1
s pour les faire accepter ou du moins tolérer par
Paulhan
; le tout dans un concert quelque peu discordant d’exigences, d’exclu
2
bre, il m’écrivait qu’il avait remis son papier à
Paulhan
, et allait m’envoyer « des propositions de lutte commune sur des obje
3
asses. Plus sérieuses, ces lignes que m’adressait
Paulhan
le 9 décembre : Il se dégage des nouvelles lettres que je reçois à p
4
yage qui nous avait conduits à Port-Cros chez les
Paulhan
, je reçus coup sur coup un télégramme m’annonçant la mort de Dandieu
5
aduit), Mauriac, Bernanos, Ramuz, Breton, Fargue,
Paulhan
et Michaux. Cependant que les écrivains allemands réfugiés — Thomas M
6
euvent opposer les protestants ? Gide, Chardonne,
Paulhan
, Thomas Mann, Aldous Huxley, Hamsun, Ramuz, Faulkner, Hemingway, Mala
7
ivains français qui vaut que l’on s’étonne. Voyez
Paulhan
, rien n’est plus jeune que sa manière de provoquer les lieux communs,
8
mais presque seuls : Valéry, Gide, Eliot, Auden,
Paulhan
, Saint-John Perse, Keyserling, C. J. Burckhardt. La France l’ignore e
9
mais presque seuls : Valéry, Gide, Eliot, Auden,
Paulhan
, Saint-John Perse, Keyserling, C. J. Burckhardt. La France l’ignore e
10
e dont il nous paraissait tout à fait évident que
Paulhan
détenait les clefs et les mesures. (Mais c’était justement ce qu’il c
11
errai… Quelques années plus tard, me voici devant
Paulhan
: comme il est grand ! C’est le plus grand écrivain que j’aie jamais
12
Le communiqué de l’AFP annonçant sa mort, décrit
Paulhan
comme « ce petit homme sec et ridé ». Tout le reste à l’avenant. La p
13
oici qui entre dans le petit bureau de la NRF ;
Paulhan
me dit, un peu plus tard, dans un coin : « Il refuse de dîner avec no
14
tzsche, peut-être…) Ayant lu ma première version,
Paulhan
m’écrivit : « Il faut choisir : ou bien vous exposez des idées, ou bi
15
ommune, Europe, et la NRF …5 Voilà qui eût amusé
Paulhan
. (Mais après tout, si la NRF est « communiste », pourquoi l’ON ne s
16
e, Nizan m’écrivit qu’il avait remis son papier à
Paulhan
, et qu’il allait nous envoyer des « propositions de lutte commune sur
17
des battements de cœur, ici, avant d’entrer chez
Paulhan
? » — « Oh, dis-je, vous savez, j’y viens presque tous les jours, j’a
18
e Jean Paulhan Il est vrai que « le bureau de
Paulhan
» était un lieu sacré de ma mythologie, « lieu propice aux surprises,
19
accommoder, m’en amuser, en dépit des malices de
Paulhan
, ou grâce à elles. Le bureau où se composait la Nouvelle Revue franç
20
un gros meuble à tiroirs derrière lequel siégeait
Paulhan
. Il déployait sa stature haute et large à chaque entrée d’un visiteur
21
ans ce même bureau, Artaud, Henri Michaux et moi,
Paulhan
propose d’aller dîner ensemble dans un petit restaurant chinois, derr
22
ée de caractères chinois. Je parlais avec Artaud,
Paulhan
et Michaux marchant côte à côte à une dizaine de mètres devant nous.
23
aul Fargue. Depuis une semaine, il se plaint chez
Paulhan
de n’être pas sur la liste des nouveaux commandeurs de la Légion d’ho