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articles et essais, dont certains — le Message de
Rilke
— sont du meilleur Jaloux, de ce Jaloux qui sait parler mieux que per
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le la vie. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois
Rilke
, trace de lui un portrait qu’on dirait, en peinture, très « interprét
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le vrai, je veux dire, plus rilkienne que ne fut
Rilke
. Rilke y apparaît comme une de ces âmes mystiques et raffinées telles
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i, je veux dire, plus rilkienne que ne fut Rilke.
Rilke
y apparaît comme une de ces âmes mystiques et raffinées telles qu’on
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tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis
Rilke
, je compris que cet univers dont je rêvais n’était pas un objet de so
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comparable à celle d’un Goethe ou simplement d’un
Rilke
, par exemple… » — Exigence et reproche également démesurés, mais comb
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d. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et
Rilke
, et la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’
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hal, Baudelaire, Rimbaud, Dostoïevski, Nietzsche,
Rilke
, Hamsun. Quant à Victor Hugo et à Tolstoï, qui paraissent contredire
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dans une âme et un corps ». Aujourd’hui, c’est un
Rilke
, un Claudel, un Ramuz qui détiennent les simples par quoi nous guérir
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éel. « Là où je crée, là je suis vrai », écrivait
Rilke
. Et c’est pourquoi nous prendrons au sérieux cette distinction : il y
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éel. « Là où je crée, là je suis vrai », écrivait
Rilke
. Et c’est pourquoi nous prendrons au sérieux cette distinction : il y
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erreur que de ma vérité. » Parfois l’on songe au
Rilke
des Cahiers, — sans la vibration slave, métaphysique. Mais c’est une
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d. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et
Rilke
, et la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’
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comprenons mal. « Tout ange est terrible ! », dit
Rilke
. Mais tout ange est bon, servant Dieu. Au sommet de leur hiérarchie s
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comprenons mal. « Tout ange est terrible ! », dit
Rilke
. Mais tout ange est bon, servant Dieu. Au sommet de leur hiérarchie s
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comprenons mal. « Tout ange est terrible ! » dit
Rilke
. Mais tout ange est bon, servant Dieu. Au sommet de leur hiérarchie s
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d. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et
Rilke
, et la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’
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éel. « Là où je crée, là je suis vrai », écrivait
Rilke
. Et c’est pourquoi nous prendrons au sérieux cette distinction : il y
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rofonde et indéniable sur Ibsen, sur Unamuno, sur
Rilke
, sur Kafka, et sur un très grand nombre de poètes, de romanciers et d
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d. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et
Rilke
, et la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’
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d. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et
Rilke
, et la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’
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rne, c’est celle de Kierkegaard. (Ibsen, Unamuno,
Rilke
, Kafka, Kassner, Auden, un très grand nombre de poètes, de romanciers
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des bienfaits littéraires de l’exil, — d’Ovide à
Rilke
ou à T. S. Eliot, de Dante à Paul Claudel ou à James Joyce — que j’en
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devrait être interdit de l’isoler.) Comparez avec
Rilke
, notre plus grand témoin de l’exil intérieur en Europe. L’un parle de
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chez T. S. Eliot, s’y mêle indiscernablement chez
Rilke
, s’évanouit chez Valéry pour faire place à l’intellectuel, c’est dans
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é par quelque sentiment de participation choisie (
Rilke
à travers l’Europe ; Gide en Afrique ; D. H. Lawrence en Italie et ch
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b » et aux proverbes zen qu’à Lamartine ou même à
Rilke
, reconnaîtront dans les dialogues et les paraboles de Kassner son irr
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Éloges de Saint-John Perse.) Intimement lié avec
Rilke
et avec Hofmannsthal, il procède à la fois, par un étrange paradoxe,
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Job et aux proverbes zen qu’à Lamartine ou même à
Rilke
, reconnaîtront dans les dialogues et les paraboles de Kassner son irr
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rre en Valais, non loin de cette tour de Muzot où
Rilke
passa la fin de sa vie. À travers les longs corridors d’un château re
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ue je voudrais maintenant expliciter. Kassner,
Rilke
et le zen Une amitié des plus complexes, pour ne pas dire ambivale
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ignages importants nous en demeurent : lettres de
Rilke
à leur amie commune, la princesse de la Tour et Taxis, dédicace à Kas
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es sept essais successifs consacrés par Kassner à
Rilke
, de 1926, au lendemain de la mort du poète, jusqu’au trentième annive
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ans faille et sans clichés, prend ses distances :
Rilke
, écrit-il, a toujours refusé l’idée fondamentale du sacrifice, seul c
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ais qui suivent : nous y voyons que pour Kassner,
Rilke
appartient décidément au monde du Père, « monde des enfants, des femm
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ipaulinien, et qui permet seul de comprendre chez
Rilke
« son hostilité au Christ, qui blesse les uns, paraît folle aux autre
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s’y rapportent. L’essai porte un titre curieux :
Rilke
, le zen et moi 85 et il est curieusement décousu. À propos de l’influ
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u. À propos de l’influence qu’on lui attribue sur
Rilke
, Kassner cite à nouveau la phrase de ses Proverbes du yogi : « Le che
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la grandeur passe par le sacrifice », phrase dont
Rilke
lui avait dit dans une lettre qu’il la sentait « écrite pour lui, et
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on de limite, si importante pour lui, le ramène à
Rilke
, dont il cite ce vers : Si le boire te semble amer, deviens Vin. Ic
41
rphée pose, ou tout au moins, comme il convient à
Rilke
, tient cachée : C’est lorsqu’un pur essor vers où ? Aura vaincu l’or
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temps de sa vie a pu relier son monde et celui de
Rilke
. Par un suprême dépassement des concepts, au nom du Sens qui est le B
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L’Art chevaleresque du tir à l’arc 88. Le vers de
Rilke
sur le vin a donc pu lui rappeler ce précepte donné par un maître à u
44
r dernier, venant de lire son essai sur le zen et
Rilke
, je lui aurais posé des questions qu’il laisse à jamais sans réponse.
