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les romantiques allemands. Rien de commun avec un
Renan
, un France. a. « Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kas
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ctuelle. Avoir vu que les choses humaines, écrit
Renan
, sont un à peu près sans sérieux et sans précision, c’est un grand ré
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à méprisait… VI. Le geste de Pilate Lorsque
Renan
se résigne sans peine à cette « abdication » du rôle actif de l’espri
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ressement de cette espèce. Mais on pense bien que
Renan
n’aurait pas pris la peine de défendre ces lieux communs de la morale
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st encore qu’une question déguisée. Le soupçon de
Renan
trahit un doute, et un doute sur la vérité : ce qui est « peut-être t
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itique » (L’Avenir de la Science). L’évolution de
Renan
symbolise celle de notre culture : il part d’une conception spiritual
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acte. Et le dieu Progrès ne rend plus. Peu à peu,
Renan
découvre (« grand résultat pour la philosophie ») que la science ne s
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e. « Une aussi sotte race que l’espèce humaine » (
Renan
) ne mérite pas le sacrifice de l’esprit pur. Sacrifice inutile au res
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ste spirituel au Créateur. Enfin, remarque encore
Renan
: « L’esprit prophétique et les institutions qui en naissent, au moin
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leur de sol, obscurcit la déduction abstraite… » (
Renan
, op. cit. I, p. 49.) Où Renan voit un obscurcissement, je vois le gag
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ction abstraite… » (Renan, op. cit. I, p. 49.) Où
Renan
voit un obscurcissement, je vois le gage d’une vive actualité ou effi
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e. « Une aussi sotte race que l’espèce humaine » (
Renan
) ne mérite pas le sacrifice de l’esprit pur. Sacrifice inutile au res
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ste spirituel au Créateur. Enfin, remarque encore
Renan
: « L’Esprit prophétique et les institutions qui en naissent, au moin
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autre exemple de cette espèce d’idolâtrie. 21.
Renan
, Histoire du peuple d’Israël, t. II, p. 265. 22. « L’embarras de l’h
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leur de sol, obscurcit la déduction abstraite… » (
Renan
, op. cit., I, p. 49) Où Renan voit un obscurcissement, je vois le gag
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ction abstraite… » (Renan, op. cit., I, p. 49) Où
Renan
voit un obscurcissement, je vois le gage d’une vive actualité ou effi
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e spirituel au Créateur70. Enfin, remarque encore
Renan
: « L’esprit prophétique, et les institutions qui en naissent, au moi
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vre II, chap. VI, trad. d’Arnaud d’Andilly. 68.
Renan
, Histoire du peuple d’Israël, t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’h
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leur de sol, obscurcit la déduction abstraite… » (
Renan
, op. cit., I, p. 49). Où Renan voit un obscurcissement, je vois le ga
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tion abstraite… » (Renan, op. cit., I, p. 49). Où
Renan
voit un obscurcissement, je vois le gage d’une vive actualité, ou eff
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emblent infirmer en partie ce dernier jugement de
Renan
. Mais il reste valable pour la période primitive. 72. Abraham déjà,
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étique arabe a réellement influencé la cortezia ?
Renan
écrit en 1863 : « Un abîme sépare la forme et l’esprit de la poésie r
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étique arabe a réellement influencé la cortezia ?
Renan
écrit en 1863 : « Un abîme sépare la forme et l’esprit de la poésie r
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animé. « La vérité est peut-être triste », disait
Renan
. Il était loin de s’en réjouir, mais pour autant, n’allait pas jusqu’
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aliste, les noms d’Auguste Comte, de Cattaneo, de
Renan
— pourtant contemporains de Hegel ou de Ranke, longuement traités — n
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cette dissolution de l’idéal européen, de Ranke à
Renan
et de Nietzsche à Sorel aboutiront à une série de prophéties uniformé
27
e et le christianisme qui seraient menacés. Pour
Renan
, la menace porterait plutôt sur « les intérêts de la raison et de la
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es de Christine de Suède, puis du Vatican. Depuis
Renan
, tout le monde le cite, mais peu l’ont lu. Pour rendre un peu de son
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e », citons ici quelques extraits du chapitre que
Renan
lui consacre dans son Histoire littéraire de la France 63. Pierre Du
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par Rousseau, Kant, Saint-Simon, Proudhon, Hugo,
Renan
et Coudenhove rejoint Briand et la Société des Nations, puis Churchil
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lle, Ranke, Bluntschli, Lord Acton, Burckhardt et
Renan
, s’inscrivent dans cette tradition. Mal entendue dans le vacarme qu’e
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cette dissolution de l’idéal européen, de Ranke à
Renan
et de Nietzsche à Sorel, aboutiront à une série de prophéties uniform
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istre à Georges Sorel, en passant par Proudhon et
Renan
, la critique virulente et hautaine du « pays du dollar » et de son «
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ion mondiale ne saurait être mise en question. Si
Renan
plus que Ranke croit au progrès, non sans se faire à son sujet quelqu
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e sur la race, la langue, la naissance, le passé,
Renan
oppose l’idée d’une nation fédérée par le « consentement actuel » des
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ne sur le thème « Qu’est-ce qu’une nation ? »247,
Renan
approfondit son analyse en lui ajoutant des précisions importantes. E
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s plus contradictoires (et les mieux dénoncés par
Renan
et par Nietzsche) d’un nationalisme scolaire. Le problème des colonie
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la tradition s’est poursuivie avec Goethe, Taine,
Renan
, Liszt, Nietzsche, Romain Rolland, André Gide. Ai-je besoin de dire s
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niméc. « La vérité est peut-être triste », disait
Renan
. Il était loin de s’en réjouir, mais pour autant, n’allait pas jusqu’
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ste spirituel au Créateur. Enfin, remarque encore
Renan
: « L’esprit prophétique, et les institutions qui en naissent, au moi
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leur de sol, obscurcit la déduction abstraite… » (
Renan
, op. cit., I, p. 49). Où Renan voit un obscurcissement, je vois le ga
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tion abstraite… » (Renan, op. cit., I, p. 49). Où
Renan
voit un obscurcissement, je vois le gage d’une vive actualité, ou eff
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d’aujourd’hui, sont des produits du xxe siècle.
Renan
a fait justice de la confusion entre langue et nation. On parle encor
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es remplacera88. » Mais tout le monde n’a pas lu
Renan
… Et cette succession qu’il annonce, ce « remplacement » des États-nat
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les remplacera.34 Mais tout le monde n’a pas lu
Renan
, de nos jours… Et cette succession qu’il annonce, ce remplacement des
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c d’aujourd’hui sont des produits du xxe siècle.
Renan
a fait justice de la confusion entre langue et nation. On parle encor
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les remplacera38. Mais tout le monde n’a pas lu
Renan
… Et cette succession qu’il annonce, ce « remplacement » des États-nat
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l’on doit dire de ces deux « nécessités » ce que
Renan
dit des nations : elles ne sont pas quelque chose d’éternel, elles on