1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
1 le Voyage imaginaire, de René Clair. La Mort de Phèdre (environ 1905) : quelques acteurs d’une troupe de province s’agitent
2  : la mort d’Hyppolite se passe en coulisse. Mais Phèdre avoue tout « devant le cadavre encore tout chaud ». Affreux. Aussi :
2 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
3 de folkloriste, il faudra considérer l’auteur de Phèdre comme un archéologue, auteur de drames historiques. Que cherche Ramuz
3 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
4 re le sacrifice. Ce n’est pas rien ! Cela donne à Phèdre un air de luxe fou : pour fondre ce bijou de platine d’une suprême él
4 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
5 ruidisme, manichéisme.) Platon nous parle dans Phèdre et le Banquet d’une fureur qui va du corps à l’âme, pour la troubler
5 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
6 à Racine lui-même la vraie nature de son délire. Phèdre est un moment décisif non seulement dans la vie du poète, mais dans l
7 du mythe à travers l’histoire de l’Europe. 11. Phèdre , ou le mythe « puni » Le thème de la mort est écarté dans Bérénice
8 t plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’aveu. Phèdre , c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenant, c’est
9 rt de son sujet antique, se punit doublement dans Phèdre . D’abord en faisant de l’obstacle un inceste, c’est-à-dire une entrav
10 personnes interposées en refusant à la passion de Phèdre toute réciprocité de la part. d’Hippolyte. Or Phèdre était écrite pou
11 dre toute réciprocité de la part. d’Hippolyte. Or Phèdre était écrite pour Champmeslé, qui y tint le rôle de la reine. Et Hipp
12 ouhaite : insensible au charme mortel… Confondant Phèdre et la femme qu’il aime, il se venge de l’objet de sa passion, et il s
13 ans appel. Mais je l’ai dit, Racine à l’époque de Phèdre est encore en pleine crise, balançant devant la décision. D’où la dup
14 à rendre le jeune prince insensible à l’amour de Phèdre . Il déclare donc cet amour incestueux, encore que cette reine ne soit
15 moureux d’Aricie, dont on va voir qu’elle est une Phèdre déguisée. Le tour est très subtil. Pour ce qui est du personnage d’H
16 ndeur d’âme avec laquelle il épargne l’honneur de Phèdre , et se laisse opprimer sans l’accuser. J’appelle faiblesse la passion
17 (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même langage que la servante Brangaine à Isolde : Vous aimez. On
18 vain d’en faire reproche à son auteur. Il fallait Phèdre . Il fallait cet affleurement du mythe au jour. Il fallait cette doulo
19 mythe Malgré Corneille, malgré Racine jusqu’à Phèdre , la fin du xviie siècle français souffre ou bénéficie, comme on voud
20 lle du IIe à Hippolyte — « Hé bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’aveu à Thésée, au Ve acte. 139. Nouvelle
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
21 ruidisme, manichéisme.) Platon nous parle dans Phèdre et le Banquet d’une fureur qui va du corps à l’âme, pour la troubler
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
22 à Racine lui-même la vraie nature de son délire. Phèdre est un moment décisif non seulement dans la vie du poète, mais dans l
23 du mythe à travers l’histoire de l’Europe. 11. Phèdre , ou le mythe « puni » Le thème de la mort est écarté dans Bérénice
24 t plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’aveu. Phèdre , c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenant, c’est
25 rt de son sujet antique, se punit doublement dans Phèdre . D’abord en faisant de l’obstacle un inceste, c’est-à-dire une entrav
26 personnes interposées en refusant à la passion de Phèdre toute réciprocité de la part d’Hippolyte. Or Phèdre était écrite pour
27 èdre toute réciprocité de la part d’Hippolyte. Or Phèdre était écrite pour Champmeslé, qui y tint le rôle de la reine. Et Hipp
28 ouhaite : insensible au charme mortel… Confondant Phèdre et la femme qu’il aime, il se venge de l’objet de sa passion, et il s
29 ans appel. Mais je l’ai dit, Racine à l’époque de Phèdre est encore en pleine crise, balançant devant la décision. D’où la dup
30 à rendre le jeune prince insensible à l’amour de Phèdre . Il déclare donc cet amour incestueux, encore que cette reine ne soit