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s Éloges de Saint-John Perse.) Intimement hé avec
Rilke
et avec Hofmannsthal, il procède à la fois, par un étrange paradoxe,
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Job et aux proverbes zen qu’à Lamartine ou même à
Rilke
, reconnaîtront dans les dialogues et les paraboles de Kassner son irr
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rre-en-Valais, non loin de cette tour de Muzot où
Rilke
passa la fin de sa vie. À travers les longs corridors d’un château re
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ue je voudrais maintenant expliciter. Kassner,
Rilke
et le zen Une amitié des plus complexes, pour ne pas dire ambivale
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ignages importants nous en demeurent : lettres de
Rilke
à leur amie commune, la princesse de Tour et Taxis, dédicace à Kassne
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es sept essais successifs consacrés par Kassner à
Rilke
, de 1926, au lendemain de la mort du poète, jusqu’au trentième annive
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ans faille et sans clichés, prend ses distances :
Rilke
, écrit-il, a toujours refusé l’idée fondamentale du sacrifice, seul c
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is qui suivent : nous y voyons que, pour Kassner,
Rilke
appartient décidément au monde du Père, « monde des enfants, des femm
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ipaulinien, et qui permet seul de comprendre chez
Rilke
« son hostilité au Christ, qui blesse les uns, paraît folle aux autre
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s’y rapportent. L’essai porte un titre curieux :
Rilke
, le zen et moi 86 et il est curieusement décousu. À propos de l’influ
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u. À propos de l’influence qu’on lui attribue sur
Rilke
, Kassner cite de nouveau la phrase de ses Proverbes du yogi : « Le ch
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la grandeur passe par le sacrifice », phrase dont
Rilke
lui avait dit dans une lettre qu’il la sentait « écrite pour lui, et
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on de limite, si importante pour lui, le ramène à
Rilke
, dont il cite ce vers : Si le boire te semble amer, deviens Vin. Ici
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hée » pose, ou tout au moins, comme il convient à
Rilke
, tient cachée : C’est lorsqu’un pur essor vers où ? Aura vaincu l’org
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temps de sa vie a pu relier son monde et celui de
Rilke
. Par un suprême dépassement des concepts, au nom du Sens qui est le B
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L’Art chevaleresque du tir à l’arc 89. Le vers de
Rilke
sur le vin a donc pu lui rappeler ce précepte donné par un maître à u
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r dernier, venant de lire son essai sur le zen et
Rilke
, je lui aurais posé des questions qu’il laisse à jamais sans réponse.
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rofonde et indéniable sur Ibsen, sur Unamuno, sur
Rilke
, sur Kafka, et sur un très grand nombre de poètes, de romanciers et d
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est-à-dire pendant près de huit siècles. 26. Cf.
Rilke
et la Suisse, par Jean-Rodolphe de Salis. Pierre-Jean Jouve a situé d
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, un politicien, un prolétaire, d’une part, et un
Rilke
ou un Heidegger, d’autre part, il n’y a plus de langage commun, de vi
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lisais les poètes, Hölderlin, Novalis, Jean-Paul,
Rilke
. Surtout, je découvrais et lisais en allemand Kierkegaard. Les éditio
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euple et lui donnaient ses valeurs. De nos jours,
Rilke
ne forme que des sensibilités individuelles dans une « élite » de tou
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es, un politicien ou un prolétaire d’une part, un
Rilke
ou un Heidegger d’autre part, il n’y a plus de langage commun, de vis
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ands écrivains dont les seuls noms de Kafka et de
Rilke
suffisent à rappeler l’importance : ils caractérisent une époque. Dan
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Traz, qui publie en français Freud, Joyce, Croce,
Rilke
, Unamuno, Pirandello, D. H. Lawrence, Remizov, G. Ferrero, Carl Burck
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e domaine français ; Stefan George, Thomas Mann,
Rilke
et Kafka dans le domaine germanique ; W. B. Yeats, James Joyce, D. H.
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s ceux qui ont relevé de l’Empire « K. und K. » :
Rilke
, Kafka, Hugo von Hofmannsthal, Hermann Broch, Musil, enfin last but n
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n. Kierkegaard mais aussi Rimbaud. Puis : Valéry,
Rilke
, Léon-Paul Fargue, Claudel, T. S. Eliot et Saint-John Perse. Le don d
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de la prose française. Puis les poètes allemands.
Rilke
d’abord, et surtout Hölderlin, le plus grand depuis Dante, et dans le