1
visme. L’autre philosophie est celle de l’antique
Rome
, qui a inspiré le catholicisme, la Renaissance, le traditionnisme et
2
ouvenir de l’aventure antique, et dans ce qui fut
Rome
ou la Grèce, revivre sa tradition. Toute son œuvre pourrait se défini
3
iré de lui dans son fameux discours aux édiles de
Rome
). Urbanisme est une étude technique et un pamphlet dont l’argumentat
4
art, pensais-je : le salut n’est pas là, ou là, à
Rome
, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres, à droite,
5
vrai : cette ville historique est aussi l’autre «
Rome
protestante ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son qua
6
l’homme. Toute décadence invente un syncrétisme.
Rome
eut celui des dieux ; nous aurons celui des races de la Terre. Non pl
7
t Blanche ne se sentirait-elle pas attirée par la
Rome
papale, qui la console de la Rome de son mari et la venge de l’Anglet
8
attirée par la Rome papale, qui la console de la
Rome
de son mari et la venge de l’Angleterre de ses tantes. Elle abjure se
9
vrai : cette ville historique est aussi l’autre «
Rome
protestante ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son qua
10
vrai : cette ville historique est aussi l’autre «
Rome
protestante ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son qua
11
trouver un autre chemin : un chemin qui ne mène à
Rome
, ni à Berlin, ni à Moscou, mais à nous-mêmes devant Dieu. ⁂ Søren Ki
12
ormule qui n’est pas valable pour le seul pape de
Rome
et pour les seuls conciles. Les grands mouvements fascistes ne se réc
13
alors Calvin faire face d’une part à l’Église de
Rome
et c’est l’Épître à Sadolet ; d’autre part, aux premières déviations
14
rable, de l’Église qui est son corps ; tandis que
Rome
affirme que la tradition et le pape détiennent « le secret du Christ
15
» de la Révélation. En réalité, c’est l’Église de
Rome
qui nous paraît à cet égard abandonnée à un subjectivisme redoutable.
16
ans cette inquiétude32, qui a conduit l’Église de
Rome
à statuer qu’il existe, à côté de la Bible, une autre source. Tout l’
17
on point cette infusio, ce principium divinum que
Rome
appelle grâce. Voir l’article de R. de Pury. k. « Sur une page de Bo
18
rielles d’abord ». Cette vue des plus courantes à
Rome
, à Berlin, à Moscou, nous vaut diverses dictatures, lesquelles, pour
19
la Grèce d’Homère et la Grèce de Périclès, et la
Rome
des Césars, et la France de Louis XIV, et les empires égyptiens et az
20
là-bas, nous serons colonisés, comme la Grèce par
Rome
. Cessons de loucher avec méfiance vers les empires étrangers. Regardo
21
ührer… Quatre ans plus tard, Mussolini marche sur
Rome
: lui seul a su mâter ses anciens « camarades ». Puis c’est Hitler qu
22
le prophète Osée. Quand les clercs de la Cour de
Rome
cessent d’être les dociles instruments de la vocation catholique, pou
23
re catholique23 — et je ne dis pas de l’Église de
Rome
, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, cette déc
24
« grâce merveilleuse » à exposer les doctrines de
Rome
, les « propos ambigus et circonlocutions de paroles » du meilleur lat
25
le prophète Osée. Quand les clercs de la Cour de
Rome
cessent d’être les dociles instruments de la vocation catholique, pou
26
la Grèce d’Homère et la Grèce de Périclès, et la
Rome
des Césars, et la France de Louis XIV, et les empires égyptiens et az
27
là-bas, nous serons colonisés, comme la Grèce par
Rome
. Cessons de loucher avec méfiance vers les empires étrangers. Regardo
28
re catholique24 — et je ne dis pas de l’Église de
Rome
, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, cette déc
29
« grâce merveilleuse » à exposer les doctrines de
Rome
, les « propos ambigus et circonlocutions de paroles » du meilleur lat
30
le prophète Osée. Quand les clercs de la Cour de
Rome
cessent d’être les dociles instruments de la vocation catholique, pou
31
la Grèce d’Homère et la Grèce de Périclès, et la
Rome
des Césars, et la France de Louis XIV, et les empires égyptien et azt
32
là-bas, nous serons colonisés, comme la Grèce par
Rome
. Cessons de loucher avec méfiance vers les empires étrangers. Regardo
33
êt à intérêt que le capitalisme s’est introduit à
Rome
, et cela dès les ve et ive siècles avant J.-C. Le caractère essenti
34
dit aujourd’hui, d’une manière significative !) À
Rome
, la caisse de chômage s’appelait l’aumône. On distribuait au prolétar
35
donc à des importations considérables. Cependant
Rome
ne pouvait supporter d’être longtemps à la merci des possesseurs des
36
patriotes » comme Sylla et César, ont bien vu que
Rome
va périr : elle n’est plus qu’une cohue de jouisseurs sénatoriaux et
37
ion d’une classe paysanne. Mais il est trop tard.
