1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 soluble cette « vieillerie poétique » qui, avoue Rimbaud , entre encore pour une grande part dans l’« alchimie du verbe » ; et
2 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
2 de confondu avec le poétique, ou ces disciples de Rimbaud , ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces « Messieurs les Nymph
3 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
3 André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)ba À lire ce petit livre et le parallèle qu’i
4 naient les upanishads et la tentative poétique de Rimbaud , l’on s’étonne qu’il ait fallu plus d’un demi-siècle pour qu’une tell
5 que défend l’auteur de cet essai — la voyance de Rimbaud — est une de ces évidences qu’il est bon de proposer à la réflexion d
6 ar cet enthousiasme sacré que requiert l’œuvre de Rimbaud . Regrettons seulement qu’il n’élargisse pas plus une question aussi c
7 d ? Si Claudel s’est montré partial en faisant de Rimbaud , « mystique à l’état sauvage », un catholique qui s’ignore, il n’est
8 n’est pas plus admissible d’inférer du mépris de Rimbaud pour le catholicisme à son mépris pour la révélation évangélique. Je
4 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
9 utres, que Lautréamont ne va pas à la cheville de Rimbaud . (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et
10 Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épu
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
11 un certain style. — Ainsi pensèrent un Pascal, un Rimbaud , véritable honneur de la langue française. Ainsi, un Nietzsche, qui l
12 . Contemporaines d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un Rimbaud , d’un Sorel ! Mais l’histoire est faite de telles compensations. 3.
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
13 omination des mystères. Ainsi se réclament-ils de Rimbaud . Peut-être la confrontation du Sage et du Fou — d’un fou qui reste no
14 te et plus efficace des puissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des poèmes « magiques » puis renonce à la magie, et se t
15 tre justement qu’ils s’opposent le plus. Pourtant Rimbaud ne fut jamais un écrivain, ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fu
16 eille assimilation eût exaspéré Goethe autant que Rimbaud , mais, croyons-nous, dans leur habitus individuel bien plus que dans
17 ndeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de Rimbaud de s’y être refusé. Transportez la dialectique faustienne dans la vie
18 rait d’une vision qui transcende la vie médiocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement d’une révolte qui traduit d’abord un exc
19 outissant au renoncement et à l’action. Le second Rimbaud est vraiment le même que le premier, dans une phase plus « réalisée »
20 péché, arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais Rimbaud est d’une autre trempe : il a déjà prouvé en écrivant les Illuminatio
21 rce de pureté dans la réalisation de leur destin. Rimbaud est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement l
22 ans une crise lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la chute soudaine
23 rme dans le cours de la magie chez Goethe et chez Rimbaud , et d’autre part le contraste absolu des rythmes, vont se traduire da
24 é. Que cette discipline libératrice comporte pour Rimbaud le silence, alors qu’elle propose à Goethe, comme un exercice de choi
25 i le tait et l’exprime à la fois. Le « faire » de Rimbaud ne peut être la littérature, puisque écrire signifie pour lui révéler
26 ’une telle rupture. Elles sont le champ même15 où Rimbaud se livre à l’expérience spirituelle, où il se livre tout entier. Et c
27 t » qui permettrait de placer Goethe au-dessus de Rimbaud . C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur h
28 u-dessus de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les
29 olte. Notre premier mouvement nous porterait vers Rimbaud , nous détournant de Goethe. Mais prenons garde de tomber dans un conf
30 endide. (Qui me guérira de la honte de n’être pas Rimbaud  ?) Plus que jamais, il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce vert
31 x, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud  : et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire 
7 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
32 l est aussi dur que la bataille d’hommes », écrit Rimbaud . Mais le bourgeois qui ne s’en doute guère confond la violence avec l
8 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
33 ncarner parmi nous. L’Esprit est autorité, disait Rimbaud . Ou il n’est rien. 16. Littré donne : « Individu. 1° Tout corps con
9 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
34 ncarner parmi nous. L’Esprit est autorité, disait Rimbaud . Ou il n’est rien. 11. Littré donne « Individu : 1° Tout corps cons
10 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
