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éaniste » visé par les déclarations du professeur
Rappard
, a exprimé le désir de présenter son point de vue qui s’oppose totale
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réellement très loin de ce que dit le professeur
Rappard
. Ce que je préconise, ce n’est certes pas une européanisation de la S
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xpérience fédéraliste suisse. Or, ce qu’a déclaré
M. Rappard
me touche personnellement, car j’ai beaucoup lu ses livres, je m’en s
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endre les principaux points de l’argumentation de
M. Rappard
, dans l’ordre où il les a énumérés lui-même. « Je ne crois pas, dit-i
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ns existé qu’aujourd’hui, affirmait le professeur
Rappard
, qui ajoutait : L’idée d’une fédération européenne est maintenant une
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iand de 1923k. Et ce qui me surprend le plus chez
M. Rappard
, c’est qu’il semble avoir oublié qu’il présidait la commission économ
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ne fédération européenne soit devenue américaine,
M. Rappard
avait encore été un des délégués suisses à la conférence de Londres,
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pour reprendre une des affirmations du professeur
Rappard
, « cette Europe ne connaît même pas encore un début de véritable réal
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té installée le 13 septembre passé. Remarquez que
M. Rappard
juge naturel, souhaitable, heureux que nous discutions de projets tel
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nt ceux de notre économie, puisque, comme le note
M. Rappard
, notre commerce extérieur avec les six pays du plan Schuman ne représ
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volume de nos échanges. C’est donc, de la part de
M. Rappard
, juger de la viabilité de l’Europe d’après le volume des échanges de
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tat de province enclavée. Sur quoi, le professeur
Rappard
fonde-t-il cette déclaration, je ne le comprends pas, et l’argument d
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, voilà qui surprend, et de la part du professeur
Rappard
encore plus. Je ne sache pas que le Royaume-Uni ait joué un grand rôl
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istoire. Et si cela était, et si comme le prétend
M. Rappard
l’idée de cette fédération européenne est une idée américaine, notre
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e se fondre en une seule patrie commune, constate
M. Rappard
. Eh ! oui. Un grand économiste anglais, Josiah Tucker, doyen de Glouc
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ul intérêt commun » ! Et dans un de ses ouvrages,
M. Rappard
ne manque pas de relever, avec l’ironie qu’il faut, quelques prédicti
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ne ? Reconnaissons qu’à suivre les suggestions de
M. Rappard
, elle courrait un grave danger. Ne dit-il pas en effet : « Au lieu d’
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trouve le plus étonnant dans ces déclarations de
M. Rappard
, c’est précisément que sa conclusion est en contradiction avec tout c
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problèmes sont vitaux pour notre pays, et, contre
M. Rappard
antieuropéen, j’en appelle à M. Rappard, fédéraliste suisse : nul mie
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t, contre M. Rappard antieuropéen, j’en appelle à
M. Rappard
, fédéraliste suisse : nul mieux que lui ne sait que les intérêts de l