Rome
tout entière, plèbe et patriciat, ne veut plus vivre que de ses rente
38
usticiables. Ils sont devenus — comme on le vit à
Rome
— des rentiers du sol, des exploiteurs, et non plus des protecteurs r
39
x sénateurs. Seuls les territoires situés loin de
Rome
dans les zones d’insécurité, virent des colonies plébéiennes. 62. La
40
ppuyées par ce mot d’ordre qu’on lit p. 10 : « Ni
Rome
, ni Berlin, ni Moscou ! » — laissent peu de doutes sur la significati
41
re. — Février. Les Italiens prennent Malaga, mais
Rome
commence à s’inquiéter pour le sort prochain de son corps expéditionn
42
esprit unitaire et impérial qui anime l’Église de
Rome
. Le grand souci d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes les églis
43
s rigoureuses. (Inde ancienne, Grèce de Périclès,
Rome
des Césars, papauté médiévale, empires égyptien et aztèque, Chine des
44
eligieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant
Rome
, les Celtes avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. V
45
t du Nord-Est de la France, ils avaient mis à sac
Rome
et Delphes, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la mer Noire
46
ens, brahmanes de l’Inde, pontifes et flamines de
Rome
. Le flamen porte d’ailleurs le même nom que le brahmane.18) Il est ce
47
nt subir un apparent « mariage » avec l’Église de
Rome
dont ils étaient les clercs, tout en servant dans leurs « pensées » u
48
dence, en cette époque précisément où l’Église de
Rome
préparait sa croisade et son Inquisition ? Mais venons-en aux textes,
49
qui ne s’évapore plus… Je ne veux ni l’Empire de
Rome
, ni qu’on m’en nomme le pape (et pour cause !), si je ne dois pas fai
50
ui Arnautz, che plor e vai cantan… ⁂ L’Église de
Rome
savait fort bien ce que trop de savants s’obstinent encore à ne pas v
51
Paul sur les eunuques volontaires. Et après tout,
Rome
approuve les couvents ! 42. Ici encore, D. Roché (op. cit.) combat l
52
rs gascons et troubadour lui-même, excommunié par
Rome
; et pour fille Marie de Champagne. 74. Le code « exotérique » le pl
53
ts avec une violence qui rappelle les procédés de
Rome
contre ses propres sectes. Mais ils ne purent ou ne voulurent les ané
54
s temps rend totalement impraticable. L’Église de
Rome
a triomphé. Mieux vaut dès lors se mettre du bon côté, avec l’honnête
55
ça… 7. Roméo et Juliette — Milton Cependant
Rome
n’a pas triomphé partout. Il est une île où son pouvoir est contesté.
