1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
1 Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vinet de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d’ajouter à sa gr
2 isme naturiste ». Il ne pouvait trouver mieux que Vinet . Et j’imagine son étonnement à découvrir dans l’œuvre du penseur vaud
3 fait le moderne champion. Pour ce qui concerne le Vinet juge des romantiques, il n’a pas eu trop de peine à l’annexer à son p
4 inconsciemment, à gauchir légèrement la pensée de Vinet pour lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ailleurs Vin
5 sa terminologie particulière ? Mais par ailleurs Vinet déborde le « sellièrisme » de tout son mysticisme protestant. Et cela
6 est peut-être pourquoi il insiste sur le fait que Vinet se déclarait « un chrétien sans épithète ». Croit-il éluder ainsi le
7 ète ». Croit-il éluder ainsi le protestantisme de Vinet  ? Ne voit-il pas que rien n’est plus protestant qu’une telle attitude
8 et humain dans la critique moderne du romantisme, Vinet l’avait trouvé. Mais sa position purement chrétienne — un mysticisme
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
9 connaissance de leur misère. Pareils à ceux dont Vinet disait qu’ils s’en vont « épiant toutes les émotions de l’âme, et lui
10 sser dans la lumière. « Il vaut mieux, dit encore Vinet , ne voir d’abord que les grands traits de sa nature, ne connaître que
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
11 poir métaphysique. Je me souviens d’une phrase de Vinet — laissons s’esclaffer du rapprochement les auteurs de manuels de lit
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
12 is de constater à ce sujet que les jugements d’un Vinet sur le romantisme, ceux d’un Frommel sur les écrivains qu’il appelle
5 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
13 ce peuple ? Rousseau, Madame de Staël, Constant, Vinet … Cette énumération, pourtant inévitable, se révèle, pour mon entrepri
6 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
14 nner, tantôt l’esprit français, tantôt Frommel et Vinet , — ces Helvètes — tantôt Calvin, qui écrivait en latin des choses que
7 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
15 doutons pas, est du côté de la tyrannie. » C’est Vinet qui parlait ainsi, il y a longtemps, tout au haut de la pente… w. «
8 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
16 de commun entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un Nietzsche ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises
17  », et qu’il sera vaincu par des ascètes féroces. Vinet prévoit que les libertés sociales, si nul effort spirituel ne les ori
9 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
18 de commun entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un Nietzsche ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises
19  », et qu’il sera vaincu par des ascètes féroces. Vinet prévoit que les libertés sociales, si nul effort spirituel ne les ori
10 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
20 doutons pas, est du côté de la tyrannie. » C’est Vinet qui parlait ainsi, il y a longtemps, tout au haut de la pente… 6. Cul
21 la défendre. Rousseau, Constant, Madame de Staël, Vinet n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié et l’ont aimé. Ce sont
11 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
22 tien connaît et aime le secret de la liberté, que Vinet nous révèle en écrivant : « C’est pour obéir que nous sommes libres »
23 nt : « C’est pour obéir que nous sommes libres ». Vinet entend évidemment : pour obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ceux qui
12 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
24 doutons pas, est du côté de la tyrannie. » C’est Vinet qui parlait ainsi, il y a longtemps, tout au haut de la pente… 6. Cul
25 la défendre. Rousseau, Constant, Madame de Staël, Vinet n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié et l’ont aimé. Ce sont
13 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
26 Je passe des heures à la Landesbibliothek, lisant Vinet , Benjamin Constant, Jacob Burckhardt, Rousseau, Gottfried Keller, et
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
27 Je passe des heures à la Landesbibliothek, lisant Vinet , Benjamin Constant, Jacob Burckhardt, Rousseau, Gottfried Keller, et
15 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
28 rannie est le souverain désordre, comme le disait Vinet . Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des forces en compéti
16 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
29 « La tyrannie est le souverain désordre », disait Vinet .) Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des forces en compét
17 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
30 ns l’étude des structures de l’esprit. Le Vaudois Vinet illustre la première de ces écoles, le Genevois Flournoy la seconde.
31 rté de conscience et profond critique littéraire. Vinet me fait parfois songer à Kierkegaard : le parallèle reste à écrire. I
32 ur Église établie, témoins de l’absolu subjectif. Vinet écrit : « Liberté, le plus beau mot de toute langue, si celui d’amour
33 teur de travaux sur Rousseau notamment. 105. Sur Vinet et ses descendants directs, Charles Secrétan et H.-F. Amiel notamment
34 amment, et sur le plus profond critique actuel de Vinet , Edmond Gilliard, je réfère au beau livre d’Alfred Berchtold, La Suis
18 1977, Articles divers (1974-1977). Du passé à l’avenir d’une région (27 juin 1977)
35 ire des tabous de la bourgeoisie. Deux pensées de Vinet me paraissent définir la pointe militante de la pensée romande : Qua