35 tre dans les profondeurs de la Saison en enfer de Rimbaud  : « Sur les routes, par les nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sa
36 éorie des correspondances chez Baudelaire et chez Rimbaud , pour se perdre dans l’esthétisme décadent des symbolistes. Je suis b
37 28. Une saison en enfer. (Mauvais sang). C’est Rimbaud qui souligne les derniers mots. 29. Soliloques de saint Augustin, c
11 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
38 viennent des luttes spirituelles, dans le sens où Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’homm
12 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
39 Échos (janvier 1936)q Et Rimbaud  ? Nul n’ignore qu’une revue « de jeunes » doit parler de Rimbaud e
40 ’ignore qu’une revue « de jeunes » doit parler de Rimbaud et du surréalisme. Tout le reste est charabia. L’ON, par exemple, qui
41 le déplore. De son temps, les jeunes parlaient de Rimbaud et allaient au Vieux-Colombier. Faire de la politique, c’était porter
42 out de même certaines choses qui ne changent pas. Rimbaud sera toujours jeune, même si M. Brasillach en parle. Il y aura toujou
43 s des chroniqueurs qui auront besoin de parler de Rimbaud pour faire jeune. Il y aura toujours des conservateurs qui trouveront
44 ôt nigaud. Mais puisqu’on nous invite à parler de Rimbaud , saisissons l’occasion pour dénoncer sa participation à l’un des plus
45 nce des Éthiopiens. L’on se souvient en effet que Rimbaud vendit des fusils au négus, — et cela en temps de paix, comble d’hypo
13 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
46 t moderne. À preuve Balzac, Stendhal, Baudelaire, Rimbaud , Dostoïevski, Nietzsche, Rilke, Hamsun. Quant à Victor Hugo et à Tols
14 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
47 s Goethe et certains romantiques allemands ; puis Rimbaud qui voulait « posséder la vérité dans une âme et un corps ». Aujourd’
48 facilité. 50. L’allemand dit Ernüchterung. 51. Rimbaud , cité par Ramuz dans Six Cahiers. r. « Vues sur C. F. Ramuz », Espri
15 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
49 qui « étreignent la réalité rugueuse », comme dit Rimbaud , ceux qui œuvrent ; et ceux qui ouvrent. L’esprit n’est vrai que lors
16 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
50 erkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietzsche… Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce sièc
17 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
51 e leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un Rimbaud parce qu’il n’est le fils de personne, et le père de mauvais garçons6
52 e, Nietzsche au nom du petit Liré, d’un troisième Rimbaud , parce qu’il a renoncé trop tôt. Nul non plus ne s’étonne qu’on puiss
53 — contemporaines d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un Rimbaud , d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa survie, est faite de telle
54 la culture. » 68. Lanson accorde trois lignes à Rimbaud dans une note de son manuel, au nom de sa méthode et en toute imparti
18 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
55 ain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et a
56 « Posséder la vérité dans une âme et un corps. » ( Rimbaud .) On oublie trop souvent aujourd’hui que c’est la volonté d’incarnati
19 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
57 qui « étreignent la réalité rugueuse », comme dit Rimbaud  ; ceux qui œuvrent ; et ceux qui ouvrent. L’esprit n’est vrai que lor
20 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
58 erkegaard, Schopenhauer, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et Nietzsche… Si nous disons qu’ils furent les plus grands de ce sièc
21 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
59 e leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un Rimbaud parce qu’il n’est le fils de personne, et le père de mauvais garçons7
60 e, Nietzsche au nom du petit Liré, d’un troisième Rimbaud , parce qu’il a renoncé trop tôt. Nul non plus ne s’étonne qu’on puiss
61 — contemporaines d’un Nietzsche, d’un Ibsen, d’un Rimbaud , d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa survie, est faite de telle
62 la culture. » 70. Lanson accorde trois lignes à Rimbaud dans une note de son manuel, au nom de sa méthode et en toute imparti
22 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
63 ain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et a
64 « Posséder la vérité dans une âme et un corps. » ( Rimbaud .) On oublie trop souvent aujourd’hui que c’est la volonté d’incarnati
23 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
65 e. Nous sommes heureux de lire enfin un manuel où Rimbaud , Sénancour et Stendhal trouvent leur place. Mais que dire de l’absenc
24 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