56
a guerre, la société devait la persécuter. Ce fut
Rome
qui porta le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’hérésie. En
57
ar le nom même de l’amour. En face de l’Église de
Rome
: Roma, se dresse l’Église d’Amour : amor, et la seconde accuse la pr
58
ait, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de
Rome
malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son empire. » (S
59
orénavant « au nom de l’État » (socialisation). À
Rome
: mesures draconiennes prises à l’égard des célibataires à partir de
60
avec amour le souvenir du solitaire du Ranft, que
Rome
a dès longtemps béatifié, et que la vénération du peuple, surtout dan
61
de la catholicité. Au pape d’Avignon, au pape de
Rome
, à l’antipape qu’on avait tenté de leur opposer — et tous les trois s
62
Huss, avant Wiclef, élevé contre la corruption de
Rome
et du clergé des protestations autrement violentes. Quant à la volont
63
ssurent, et l’État sa puissance matérielle. C’est
Rome
alors, c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole éternel de c
64
rnel de cette réaction collective. La victoire de
Rome
sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est la victoire de l’état
65
u de soldats. C’est l’histoire de la décadence de
Rome
. Le type d’homme que suppose l’État romain, c’est donc l’individu emb
66
elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la
Rome
étatique s’écroule sous son propre poids. De nouveau se reforme un vi
67
le besoin de se fédérer contre l’Empire et contre
Rome
, et cela se vérifie souvent au xvie siècle. Mais je maintiens que la
68
e ces deux phénomènes. En Russie, en Allemagne, à
Rome
et en Espagne, la distinction entre l’Église et l’État n’avait jamais
69
eligieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant
Rome
, les Celtes avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. V
70
t du Nord-Est de la France, ils avaient mis à sac
Rome
et Delphes, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la mer Noire
71
ens, brahmanes de l’Inde, pontifes et flamines de
Rome
. Le flamen porte d’ailleurs le même nom que le brahmane 21. Il est ce
72
nt subir un apparent « mariage » avec l’Église de
Rome
dont ils étaient les clercs, tout en servant dans leurs « pensées » u
73
qui ne s’évapore plus… Je ne veux ni l’Empire de
Rome
, ni qu’on m’en nomme le pape, si je ne dois pas faire retour vers ell
74
duobus principiis, publié par A. Dondaine, O. P.,
Rome
1939. Dondaine et Arno Borst datent ce traité de la seconde moitié du
75
st Amour. 72. Ce qui n’empêchera pas l’Église de
Rome
, en la personne du pape Innocent III qui rêvait de « l’empire du mond
76
rs gascons et troubadour lui-même, excommunié par
Rome
; et pour fille Marie de Champagne. 87. Le code « exotérique » le pl
77
ts avec une violence qui rappelle les procédés de
Rome
contre ses propres sectes. Mais ils ne purent ou ne voulurent les ané
78
s temps rend totalement impraticable. L’Église de
Rome
a triomphé. Mieux vaut dès lors se mettre du bon côté avec l’honnête
79
a… 7. Roméo et Juliette. — Milton Cependant
Rome
n’a pas triomphé partout. Il est une île où son pouvoir est contesté.
80
a guerre, la société devait la persécuter. Ce fut
Rome
qui porta le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’hérésie. En
81
ait, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de
Rome
malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son empire. » (S
82
eligieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant
Rome
, les Celtes avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. V
83
t du Nord-Est de la France, ils avaient mis à sac
Rome
et Delphes, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la mer Noire
84
ens, brahmanes de l’Inde, pontifes et flamines de
Rome
. Le flamen porte d’ailleurs le même nom que le brahmane 14. Il est ce
85
nt subir un apparent « mariage » avec l’Église de
Rome
dont ils étaient les clercs, tout en servant dans leurs « pensées » u
86
qui ne s’évapore plus… Je ne veux ni l’Empire de
Rome
, ni qu’on m’en nomme le pape, si je ne dois pas faire retour vers ell
87
duobus principiis, publié par A. Dondaine, O. P.,
Rome
1939. Dondaine et Arno Borst datent ce traité de la seconde moitié du
88
st Amour. 64. Ce qui n’empêchera pas l’Église de
Rome
, en la personne du pape Innocent III qui rêvait de « l’empire du mond
89
rs gascons et troubadour lui-même, excommunié par
Rome
; pour filles Marie de Champagne et Aelis de Blois. 79. Le code « ex
90
ts avec une violence qui rappelle les procédés de
Rome
contre ses propres sectes. Mais ils ne purent ou ne voulurent les ané
91
s temps rend totalement impraticable. L’Église de
Rome
a triomphé. Mieux vaut dès lors se mettre du bon côté avec l’honnête
92
a… 7. Roméo et Juliette. — Milton Cependant
Rome
n’a pas triomphé partout. Il est une île où son pouvoir est contesté.
