seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard
Novalis
, ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime tradui
15
t Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant
Novalis
, que dans l’extase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu
16
rimitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Hölderlin, à
Novalis
. Dans la panique de la Révolution, de la Terreur, des guerres europée
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a sans cesse notre union.148 Journal intime de
Novalis
: Lorsque j’étais sur le tombeau [de sa fiancée] la pensée m’est ven
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ment n’était pas pris pour ce monde… Maximes de
Novalis
: Toutes les passions finissent comme une tragédie, tout ce qui est
19
e de Jean-Paul. Elle se confond avec l’amour chez
Novalis
. Elle fut pour Kleist « le seul accomplissement » possible d’une « pa
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sion de foi de la « religion nouvelle » rêvée par
Novalis
et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Pass
21
ire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et
Novalis
feront toujours figure d’adolescents. Le goût de la mort, chez les Al
22
, disciple de Schelling. 152. Voir le Journal de
Novalis
, et le portrait qu’il donne de sa fiancée perdue, Sophie von Kühn, mo
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gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait
Novalis
songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
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blimation d’Éros. 201. Comme le croira cependant
Novalis
, renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiqu
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’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et
Novalis
: « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la lumi
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seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard
Novalis
, ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime tradui
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t Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant
Novalis
, que dans l’extase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu
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rimitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Hölderlin, à
Novalis
. Dans la panique de la Révolution, de la Terreur, des guerres europée
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a sans cesse notre union166. Journal intime de
Novalis
: Lorsque j’étais sur le tombeau [de sa fiancée] la pensée m’est venu
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ent n’était pas pris pour ce monde… Maximes de
Novalis
: Toutes les passions finissent comme une tragédie, tout ce qui est l
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e de Jean-Paul. Elle se confond avec l’amour chez
Novalis
. Elle fut pour Kleist « le seul accomplissement » possible d’une « pa
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sion de foi de la « religion nouvelle » rêvée par
Novalis
et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Pass
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ire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et
Novalis
feront toujours figure d’adolescents. Le goût de la mort, chez les Al
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, disciple de Schelling. 170. Voir le Journal de
Novalis
, et le portrait qu’il donne de sa fiancée perdue, Sophie von Kühn, mo
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gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait
Novalis
songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
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imation d’Éros ». 219. Comme le croira cependant
Novalis
, renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiqu
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’Éternel féminin nous entraîne », dira Goethe. Et
Novalis
: « La femme est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la lumi
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seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard
Novalis
, ce mystique de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime tradui
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t Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant
Novalis
, que dans l’extase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu
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rimitif — l’on arrive à Jean-Paul, à Hölderlin, à
Novalis
. Dans la panique de la Révolution, de la Terreur, des guerres europée
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a sans cesse notre union.155 Journal intime de
Novalis
: Lorsque j’étais sur le tombeau [de sa fiancée] la pensée m’est ven
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ment n’était pas pris pour ce monde… Maximes de
Novalis
: Toutes les passions finissent comme une tragédie, tout ce qui est
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e de Jean-Paul. Elle se confond avec l’amour chez
Novalis
. Elle fut pour Kleist « le seul accomplissement » possible d’une « pa
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sion de foi de la « religion nouvelle » rêvée par
Novalis
et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Pass
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ire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et
Novalis
feront toujours figure d’adolescents. Le goût de la mort, chez les Al
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, disciple de Schelling. 159. Voir le Journal de
Novalis
, et le portrait qu’il donne de sa fiancée perdue, Sophie von Kühn, mo
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gement n’était pas pris pour ce monde », écrivait
Novalis
songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélit
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e « le but de l’homme » comme le croira cependant
Novalis
, renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiqu
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est celle de Jean-Paul à la mort de ses amis, de
Novalis
perdant Sophie von Kuhn, de Guérin méditant sur la mort de Marie, ou
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ie des sublimations — sauf peut-être Jean-Paul et
Novalis
. Ils n’arrivent pas à retrouver, dans leur au-delà, une présence qui
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que. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un
Novalis
ou d’un Jean Paul soient à sa source, ce serait absurde et injurieux
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Puis on chante et ce sont parfois des strophes de
Novalis
, des mélodies de Bach. Après le Notre Père, chacun s’en va, sérieux,
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plaçais Pascal et Rimbaud mais aussi Hölderlin et
Novalis
à l’ascendant de mon horoscope idéal, le réel étant goethéen non seul
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it oder Europa, selon le titre du fameux essai de
Novalis
. Les masses comme les élites échappent aux Églises. Elles ne croient
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it oder Europa, selon le titre du fameux essai de
Novalis
. Les masses comme les élites échappent aux Églises. Elles ne croient
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engagement n’était pas pris pour cette vie », dit
Novalis
parlant de sa fiancée perdue. Sur la tombe de Tristan et d’Iseut, deu
57
ent être des ingénieurs des mines : Swedenborg et
Novalis
. 36. Le modèle qui servit à Goethe pour écrire la fin du second Faus
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lse : Liber paramirum. 63. — Prognostication. 64.