31 moureux d’Aricie, dont on va voir qu’elle est une Phèdre déguisée. Le tour est très subtil. « Pour ce qui est du personnage d’
32 ndeur d’âme avec laquelle il épargne l’honneur de Phèdre , et se laisse opprimer sans l’accuser. J’appelle faiblesse la passion
33 (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même langage que la servante Brangaine à Isolde : Vous aimez. On
34 vain d’en faire reproche à son auteur. Il fallait Phèdre . Il fallait cet affleurement du mythe au jour. Il fallait cette doulo
35 mythe Malgré Corneille, malgré Racine jusqu’à Phèdre , la fin du xviie siècle français souffre ou bénéficie, comme on voud
36 u deuxième à Hippolyte — « Hé bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’aveu de Thésée, au cinquième acte. 157. N
8 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
37 druidisme, manichéisme. Platon nous parle dans Phèdre et le Banquet d’une fureur qui va du corps à l’âme, pour la troubler
9 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
38 à Racine lui-même la vraie nature de son délire. Phèdre est un moment décisif non seulement dans la vie du poète, mais dans l
39 du mythe à travers l’histoire de l’Europe. 11. Phèdre , ou le mythe « puni » Le thème de la mort est écarté dans Bérénice
40 t plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’aveu. Phèdre , c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenant, c’est
41 rt de son sujet antique, se punit doublement dans Phèdre . D’abord en faisant de l’obstacle un inceste, c’est-à-dire une entrav
42 personnes interposées en refusant à la passion de Phèdre toute réciprocité de la part d’Hippolyte. Or Phèdre était écrite pour
43 èdre toute réciprocité de la part d’Hippolyte. Or Phèdre était écrite pour Champmeslé, qui y tint le rôle de la reine. Et Hipp
44 ouhaite : insensible au charme mortel… Confondant Phèdre et la femme qu’il aime, il se venge de l’objet de sa passion, et il s
45 ans appel. Mais je l’ai dit, Racine à l’époque de Phèdre est encore en pleine crise, balançant devant la décision. D’où la dup
46 à rendre le jeune prince insensible à l’amour de Phèdre . Il déclare donc cet amour incestueux, encore que cette reine ne soit
47 moureux d’Aricie, dont on va voir qu’elle est une Phèdre déguisée. Le tour est très subtil. « Pour ce qui est du personnage d’
48 ndeur d’âme avec laquelle il épargne l’honneur de Phèdre , et se laisse opprimer sans l’accuser. J’appelle faiblesse la passion
49 (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même langage que la servante Brangaine à Isolde : Vous aimez. On
50 vain d’en faire reproche à son auteur. Il fallait Phèdre . Il fallait cet affleurement du mythe au jour. Il fallait cette doulo
51 mythe Malgré Corneille, malgré Racine jusqu’à Phèdre , la fin du xviie siècle français souffre ou bénéficie, comme on voud
52 u deuxième à Hippolyte — « Hé bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’aveu de Thésée, au cinquième acte. 146. N
10 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
53 de folkloriste, il faudra considérer l’auteur de Phèdre comme un archéologue, auteur de drames historiques.) Quant au chapeau
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
54 propos de l’amour, dans l’École des Femmes, dans Phèdre . Mais rien de ce qu’ont produit les peuples d’Europe ne vaut le premi
12 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
55 our même, par le théâtre. Andromaque, Bérénice et Phèdre descendent bien moins de l’Antiquité, dont Racine prétend s’inspirer,
56 e est manifeste : il explique seul que l’amour de Phèdre pour Hippolyte, dont elle n’est que la belle-mère, soit présenté comm
57 al à tout mon sang. Et la servante Œnone tient à Phèdre le même langage que la servante Brangaine à Iseut : Vous aimez. On n
13 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre-décembre 1981)
58 omme on peut le lire au début de la IVe partie du Phèdre . Socrate raconte que Theuth, le dieu des Égyptiens dont l’emblème est
14 1981, Articles divers (1978-1981). L’informatique vue par Denis de Rougemont (2 décembre 1981)
59 ctement à ma pensée : dans la troisième partie du Phèdre , Theut, le dieu égyptien à tête d’ibis, maître des arts, des sciences