93
a guerre, la société devait la persécuter. Ce fut
Rome
qui porta le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’hérésie. En
94
ait, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de
Rome
malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son empire. » (S
95
ssais une, ce serait celle de l’Église » (donc de
Rome
). Allons donc ! Pour un protestant, ce dilemme est aussi choquant que
96
ue la Réforme a rejeté les prétentions du pape de
Rome
non par dégoût de l’autorité en soi, mais au contraire par grande fid
97
er ? Oui ou non, l’axe Berlin-Rome passe-t-il par
Rome
, et non point par Genève ? Et si l’on persiste à prétendre que le lut
98
estants, si l’axe Berlin-Rome passe justement par
Rome
, qui n’est pourtant pas luthérienne. Je m’excuse de tant d’évidences,
99
ssurent, et l’État sa puissance matérielle. C’est
Rome
alors, c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole éternel de c
100
rnel de cette réaction collective. La victoire de
Rome
sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est la victoire de l’état
101
soldats. Telle est l’histoire de la décadence de
Rome
. Le type d’homme que suppose l’état romain, c’est donc l’individu emb
102
elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la
Rome
étatique s’écroule sous son propre poids. De nouveau se reforme un vi
103
le besoin de se fédérer contre l’Empire et contre
Rome
, et cela se vérifie souvent au xvie siècle. Mais je maintiens que la
104
e ces deux phénomènes. En Russie, en Allemagne, à
Rome
et en Espagne, la distinction entre l’Église et l’État n’avait jamais
105
ssurent, et l’État sa puissance matérielle. C’est
Rome
alors, c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole éternel de c
106
rnel de cette réaction collective. La victoire de
Rome
sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est la victoire de l’état
107
soldats. Telle est l’histoire de la décadence de
Rome
. Le type d’homme que suppose l’État romain, c’est donc l’individu emb
108
elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la
Rome
étatique s’écroule sous son propre poids. De nouveau se reforme un vi
109
le besoin de se fédérer contre l’Empire et contre
Rome
, et cela se vérifie souvent au xvie siècle. Mais je maintiens que la
110
e ces deux phénomènes. En Russie, en Allemagne, à
Rome
et en Espagne, la distinction entre l’Église et l’État n’avait jamais
111
dire toutes les Églises chrétiennes sauf celle de
Rome
qui se tient, par malheur, à l’écart. Or, dans cette œuvre à laquelle
112
t tous les fanatiques de l’Unité, Néron qui brûla
Rome
pour nourrir sa tristesse, Sade qui croyait à la Raison, Robespierre
113
trouver un autre chemin : un chemin qui ne mène à
Rome
, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou, mais à nous-mêmes devant Dieu.
114
ssais une, ce serait celle de l’Église » (donc de
Rome
). Allons donc ! Pour un protestant, ce dilemme est aussi choquant que
115
ue la Réforme a rejeté les prétentions du pape de
Rome
non par dégoût de l’autorité en soi, mais au contraire par grande fid
116
qui est plus large que celui dans lequel l’entend
Rome
). L’Évangile nous apprend que chaque homme est susceptible de recevoi
117
s signe et symbole de l’Esprit. Un fils soumis de
Rome
, le grand Paul Claudel, pouvait écrire vers la fin de cette période q
118
ssurent, et où l’État reprend sa puissance. C’est
Rome
alors qui nous donnera le symbole éternel de la réaction collective.
119
éternel de la réaction collective. La victoire de
Rome
sur la Grèce est la première victoire fatale de l’étatisme sur l’indi
120
ng. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie.
