1 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
1 éaniste » visé par les déclarations du professeur Rappard , a exprimé le désir de présenter son point de vue qui s’oppose totale
2 réellement très loin de ce que dit le professeur Rappard . Ce que je préconise, ce n’est certes pas une européanisation de la S
3 xpérience fédéraliste suisse. Or, ce qu’a déclaré M. Rappard me touche personnellement, car j’ai beaucoup lu ses livres, je m’en s
4 endre les principaux points de l’argumentation de M. Rappard , dans l’ordre où il les a énumérés lui-même. « Je ne crois pas, dit-i
5 ns existé qu’aujourd’hui, affirmait le professeur Rappard , qui ajoutait : L’idée d’une fédération européenne est maintenant une
6 iand de 1923k. Et ce qui me surprend le plus chez M. Rappard , c’est qu’il semble avoir oublié qu’il présidait la commission économ
7 ne fédération européenne soit devenue américaine, M. Rappard avait encore été un des délégués suisses à la conférence de Londres,
8 pour reprendre une des affirmations du professeur Rappard , « cette Europe ne connaît même pas encore un début de véritable réal
9 té installée le 13 septembre passé. Remarquez que M. Rappard juge naturel, souhaitable, heureux que nous discutions de projets tel
10 nt ceux de notre économie, puisque, comme le note M. Rappard , notre commerce extérieur avec les six pays du plan Schuman ne représ
11 volume de nos échanges. C’est donc, de la part de M. Rappard , juger de la viabilité de l’Europe d’après le volume des échanges de
12 tat de province enclavée. Sur quoi, le professeur Rappard fonde-t-il cette déclaration, je ne le comprends pas, et l’argument d
13 , voilà qui surprend, et de la part du professeur Rappard encore plus. Je ne sache pas que le Royaume-Uni ait joué un grand rôl
14 istoire. Et si cela était, et si comme le prétend M. Rappard l’idée de cette fédération européenne est une idée américaine, notre
15 e se fondre en une seule patrie commune, constate M. Rappard . Eh ! oui. Un grand économiste anglais, Josiah Tucker, doyen de Glouc
16 ul intérêt commun » ! Et dans un de ses ouvrages, M. Rappard ne manque pas de relever, avec l’ironie qu’il faut, quelques prédicti
17 ne ? Reconnaissons qu’à suivre les suggestions de M. Rappard , elle courrait un grave danger. Ne dit-il pas en effet : « Au lieu d’
18 trouve le plus étonnant dans ces déclarations de M. Rappard , c’est précisément que sa conclusion est en contradiction avec tout c
19 problèmes sont vitaux pour notre pays, et, contre M. Rappard antieuropéen, j’en appelle à M. Rappard, fédéraliste suisse : nul mie
20 t, contre M. Rappard antieuropéen, j’en appelle à M. Rappard , fédéraliste suisse : nul mieux que lui ne sait que les intérêts de l
2 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
21 e, qui allait se tenir en mai. C’était peu clair, Rappard restait sceptique. Retinger lui offrit alors de présider la séance pl