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gardaient les cols que les premières communes des
Waldstätten
conclurent leur alliance perpétuelle. Historiquement, le Gothard repr
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importance historique si l’on se rappelle que les
Waldstätten
, déjà, furent libérés de tout vasselage dans l’intérêt du Saint-Empir
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ique : l’immédiateté impériale accordée aux trois
Waldstätten
, et fondant la liberté suisse. Mais dès cet instant-là, les facteurs
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s ce début, c’est la mission spéciale confiée aux
Waldstätten
— j’entends la garde du Gothard — qui définit l’existence de la Suiss
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cela dès les premiers jours, dès le temps où les
Waldstätten
s’unirent contre Zurich qui voulait tout mener. L’intervention fameus
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par l’une des nations composantes. Les luttes des
Waldstätten
contre Zurich, puis des cantons campagnards contre les villes, et fin
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é par les représentants des trois communautés des
Waldstätten
, qui étaient en somme des corporations ou coopératives forestières. L
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trois petits peuples ou « communes » forestières (
Waldstätten
) d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald. Ce Pacte n’est à aucun degré, malgr
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Les Habsbourg ayant pris le parti du pape, les «
Waldstätten
» cherchèrent l’appui de l’empereur. Frédéric II comprit qu’il était
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ire remonter ses origines. L’intérêt immédiat des
Waldstätten
coïncidait, par ailleurs, avec les intérêts de l’Empire. La populatio
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du Gothard était donc vitale pour le commerce des
Waldstätten
. Mais avec les marchands et les muletiers qui venaient du sud, il y a
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nrent empereurs. Ils s’efforcèrent de réduire les
Waldstätten
en les entourant d’un cercle de châteaux. C’est au cours de la lutte
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fet pour garder le col au nom de l’Empire que les
Waldstätten
ont reçu leurs chartes, au xiiie siècle, et qu’ils se sont unis par
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les Hohenstaufen donnèrent aux petits peuples des
Waldstätten
, déjà organisés en coopératives forestières, l’immédiateté impériale
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orsque Rodolphe de Habsbourg devint empereur, les
Waldstätten
sentirent la menace grandir contre leurs libertés locales et contre l
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dire le moyen à sa fin. Comme l’auraient fait les
Waldstätten
s’ils avaient décidé d’interdire à tout le monde l’accès du Saint-Got
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dans le Saint-Empire et par lui. En effet, si les
Waldstätten
reçoivent les lettres d’immédiateté qui garantissent leurs « libertés
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ard dans les intérêts de l’Empire entier, que les
Waldstätten
ont reçu leurs franchises de l’empereur. N’y avait-il pas là un premi
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otagonistes sont l’empereur, les Habsbourg et les
Waldstätten
. La péripétie initiale est fournie par l’aménagement, dès le début du
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qui possèdent fiefs et avoueries dans le pays des
Waldstätten
. Waldstätten signifie à peu près : coopératives ou communes forestiè
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fiefs et avoueries dans le pays des Waldstätten.
Waldstätten
signifie à peu près : coopératives ou communes forestières, associati
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la mort de Frédéric (de 1250 à 1273) a laissé les
Waldstätten
sans recours suprême. Livrés à eux-mêmes, ils ont pris des habitudes
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espote autrichien6 » Quel est l’état social des
Waldstätten
, au moment du drame initial qui les oppose aux comtes de Habsbourg ?