66 vre heureux ? « Changer la vie », criait l’enfant Rimbaud  ! Et les intellectuels de gauche reprennent aujourd’hui cette devise,
25 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
67 rdin de Saint-Pierre par Laclos, et Lamartine par Rimbaud . Un tel « signe » n’est pas négligeable : la vieille droite s’est tou
68 nérations). Une droite qui abandonne Boileau pour Rimbaud , c’est un parti nouveau. Pourquoi faut-il qu’elle conclue une enquête
26 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
69 viennent des luttes spirituelles, dans le sens où Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’homm
27 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
70 la « vraie vie » qui est « ailleurs », comme dit Rimbaud . Vie d’expansion indéfinie dans l’univers ou la divinité. Vie d’innoc
28 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
71 mais la Nuit ! La « vraie vie est ailleurs », dit Rimbaud . Elle n’est qu’un des noms de la Mort, le seul nom par lequel nous os
29 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
72 mais la Nuit ! La « vraie vie est ailleurs », dit Rimbaud . Elle n’est qu’un des noms de la Mort, le seul nom par lequel nous os
30 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
73 mais la Nuit ! La « vraie vie est absente », dit Rimbaud . Elle n’est qu’un des noms de la Mort, le seul nom par lequel nous os
31 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
74 rvir de modèle aux races futures ! (On dirait que Rimbaud a lu cela…) Je ne prends pas à mon compte ces « explications » parfoi
32 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
75 pistolet Je me crois en Enfer, donc j’y suis. Rimbaud . Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On fait de ces bêtises, par
33 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
76 pistolet Je me crois en Enfer, donc j’y suis. Rimbaud Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On fait de ces bêtises, par
34 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
77 pistolet Je me crois en Enfer, donc j’y suis. Rimbaud . Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On fait de ces bêtises, par
35 1944, Les Personnes du drame. Introduction
78 orel. Au contraire, un Pascal, un Kierkegaard, un Rimbaud agissent bien moins par la vertu de leurs conclusions que par celle d
36 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
79 omination des mystères. Ainsi se réclament-ils de Rimbaud . Peut-être la confrontation du Sage et du Fou permettra-t-elle, par l
80 lus efficace des vraies puissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des poèmes « magiques » — puis renonce à la magie, et se
81 chose écrite qu’ils s’opposent le plus. Pourtant Rimbaud ne fut jamais un écrivain, ne se soucia jamais de l’être. Et Goethe n
82 ndeur de Goethe est d’avoir su vieillir, celle de Rimbaud de s’y être refusé. Transportez la dialectique faustienne dans la vi
83 rait d’une vision qui transcende la vie médiocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement d’une révolte qui traduit d’abord un exc
84 outissant au renoncement et à l’action. Le second Rimbaud est vraiment le même que le premier, dans une phase plus « réalisée »
85 péché, arrache-le et jette-le loin de toi ». Mais Rimbaud est d’une autre trempe : il a déjà prouvé en écrivant les Illuminatio
86 rce de pureté dans la réalisation de leur destin. Rimbaud est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement l
87 ans une crise lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la chute soudaine
88 rme dans le cours de la magie chez Goethe et chez Rimbaud , et d’autre part le contraste des rythmes, vont se traduire dans la s
89 d’isoler ces deux composantes dans l’aventure de Rimbaud . Mais chez Goethe, c’est la longueur du temps qui les dénoncera. Et c
90 é. Que cette discipline libératrice comporte pour Rimbaud l’abandon de la poésie, alors qu’elle propose à Goethe, comme un exer
91 , qui le tait et l’exprime à la fois. Le faire de Rimbaud ne peut être la littérature, puisque écrire signifiait pour lui révél
92 ’une telle rupture. Elles sont le champ même13 où Rimbaud se livre à l’expérience spirituelle, où il se livre tout entier. C’es
93 qui permettrait de placer Goethe « au-dessus » de Rimbaud . C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur h
94 dessus » de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les
95 révolte. Notre premier mouvement nous porte vers Rimbaud , nous détourne de Goethe. Mais prenons garde de tomber dans un confor
96 x, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud  ; et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire 
97 éalité. « Il faut être absolument moderne. » 2. Rimbaud a-t-il lu Goethe ? En mai 1873, il écrivit de Roche à son ami E. Dela
37 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
98 80. Comme l’allemand dit : « Ernüchterung. » 81. Rimbaud , cité par Ramuz.
