1 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
1 l était à moitié mort ! 3e valet. —  Des fois, Ulrich va voir le frère Claus. Ils font rien que prier toute la journée.
2 e le plan 3. On aperçoit en silhouette Nicolas et Ulrich , agenouillés, la face tournée vers le fond de la scène.) Chœur céle
3 : un vieil homme noir se tient près de l’abri.) Ulrich . —  Un mendiant ? Par où est-il monté ? Le sentier est encore dans la
4 chant, le vieillard a disparu.) Scène ii. Ulrich . —  Ô frère Claus, quel signe heureux sur la journée nouvelle ! N’est
5 as s’est retiré dans son abri, et remis à genoux. Ulrich s’avance au bord du plan 3 et regarde au-dessous de lui. La file des
6 issante, avec des à-coups, des embouteillages.) Ulrich . —  Ils sont plus nombreux que jamais… L’ermite a fui le monde pour t
7 in de gauche deux personnages richement vêtus.) Ulrich . —  J’aperçois deux chevaliers qui se hâtent vers nous. (Au premier,
8 Berne saluent par moi le vénérable solitaire. Ulrich . —  Et quel est le second visiteur ? Peut-il se présenter lui-même ?
2 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
9 n est « interdit » par la morale. Aimant sa sœur, Ulrich veut toucher l’interdit et posséder l’inaccessible, qui est le plus v
10 uration de l’amour interdit qui unira ses héros : Ulrich et Agathe, frère et sœur. Admirable coïncidence, qu’il faut bien attr
11 derie ? — Cela ne s’accorde pas du tout ! s’écria Ulrich en riant. On voit que l’amour-passion est seul en jeu, et que le seu
12 relations déficientes et tendues avec le monde », Ulrich conte à nouveau l’histoire de « la femme la plus merveilleuse qu’il e
13 ssièrement directe serait contre nature, répondit Ulrich . L’homme qui en serait capable engagerait la créature désarmée et ina
14 si elle entendait ce terme pour la première fois… Ulrich dit brusquement : — Celui dont les excitations les plus fortes sont l
15 ! L’expérience impossible dans laquelle s’engage Ulrich se présente d’abord à sa méditation sous la forme d’un besoin d’amour
16 c, dans Vienne. Souvent, même dans les années où Ulrich avait cherché sa voie seul et non sans insolence, le mot de sœur avai
17 ieu et l’antisocial. Dès le début, son amour pour Ulrich a mobilisé son hostilité à l’égard du monde. Le moment négateur du m
18 ura immobile, sans monter ni descendre. Agathe et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne savaient pas si c’était de la tri
19 isolés, il n’y a pas d’amour possible, reconnaît Ulrich . Un amour peut naître par défi, il ne peut être fait de défi. Il faut
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
20 n est « interdit » par la morale. Aimant sa sœur, Ulrich veut toucher l’interdit et posséder l’inaccessible, qui est le plus v
21 uration de l’amour interdit qui unira ses héros : Ulrich et Agathe, frère et sœur. Admirable coïncidence, qu’il faut bien attr
22 derie ? — Cela ne s’accorde pas du tout ! s’écria Ulrich en riant. » On voit que l’amour-passion est seul en jeu, et que le se
23 relations déficientes et tendues avec le monde », Ulrich conte de nouveau l’histoire de « la femme la plus merveilleuse qu’il
24 ssièrement directe serait contre nature, répondit Ulrich . L’homme qui en serait capable engagerait la créature, désarmée et in
25 si elle entendait ce terme pour la première fois… Ulrich dit brusquement : — Celui dont les excitations les plus fortes sont l
26 ! L’expérience impossible dans laquelle s’engage Ulrich se présente d’abord à sa méditation sous la forme d’un besoin d’amour
27 c, dans Vienne. Souvent, même dans les années où Ulrich avait cherché sa voie seul et non sans insolence, le mot de sœur avai
28 ieu et l’antisocial. Dès le début, son amour pour Ulrich a mobilisé son hostilité à l’égard du monde. Le moment négateur du m
29 ura immobile, sans monter ni descendre. Agathe et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne savaient pas si c’était de la tri
30 isolés, il n’y a pas d’amour possible » reconnaît Ulrich . « Un amour peut naître par défi, il ne peut être fait de défi. Il fa