1 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
1 ncore — sans compter les fantômes, probables ? Le père Reinecke , un barberousse aux yeux perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’infla
2 un jugement qui domine la médiocrité du monde. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français, —e
3 wedenborg et Paracelse dans l’armoire sculptée du père Reinecke . (Il y a Goethe, Schiller, Lessing reliés en vers bavarois, avec des
4 rieuses dans les « considérations sur ma vie » du père Reinecke . Il y est beaucoup question de la vie éternelle, et d’expériences véc
5 9 Je suis assis en face du magazine que lit le père Reinecke . Ses grosses pattes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un œil é
6 c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le père Reinecke ferme son magazine d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des y
7 ns la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite de ma bonne mine, résultat selon lui de l’excellente cuis
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
8 ncore — sans compter les fantômes, probables ? Le père Reinecke , un barberousse aux yeux perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’infla
9 un jugement qui domine la médiocrité du monde. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français —,
10 wedenborg et Paracelse dans l’armoire sculptée du père Reinecke . (Il y a Goethe, Schiller, Lessing reliés en vert bavarois, avec des
11 rieuses dans les « Considérations sur ma vie » du père Reinecke . Il y est beaucoup question de la vie éternelle, et d’expériences véc
12 9 Je suis assis en face du magazine que lit le père Reinecke . Ses grosses pattes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un œil é
13 c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le père Reinecke ferme son magazine d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des y
14 res s’allumaient à nos pieds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de croire à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça
15 », sans plus d’étonnement que les autres fois. Le père Reinecke , survenu peu après, n’est pas encore convaincu. Il prétend que je sav
16 ns la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite sur ma bonne mine, résultat selon lui de l’excellente cui
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
17 ncore — sans compter les fantômes, probables ? Le père Reinecke , un barberousse aux yeux perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’infla
18 un jugement qui domine la médiocrité du monde. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français —,
19 wedenborg et Paracelse dans l’armoire sculptée du père Reinecke . (Il y a Goethe, Schiller, Lessing reliés en vers bavarois, avec des
20 rieuses dans les « considérations sur ma vie » du père Reinecke . Il y est beaucoup question de la vie éternelle, et d’expériences véc
21 9 Je suis assis en face du magazine que lit le père Reinecke . Ses grosses pattes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un œil é
22 c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le père Reinecke ferme son magazine d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des y
23 res s’allumaient à nos pieds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de croire à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça
24 », sans plus d’étonnement que les autres fois. Le père Reinecke , survenu peu après, n’est pas encore convaincu. Il prétend que je sav
25 ns la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite de ma bonne mine, résultat selon lui de l’excellente cuis
4 1974, Articles divers (1974-1977). Quelques-unes des choses curieuses qui me sont arrivées (1974)
26 res s’allumaient à nos pieds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de croire à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça
27 », sans plus d’étonnement que les autres fois. Le père Reinecke , survenu peu après, n’est pas encore convaincu. Il prétend que je sav