Rome
a triomphé de l’anarchie et sombre maintenant sous le poids de son ap
121
st de prose un groupe de mots de Mallarmé. Paris,
Rome
, en comparaison, sont d’immenses parcs semés de monuments. Le site et
122
est de prose un objet de mots de Mallarmé. Paris,
Rome
, en comparaison, sont d’immenses parcs semés de groupes de monuments.
123
vrai : cette ville historique est aussi l’autre «
Rome
protestante ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son qua
124
est de prose un objet de mots de Mallarmé. Paris,
Rome
, en comparaison, sont d’immenses parcs semés de groupes de monuments.
125
briquer de l’allégorie, du bergsonisme de Prix de
Rome
, une métaphysique picturale et une picturalité pataphysique ! Moi, j’
126
s signe et symbole de l’Esprit. Un fils soumis de
Rome
, le grand Paul Claudel, pouvait écrire vers la fin de cette période q
127
chose qui, pour nous, Européens, héritiers de la
Rome
antique, revêt un sens presque majestueux, je veux dire des instituti
128
u congrès de Montreux jusqu’à ceux de La Haye, de
Rome
et, tout récemment, de Bruxelles. Parmi bien d’autres influences conj
129
l’Union européenne des fédéralistes réunissait à
Rome
son deuxième congrès annuel. À Montreux, nous avions tenu nos séances
130
enu nos séances dans une modeste salle d’hôtel. À
Rome
, on nous offrit le palais de Venise et toutes ses salles immenses, re
131
ite par les fédéralistes. Peu avant le congrès de
Rome
, le Comité de coordination des groupements militant pour l’union de l
132
vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de
Rome
, ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il y a cent
133
chiez ou non, vous êtes les députés d’Athènes, de
Rome
et de Jérusalem. Les députés de la conscience la plus inquiète que l’
134
sent pas le député de Mozart, ni d’Athènes, ni de
Rome
, ni de rien à vrai dire de ce qu’a pu signifier le nom d’Europe, c’es
135
vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de
Rome
, ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il y a cent
136
ôles peuvent être appelés symboliquement Athènes,
Rome
et Jérusalem. Athènes, c’est la découverte de l’individu, de l’homme
137
ératrice, mais aussi profanatrice, avec le sacré.
Rome
, c’est la création du citoyen, c’est-à-dire de l’individu réintégré d
138
gt siècles de combinaisons et d’analyse, Athènes,
Rome
, et Jérusalem, cela s’appelle aujourd’hui l’individualisme, le collec
139
ou historique tendant à prouver qu’entre Athènes,
Rome
et Jérusalem, il y avait, dès le départ, un drame, ou plutôt trois dr
140
èse hautement instable et créatrice d’Athènes, de
Rome
et de Jérusalem, n’ait cependant pas présenté certains des caractères
141
nts décisifs, qui ne sont nés ni d’Athènes, ni de
Rome
, ni de Jérusalem, ni de leurs combinaisons ? Il y a d’abord le temps.
142
vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de
Rome
, ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il y a cent
143
chiez ou non, vous êtes les députés d’Athènes, de
Rome
et de Jérusalem. Les députés de la conscience la plus inquiète que l’
144
sent pas le député de Mozart, ni d’Athènes, ni de
Rome
, ni de rien à vrai dire de ce qu’a pu signifier le nom d’Europe, c’es
145
e est en recul marqué dans nos pays. À Paris et à
Rome
, où il avait conquis au lendemain de la guerre d’importantes position
146
a Grèce ; celle qui conçut les droits du citoyen,
Rome
; celle, enfin, qui a donné au monde la notion totalement nouvelle de
147
e est en recul marqué dans nos pays. À Paris et à
Rome
, où il avait conquis au lendemain de la guerre d’importantes position
148
s de la prépondérance grecque, puis à l’Empire de
Rome
, on constate qu’elle avait déjà deux-mille ans d’existence quand les
149
t exécutants. Elle aura lieu au printemps 1954, à
Rome
. Ses buts sont les suivants : 1. Donner l’occasion à de jeunes compo
150
on Le Centre européen de la culture invitera à
Rome
75 à 100 personnes (compositeurs, critiques musicaux et exécutants) d
151
ernationale de musique : du 5 au 11 avril 1954, à
Rome
. Le Comité procède ensuite au choix préliminaire des 12 compositeurs
152
par la civilisation « grecque et chrétienne — et
Rome
n’a fait qu’amplifier et parfois corrompre ces termes essentiels » qu
153
ofitent pour marquer des points. La conférence de
Rome
est ajournée, la CED reste en panne, l’Amérique s’énerve et laisse en
154
n de la vie sociale ou politique dérivent tous de
Rome
et de l’Église : au commencement furent la paroisse et la commune, to
155
erte par la Grèce avec l’individu, socialisée par
Rome
