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Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du
Vinet
de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d’ajouter à sa gr
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isme naturiste ». Il ne pouvait trouver mieux que
Vinet
. Et j’imagine son étonnement à découvrir dans l’œuvre du penseur vaud
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fait le moderne champion. Pour ce qui concerne le
Vinet
juge des romantiques, il n’a pas eu trop de peine à l’annexer à son p
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inconsciemment, à gauchir légèrement la pensée de
Vinet
pour lui ajuster sa terminologie particulière ? Mais par ailleurs Vin
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sa terminologie particulière ? Mais par ailleurs
Vinet
déborde le « sellièrisme » de tout son mysticisme protestant. Et cela
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est peut-être pourquoi il insiste sur le fait que
Vinet
se déclarait « un chrétien sans épithète ». Croit-il éluder ainsi le
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ète ». Croit-il éluder ainsi le protestantisme de
Vinet
? Ne voit-il pas que rien n’est plus protestant qu’une telle attitude
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et humain dans la critique moderne du romantisme,
Vinet
l’avait trouvé. Mais sa position purement chrétienne — un mysticisme
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connaissance de leur misère. Pareils à ceux dont
Vinet
disait qu’ils s’en vont « épiant toutes les émotions de l’âme, et lui
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sser dans la lumière. « Il vaut mieux, dit encore
Vinet
, ne voir d’abord que les grands traits de sa nature, ne connaître que
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poir métaphysique. Je me souviens d’une phrase de
Vinet
— laissons s’esclaffer du rapprochement les auteurs de manuels de lit
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is de constater à ce sujet que les jugements d’un
Vinet
sur le romantisme, ceux d’un Frommel sur les écrivains qu’il appelle
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ce peuple ? Rousseau, Madame de Staël, Constant,
Vinet
… Cette énumération, pourtant inévitable, se révèle, pour mon entrepri
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nner, tantôt l’esprit français, tantôt Frommel et
Vinet
, — ces Helvètes — tantôt Calvin, qui écrivait en latin des choses que
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doutons pas, est du côté de la tyrannie. » C’est
Vinet
qui parlait ainsi, il y a longtemps, tout au haut de la pente… w. «
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de commun entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un
Vinet
ou un Nietzsche ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises
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», et qu’il sera vaincu par des ascètes féroces.
Vinet
prévoit que les libertés sociales, si nul effort spirituel ne les ori
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de commun entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un
Vinet
ou un Nietzsche ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises
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», et qu’il sera vaincu par des ascètes féroces.
Vinet
prévoit que les libertés sociales, si nul effort spirituel ne les ori
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doutons pas, est du côté de la tyrannie. » C’est
Vinet
qui parlait ainsi, il y a longtemps, tout au haut de la pente… 6. Cul
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la défendre. Rousseau, Constant, Madame de Staël,
Vinet
n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié et l’ont aimé. Ce sont
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tien connaît et aime le secret de la liberté, que
Vinet
nous révèle en écrivant : « C’est pour obéir que nous sommes libres »
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nt : « C’est pour obéir que nous sommes libres ».
Vinet
entend évidemment : pour obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ceux qui
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doutons pas, est du côté de la tyrannie. » C’est
Vinet
qui parlait ainsi, il y a longtemps, tout au haut de la pente… 6. Cul
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la défendre. Rousseau, Constant, Madame de Staël,
Vinet
n’ont pas eu peur du germanisme, l’ont étudié et l’ont aimé. Ce sont
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Je passe des heures à la Landesbibliothek, lisant
Vinet
, Benjamin Constant, Jacob Burckhardt, Rousseau, Gottfried Keller, et
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Je passe des heures à la Landesbibliothek, lisant
Vinet
, Benjamin Constant, Jacob Burckhardt, Rousseau, Gottfried Keller, et
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rannie est le souverain désordre, comme le disait
Vinet
. Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des forces en compéti
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« La tyrannie est le souverain désordre », disait
Vinet
.) Le fédéralisme veut la diversité, la pluralité des forces en compét
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ns l’étude des structures de l’esprit. Le Vaudois
Vinet
illustre la première de ces écoles, le Genevois Flournoy la seconde.
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rté de conscience et profond critique littéraire.
Vinet
me fait parfois songer à Kierkegaard : le parallèle reste à écrire. I
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ur Église établie, témoins de l’absolu subjectif.
Vinet
écrit : « Liberté, le plus beau mot de toute langue, si celui d’amour
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teur de travaux sur Rousseau notamment. 105. Sur
Vinet
et ses descendants directs, Charles Secrétan et H.-F. Amiel notamment
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amment, et sur le plus profond critique actuel de
Vinet
, Edmond Gilliard, je réfère au beau livre d’Alfred Berchtold, La Suis
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ire des tabous de la bourgeoisie. Deux pensées de
Vinet
me paraissent définir la pointe militante de la pensée romande : Qua