38 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
99 à la « vraie vie » qui est « ailleurs » comme dit Rimbaud . Vie d’expansion indéfinie dans l’Univers ou la divinité. Vie d’innoc
39 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
100 re, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud , de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’en
40 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
101 re, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud , de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’en
41 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
102 ne me voulais rien d’autre. Je plaçais Pascal et Rimbaud mais aussi Hölderlin et Novalis à l’ascendant de mon horoscope idéal,
103 révolte. Notre premier mouvement nous porte pers Rimbaud , nous détourne de Goethe. Mais prenons garde de tomber dans un confor
104 x, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud  ; et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire 
42 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
105 viennent des luttes spirituelles, dans le sens où Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’homm
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
106 re, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud , de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer, pour l’en
44 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
107 nçais. (« Trouver le lieu et la formule », disait Rimbaud .) Elle ne se décante pas, reste immergée dans le symbolisme ambigu de
45 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
108 lon l’expression que Claudel appliquait au cas de Rimbaud — vit simplement sur les reflets épars du dogme et de la liturgie dan
46 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
109 lon l’expression que Claudel appliquait au cas de Rimbaud — vit simplement sur les reliefs épars du dogme et de la liturgie dan
47 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
110 os élites créatrices sont celles de Nietzsche, de Rimbaud , de Kierkegaard et de Dostoïevski. Il est remarquable que ce siècle n
48 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
111  selon l’expression que Claudel appliquait au cas Rimbaud  — vit simplement sur les reflets épars du dogme et de la liturgie dan
49 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
112 s spirituelles sont la « vraie vie » dont parlait Rimbaud , trois fois cité en épigraphe à ces essais, avec une efficacité extra
50 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
113 u spirituel. « L’amour est à réinventer », disait Rimbaud . Cette espèce-là de révolution psychique n’a qu’un précédent dans l’h
51 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
114 la vérité « dans une âme et un corps », comme dit Rimbaud . L’excitation de la nouveauté, il la trouve dans le drame renouvelé d
52 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Soulèvement des puissances animiques
115 u spirituel. « L’amour est à réinventer », disait Rimbaud . Cette espèce-là de révolution psychique n’a qu’un précédent dans l’h
53 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
116 « la vérité dans une âme et un corps » comme dit Rimbaud . L’excitation de la nouveauté, il la trouve dans le drame renouvelé d
54 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
117 vre heureux ? « Changer la vie », criait l’enfant Rimbaud  ! Et les intellectuels de gauche reprennent aujourd’hui cette devise,
55 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
118 os élites créatrices sont celles de Nietzsche, de Rimbaud , de Kierkegaard et de Dostoïevski. Il est remarquable que ce siècle n
56 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
119 d’Eschyle à Dante, de Hölderlin à Nietzsche et à Rimbaud , mais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie », de Thomas
57 1968, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Hölderlin dans le souvenir des noms splendides (1968)
120 ransparent glacier des vols qui n’ont pas fui »). Rimbaud , ses moments forts sont au futur prochain (« Et à l’aurore… nous entr
58 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — L’Europe contestée par elle-même
121 aissent vraiment grands : Kierkegaard, Nietzsche, Rimbaud , Dostoïevski. Quant à la philosophie, de Bergson aux divers existenti
59 1970, Le Cheminement des esprits. Postface. L’écrivain et l’événement
122 d’Eschyle à Dante, de Hölderlin à Nietzsche et à Rimbaud , mais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie », de Thomas
60 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
123 S’il se trouve que « je est un autre », comme dit Rimbaud , on a là le modèle de toute aliénation. Mais s’il n’y a pas de je, qu
124 ue de Carmen contre les pangermanistes et Wagner. Rimbaud ne veut rien devoir à la France, souhaite que son Ardenne natale soit
61 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). « Le respect du réel, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)
125 sont plus anciens et n’ont pas changé, Pascal et Rimbaud , pôles contraires d’une opposition violente qu’il me fallait vivre et
62 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
126 eut dire que Victor Hugo, Baudelaire, Verlaine et Rimbaud furent catholiques. Tous les surréalistes furent anarchistes, encore
63 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Quelques exemples d’engagements, du Moyen Âge jusqu’à nous
127 aissent vraiment grands : Kierkegaard, Nietzsche, Rimbaud , Dostoïevski, auxquels on peut ajouter Hölderlin, Baudelaire et Leopa
64 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
128 he ; oscillant entre les extrêmes de Pascal et de Rimbaud , tout me portait à déboucher sur une action, fût-elle spirituelle d’a
65 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
129 ain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse »… « Et a
66 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
130 eau. « La musique savante manque à notre désir » ( Rimbaud ). Mais l’opéra, impatiemment interrogé par la jeunesse, lui dira-t-il
67 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
131 res, mais il y a aussi des auteurs français comme Rimbaud , Claudel, Gide et même notre Ramuz… Tout auteur vit sur un certain no
68 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
132 alors, j’étais influencé par les symbolistes, et Rimbaud surtout me fascinait, avant que je ne découvre les surréalistes. Mon
69 1983, Articles divers (1982-1985). Réponses à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret (1983)
133 ethe mais aussi Hölderlin. Kierkegaard mais aussi Rimbaud . Puis : Valéry, Rilke, Léon-Paul Fargue, Claudel, T. S. Eliot et Sain
70 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
134 as. Dès l’âge de 15 ans, je pense, j’ai découvert Rimbaud , qui était pour ma génération notre ange révolté, mais aussi Pascal,
71 1985, Articles divers (1982-1985). Quelques-uns de mes écrivains : anecdotes (1985)
135 e publier, et qui réunit des essais sur Goethe et Rimbaud , Kierkegaard, Luther, Claudel, Ramuz et les romantiques allemands. De
72 1988, Inédits (extraits de cours). Culture
136 mme Kierkegaard, Nietzsche, Proudhon, Baudelaire, Rimbaud , qui sentent monter autour d’eux cet énorme mouvement de mise en ordr