avec le citoyen, consacrée par l’Église romaine et la Réforme avec le
156
lu qualifier de décadente ». L’année prochaine, à
Rome
, une autre conférence groupant les plus grands compositeurs modernes,
157
ays du plan Schuman. Dès le lendemain s’ouvrait à
Rome
une table ronde, convoquée par le Conseil de l’Europe aux fins de déf
158
nous a point accablés ? Quant à la table ronde de
Rome
, elle avait reçu pour mission de s’occuper précisément de « l’idée »
159
pour la table ronde de l’Europe qui s’est tenue à
Rome
l’automne dernier. Pour situer rapidement cette entreprise, partons d
160
ances dans le huis-clos doré d’un vieux palais de
Rome
, mais bien d’en commenter certains thèmes dominants. Mis aux prises a
161
ion au confluent des courants issus d’Athènes, de
Rome
et du Proche-Orient ; son expansion dans le monde entier ; l’exportat
162
et ambassadeur, et finalement mourut assassiné à
Rome
, étant alors chef du gouvernement pontifical de Pie IX : c’était en 1
163
ndais retrouvent non seulement le catholicisme de
Rome
, mais un fonds celtique plus ancien qui leur est congénial, et sur le
164
peut expliquer en partie la tolérance montrée par
Rome
, dans les débuts, à l’égard des innovations religieuses de Zurich. L’
165
rs prêts à conclure des alliances étrangères avec
Rome
, l’empereur, ou la France, pour assurer les droits de leur minorité m
166
itaire, comme ailleurs. Ses diocèses dépendent de
Rome
. Du point de vue politique, elle défend la traditionnelle liberté des
167
pour la table ronde de l’Europe qui s’est tenue à
Rome
l’automne dernier. Pour situer rapidement cette entreprise, partons d
168
ances dans le huis clos doré d’un vieux palais de
Rome
, mais bien d’en commenter certains thèmes dominants. Contraint de don
169
ion au confluent des courants issus d’Athènes, de
Rome
et du Proche-Orient ; son expansion dans le monde entier ; l’exportat
170
omain et envers Arpino, Paul son loyalisme envers
Rome
et Tarse. Un conflit de loyalismes n’a pas plus de raison d’être dans
171
re dans l’Europe d’aujourd’hui qu’il n’en avait à
Rome
. Les nations européennes ne peuvent survivre que dans le cadre de l’E
172
é finalement que cette table ronde se réunirait à
Rome
le 13 octobre et siégerait pendant quatre jours, que M. Denis de Roug
173
Lors des débats de la table ronde de l’Europe, à
Rome
, deux arguments m’ont frappé, comme étant propres à éduquer le sens e
174
eurs, interprètes et critiques, qui s’est tenue à
Rome
et a traité de la musique du xxe siècle, et un Prix de littérature e
175
oulait la conduire à l’Europe, à la fois fille de
Rome
et mère de nos nations. Et voilà que l’Europe soudain chancelle, hési
176
casion de la table ronde convoquée l’an dernier à
Rome
par le Conseil de l’Europe. Pendant les cinq jours que durèrent les d
177
r : c’est par là qu’ils diffèrent profondément de
Rome
, devant cette Grèce agrandie que figure assez bien l’Europe. Une Euro
178
es pressions opposées de l’empereur ou du pape de
Rome
, déposer ou non le patriarche de Byzance, et soudain la tourbe des mo
179
gieuses hellénisées, plus l’idéal d’une Troisième
Rome
, idéal qui sera puissant jusqu’à nos jours, mais réservé à une élite
180
férant la domination des Khans à celle du pape de
Rome
, deviendra l’un des héros et des saints les plus populaires de la Rus
181
plus en plus profonde entre l’Église orthodoxe et
Rome
correspond à l’absence à peu près complète de relations culturelles e
182
st Amour. 15. Ce qui n’empêchera pas l’Église de
Rome
, en la personne du pape Innocent III qui rêvait de « l’empire du mond
183
d’Europe, dont le professeur V. Arangio-Ruiz, de
Rome
, a pris la présidence, tandis que le professeur M. Mouskhély, de Stra
184
la première table ronde de l’Europe, organisée à
Rome
, en octobre 1953, par le Conseil de l’Europe. Cette manifestation exc
185
de donner une suite effective à la déclaration de
Rome
, le Conseil de l’Europe a convoqué, du 16 au 23 mars prochains, un gr
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ui régnait au Kremlin — mais non pas à Paris ni à
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, que l’on sache — pour s’excuser de n’avoir vraiment pas pu crier au
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des débats de la table ronde de l’Europe tenue à
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en 1953, deux arguments m’ont frappé comme étant propres à éduquer le
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« un peu de temps » et le Christ reviendra. Mais
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s’écroule, l’Église s’installe, et les Barbares se convertissent. Il
