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distingue deux tendances : celle de l’Association
Sully
, qui groupe les protestants monarchistes, et celle qui se manifeste d
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e La Cause, nettement nationaliste. L’Association
Sully
a publié pas mal de tracts et de brochures, dont la diffusion, je cro
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aractérise les efforts de La Cause. L’Association
Sully
est beaucoup plus éloignée de l’Action française que La Cause ne l’es
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on inverse de celle que je posais à l’Association
Sully
. Peut-on « se borner au pratique » ? Et toute activité auprès des ouv
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ait été observé, s’il n’avait pas été révoqué, si
Sully
avait été écouté, si les jésuites n’étaient pas revenus, s’ils n’avai
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otes savaient bien que la présence à la cour d’un
Sully
ou d’un Duplessis-Mornay, représentants d’une Église légale et partic
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thoudérat hollandais. Et n’est-ce pas le huguenot
Sully
qui, le premier, sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une féd
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thoudérat hollandais. Et n’est-ce pas le huguenot
Sully
qui, le premier, sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une féd
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thoudérat hollandais. Et n’est-ce pas le huguenot
Sully
qui, le premier ; sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une fé
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organisation fédérative du royaume, cependant que
Sully
, leur chef, concevait son « Grand Dessein », c’est-à-dire le premier
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Origines du mouvement fédéraliste Il y eut
Sully
, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalition. Il y eut Mont
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léry, Proudhon et Saint-Simon, Voltaire, Leibniz,
Sully
, Pie II, Dante… Et l’on s’arrête, en général, à Pierre Dubois, jurist
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léry, Proudhon et Saint-Simon, Voltaire, Leibniz,
Sully
, Pie II, Dante… Et l’on s’arrête, en général, à Pierre Dubois, jurist
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pé de faire triompher le principe impérial ; chez
Sully
, surtout préoccupé de contenir la Maison d’Autriche ; et chez Émeric
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opies, données comme telles — encore que celui de
Sully
prétende à quelque réalisme politique, celui de William Penn à une éc
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citerons ici selon la chronologie : Crucé, 1623 ;
Sully
, 1638 ; Comenius, 1645 ; William Penn, 1692. Le « Nouveau Cynée »
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persés dans les milliers de pages des Mémoires de
Sully
, dont au surplus nous possédons plusieurs versions : les deux premièr
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, qui n’est pas sans produire un effet singulier.
Sully
, qui espère agir sur Richelieu, attribue le Grand Dessein à Henry IV,
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complet. Envoyé en mission auprès de Jacques Ier,
Sully
cherche à gagner l’Angleterre aux projets d’Henry IV contre les Habsb
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ionnelle. Comme base de la république européenne,
Sully
exige la liberté du commerce et même la suppression des barrières dou
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té particulière dans les dispositions prévues par
Sully
pour l’élection des souverains des trois royaumes chargés d’assurer l
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ur Venise et le royaume de Sicile. Enfin, le plan
Sully
prévoit en détail les ajustements territoriaux nécessaires pour cette
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s la souveraineté du pape. La Russie enfin, selon
Sully
, ne devra pas être admise comme membre de la Communauté chrétienne.
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Burckhardt compare, en conclusion, le Dessein de
Sully
et les autres projets européens de paix perpétuelle : Cet effort tou
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t d’irremplaçable. Ce qui distingue les écrits de
Sully
de ceux de ses prédécesseurs et contemporains, c’est qu’en sa qualité
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se réclame d’Henri IV (c’est-à-dire du Dessein de
Sully
) et de l’exemple qu’ont donné les Provinces-Unies des Pays-Bas97. S
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52. Il passe en revue les projets d’« Henry IV » (
Sully
), de Goudet, et de l’abbé, et les juges irréalistes, parce que contra
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s l’élite prussienne la redécouverte des plans de
Sully
et de l’abbé de Saint-Pierre (grâce à l’édition des Œconomies royales
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majeures : 1° il rompt avec la tradition Dubois —
Sully
— Saint-Pierre des alliances des princes, que Metternich et Alexandre
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Russie, de Voltaire à Karl Marx Nous avons vu
Sully
exclure la Russie de son grand dessein, Leibniz tenter de l’inclure —
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culture à l’union politique Le Grand Dessein de
Sully
est un projet posthume. L’abbé de Saint-Pierre ne fut pas écouté. Vic
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s qui se réunit à Vienne en 1927. Les effigies de
Sully
, Comenius, l’abbé de Saint-Pierre, Kant, Mazzini, Hugo et Nietzsche d
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comme le furent ceux de Podiebrad et de Crucé, de
Sully
et de Comenius, de William Penn et de l’abbé de Saint-Pierre, de Kant
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de Dante à Victor Hugo en passant par Goethe, de
Sully
à Churchill en passant par Montesquieu, Rousseau et Saint-Simon, et d
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Crucé, moine parisien, 1623 ; le Grand dessein de
Sully
, ministre huguenot d’Henri IV, 1638 ; le Réveil universel d’Amos Come
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s de ces plans devinrent célèbres, comme celui de
Sully
, certains furent beaucoup lus, comme celui de Saint-Pierre, mais aucu
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organisation fédérative du royaume, cependant que
Sully
, leur chef, concevait son « Grand Dessein », c’est-à-dire le premier
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di, Histoire de la Suisse, tome I, II, 3, p. 351.
Sully
dit avoir payé aux Suisses, sur le trésor d’Henri IV, 36 millions de
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aut attendre le milieu du xviie siècle, pour que
Sully
inclue dans son Europe unie une « République helvétique » augmentée d
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se plaçait sous l’égide et dans la tradition des
Sully
, Comenius, Saint-Pierre, Kant, Mazzini, Hugo et Nietzsche, dont les p
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Origines du mouvement fédéraliste Il y eut
Sully
, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalition. Il y eut Mont
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s les Mémoires des sages et royales oeconomies de
Sully
, qui, avec un sens très sûr de la publicité, en attribue l’idée premi
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ins » qui s’origine au xvie siècle, et à travers
Sully
, William Penn, Kant et Mazzini, aboutit à la Paneurope de Coudenhove-
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oire a pu voir et enregistrer : coopération entre
Sully
et Henri IV, à propos du Grand Dessein européen ; entre Benjamin Cons
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s Podiebrad, contemporain et rival de Pie II, par
Sully
, William Penn, Gentz, Burke, Saint-Simon, Tocqueville, Gioberti, Dono
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s Podiebrad, contemporain et rival de Pie II, par
Sully
, William Penn, Gentz, Burke, Saint-Simon, Tocqueville, Gioberti, Dono
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organisation fédérative du royaume, cependant que
Sully
, leur chef, concevait son « Grand Dessein », c’est-à-dire le premier