1 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
1 e celle, permanente, de l’erreur hégélo-marxiste. Tzara explique p. 271 que « les formes de langage sont… symboliques et sont
2 , je me mets à critiquer les formes du langage de Tzara . Je constate un certain nombre d’erreurs minimes, mais constantes, de
3 utes dans le même sens. Suivons-le. La syntaxe de Tzara est commandée par des associations verbales d’un type particulier, do
4 ification du premier terme d’une métaphore, selon Tzara , est « absorbée intégralement » par le second terme, « en vue d’une c
5 (voir Marx : Salaires, prix, profit) figure selon Tzara « l’acte de connaissance, qui est quantité, et que nous désignons sou
6 it plus qu’un vaste télescopage, et les livres de M. Tzara se réduiraient peut-être, logiquement et en fait, à un seul mot. Je f
7 is j’en viens à l’explication psychanalytique que Tzara donne du monde actuel. Monde dominé, dit-il, par l’angoisse de vivre
8 ationnelles, « sous une forme supérieure ». Selon Tzara , ceci doit nous mener à une société collectiviste, marxiste. Je ne co
9 omprends pas cette déduction. La revendication de Tzara est exactement celle de l’hitlérisme sous ses formes les plus virulen
10 prend mieux la portée de ce propos après avoir lu Tzara . Mais on ne comprend plus du tout la légèreté avec laquelle les surré
11 vent. Par ailleurs, si j’accepte le diagnostic de Tzara , si j’admets que le complexe de castration est la dominante de l’époq
12 sée paraît souvent plus audacieuse et subversive. Tzara critique avec vigueur la poésie de propagande et le désir secret de «
13 formisme brutal soient en train de provoquer chez Tzara une prise de conscience toute nouvelle, et qu’à cette réflexion, plus
2 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
14 ’est en vain qu’on chercherait dans les poèmes de Tzara ou d’Éluard « la moindre proposition spécifiquement anarchiste » (ni