Novalis
: Poésies et fragments philosophiques. 65. Hölderlin : Poèmes. 66. Ch
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engagement n’était pas pris pour cette vie », dit
Novalis
parlant de sa fiancée perdue. Sur la tombe de Tristan et d’Iseut, deu
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ent être des ingénieurs des mines : Swedenborg et
Novalis
. 74. Le modèle qui servit à Goethe pour écrire la fin du second Faus
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ous un Goethe, créant le personnage de Mignon, un
Novalis
dédiant son œuvre à l’amour de Sophie von Kuhn, morte à 11 ans, un Ed
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é des esprits et des cœurs, telle que l’a décrite
Novalis
: nous savons aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qu
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é des esprits et des cœurs, telle que l’a décrite
Novalis
: nous savons aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qu
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é des esprits et des cœurs, telle que l’a décrite
Novalis
: nous savons aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qu
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aration, parce que « leur engagement — comme dira
Novalis
— n’était pas pris pour cette vie », mais pour l’autre ? S’il est une
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nous un Goethe créant le personnage de Mignon, un
Novalis
dédiant son œuvre à l’amour de Sophie von Kuhn, morte à 11 ans, un Ed
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aration, parce que « leur engagement — comme dira
Novalis
— n’était pas pris pour cette vie », mais pour l’autre ? S’il est une
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28. Les citations sont de saint Jean de la Croix,
Novalis
, et Wagner (dans Tristan). 129. Paul Éluard. 130. Marc, 4, 32.
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aste est total avec les conceptions des Schlegel,
Novalis
et Görres, ses cadets d’une quinzaine d’années — qui bientôt accusero
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anique : un groupe de romantiques catholicisants,
Novalis
, Görres, Baader et Adam Müller ; et un groupe de philosophes aux vues
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7.Synthèses historico-philosophiques (II)
Novalis
(Friedrich von Hardenberg) (1772-1802) avait écrit en 1799 déjà un es
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devenir la nostalgie commune de tous les amis de
Novalis
, penseurs, artistes et poètes, catholiques de naissance ou néophytes
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atholiques de naissance ou néophytes comme le fut
Novalis
lui-même : Schlegel, Schelling, Görres, Baader, Adam Müller, Clemens
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ème des Hymnes à la Nuit — qui a toujours fasciné
Novalis
, n’est pas seulement une vision utopique du passé, jetée à la face du
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istre, il communie dans l’espérance œcuménique de
Novalis
. Dans un écrit qu’il adresse en 1814 aux empereurs de Russie et d’Aut
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e fermer les cycles inaugurés par Herder, Kant et
Novalis
, et c’est pourquoi nous le plaçons ici, quoique son « Système » porte
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e Fichte et l’essai sur l’Europe de Gentz. Ami de
Novalis
dans sa jeunesse et devenu plus tard catholique comme lui, il fut l’u
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unité ». Cette utopie à rebours, qui fut celle de
Novalis
dans La Chrétienté ou l’Europe, est devenue lieu commun pour l’école
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riedrich Heer — si la légende d’un Moyen Âge à la
Novalis
a vécu, si ce passé était fort loin d’être aussi chrétien qu’on l’a d
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l’Europe au christianisme, comme voulut le faire
Novalis
dans son célèbre essai intitulé Die Christenheit oder Europa, c’est f
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l’Europe au christianisme, comme voulut le faire
Novalis
dans son célèbre essai intitulé Die Christenheit oder Europa, c’est f
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t celle d’un Racine, d’un Newton, d’un Kant, d’un
Novalis
, d’un Kierkegaard, qui n’ont vécu que dans leur seule nation, et d’el
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Suisse français, je me suis nourri de Goethe, de
Novalis
, et de Hölderlin que les jeunes Français ne connaissaient pas. On peu
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é des esprits et des cœurs, telle que l’a décrite
Novalis
: nous savons aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qu
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é des esprits et des cœurs, telle que l’a décrite
Novalis
: nous savons aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qu
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celles de Hegel, de Schelling et des Schlegel, de
Novalis
et de Jean-Paul, de Hölderlin et de Humboldt, au moment même où Napol
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par ses écrits. Je lisais les poètes, Hölderlin,
Novalis
, Jean-Paul, Rilke. Surtout, je découvrais et lisais en allemand Kierk
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seau, l’Ellénore, l’Adolphe, la petite fiancée de
Novalis
, la radieuse Adrienne de Gérard de Nerval, l’« Éva qui donc es-tu… »
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comme on doit aimer : dans le désespoir ! À quoi
Novalis
fait écho : Quand on fuit la douleur, c’est qu’on ne veut plus aimer
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Mourir ensemble ! voilà le seul accomplissement.
Novalis
, dans son journal intime : Notre engagement n’était pas pris pour ce
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Drang aux lakistes, de Platen à Baudelaire et de
Novalis
aux symbolistes. Car l’amour passionné, répétons-le, prend sa source
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qui se puisse comparer à Tristan ni à Werther, à
Novalis
, ni aux chefs-d’œuvre des Brontë, de Thomas Hardy, de Tolstoï, voire
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ntisme — mais encore quels exemples y choisit-on,
Novalis
ou Sade ? Rousseau ou Diderot ? Le xviie siècle de Racine ou celui d
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se poursuit jusqu’au xixe siècle romantique des
Novalis
d’abord (Die Christenheit oder Europa) puis des Petöfi et des Mickiew
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se poursuit jusqu’au xixe siècle romantique des
Novalis
d’abord (Die Christenheit oder Europa) puis des Petöfi et des Mickiew