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mparable à celui des libres. Dans l’ensemble, les
Waldstätten
sont donc l’une des populations les plus riches en privilèges de tout
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s. Tels sont les éléments du conflit décisif. Les
Waldstätten
respectent les Habsbourg, qui sont en somme « du pays », sinon précis
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ssément invoqué dans le pacte de 1291. Ce que les
Waldstätten
refusent, ce sont les juges « étrangers à leurs vallées ». Ce qu’ils
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as été un despote. Il a maintenu les libertés des
Waldstätten
, qui l’ont même accepté pour juge en certains cas. Mais si l’un de se
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ie montagnarde. Et d’ailleurs, parmi les gens des
Waldstätten
, beaucoup étaient « sortis », avaient porté les armes au service des
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tre Léopold III et que la guerre éclate entre les
Waldstätten
et les Habsbourg en tant que ducs d’Autriche, aboutissant à la victoi
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e, et l’État fédéral en naîtra. Pour l’heure, les
Waldstätten
n’ont pas d’autre unité que celle qui tient à leur mouvance directe d
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s négociateurs des alliances ultérieures avec les
Waldstätten
ont jamais lu ce document, vénéré par la Suisse moderne. Il est certa
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urbaine qui « entre en confédération », avec les
Waldstätten
: or elle s’allie aux trois vallées comme à un tout, bien que par un
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d’une part, à Berne de l’autre ; Berne, aux trois
Waldstätten
; ceux-ci, à tous les cantons ; Lucerne, seulement aux cinq cantons d
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re de Zurich conclut un pacte avec Lucerne et les
Waldstätten
, mais réserve son droit d’alliances extérieures. En 1352, les confédé
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Berne, ville d’Empire déjà puissante, s’allie aux
Waldstätten
, probablement pour prévenir l’extension de ces derniers dans l’Oberla
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ts des membres sont égalisés. Dès 1412, les trois
Waldstätten
entreprennent la conquête du Tessin et d’autres vallées au sud des Al
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tentative d’escalade de 1602. En 1713, les trois
Waldstätten
renouvellent le légendaire Serment du Grütli mais c’est contre les pr
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ol du Saint-Gothard qui explique les libertés des
Waldstätten
. Et l’on vient de voir que la complexe évolution et l’élargissement d
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n mis au ban de l’Empire. D’autre part, les trois
Waldstätten
étaient en conflit permanent avec leurs voisins immédiats, Lucerne et
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terthur. Trois semaines plus tard, l’alliance des
Waldstätten
, révélée par ce coup d’éclat, est publiquement annoncée à Brunnen. Dé
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et à Zoug, vont se rallier l’un après l’autre aux
Waldstätten
qui ont détruit d’un seul coup les trois quarts de la noblesse du pay
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ne a des ambitions à l’ouest, Zurich au nord, les
Waldstätten
et leurs alliés Grisons au sud. En 1512, les Confédérés envahissent l
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l’assistance mutuelle entre les trois vallées des
Waldstätten
. Or il n’y a pas de fédération réelle sans quelque institution centra
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me prudente d’une révision du pacte de 1815. (Les
Waldstätten
, ainsi que Glaris et le Tessin s’abstenant ou manifestant leur hostil
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aveur du projet. Mais six cantons, dont les trois
Waldstätten
, ont refusé le nouveau pacte qui, selon eux, « viole l’ancien princip
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de Sarnen et les légendes décrivant la lutte des
Waldstätten
contre les baillis. Car ces baillis jouaient un rôle comparable à cel
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ssin n’était à l’époque qu’un bailliage des trois
Waldstätten
. Oui, mais rien de plus suisse que de bâtir ailleurs, si l’on voit gr
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. S’il est vrai que la première confédération des
Waldstätten
est née du Gothard, ce col n’est devenu viable et carrossable qu’au m
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dire le moyen à sa fin. Comme l’auraient fait les
Waldstätten
s’ils avaient décidé d’interdire à tout le monde l’accès au col du Sa
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du début du xive , époque des alliances entre les
Waldstätten
, du Pacte secret rédigé en latin, de la bataille de Morgarten et du P
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les cheminements de la légende nordique jusqu’aux
Waldstätten
. Certains relèvent que le Livre blanc, comme d’autres chroniques plus
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ourg et toute « l’histoire de la libération » des
Waldstätten
. Une volumineuse Histoire des Ligues confédérées, publiée de 1845 à 1
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e de ces combinaisons plus ou moins stables : les
Waldstätten
aux origines de la Suisse, Berne ou Genève, Venise et Rhodes, Saint-M
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urd’hui ne descendent en aucune manière des trois
Waldstätten
primitifs. Et pas un seul des autres cantons n’a jamais adhéré au Pac
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de sa région ? À Couvet, j’ai tout appris sur les
Waldstätten
(y compris, beaucoup de choses fausses), rien de l’histoire de ma pro
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a fédération de trois « communes forestières » ou
Waldstätten
, vallées d’Uri, de Schwyz et de Nidwald, commandant les approches du
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1273, unissant trois « communes forestières » ou
Waldstätten
, sises autour du col du Gothard, à seule fin de sauvegarder leurs vra
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est ainsi que les trois « communes forestières » (
Waldstätten
en allemand) d’Uri, Schwyz et Nidwald, qui commandent les abords du c
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ctes d’autonomie régionale, dans certains cas les
Waldstätten
, mais le plus souvent urbaine s’est répandue dans les Allemagnes et e
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s d’autonomie — régionale dans certains cas : les
Waldstätten
, mais le plus souvent urbaine — s’est répandue dans les Allemagnes et