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am de Mahomet II, comme l’héritière chrétienne de
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et de la Grèce. Chacun sait la fortune que devait connaître cette déf
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e Congrès international des sciences historiques,
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, septembre 1955). b. « De l’unité de culture à l’union politique »,
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ion Volant de Genève à Londres, à La Haye ou à
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, je lis les prospectus qu’on nous donne sur ces villes. Les photos, l
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us rencontrer à Londres, à La Haye, à Genève ou à
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, dans le seul dessein de fédérer l’Europe, si nous y parvenons, ce ne
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tion, dialectique, ecclesia — Jérusalem, Athènes,
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— ces trois mots inconnus de l’Orient, ces trois noms chargés de sens
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es pressions opposées de l’empereur ou du pape de
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, déposer ou non le patriarche de Byzance — et soudain la tourbe des m
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» à la brutale mise au pas du Romain. Apport de
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. — Il se résume dans le terme viril de citoyen. L’homme ne tient plus
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sclérose collectiviste qui va causer la chute de
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. C’est au sein de cette société dont les structures rigides n’encadre
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ans son équilibre en tension, unit le meilleur de
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et de la Grèce, elle est aussi menacée, dans le monde du péché, par u
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été. Des religions ? Bien sûr. Mais c’est ici que
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révèle sa carence essentielle. Elle impose avec trop de rigueur des r
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dans nos liturgies, comme le titre suprême de la
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païenne, le pontifex, désigne encore les papes. Etc. Stratifications
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te fut d’un puissant attrait pour les esclaves de
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, ainsi voit-on de nos jours le message communiste apporter la promess
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aine ; elle sauvait le meilleur de la Grèce et de
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en opérant l’intégration sans précédent de l’individu libre et du cit
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r : c’est par là qu’ils différent profondément de
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, devant cette Grèce agrandie que figure assez bien l’Europe. Une Euro
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« un peu de temps » et le Christ reviendra. Mais
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s’écroule, l’Église s’installe, et les Barbares se convertissent. Il
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mbinaison fit l’Occident : la Grèce, le judaïsme,
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et la foi chrétienne, les voici revenus à l’œuvre en un seul homme, d
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nt, nous voyons le christianisme — et l’Église de
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elle-même — se délier des pouvoirs temporels pour se conformer d’auta
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vinrent à circuler entre la Chine et les papes de
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et d’Avignon, par l’intermédiaire des princes nestoriens d’Asie et de
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Bhagavad-Gita96. Tous les chemins doivent mener à
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d’abord, dit l’Église catholique. Et les réformateurs ne seront pas m
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compositeurs, critiques et interprètes musicaux à
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(5-16 avril). — Signature des statuts et ouverture de la Fondation eu