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nir les pages très curieuses de P. Klossowski sur
Sade
, où il est démontré par des voies imprévues, comment la négation de D
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tits » des exploiteurs des hommes, tout en louant
Sade
d’avoir voulu « redonner à l’homme civilisé la force de ses instincts
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ais, qu’un idéalisme à rebours. 13.Don Juan et
Sade
Comme on voit, en fermant les yeux, une statue noire à la place de
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ésire l’idéal courtois, les données de l’œuvre de
Sade
, et les raisons précises de sa révolte. C’est dans les Crimes de l’am
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sa révolte. C’est dans les Crimes de l’amour que
Sade
nous parle de son admiration pour la poésie de Pétrarque. Admiration
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du désir et des corps, la réalité d’un « objet ».
Sade
, qui est un homme du xviiie , connaît trop bien sa monotone tyrannie.
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notre ascèse ! Une fureur dialectique s’empare de
Sade
. Le meurtre seul peut rétablir la liberté, mais le meurtre de ce qu’o
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nymes) de mémoires sur Pétrarque. 143. « On a de
Sade
: Juliette ou les malheurs de la vertu (1791), puis Justine ou les pr
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a seule collectivité. Cf. la Défense du crime par
Sade
, p. 205. 173. Op. cit., I, 37-39. Id., pour les citations qui suive
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phiques, tomes IV et V.) L’auteur montre que pour
Sade
, le mal est l’unique élément de la Nature. On lit dans la Nouvelle Ju
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la fois. » P. Klossowski oppose cette opinion de
Sade
à celle de Freud, qui voit une antithèse entre l’instinct de mort et
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: exercer la cruauté sur soi ou sur le prochain.
Sade
choisit le prochain : il veut être criminel plutôt que victime. Ainsi
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se châtie pour conserver l’objet aimé, tandis que
Sade
veut le tuer. 11. – Au-delà de nos sécurités Faut-il aller enco
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ais, qu’un idéalisme à rebours. 13.Don Juan et
Sade
Comme on voit, en fermant les yeux, une statue noire à la place de
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ésire l’idéal courtois, les données de l’œuvre de
Sade
, et les raisons précises de sa révolte. C’est dans les Crimes de l’am
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sa révolte. C’est dans les Crimes de l’amour que
Sade
nous parle de son admiration pour la poésie de Pétrarque. Admiration
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du désir et des corps, la réalité d’un « objet ».
Sade
, qui est un homme du xviiie , connaît trop bien sa monotone tyrannie.
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notre ascèse ! Une fureur dialectique s’empare de
Sade
. Le meurtre seul peut rétablir la liberté, mais le meurtre de ce qu’o
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nymes) de Mémoires sur Pétrarque. 161. « On a de
Sade
: Juliette ou les malheurs de la vertu (1791), puis Justine ou les pr
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a seule collectivité. Cf. la Défense du crime par
Sade
. 191. Op. cit., I, 37-39. Id. pour les citations qui suivent. 192.
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ais, qu’un idéalisme à rebours. 13.Don Juan et
Sade
Comme on voit, en fermant les yeux, une statue noire à la place de
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ésire l’idéal courtois, les données de l’œuvre de
Sade
, et les raisons précises de sa révolte. C’est dans les Crimes de l’am
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sa révolte. C’est dans les Crimes de l’amour que
Sade
nous parle de son admiration pour la poésie de Pétrarque. Admiration
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du désir et des corps, la réalité d’un « objet ».
Sade
, qui est un homme du xviiie , connaît trop bien sa monotone tyrannie.
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notre ascèse ! Une fureur dialectique s’empare de
Sade
. Le meurtre seul peut rétablir la liberté, mais le meurtre de ce qu’o
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nymes) de mémoires sur Pétrarque. 150. « On a de
Sade
: Juliette ou les malheurs de la vertu (1791), puis Justine ou les pr
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a seule collectivité. Cf. La Défense du crime par
Sade
, p. 205. 177. Guichardin, op. cit., I, 37-39. Id. pour les citation
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hiques, tomes IV et V.) L’auteur montre que, pour
Sade
, le mal est l’unique élément de la Nature. On lit dans la Nouvelle Ju
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la fois. » P. Klossowski oppose cette opinion de
Sade
à celle de Freud, qui voit une antithèse entre l’instinct de mort et
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: exercer la cruauté sur soi ou sur le prochain.
Sade
choisit le prochain : il veut être criminel plutôt que victime. Ainsi
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, Néron qui brûla Rome pour nourrir sa tristesse,
Sade
qui croyait à la Raison, Robespierre qui croyait à la Vertu, les gran
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employé des douanes est censé connaître la liste (
Sade
, Henry Miller, etc.). Or, les critères d’un tel office ne sauraient ê
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employé des douanes est censé connaître la liste (
Sade
, Henry Miller, etc.) Or, les critères d’un tel office ne sauraient êt
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Faublas. Tout est sexe, et le sentiment nul, chez
Sade
, qui traduit cyniquement le système des valeurs de la noblesse — hédo
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tradition littéraire qui est la nôtre, d’Œdipe à
Sade
et à Sacher-Masoch. Pour situer cette forme d’amour spécifiquement oc
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monde et des passions mondaines. De Don Juan à
Sade
Le xviiie siècle offre l’exemple inverse d’un affaiblissement de
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. Leur cruauté reste purement psychologique. Avec
Sade
, elle tourne aux sévices corporels. Le marquis de Sade écrit ses œuvr
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llectif du siècle et des motivations qu’il subit.
Sade
est, de toute évidence, un malade mental, un de ces « fous » qui, sel
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our impur sauvera seul la « pureté », aux yeux de
Sade
comme à ceux des fauteurs de la Terreur jacobine. Et, pour cela, une
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et la violence sur soi-même — ou sur le prochain.
Sade
choisit pour victime le prochain (Sacher-Masoch se choisira lui-même)
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», les « fidélités » réciproques. Entre Laclos et
Sade
, l’astucieux et le fou, s’étend toute une littérature qui va du réali
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is encore quels exemples y choisit-on, Novalis ou
Sade
? Rousseau ou Diderot ? Le xviie siècle de Racine ou celui des Élisa